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« Livre mémorial du couvent de Saint-Lubin des religieux Pénitents du troisième ordre de Saint-François de Bernay, contenant tout ce qui s'est passé de remarquable depuis son rétablissement et où sont enregistrés les ordonnances des chapitres et diffinitoires, les familles et les ordonnances des visites, le jour, l'an et le lieu de la sépulture des religieux et séculiers, les notables acquisitions, fondations et autres accroissemens et événemens considérables ». –« L'année 1650, la ville fut affligée d'une violente peste qui emporta la plus grande partie des bourgeois et les contreingnit de se retirer dans les villages voisins, les uns pour éviter la contagion et les autres pour se faire médicamenter ; les magistrats qui n'avoient point encore eu le soing de faire construire quelque lieu pour les pestiferez n'en trouvèrent point de plus commode pour ce faire que le lieu, les basti-ments et la chapelle de notre ancien couvent, et sans aucune permission de ceux à qui ils appartenoient, c'est-à-dire des supérieurs du Tiers-Ordre régulier, ils en firent un lieu de santé de quantité de malades qui continuèrent à ruiner le bois qui en despendoit et qui desjà estoit à demy gasté par la garde de la ville qui la conservoit contre les troupes du Roy conduittes par le comte de Harcourt pendant la dernière guerre civille » ; –« pour tous les religieux de la province sera mis sur leur sépulture un carreau de pierre ou terre cuitte, de 7 ou 8 poulces de diamètre, sur lequel sera gravé leur nom et surnom avec leur aage de naissance et de religion et le jour de leur mort » ; – nos questeurs faisant la queste dans la ville sont obligez de passer par devant le couvent des Pères Cordeliers. Un jour le Père Bonaventure de Bernay, diacre des mieux apparenté de la ville, fut, par obédience, envoyé à cette queste, accompagné de quelques autres religieux ; ne songeant pas que les Pères Cordeliers luy voulussent faire tort ny insulte, passa comme de coustume par devant leur porte, lesquels, après l'avoir attendu longtemps, le prirent à deux ou trois et le firent entrer de force et de violence en leur couvent ; ils le retindrent jusques au soir et le traictèrent fort indignement de paroles ; qu'ils luy firent quelque autre outrage, cela n'est pas certain, mais ils luy retindrent sa besace, sa boëtte et tout ce qu'il avait quest ; peu de temps après ils envoyèrent un religieux de leur couvent au nostre afin d'en faire satisfaction verbale à nostre R. Père gardien et depuis ce temps jusques à l'an 1656 nous vescusmes assez paisiblement et indifféramment les uns avec les autres » (1652) ; – récit de l'incendie survenu au nouveau couvent des Pénitents de Bernay le 19 septembre 1657 : « Tous nos ornements furent entièrement bruslez, notre calice d'argent fut fondu, l'image de Saint-Lubin, patron de nostre couvent, fut réduite en cendres... La perte monta à mille livres ou environ » ; – le R. P. Jean-Marie, de Vernon, ayant esté estably par le diffinitoire cronologiste de l'Ordre, particulièrement de la province, il est ordonné à tous les supérieurs de luy adresser les mémoires de tout ce qui est de considérable en leur couventz, comme establissementz, fondations notables, bienfaiteurs et autres choses semblables » (1661) ; –« le vingt troisième jour d'avril 1662 mourut messire Louis Bardouil, sieur de la Bardouillère, chevalier, conseiller et maistre d'hôtel du Roy, particulier bienfaiteur et intime amy de ce couvent, en sa maison de la Bardouillère, paroisse Saint-Aubin-des-Hayes » (1662) ; – le 27 octobre 1675, le sieur curé de Boisney fit la bénédiction de la nouvelle église avec beaucoup de majesté et de piété » ; –« l'usage des tabatières de tabac en poudre et des mouchoirs de toille peinte est étroitement deffendu à tous les religieux de nostre province et ceux qui s'en serviront après la publication des présentes ordonnances seront punis comme propriétaires » (1688) ; –« il est deffendu de quitter la tunicelle pendant la nuit pour coucher avec un simple hoqueton qui n'est point un habit religieux ny conforme à la bienséance » (1691) ; –« M. de la Voisarderie, conseiller du Roy et juge de Montreuil, est mort cette année (1693) et nous a laissé par son testament sa bibliothèque ; ledit sieur étoit du troisiesme ordre de Saint-François dans l'état séculier et étoit un miroir d'exemple et de vertu ; sa charité pour les pauvres l'a fait regretter généralement de tout le peuple » ; – copies des lettres adressées par les ministres généraux de l'ordre de Saint-François aux religieux et religieuses dudit Ordre ; –» le dommage considérable que souffre la province depuis plusieurs années par le deffaut des étoffes qui se sont trouvées très-mauvaises a fait prendre la résolution d'en commander comme par cy-devant à Darnetal. Le diffinitoire a réglé pour cette année le prix du drap de robe à 8 livres 5 sous et celuy de tunicelle à 3 livres 10 sous » (1700) ; –« on a fait fondre cette année (1735) la cloche qui pèse 297 livres ; le parain a été M. le marquis de Piercourt, demeurant à la Pinterie, paroisse du Pin, qui a promis de nous donner un ornement (promesse inutile) ; la marraine a été Madame la marquise de Bretoncelle, qui a promis aussi un louis d'or, mais promesse sans aucun effet et dont on n'aura jamais rien ».

