Accord passé entre l'abbaye de Lyre, d'une part, et le prieur de Maupas d'autre part. Le prieur s'engage à payer à l'abbaye une rente annuelle de 300 livres, parce que les religieux de Lyre, ne pouvant plus habiter le prieuré dont la plupart des bâtiments étaient en ruines, seront tenus de continuer à célébrer dans leur abbaye le service divin tel qu'ils le célébraient jusqu'à présent audit prieuré. Le prieur s'engage en outre à faire célébrer la messe au prieuré tous les jours de dimanches et de fêtes, à recevoir ou faire recevoir les deux ou trois religieux qui seront envoyés au prieuré pour y célébrer l'office divin le jour de la fête de Saint-Nicolas et de les « faire traicter honnestement selon leur estat » (1601) ; quitance délivrée par les religieux de Lyre aux prieurs de Maupas de la rente de 300 livres stipulée dans l'accord ci-dessus (1713-1762) ; – titres d'une rente de 13 livres 4 sous constituée en 1569 sur le prieuré de Maupas « pour subvenir au payement de deux escus d'or sol de rente en quoy ledit prieuré avoit esté cottizé pour la subvention des guerres pour les affaires du Roy », franchie en 1672 par Louis Berrier, prieur de Maupas, moyennant un capital de 233 livres 8 sous (1571-1672) ; – quittances délivrées aux prieurs de Maupas par les receveurs du domaine de la vicomté d'Orbec, de la rente annuelle de 34 livres 2 sous due par le prieuré à cause de ses fiefs de la Mare-Auger, du fief Aubry et de Plainville (1700-1762).