Courcelles, Port-Mort, forêt d'Andely (bois du Breuil).
Plans terriers de la paroisse de Courcelles et du bois du Breuil.
Plans terriers de la paroisse de Courcelles et du bois du Breuil.
Déclaration d'une pièce de terre sise au Breuil, fournie à l'aumônier de l'abbaye d'Ivry par Madeleine Cadouel, veuve de Jean Berthault.
Requête adressée au Roi par les religieuses de Saint-Nicolas de Verneuil à l'effet d'être déchargées du paiement de toute rente pour la portion du domaine de Verneuil qu'elles possédaient : «... Les suppliantes sont au nombre de quarante-cinq pauvres religieuses, sans aucuns revenuz autres que ce petit domaine qui est leur plus certaine et principalle substance, qui au surplus ne rend pas à présent deux mil livres chacun an au sujet d'une tou qui en estoit proche, laquelle a esté abbatue et qui en a fait divertir et perdre l'eau ; qu'enfin iceluy est la dotte de leur couvent et sur quoy il a esté fondé... » etc. (vers 1660) ; pièces de procédures et transactions entre les religieuses de Verneuil, d'une part, et Charles Langlois, sieur de la Boussardière, d'autre part, au sujet d'un pré contenant un acre, acquis par ce dernier pour le prix de 900 livres, en exemption de toutes charges comme situé dans la franche bourgeoisie de Verneuil, et reconnu ensuite dépendre du fief du Breuil (1673) ; copie collationnée d'un jugement du lieutenant particulier du bailliage de Verneuil : «... Nous disons que l'antien cimetière et presbitère de la parroisse de Saint-Nicolas apartient aux dittes dames abesse et religieuses, auxquelles, conformément au consentement des sieurs curé, vicaire et habitants de la parroisse de Nostre-Dame, nous leur avons permis de faire achever la muraille par elles commencée pour les enclorre en partie, comme aussi de faire faire une autre muraille du costé et proche la grande porte de leur maison, qui prendra au mur qui sert de closture à leur jardin et ira en droiture joindre le mur de bauge y opposé, appartenant à Louis Duval, bourgeois de cette ville, pour les enclorre pareillement, parce que lesdites dames, de leur obéissance, feront faire audit dernier mur une porte à deux battants et une autre grande porte qui ouvrira sur la rue du Puy pour venir dans ledit antien cimetière, églize et abbaye, lesquelles deux portes lesdites dames seront tenues de faire ouvrir pour les processions qui se font annuellement en leur ditte églize et autres fonctions curialles telles qu'on a droit d'y faire et au publiq la libre entrée dans leur ditte églize ; à cette fin rendront et feront lesdites dames mettre le chemin ou rue qui va de l'église Nostre-Dame à leur couvent en état et d'une manière que les chevaux et charettes y passent très facilement... » (1707) ; requête adressée par les religieuses de l'abbaye de Verneuil à l'intendant d'Alençon à l'effet d'être déchargées de l'imposition portée au rôle du dixième de la ville de Verneuil pour l'auberge du Pot d'Étain et une grange acquises par lesdites religieuses sous le nom du sieur Drouin par contrat passé au notariat de Verneuil le 5 juillet 1752 (1760).
Dénombrement des rentes en vin et en deniers dues par l'abbaye de Mortemer, sur ses biens de Port-Mort et de Vernon, à l'abbaye du Bec, au prieur de Vesly, aux chanoines de Sausseuse, à l'archevêque de Rouen, au Roi, aux chanoines de Vernon, à l'abbé du Breuil,. Etc. (s. d. commencement du XIVe siècle) ; transaction et pièces de procédures pour les religieux de Mortemer contre ceux du Bec-Hellouin au sujet des rentes dues à ces derniers à cause des biens de l'abbaye de Mortemer sis à Port-Mort (1518-1620) ; projet de transaction entre l'abbé de Mortemer et Toussaint Belamy, curé de Port-Mort, au sujet des dîmes de la paroisse de Port-Mort (1775).
Plaids et gages-pleiges du fief du Mesnil-Simon, appartenant à l'abbé du Bec, tenus sous la porte du presbytère du Mesnil-Simon par le sénéchal de ladite seigneurie. Tenanciers : Jean-Baptiste Lambert, écuyer, sieur d'Argence, et Robert Lambert, écuyer, sieurde Formentin, frères et héritiers de feu Charles Lambert, écuyer, sieur du Mesnil-Simon ; François Le Cavelier, sieur du Breuil et Jean Le Cavelier, sieur de Launey ; Thomas Desgenetez, curé du Mesnil-Simon ; les héritiers de feu Richard Le Picard, sieur de Saint-Cosme ; les représentants de Jean-Baptiste Mallet, écuyer, sieurde Neuville ; Robert Mallet, écuyer, sieur des Douaires, etc.
