Pont-Audemer.
Baux à ferme d'un droit de dîme appelé le Champart de l'aînesse Poignant, sis dans la vallée de l'Égyptienne, paroisse Saint-Germain de Pont-Audemer, passés par l'abbaye moyennant 9 livres par an.
Baux à ferme d'un droit de dîme appelé le Champart de l'aînesse Poignant, sis dans la vallée de l'Égyptienne, paroisse Saint-Germain de Pont-Audemer, passés par l'abbaye moyennant 9 livres par an.
Quittance d'une rente de 6 livres 10 sous tournois sur la recette de la vicomte de Pont-Audemer, délivrée par Pierre de Pacy, commandeur de Saint-Étienne-de-Renneville, à Jean Le Lieur, vicomte de Pont-Audemer.
Convention passée entre l'abbesse de Préaux et Antoine Bourget, huissier-audiencier au bailliage de Pont-Audemer, pour la régie générale par ce dernier des biens et revenus de l'abbaye, moyennant une somme de 1.800 livres par an, outre le logement et le remboursement de ses frais et débours (1784) ; arrêté du directoire du département de l'Eure autorisant le sieur Bourget à continuer la régie des biens de la ci-devant abbaye de Préaux jusqu'à la Saint-Michel 1791.
Copies informes (XVIIIe siècle) des donations faites à l'abbaye de terres situées dans la paroisse de Neaufles et aux environs (XIIIe-XIVe siècles) ; quittance délivrée par l'abbé de Lyre au vicomte de Pont-Authou et de Pont-Audemer d'une rente de 7 livres 11 sous 6 deniers assignée au profit de l'abbaye sur les revenus de ladite vicomte (1446) ; copies d'aveux rendus à l'abbaye pour des biens relevant de la seigneurie de Neaufles (fin du XVe siècle). (Dix-huitième chapitre de l'inventaire de 1738.).
Copie collationnée d'une, transaction passée entre Guillaume Mallortye, écuyer, sieur de Saint-Vulfran, d'une part, et les religieuses de Préaux, d'autre part, au sujet de l'écluse des moulins de Corneville appartenant à l'abbaye : « C'est assavoir que ledit escuier voult, consenti et acorda que lesdictes religieuses jouissent de leurs dites escluses, poses et fiches, et puissent icelles réédifier et reffaire ainsi que bon leur semblera jouxte le droit qu'elles emportent par leurs Chartres faictes et escriptes en l'an mil deux cens vingt-six, au moys d'aoust, jour Saint Lau-rens... » (1484) ; bail à fieffe passé par l'abbaye à Mathurin Vallois des deux moulins du Pray situés sur la Risle, à Corneville, et de leurs dépendances, moyennant une rente annuelle de 20 écus sol, deux chapons et deux deniers (1595) ; arrêt du Parlement de Rouen, ordonnant que l'abbesse de Préaux rentrera en possession des moulins de Corneville fieffés à Philippe de Gouis, sieur de Montgiron, lieutenant en l'Election de Pont-Audemer (1647).
Baux à ferme des dîmes, fief, terres, domaine, rentes, reliefs, treizièmes, etc., appartenante l'abbaye dans la paroisse d'Étréville, passés pour le prix de 150 livres en 1495 et de 400 livres en 1543 ; requête adressée au lieutenant général civil du bailliage de Pont-Audemer par Jacques Talion, ancien fermier de la mense abbatiale de Préaux, pour parvenir au recouvrement d'une rente de 13 livres, assignée au profit de l'abbaye sur le bénéfice-cure d'Étréville (1777).
Mandement du lieutenant du bailli de Rouen en la vicomte de Pont-Authou et de Pont-Audemer, adressé aux tabellions du Bec, pour leur prescrire de transcrire dans leur registre le bail du fief de Gaugi, paroisse de Manneville, passé par l'abbaye en 1549 à feu Guillaume Louvel (1552) ; aveu rendu à l'abbé du Bec par François-Gabriel Lefort, seigneur de Bonnebos, etc., pour « un huitième de fief nommé le fief de Gaugy » (1769).
Vidimus (1479) d'un état descriptif des biens et des revenus dépendant du prieuré de Sainte-Rade-gonde : « Cy ensuit par déclaration les rentes et revenus appartenant à l'église et prieuré de saincte Radegonde, membre et deppendant de l'église et abbaye de Saint-Pierre de Préaulx, extrais par ? ? ?, frère Robert Lesquevin, [religi]eux dudit lieu de Préaulx et prieur de ladicte prieuré, en l'an mil CCCC trente huit... Etc. » ; déclaration et dénombrement du revenu temporel du prieuré de Sainte-Radegonde, fournis au roi par François Henry, prêtre, pourvu dudit prieuré au lieu de M. Pierre Bataille du Lorain, dernier titulaire (1684).
Copie informe (XVIe siècle) de l'échange passé entre l'abbaye, d'une part, et Philippe le Bel, roi de France, d'autre part, des terres, rentes et droits que les religieux de Préaux possédaient à Vascœuil et dans la forêt de Lyons, contre divers biens appartenant au roi, à Hauville (ferme du Busc-de-Has-tingues), à Toutainville, à Épaignes (ferme de la Poignerie), à Montfort, etc.
Confirmation par Robert, comte de Meulan, des donations faites à l'abbaye dans l'étendue de son fief, à Pont-Audemer, à la Barre,, à Bois- Arnault, au Noyer-en-Ouche, à Beaumont-le-Roger, etc., par Galeran, comte de Meulan, son père, Roger de la Barre, Richer et Luc de la Barre, Henri de Bois-Arnault, Raoul de Groslay et Jean de Johe (s. d. Vers 1200) ; inventaire des titres produits par l'abbaye au Bureau des Finances de Rouen pour justifier de la propriété d'une rente de 100 sous et d'une autre rente de 9 livres assignées sur le Domaine du Roi en la vicomte de Pont-Audemer (1680). (Soixante-quinzième chapitre de l'inventaire de 1738.).