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Confrérie de charité.
Sentence rendue par Charles Alleaume, grand archidiacre et vicaire général d'Évreux, pour régler le différend pendant entre la Charité d'Amfreville-sur-Iton et le curé des Planches, qui avait « empesché lesdits frères (de charité) de faire leurs fonctions qu'ils ont accoustumé de faire touttes les années en la messe paroissiale, revestus de leurs habits et chapron de charité, et les avait troublés dans la perception des redevances annuelles qui leur sont dues par les paroissiens dudit lieu des Planches » : « Nous ordonnons que l'échevin, prévost et frères de la charitté d'Amfreville-sur-Iton rendront audit sieur curé des Planches tout l'honneur qu'ils doivent à son caractère et qu'ils ne paroistront jamais dans l'église des Planches qu'avec tout le respect deub au lieu saint, et que le sieur curé sera tenu de les y recevoir avec honnesteté, lorsqu'ils yront y faire quelques fonctions de leurs charges, tant pour ce qui regarde la sépulture des corps que pour la perception de leurs redevances », etc.
Jugement du bailliage d'Évreux, condamnant les fermiers des sieurs de Mérey et de Blanquelu, à payer la dixième gerbe de dîme au chapitre d'Évreux, « gros décimateur sur la paroisse de Gadencourt, ayant l'adjonction du sieur curé dudit lieu » conformément à l'usage de toute la paroisse et de toutes les autres circonvoisines ; –« inventaire des contrats concernant les biens et rentes de la fabrique de l'église Saint-Denis de Gadencourt, année 1739. ».
Contrat de constitution au profit de la fabrique par Marguerite Cezille, veuve de Louis-Alexandre Lallié, chevalier, seigneur du Quenet, d'une rente annuelle de 60 livres au capital de 1,200 livres ; –« état général des rentes foncières et perpétuelles pour cause de fieffés, dotations et fondations, dont le chapitre est débiteur envers la fabrique à cause du temporel des vicaires, sous-chantre rie, chapelles et bénéfices du bas-cœur, réuni à ladite fabrique suivant le décret d'union de Mgr. L'Évêque d'Évreux du 24 avril 1787, et de celles dont la fabrique est débitrice envers le chapitre. ».
Copie de la déclaration des nouveaux acquêts de la fabrique de Breuilpont depuis le 10 juillet 1640 et extraits sommaires des contrats de donation et d'acquisition (1690) ; –« déclaration du revenu de la fabrique, suivant les contrats qui se sont trouvés dans les archives », fournie à Auberlin Hocbocq, écuyer, sieur de La Force, avocat à Évreux, commis à l'exercice de l'office de contrôleur du greffier des domaines et des gens de main-morte dudit diocèse (1704) ; – déclaration rendue par la fabrique à Jean-François Robert du Busc-Richard, chevalier, seigneur de Lom-moye, de La Prévôté, de Flexanville et autres lieux, des terres appartenant à ladite fabrique et relevant des fiefs de Lommoye et de La Prévôté (1739).
Jugement du présidial d'Évreux, condamnant, à la requête de Robert Fez et d'Etienne de Goupillières, anciens trésoriers de la fabrique, Pierre Godart, ancien trésorier, au payement d'une somme de 28 livres dont il était reliquataire, et Jean Lefebvre, bourgeois d'Évreux, fermier de la dîme des Authieux, au payement d'une somme de 30 livres pour les réparations de l'église des Authieux ; – vente par Nicolas du Quesnoy, curé des Authieux, à Pierre Damonville, huissier en l'élection d'Évreux, du « tiers du temporel du bénéfice de la cure des Authieux, consistant en 32 boisseaux de bled, moitié froment et moitié méteil, et 32 boisseaux d'avoine, mesure d'Évreux », pour le prix de 100 livres tournois (1658). (Provenance : acquisition 1880.).
Confrérie de charité.
Engagement pris envers la Charité par Nicolas Baron, banquier en cour de Rome, « de faire expédier en cour de Rome, soulz le bon plaisir de Nostre Saint Père le Pape, une signature de confirmation des statuz de ladicte confrairie, avec ques indulgences », au prix convenu de 27 livres (Rouen 1608) ; – jugement du lieutenant général civil et criminel du bailliage d'Évreux pour la vicomte de Beaumont-le-Roger et arrêt confirmatif du parlement de Rouen, ordonnant « que les Charitez, chacune dans son diocèse, auroient la préférence à l'enlèvement et inhumation de corps et que la Charité de Harcourt préférera les Charités du Bec, Briosne et le Theil dans le diocèse d'Évreux » (1658) : « par les eschevins, prévosts et frères du Bec, Briosne et Le Theil a esté dit que de tout temps ils marchent selon leur antiquité à l'inhumation des corps, soit qu'ils soient sur leur diocèze ou non, y ayant quatre cents ans que la Charité du Bec est establie et celle de Harcourt cent cinquante ans », etc.
