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Plan de classement

Archives ecclésiastiques : clergé séculier (série G)

Églises paroissiales

Verneuil

• Fabrique de Saint-Martin du Vieux Verneuil ; fabrique ; délibérations.

La Madeleine

• Rentes.

• Pièces justificatives des comptes de la fabrique. – Quittance de Nicolas Simoneau, fondeur de cloches, demeurant à Nonancourt, d'une somme de 624 livres, « pour le poids de 312 livres de métail que j'ai fournies en dix fontaines pour l'usage des cloches de la ditte fabrique, à raison de 40 sols la livre » (1785) ; – lettre adressée par le maire et les officiers municipaux de Verneuil à M. Le Cerf de la Boulaye, trésorier de la fabrique : « Monsieur, la loi aiant aboli toutes espèces d'armoiries, comme il en existe encore dans la chapelle qui est derrière le cœur, nous attendons de votre civisme de les faire ôter le plus incessamment possible pour prévenir les inconvéniens que leur vue pourrait occasionner » (19 juin 1792).

• Titre d'une rente foncière de 15 sous constituée sur Perrin Audain et Guillemine, sa femme, au profit de Jean Le Maire, prêtre (1496) ; – testament de Jacques Marot, marchand, bourgeois de Verneuil, léguant à la fabrique une rente de 11 livres tournois (1621).

• Compte des recettes et des dépenses de la fabrique, rendu par « Me Guillaume-Pierre Mirebeau, avocat en parlement et aux sièges royaux du bailliage et vicomte de Verneuil, bailly haut justicier de Condé, cy devant trésorier, entré en exercice le 6 aoust 1782 et sorti de charge à pareil jour de l'an suivant 1783 ». –« Payé au sieur Le Pin, orphèvre, 166 livres, montant de la fourniture d'argenterie par lui faitte pour la chaîne de faire faire, quelques advis qu'il leur en ait esté j de l'encensoir, soudage d'icelui et dorure d'un calice ». (Les recettes du compte s'élèvent à 6,234 livres et les dépenses à 4,789 livres.).

• Vente par René Vivien, demeurant à Verneuil, « aux rois et confrères de la confrérie de la Sainte-Baume, fondée en l'église de la Madeleine » d'un pré situé à Poiley, joignant d'un bout le chemin tendant de la porte de Breteuil au Moulin-aux-Malades, pour le prix de 60 livres (1606), « la présente grosse délivrée à M° Guillaume-Pierre Mirebeau avocat au parlement et au bailliage de Verneuil, y demeurant, paroisse de la Madeleine, au nom et comme marguillier en charge du trézor de la dite paroisse de la Madeleine, de sa réquisition, pour valloir et servir au dit trézor de titre de propriété de la ditte pièce de pré, attendu que la confrairie de la Baume a été réunie audit trézor de la Madeleine par sentence rendue au baillage dudit Verneuil le 11 juin 1781 ». Transaction passée entre la fabrique de la Madeleine et celle de Saint-Jean de Verneuil au sujet de ladite pièce de pré (1782).

• États des rentes et des fermages dus à la fabrique ; – inventaire des titres de la fabrique remis par la veuve de Roger Héron, ancien trésorier, à René Charpentier, son successeur (1737).

Notre-Dame

• Requête adressée au bailli d'Évreux par Jean Lescallier, prêtre, haut vicaire de l'église cathédrale d'Évreux, et chapelain de l'Assomption de Verneuil, à l'effet d'être autorisé à poursuivre le locataire d'une maison appartenant aux héritiers de Jean-Michel Dufour, bourgeois de Verneuil, sise audit lieu, près la porte de Tillières, grevée envers ladite chapelle d'une rente de 60 sous dont les arrérages n'avaient pas été payés depuis treize ans (1724) ; –« déclaration du bien et revenu temporel de la chapelle de l'Assomption fondée dans l'église paroissiale de Notre-Dame de Verneuil étant en la nomination des confrères de la confrérie de l'Assomption aussy fondée dans ladite église, que baille au Roy et à sa Chambre des Comptes de Normandie Me Charles Billette, clerc tonsuré demeurant à Verneuil, titulaire de ladite chapelle » (1738).

• Constitution au profit de la fabrique d'une rente de 13 livres tournois, au capital de 185 livres, somme aumônée à ladite fabrique par Simonne Lamy, veuve de Charles Chérier (1630) ; – id., par Mathias de Vaux, marchand, bourgeois de Verneuil, d'une rente de 11 livres 2 sous 2 deniers, au capital de 200 livres (1697).

