« Compte et estat que vénérable et discrepte personne Me Richard Cyrot, prebtre, curé de Criquebeuf la Champaigne, administrateur de la Maison-Dieu du Pont-de l'Arche, rend à justice et à Messieurs les Offyciers du Roy en ladite viconté, concernant le bien et revenu de ladite Maison-Dieu, commençant le 15ème jour d'octobre 1616 jusques et conprins le jour Saint-Michel 1623, qui seroict sept années... Est à remarquer que ledict Hostel-Dieu conciste premièrement en un manoir, maisons et bastimens scitués audict Pont-de-l'Arche, près l'esglize dudict lieu, la plus grande partie desquelz sont occupés par les pauvres arrivant audict Hostel-Dieu et gardien d'iceluy, et le reste occupé par ledict administrateur... » ; – copie de la donation faite aux religieux Pénitents de la province de Saint-Yves par le chapitre collégial de Notre-Dame de Cléry, de l'hôpital ou Maison-Dieu de la ville de Pont-de-l'Arche, pour y établir un hospice ou un couvent de leur ordre (1648) ; – certificat délivré par les curé, officiers, maire, échevins et autres habitants de la ville de Pont-de-l'Arche, constatant « que les R. Pères Pénitents de cette ville, prieur et administrateurs perpétuels de l'hospital d'icelle, s'acquittent dignement de leur administration et fournissent aux paouvres et tous passants les licts, bois en hyver et autres nécessitez, au désir des tiltres de fondation dudit hospital » (1673) ; –état des biens et des revenus dépendant de l'hôpital de Pont-de-l'Arche (vers 1707) ; –« inventaire de production que mettent et baillent par devers le Roy et Nosseigneurs de son Conseil les administrateurs de l'hôpital, maladerie et maison Dieu de la ville du Pont-de-l'Arche, demandeurs, contre les religieux Pénitens de ladite ville, deffendeurs, pour faire veoir que les deffendeurs ont été destituez de l'administration dudit hôpital, maladerie et maison Dieu, en sorte que les deffendeurs ne peuvent plus rien prétendre de cette administration ni jouir d'aucun des revenus de cet hôpital ou maladerie et maison Dieu et sont néanmoins tenus de faire dire et célébrer dans l'église de leur couvent au Pont-de-l'Arehe le service divin dont est tenu et chargé ledit hôpital, attendu qu'ils jouissent à ce sujet d'une rétribution de 100 lirvres par chacun an » (1707).