Procès-verbal d'estimation des réparations à faire au presbytère de Saint-Martin-la-Campagne, dressé par Nicolas Mabire, Jacques Loton, maîtres-charpentiers à Évreux, Jean Courbet, maître-maçon à Èvreux, et Louis Paris, maître-maçon à Quittebeuf. (Le montant de ces réparations est évalué à 1, 319 livres 8 sous.).
Comptes et délibérations des trésoriers de la fabrique. –« Pour ung demi-septier de vin pour servir à administrer le peuple le jour de Noël... Xv deniers. Payé à Jehan Gousset pour avoir inhumé et enterré ung homme de Pacy qui estoit mort en ladite paroisse de malladye pestiférée... Xv sous (1587). Payé à Jehan Raban, peintre, demourant à Évreux, pour avoir doré et battu en or le coq d'icelle église... 4 livres (1605). Fourniture de 350 livres de plomb, à trois sous la livre, pour la couverture du tour du clocher (1614). Payé à Jehan Léger, peintre, demeurant à Évreux, pour avoir blanchi et mis des fleurs de lys au devant d'icelle église... LX sous (1615). Payé à M. Le Marié, imprimeur, demeurant à Évreux, pour un manuel reformé et de la dernière édition... LX sous (1621). Payé à maistre Jacques Rossignol, libraire, demeurant à Évreux, la somme de cent soulz pour avoir rellié et couvert un grand livre de ladite église (1622). Payé à Robert Heurtaux, peintre, demeurant à Évreux, pour travaux de peinture et de dorure dans l'église... 50 livres » (1629).
Donation par Jean Landri, prêtre, de Branville, à la fabrique de cette paroisse, de deux pièces de terre, contenant trois vergées, sises à Branville, « pour cause de servir la lamppe qui art à servir l'autel de monsieur Saint Yves et pour aider aux autres lampes dudit moustier » (1351) ; – bail à ferme des terres appartenant à la fabrique de Branville, passé devant le vicaire de l'archidiacre du Neubourg au cours de sa visite (1522) ; – bail à ferme de quatre acres de terre, en 11 pièces, situées sur les paroisses de Branville et de Gauville, passé par la fabrique à Thomas Dumont et à Baptiste Le Marié pour le prix annuel de 47 livres (1745) ; – marché passé par la fabrique avec Jean Marche, maître menuisier à Évreux, pour la façon du lambris de l'église, au prix de 210 livres (1659) ; – requête adressée par les vicaires et chapelains de l'église cathédrale d'Évreux, gros décimateurs de la paroisse de Branville, au bailli d'Évreux, à l'effet de faire assigner les héritiers de M. de Saint-Amand, dernier curé de Branville « pour se voir condamner à faire travailler incessamment aux réparations de la grange des dimes et du chancel de l'église de cette paroisse » (1710).
Pouillé du diocèse d'Évreux, commençant par ces mots : « Episcopatus Ebroicencis sub diverso respectu considérait sedula et vera reprœsentatio. » Rédigé en latin postérieurement à 1669 (V. f. 20), ce pouillé renferme une préface contenant des renseignements statistiques sur le diocèse et sur l'évêché (f. 2) : revenu de l'évêché évalué 25, 000 livres tournois, 9 abbayes d'hommes, 4 abbayes de femmes, 7 prieurés conventuels de religieuses, 5 chapitres, 33 prieurés commendataires dont 4 conventuels, 13 prieurés d'hôtels-Dieu, 15 prieurés de léproseries, 113 chapelles et prieurés simples, 11 doyennés, 3 archidiaconés et 546 églises paroissiales. Le pouillé proprement dit est divisé en quatre parties : 1° nomenclature des bénéfices auxquels appartient le droit de représentation aux synodes (f. 3) ; 2° nomenclature des paroisses et des bénéfices par archidiaconés, avec l'indication des redevances dues à l'évêque et aux archidiacres (f. 25) ; 3° nomenclature des patrons ecclésiastiques et indication des bénéfices qui peuvent être résignés en cour de Rome sans le consentement des patrons (f. 52) ; 4° nomenclature générale des paroisses, dans l'ordre alphabétique, par doyennés (Laigle, Lyre, Verneuil, Ouche, Neubourg, Louviers, La Croix-Saint-Leufroy, Conches, Ivry, Vernon, Pacy,) (f. 84).
