Comptes de la fabrique. Délibérations des trésoriers et des habitants de la paroisse concernant la nomination des trésoriers, les réparations de l'église, du presbytère et de la maison du vicariat, l'adjudication des bancs, etc. «... Pour faire la condition d'Antoine Douville, maître d'école, avons consenty et arrêté qu'il sera pris annuellement sur le revenu appartenant à l'hôpital de Charleval la somme de 124 livres, payable de trois mois en trois mois, et celle de 176 livres, qui sera payée par tous les habitants de cette paroisse, à raison de la part qui sera assignée à chaque particulier, aux charge et condition que ledit Antoine Douville assistera les dimanches et fêtes à l'église pour aider à chanter à l'office, comme aussi aux obits, fondations et autres offices dont il sera requis par le sieur curé... ; avons aussy consenty et arrêté que la pension cy-devant perçue sur les deniers dudit hôpital pour la condition d'une maitresse d'école lui sera payée par la suite, lors de sa demeure en cette paroisse, pour tenir les écoles de filles et avoir soin des pauvres malades, comme par le passé, et en conséquence que notre intention est de nous addresser à la communauté ordinaire pour en obtenir une » (1784) ; –«... Disons que depuis un temps immémorial nous jouissons des communes et d'un marais appelle Le Homme situé audit Charleval, bornant les domaines du Roy, lequel marais et communes nous ont toujours servi de pâture pour nos bestiaux en commun, que nous avons égaré nos titres soit par la longueur du temps ou par l'infidélité de quelqu'un, de manière que nous déclarons de bonne foyles avoir perdus ; c'est pourquoy nous avons délibéré entre nous et d'un commun accord de nous addresser au seigneur Roy pour le supplier très humblement de nous continuer notre jouissance comme par le passé, étant dès à présent allarmés, ayant entendu dire que quelques personnes en ont fait leur demande au Roy de ce même marais dont est question, pour les avoir à titre d'engagement ou autrement, ce qui nous priveroit des resources nécessaires à la vie... », etc. (1784) ; – refonte des cloches de l'église par le sieur Gillot, fondeur (1786) ; – délibérations relatives à la reconstruction du presbytère (1788-1789) ; – achat de blé pour les pauvres de la paroisse, « en égard aux besoins pressants de plusieurs familles que la cherté des denrées et le prix du bled met hors d'état de subsister » (1789).