Toutes les ressources Conches, Abbaye de Saint-Pierre et Saint-Paul-de-Castillon-les-Conches 18 résultats (12ms)
Iville.
Aveu rendu à l'abbaye par les héritiers de Charles Mouchel pour une pièce de terre en masure située à Mlle et relevant de la seigneurie dudit lieu, membre dépendant de ladite abbaye.
Lyre (La Vieille).
Quittance de 495 livres 10 sous tournois, délivrée par Gabriel de Quesnel, abbé de Conches, à Guillaume Bucaille, maître des grosses forges de Lyre, adjudicataire de 90 arpents du bois de la Bourgeraye dépendant de l'abbaye de Lyre, pour son droit de dîme dudit bois « suivant l'adjudication à luy faicte par messieurs les sindics et depputés du clergé d'Évreux en datte du 23e jour de décembre ».
« Compte que rend le sieur Jacques Le Maire, procureur aux sièges royaux de Conches, à Mr Jorel de la Louisière, de la recette et dépense de ce qui restoit deu à feu Mr Jorel, ayant été receveur des abayes de Conches et Lires. » (Incomplet. Vérifié et approuvé par M. Jorel de la Louisière en 1738.).
Donations à l'abbaye de rentes attribuées à l'office du pitancier par Colette, veuve de feu Gilbert de la Mare (1385), Jean Hubert et Marion, sa femme (1391).
Nagel.
Sentence de la vicomte de Conches rendue entre l'abbé de Conches, d'une part, et Jacques Labbé, curé de Nagel, d'autre part, au sujet des redevances en blé et en avoine dues par la cure de Nagel à l'abbaye de Conches (11 mars 1701). « Mémoire signifié pour Messire Henry Osval de la Tour d'Auvergne, prestre, docteur de Sorbonne, coadjuteur de Cluny, grand prévost de l'église cathédrale de Strasbourg, abbé de Conches, apellant d'une sentence rendue parle lieutenant civil de Conches le 11 mars 1701, contre Jacques Labbé, prestre, curé de Nagel, intimé :... Les curés de Nagel ont de tout temps payé à l'abbaye de Conches 72 boisseaux de bled méteil et 144 boisseaux d'avoine dans un boisseau de la contenance de douze pots ou environ, qui estoit marqué aux armes de l'abbaye ; ce boisseau ne s'est plus trouvé chez le curé de Nagel où il estoit ; il y a grande apparence qu'il l'a détourné pour donner occasion au procès qui est présentement à juger... Après s'être assuré des juges devant lesquels il plaidoit, il a poussé les choses à la dernière extrémité et il a soutenu que le septier tant de hled que d'avoine ne doit contenir que huit boisseaux ; ainsi il a trouvé moyen de faire réduire par la sentence dont est apel à 48 boisseaux de bled et 48 boisseaux d'avoine une redevance pour laquelle depuis près de quatre siècles les curés de Nagel ont payé sans aucune contestation à l'abbaye de Conches 72 boisseaux de bled et 144 boisseaux d'avoine ; il a fait plus, car, non content de cette diminution énorme, il a fait ordonner que le boisseau dans lequel on payerait cette redevance ne contiendrait que dix pots... ».
Fontaine-sous-Jouy.
Procès-verbal de visite des ruines de l'ancien moulin de l'abbaye sis à Fontaine-sous-Jouy, aliéné en 1569 au sieur de la Haye-Chantelou, seigneur de Fontaine, et du nouveau moulin que l'abbaye avait fait construire cinquante pas au-dessus de l'ancien ; dressé par Jacques Bouget et Louis Vimons, experts, en exécution de l'ordonnance du lieutenant général du bailliage d'Évreux rendue sur la requête de l'abbaye.
Fidelaire (Le).
Sentence de la vicomte de la Ferrière-sur-Risle maintenant l'abbé de Conches (Gabriel Costois de Quincey) en possession de la grosse dîme de la paroisse du Fidelaire, contrairement aux prétentions de François Letellier.
Bailleul-la-Campagne.