Vidimus du privilège concédé par Jean, duc de Normandie, à Pierre de Courcelles, écuyer, maître de la garde de Neuville en la forêt d'Orléans, et à ses successeurs dans la seigneurie de Courcelles, pour « le pasnage et pasturage en nostre forest d'Andeli jusques au nombre de vint bestes, buefs, vaches ou pors tant seulement, en la fourme et manière que les religieux de Beaubec et de Mortemer, le maistre et les frères de la maison Dieu d'Andeli et Jehan de Villers les ont et ont acoustumé à avoir en nostre dicte forest... » (1348) ; mandement adressé par Henri VI, roi de France et d'Angleterre, aux gens des Comptes à Paris pour leur prescrire d'examiner attentivement l'information faite par le vicomte de Gisors sur les privilèges appartenant aux religieux de Beaubec dans la forêt d'Andely, à cause de leur fief de Courcelles, et de les maintenir, s'il y avait lieu, dans la jouissance de leurs droits : « les dis religieux avoient droit d'avoir et prendre en nostre forest d'Andeli les coustumes et libertez qui ensuivent : c'est assavoir, boys pour édiffier et ardoir ou dit manoir, eschallas et paccans, closture pour le cloz et vignes appartenant à icellui manoir, et pardessus ce les diz eschallas à l'usage de leurs autres vignes appartenant à leur dite église, à estre prins par la livrée du verdier sans riens aliéner, avec pasturage à toutes leurs bestes d'icelui manoir, réservé la chièvre, pennage pour leurs porcs et feugaige, droit de passer et rapasser leurs dictes bestes par les deffens et hayes nommés le Breuil pour passer, mener et ramener, sans arrester, par leurs hommes et serviteurs pour pasturer en la forest coustumière... » (Paris, 2 septembre 1433) ; lettres-patentes de Charles IX contenant donation à la Chartreuse du bois du Breuil : «... Pour la singulière dévotion que Nous avons au couvent de Nostre Dame de Bonne Espérance, de l'ordre Chartreuse, fondé et érigé de nouveau près Gaillon par nostre très cher et amé cousin le cardinal de Bourbon... Avons donné aux religieux, prieur et couvent dudit lieu une pièce de boys taillis assise en nostre forest d'Andely, appellée le deffend du Breul, faisant portion de la garde dudit Breul, contenant cinq cens trente deux arpens, enclose et environnée de fossez et ayant ung fossé passant au travers icelle pièce se bournant d'un costé et d'un bout sur les terres labourables des villaiges de Courcelles et Bouaffle, d'aultre costé les fossez qui sont entre ledict deffend et ladicte forest et d'aultre bout, en pointe, vers Pormor ; planté en chesne, haistre, couldre, charme et aultre boys, dont le plus vieil est de dix-sept et dix-huit ans... ; dudict boys et vente d'icelluy nous est revenu à nostre recepte puis et durant les derniers dix ans la somme de neuf cens soixante et quatre livres cinq sols parisis qui reviennent à douze cens livres tournois, qui est six vingtz livres tournois par chacun an... » (Saint-Germain-en-Laye, janvier 1574) ; lettre adressée par M. de Bouville à dom Maurice, coadjuteur de la Chartreuse : « Il me paraît fort juste, Monsieur, que votre garde du Breuil soit exempt des corvées ; mais vous n'ignorés pas que vous en avés deux et que celuy dont il s'agit est en outre meneur et vat par conséquent souvent à Paris ; cela fait des absences plus considérables que celles de racommoder les chemains de sa paroisse... » (s. d.) ; « plan du bois du Bray, contenant 531 arpents 40 perches, à raison de 22 pieds pour perche, par Delaunay, arpenteur des forest du Roy, en 1756 » ; aveu « du bois du Breuil, connu actuellement sous le nom de bois du Bray, contenant cinq cents trente-deux arpens », rendu par les Chartreux à Jean-Marie de Bourbon, duc de Penthièvre, à cause de sa vicomté, bailliage et châtellenie d'Andely, un des membres de son. Duché de Gisors (1787) ; plan de la forêt d'Andely, contenant 2,683 arpens, avec le cours de la Seine depuis le Petit-Andely jusqu'à Pressagny-l'Orgueilleux et les villages environnant la forêt (XVIIIe siècle).