« Déclaration des biens et revenus qui composent le temporel de la maison et couvent des Carmes de la ville de Ponteaudemer, que baillent au Roy, notre souverain Seigneur, les prieur et religieux de ladite maison en conséquence du glorieux avènement de Sa Majesté à la Couronne. Premièrement lesdits religieux ayant été forcés par les guerres civiles d'abandonner leur premier monastère situé dans le fauxbourg de Saint-Aignan, plusieurs fois incendié et où il ne reste plus qu'une mazure avec un jardin et quelques arbres à fruits, contenant en tout dix à onze acres, ils se sont placés dans la ville proche les remparts depuis cent et tant d'années, où par leurs travaux et la charité de plusieurs bienfaiteurs ils se sont bâtis une église, un cloître, une maison habitable pour douze religieux, avec un jardin, le tout contenant environ acre et demie, dont ils ont païe fort longtemps cent quatre vingt livres de rente, borné d'un côté les remparts de la ville et de l'autre côté la petite rivière venant du grand moulin... » (1723. Cette déclaration porte les signatures du prieur et de sept religieux) ; – convention passée entre les religieux Carmes de Pont-Audemer, d'une part, et Pierre-François-Nicolas Laisney, d'autre part, aux termes de laquelle ce dernier s'engage à toucher l'orgue desdits religieux moyennant cent livres par an (1758) ; – copie informe d'un bail à ferme de « la totalité de la ferme située en la paroisse de Saint-Aignan, communément appelée la ferme des Carmes, avec toutes ses dépendances, telle que la faisaient ci-devant valoir lesdits religieux », passé à Thomas Le Guay moyennant un fermage annuel de 550 livres (1783) ; –« inventaire des titres de la cy-devant communauté des Carmes de Pont-Audemer » (1792).