« Pouillier de l'évesché d'Évreux contenant tous les bénéfices divisés par doyennés, le revenu, la généralité et la distance du notariat apostolique pour chaque bénéfice. A Évreux, 1766. » Une lacune d'un feuillet existe entre les folios 33 et 34 ; table au 38e feuillet. – La nomenclature des bénéfices, distribuée par doyennés, conformément au tableau suivant, est répartie dans chaque doyenné sous les titres « abbayes et communautés, prieurés, chapelles, cures » : doyenné de Laigle (p. 11-16), de Breteuil (59-62), de Conches (69-74), d'Évreux (1-10), d'Ivry (23-26), de La Croix-Saint-Leufroy (17-22), de Lyre (27-30), de Louviers. (31-34), du Neubourg (35-40), de Nonancourt (63-66), d'Ouche (41-44), de Pacy (45-48), de Verneuil (49-54), de Vernon (55-58).
« Pouillé général du diocèse d'Évreux. A Évreux, 1763. » Ce pouillé ce compose de deux parties distinctes reliées en un seul volume. La première comprend la nomenclature par ordre alphabétique des églises paroissiales ; la seconde, celle des bénéfices « qui ne sont point à charge d'âmes, » abbayes, prébendes, chapelles, distribués suivant les archidiaconés et les doyennés. Pour chaque paroisse on a indiqué le nom du saint patron, le doyenné dans le ressort duquel la paroisse était située et le nom du personnage auquel appartenait la présentation. Une main différente a ajouté la mention du nombre des feux, de la valeur du revenu de chaque bénéfice et des indications sur les redevances dues à l'archidiacre par les curés et les fabriques. Quelques notes étrangères au pouillé ont été transcrites sur les feuillets restés blancs, notamment le « testament de M. Duval de Gravigny, chanoine d'Évreux et archidiacre d'Ouche, en faveur des enfants de son archidiaconé » (15 avril 1751, f. 2.) Le pouillé proprement dit renferme les divisions suivantes : dans la première partie (paroisses) : évêché d'Évreux, cures de la ville (f. 10), cures de la campagne (f. 11) ; – dans la seconde partie (bénéfices simples) : archidiaconé d'Évreux (f. 76), doyenné de La Croix-Saint-Leufroy (f. 85. V°), de Vernon (f. 88), de Pacy (f. 91, v°), d'Ivry (f. 93), archidiaconé d'Ouche (f. 95), doyenné d'Ouche (f. 95), de Conches (f. 96), de Laigle (f. 98), de Lyre (f. 99), de Verneuil (f. 100), de Breteuil (f. 101), de Nonancourt (f. 102), archidiaconé du Neubourg, doyenné du Neubourg (f. 103, v°), de Louviers (f. 107, v°) ; –« nombre des bénéfices auxquels chaque ecclésiastique a droit de présenter dans le diocèse » (f. 109, v°) ; –« nombre des bénéfices qui sont à la présentation de plusieurs chapitres » (f. 112) ; –« nombre des bénéfices qui sont à la présentation des prieurs » (f. 112, v°) ; –« nombre des moines qui présentent à quelques cures ou autres bénéfices du diocèse » (f. 113).
Confrérie de Saint-Pierre.
Lettres de privilèges et d'indulgences accordées à la confrérie, à la requête de Charles Lamotte, curé de la paroisse, par Louis-Albert de Lezay-Marnésia, évêque d'Évreux, en 1767, et confirmées par l'évêque François de Narbonne en 1789 ; – aveu rendu par la confrérie à Louis de Bourbon, comte de Clermont, abbé commendataire du Bec et en cette qualité seigneur de la baronnie du Haussey, paroisse de Saint-Pierre-du-Boscguérard, pour une pièce de terre contenant une vergée six perches et relevant de ladite seigneurie (1744) ; – baux à ferme d'une demi-acre de terre située à Saint-Denis-du-Boscguérard, passés par la confrérie pour le prix annuel de 11 livres en 1754 et en 1762.