Saint-Jacques

• Titres d'une rente foncière de 23 sous constituée au profit de la fabrique sur une maison située à Verneuil, paroisse Saint-Jacques, d'un côté la friche de Saint-Jacques, d'autre côté les murs de la ville ; – contrats de franchissement de rentes dues à la fabrique par Claude Le Fournier, marchand, demeurant en la paroisse Saint-Pierre de Verneuil (1697), Alexandre Guincestre, marchand, demeurant à Gauville (1699), Antoine-Gabriel de Blotteau, écuyer, seigneur du Breuil, y demeurant, paroisse de Saint-Martin-du-Vieux-Verneuil (1699), Martinien Noë, marchand, demeurant à Verneuil (1700), et Pierre Guincestre, laboureur, demeurant à Mandres (1700).

• Aveu rendu par la fabrique à Philippe-Gabriel Joachim-Jacques-Charles de Martel, chevalier, seigneur de Malicorne, écuyer ordinaire du Roi, demeurant à Breteuil, pour une acre, demi vergée et dix perches de pré relevant du fief de Malicorne (1782) ; – déclaration des biens et des revenus de la fabrique, fournie au syndic du diocèse d'Évreux en 1788 (les revenus sont évalués à 716 livres 16 sous 6 deniers et les charges à 566 livres) ; – déclaration des nouveaux acquêts de la fabrique, de 1640 à 1689 ; –échange de terres entre la fabrique et Jean-Baptiste Saumard, bourgeois de Verneuil (1728).

• Baux des bancs et des chaises de l'église, concédés à Jacques Guincestre, marchand (1759), à madame de la Londe d'Ambenay » (1766), à Pierre Desperriers de la Gelouze, maître de camp de cavalerie (1767), à « madame de Mandres » (1769), à M. Medal, maître en chirurgie (1763), à M. Bance de la Ferrière (1773), à M. Henry de Lassault (1773), à Madame de la Prevôtière des Salles, veuve de M. Saillard des Salles (1785), à Madame d'Erneville de la Rouvraye (1786), à M. de Saillard des Salles (1787), etc.

• « État et inventaire des titres, pièces et écritures qui sont actuellement dans l'armoire fermant à trois clefs, appartenant à la fabrique de Saint-Jacques de Verneuil, concernans les rentes maintenant perceptibles et exigibles par laditte fabrique, la propriété des biens fonds qui lui appartiennent, les baux anciens et nouveaux des mêmes biens et générallement tout ce qui compose les archives de laditte fabrique, fait faire par les soins de maître René Lanceseur, prêtre, curé de laditte paroisse, et ceux de maître Louis-François-Guillaume Bence, sieur de la Ferrière, trésorier en charge. ».

• Comptes des trésoriers de la fabrique. (Les recettes du compte de 1789-1790 s'élèvent à 1487 livres et les dépenses à 1138 livres.).

• Délibérations.

• Testament de Jean Halle, prêtre, léguant à la fabrique « une chambre basse, grenier, sellier et jardin, le tout tenant ensemble, assis en la paroisse de Saint-Jacques, ouest de présent demeurant ledict prêtre, qui jouxte d'un costé la rue des Tenneries ». (Une cote du XVIIIe siècle porte : « a presant le presbytaire »). Le testateur lègue en outre 60 sous tournois à la fabrique de Saint-Jacques, cinq sous à chacune des trois charités de Verneuil, dix sous à la confrérie des gens d'église et cinquante sous tournois aux pauvres de la paroisse Saint-Jacques.

• Délibérations des trésoriers de la fabrique, concernant la nomination des marguilliers, l'achat d'ornements, les réparations de l'église, etc. (construction de « piliers de force » pour soutenir la muraille de l'église, du côté du Nord, 1787).

Saint-Laurent

• Fondation, inventaire des titres et du mobilier.

• Quittance délivrée par Germain Fremond, curé de Saint-Laurent de Verneuil, en son nom et au nom des héritiers de feu Robert Buisson, ancien curé de la même paroisse, à Jean Lelièvre, maréchal, et à François Trouessin, portier de la porte de France de Verneuil, y demeurant, paroisse Saint-Laurent, pour deux années d'arrérages d'une rente de 35 sous tournois.