H1202 , XVIIe-XVIIIe siècles , Bardouillière (fief de la), sis à Saint-Aubin-des-Hays ; Bernay (Couvent des Pénitents de Saint-Louis, à) ; Boisney ; Darnetal ; Montreuil-l'Argillé  
Contexte :
Couvents et communautés d'hommes > Pénitents de Bernay

Paroisses diverses (Amfreville, Auvergny, Le Chamblac, Chéronvilliers, Condé, Évreux, Gisay, Guéprey, Épinay, La Ferrière, Goupillères, Herponcey, Montreuil-l'Argillé, Orbec, Rouen, Rubremont, Saint-Aubin-d'Écrosville, Saint-Aubin-sur-Risle, Saint-Hymer, Saint-Nicolas-d'Attez, Saint-Martin-de-Charentonne, Saint-Pierre-de-Sommaire, Saint-Victor-de-Chrétienville).

H571 , XIIIe-1739 , Alys (le Moulin) sis à Saint-Martin de Charentonne ; Amfreville-les-Champs ; Auvergny ; Chamblac (Le) ; Chéronvilliers ; Condé ; Epinay (Aînesse au Boulay), sise à Epinay ; Epinay (le fief de), sis à Groslay ; Evreux (Ponts et Moulins) : Le Moulin-de-la-Planche ; Evreux (Ville) ; Ferrière-sur-Risle (La) ; Gisay ; Goupillières ; Guéprey (ou Guesperey) ; Herponcey ; Huré (fief du) ; Montreuil-l'Argillé ; Orbec ; Palestine (La) ; Pommeraye (fief, sis à Berville-sur-Mer) ; Pommeraye (La), fief ; Rouen (Hospice de Sainte-Madeleine de) ; Rouen (ville) ; Rubremont ; Saint-Aubin-d'Escroville ; Saint-Aubin-sur-Risle ; Saint-Martin-de-Charentonne ; Saint-Nicolas-d'Attez ; Saint-Pierre-de-Sommaire ; Saint-Victor-de-Chrétienville ; Saint-Ymer ; Séez (Abbaye Saint-Martin de) ; Sicille (La)  

Sentence arbitrale prononcée par l'archevêque de Rouen pour trancher le différend soulevé entre l'abbaye de Lyre et les exécuteurs testamentaires de feu Hugues d'Amfreville (Anfrevilla in campis), prêtre, au sujet de l'attribution et du partage des biens de ce dernier (1233) ; — bail à fieffe passé par l'abbaye à Aubin Potin de tous les biens que possédaient les religieux de Lyre au Boulay (apud Boeleiumjuxta Boort) moyennant une redevance annuelle de 20 sous (1231) ; — vente à l'abbaye par Pierre Le Meunier (Molendinarius), prêtre, Guillaume Le Meunier, son père, et Gautier, clerc, fils de ce dernier, d'une maison avec un jardin située à Évreux près du moulin de la Planche (1233) ; — donation à l'abbaye par Raoul d'Orbec de 10 sous de rente assignés sur la vavassorie tenue de lui par Jean Vavasseur « apud Cantelu in parrochîa de la Guespere » (1235) ; —plans de l'aînesse du Boulay située paroisse d'Épinay (1660-1739) ; — donation à l'abbaye par Jean d'Orbec, chevalier, de divers biens situés à Orbec et aux environs, en échange de la vavassorie « de la Guespere » qu'Aline, sa mère, avait donnée à ladite abbaye (1237) ; — titres d'une rente viagère de 50 livres assignée sur l'Hôtel-Dieu de là Madeleine de Rouen, cédée à l'abbaye en 1703 par Louis Hamel, novice bénédictin en ladite abbaye, « pour satisfaire au payement de la pension de son noviciat et pour les habits et livres à luy fournis pendant ledit tems de noviciat, ensemble pour le payement des habits qui luy doivent estre fournis le jour de sa profession et aultres fraiz à faire audit jour ». Mémoire sur les contestations survenues entre l'abbaye de Lyre et celle de Séez au sujet de la perception de cette rente (1708) ; — ventes à l'abbaye de terres et de rentes situées ou assignées à Saint-Aubin-d'Écrosville par Pierre Roulant (1310), Pierre du Perrey (1315) et Geoffroi Le Métayer, autrement dit Le Boucher (1331) ; — transaction entre l'abbaye d'une part, et Geoffroi de Moyaux, chevalier, d'autre part, au sujet des droits de moûte seiche sur les fiefs Huré et de la Pommeraie (1263) ; — donation à l'abbaye par Guillaume, seigneur de Sacquenville, chevalier, en considération de son départ projeté pour la Sicile et la Terre-Sainte, d'une rente annuelle de 60 sous tournois assignée sur son moulin, appelé le Moulin Alys, situé dans la paroisse de Saint-Martin-de-Charentonne (1267) ; — vente à l'abbaye par Gauquelin Pouchart d'une mine de froment assignée sur trois vergées de terre sises à Saint-Victor-de-Chrétienville, pour le prix de 4 livres tournois (1262).

Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de Lyre (Ordre de Saint-Benoît)
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