Copie collalionnée (1762) de la charte de Richard Cœur-de-Lion, roi d'Angleterre, énumérant les donations faites à l'abbaye et lui confirmant la possession de ses biens (1195) ; – id., du concordat passé entre Jacques du Perron, évêque d'Angoulême et abbé de Saint-Taurin, d'une part, dom Joseph Taillandeau, prieur de l'abbaye de Saint-Évroult, et dom Philippe Dey, religieux convisiteur de la province de Normandie, au nom et comme procureur fondé de dom Grégoire Tarize, supérieur général de la congrégation de Cluny et Saint-Maur, ordre de Saint-Benoît, d'autre part, pour la réforme de l'abbaye et son aggrégation à la congrégation de Saint-Maur : «... Ledit seigneur évesque a dit qu'il avait longtemps ardemment souhaitté de voir reflorir en l'abbaye de Saint-Taurin l'ancienne discipline monastique de l'ordre du glorieux patriarche et père des moines, saint Benoist, laquelle y seroit depuis longtemps décheue et presque anéantie par le laps des temps et malheur des guerres qui ont eu cours en ce royaume et qu'ayant reconnu que le plus propre et assuré moyen pour faire réussir ce dessein et restablir le bien avec solidité dans ladite abbaye à la gloire de Dieu et édification du public estoit de l'unir et aggréger à ladite congrégation. De Saint Bonoist, à l'imitation de plusieurs grands cardinaux, illustres prélats et abbez qui ont appelé des religieux de ladite congrégation dans des plus célèbres et fameuses abbayes de ce royaume, desquelles est à présent composée ladite congrégation..., etc. ». Ce concordat, daté du 16 janvier 1642, règle à la fois la discipline et le régime intérieur de l'abbaye, ainsi que l'attribution des biens et des revenus temporels ; – id., du concordat passé le 5 avril 1661 entre Henri de Bourbon, évêque de Metz, abbé de Saint-Germain-des-Prés et de Saint-Taurin d'Évreux, d'une part, et dom Benoît Brochet, procureur fondé des religieux de Saint-Taurin, d'autre part, pour établir une nouvelle répartition des biens et revenus de l'abbaye entre la mense abbatiale et la mense conventuelle.