• Comptes des trésoriers de la fabrique et pièces justificatives. (Les recettes du compte de 1787 s'élèvent à 695 livres et les dépenses à 495 livres.).

Saint-Nicolas

• Constitution au profit de la fabrique par Jean Cohu, de Saint-Christophe-sur-Avre, d'une rente de 36 sous tournois au capital de six écus sol évalués à 18 livres tournois.

Saint-Pierre

• Donation à la fabrique par Simonne Hervé de la moitié des biens lui appartenant au moment de son décès (1495) ; – abandon à la fabrique par Pierre Charpentier, tisserand, de « deux maisons manables en un tenant, consistant en chambres basses, greniers, cave, cour et jardin derrière », situées paroisse Saint-Pierre et grevées de 15 livres 16 sous 9 deniers de rente envers la fabrique, « ledit Charpentier se voyant dans l'impuissance de pouvoir réparer lesdits héritages ny de payer et constituer les arrérages des rentes, mesme de payer ce qui en peut estre escheu, montant à deux années, et le prorata » (1682).

• Fabrique.

• Remise à la fabrique par les exécuteurs testamentaires de Nicolas Robillard, d'une somme de 111 livres tournois léguée par ce dernier suivant son testament du 14 novembre 1661 ; – engagement pris par Charles Chevalier, sarger, trésorier de la fabrique en 1782, de payer chaque année au trésor, pendant quatre années consécutives, une somme de 59 livres 15 sous, pour se libérer d'une somme de 239 livres dont il était redevable d'après son compte, « au payement de laquelle somme il auroit satisfait, n'étoit les grandes perles qu'il a souffertes par les maladies dont luy et sa famille ont esté afligez pendant un long temps, ce qui l'a privé de faire son commerce et trafic ordinaire et l'a obligé de se servir, pour subvenir à ses nécessitez, des deniers qu'il avoit entre les mains, appartenant audit trézor » (1677).

• Comptes des trésoriers de la fabrique. (La recette du compte de 1790 s'élève à 451 livres et la dépense à 487 livres.).

• Délibérations des trésoriers de la fabrique et des habitants de la paroisse. Discussion au sujet des frais incombant à la paroisse pour les réparations de l'église, – du vœu, formulé par quelques habitants, de voir réunir la paroisse Saint-Pierre à celle de la Madeleine ou à toute autre : « les motifs et raisons sur lesquels se fondent ceux qui demandent la réunion de cette paroisse à une autre sont absolument controuvés, puisque la paroisse Saint-Pierre est, après celle de la Madeleine de cette ville, la plus grande en son territoire et celle de toute la ville où il y a le moins de pauvres, qu'il n'y a aucun des biens tenants hors d'état de suporter sa cotte part des réparations, qu'il est absolument faux que la fabrique ait aucune espèce de dette, que son revenu a toujours suffy pour payer les honoraires du sieur curé et acquiter touttes les charges, que l'église est une des mieux décorée de cette ville, que les ornements en sont très beaux et très bons, que cette paroisse, édifiée par Henry II, roy d'Angleterre, est aussy ancienne que Verneuil, que les paroisses de Saint Jacques et de Saint Jean de celte ville en ont été démembrées dans le quatorzième siècle, que c'est à tort que ceux qui demandent la réunion se fondent sur une prétendue misère, puis qu'il est notoire que la plus grande partie d'iceux sont des plus riches citoyens, etc. » (1773).

• Testament de Robert Laurent, « drapier drapant, bourgeois, demeurant à Verneuil » qui lègue à la fabrique une rente de 65 sous tournois assignée sur une maison située à Verneuil, paroisse Saint-Pierre, « d'un bout la rue tendant du Moullin au Cochon à la porte du bourg » (1612) ; – contrat de constitution au profit de la fabrique d'une rente de 15 livres 12 sous tournois, au capital de 218 livres 9 sous, par Noël Relin, sieur des Essarts, et Jacques Le Roy, bourgeois de Verneuil (1653) ; – donation à la cure et à la fabrique de Saint-Pierre par Françoise Bertrand, femme de Jean Barbe, boulanger, bourgeois de Verneuil, d'une rente de 100 sous tournois (1661).

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Lien permanent :

Verneuil

Date :
1488-XVIIIe siècles
Identifiant :
G1429-1450,2478,2480,2482-2484
Autres identifiants :
Cotes extrêmes : G1429-1450,2478,2480,2482-2484