Aveu rendu à l'abbaye par Jean Le Couturier pour vingt-quatre pièces de terre relevant de la seigneurie de Bailleul (1667) ; requête adressée au bailli d'Évreux par Jean Duval, ayant épousé Catherine Delhomme, au sujet de la mouvance de quatre acres de terre sises à Bailleul, contestée entre M. Lenoble, chevalier, seigneur de Chavigny, conseiller au parlement de Rouen, et Henri-Oswald de la Tour-d'Auvergne, seigneur et patron de Bailleul, à cause de son abbaye de Conches (1735).
Louversey.
Cession par Pierre Du Moustier, de la paroisse Saint-Aignan de Glos, à l'abbaye de Conches, de tous ses droits sur l'aînesse du Moustier, sise à Louversey (1396) ; déclarations et aveux rendus à l'abbaye par les tenanciers de l'aînesse Dumoutier (1512-1545) ; aveu rendu par Noël Guesbert pour plusieurs pièces de terre, masures et tannerie situées à Louversey (1599).
Conches (paroisse de Notre-Dame-du-Val).
Ventes et donations à l'abbaye de terres et de rentes foncières situées ou assignées paroisse de Notre-Dame-du-Val par Jean Malesque et Ameline, sa femme (1313), Nicole Gringoire et Jeanne, sa femme (1314), Richard Joye (1323), Jean de Montpinchon (1362), Raoul Galles et Alizon, sa femme (1384), Jean Coutem (1396) ; vente par Charles Vollois, meunier, à Gabriel de Quesnel, sieur d'Escorpain, aumônier du roi et abbé commendataire de Conches, d'une masure et de ses dépendances situées paroisse de Notre-Dame-du-Val, triège du Moulin-des-Fontaines, pour le prix principal de 100 livres tournois (1603).
Procès-verbal des réparations à faire aux églises, fermes, granges et bâtiments dépendant de l'abbaye de Conches, dressé par Pierre Fontaine, architecte, demeurant à Pontoise, et Gabriel Le Chartier, architecte, demeurant à Conches, experts nommés parles économes séquestres des bénéfices vacants à la nomination du Roi, et par Charles-François-Siméon de Saint-Siméon Sandricourt, ci-devant abbé commendataire de Conches (1761-1762) ; – sentence de nomination et procès-verbal de prestation de serment du sieur Tiercelet, architecte à Paris, y demeurant, et d'Edouard-Jean Le Boullier, aussi architecte à Paris, experts désignés dans le même but en 1754 par Pierre-Jules-César de Rochechouart, évêque de Bailleux, ci-devant abbé commendataire de Conches, et Charles-François-Siméon de Saint-Siméon Sandricourt, son successeur.
Bois de l'abbaye.
Accord entre l'abbaye de Conches et l'abbaye de la Croix-Saint-Leu-froi, faisant choix de Pierre de Platano, chanoine d'Évreux, en qualité d'arbitre chargé de trancher le différend soulevé entre les deux abbayes au sujet de leurs droits respectifs sur le bois appartenant à l'abbaye de la Croix à Cailly (1386) ; sentence arbitrale prononcée par Pierre de Platano, chanoine d'Évreux, arbitre désigné en vertu de l'accord précédent : les religieux de la Croix sont condamnés à payer a ceux de Conches une somme de 15 livres tournois ; en retour, ils sont déchargés du droit prétendu par l'abbaye de Conches de prendre dans leur bois de Cailly le bois nécessaire à la réparation du gord que lesdits religieux de Conches possédaient à Acquigny (1288) ; « factum pour messieurs les abbé et religieux de l'abbaye de la Croix-Saint-Leufroy contre monsieur le procureur du Roy de la commission des droits de tiers et danger des bois, prétendant y assujetir ceux de ladicte abbaye, quoique de tous temps immémorial en ayent esté exempts... Ce factum a été dressé par Monsieur Marin, religieux de ladite abbaye, docteur en théologie de la faculté de Paris et prieur de Venables, le 24 avril 1673 ». Ce mémoire, où sont discutées la validité et l'interprétation des titres de donation sur lesquels s'appuyait l'abbaye, concerne « le Bois Renard, contenant 35 acres moins 5 perches » sis à Cailly, et les bois « dits Ricamartin et Vaumorin, situés deçà la rivière d'Eure ».