Bouafles.
Plan terrier, en 10 feuilles, de la paroisse de Bouafles. (Ce plan, dressé par Delaunay, arpenteur, se réfère au terrier ci-dessus, H. 1305.).
Plan terrier, en 10 feuilles, de la paroisse de Bouafles. (Ce plan, dressé par Delaunay, arpenteur, se réfère au terrier ci-dessus, H. 1305.).
Correspondances et notes au sujet du recouvrement d'une rente de 245 livres constituée au profit de l'abbaye sur l'hôtel de ville de Paris.
Baux à ferme d'un arpent de pré appartenant aux Mathurins de Gisors, situé dans la prairie de Dangu, passés pour le prix annuel de 24 livres en 1744 et de 26 livres en 1755.
Notes et correspondances au sujet du recouvrement des rentes seigneuriales dues à l'abbaye à cause de sa seigneurie de Saint-Victor-d'Épine.
Convention passée entre l'abbesse de Préaux et Antoine Bourget, huissier-audiencier au bailliage de Pont-Audemer, pour la régie générale par ce dernier des biens et revenus de l'abbaye, moyennant une somme de 1.800 livres par an, outre le logement et le remboursement de ses frais et débours (1784) ; arrêté du directoire du département de l'Eure autorisant le sieur Bourget à continuer la régie des biens de la ci-devant abbaye de Préaux jusqu'à la Saint-Michel 1791.
Bail à fieffe d'une pièce de terre contenant une vergée, sise à Saint-Symphorien, passé par l'abbaye à Thomas Bouy moyennant une rente de 4 livres par an (1719).
Vente par Huète, fille d'« Aalor » de Colleville, à Denis Durant et à ses frères et sœur, d'une pièce de terre contenant une vergée et demie, sise à Hermanville, pour le prix de 6 livres et demie tournois et à charge d'une rente annuelle d'un denier.
Bail à ferme de la terre et seigneurie de Malouy, appartenant aux religieuses de Préaux, passé à Nicolas Escallard moyennant un prix de fermage annuel de 368 livres (1613) ; consultations, transaction et mémoire au sujet des difficultés soulevées entre l'abbaye, d'une part, et François du Tertre, écuyer, seigneur de la Morandière et de Malouy, d'autre part, à propos de l'échange consenti entre les parties en 1625, de la terre de Malouy appartenant à l'abbaye contre le fief du Moulin-Noël situé paroisse de la Couture de Bernay.
Contrats d'acquisition, passés entre particuliers, de pièces de terre situées à la Haye-Aubrée et mouvantes de la baronnie de Vienne appartenant à l'abbaye.
Copie et traduction informes (XVIIe siècle) de la donation faite aux religieuses de Préaux par Robert IV, comte de Meulent, de deux charretées de bois pour leur chauffage dans la forêt de Brotonne (s. d. Fin du XIIe siècle) ; ordonnance d'Antoine Guéroult, lieutenant général des eaux et forêts de Normandie, prescrivant de délivrer aux religieuses de Préaux « cent vingt-cinq mesures de bûches de deux pieds et demy de long et de grosseur à l'advenant », à prendre dans la forêt de Brotonne pour leur chauffage de l'année 1555 ; requête adressée au Roi et à son Conseil par les religieuses de Préaux à l'effet d'obtenir la délivrance des 250 mesures de bûches qui leur étaient dues annuellement dans la forêt de Brotonne : « Les abbesse et relligieuses de l'abbaye de Saint-Léger de Préaux en Normandie remonstrent très humblement à Vostre Majesté que du temps que la forest de Brothonne appartenait à Robert, comte de Meulan, ce seigneur donna à jamais par aumosne à leur abbaye et aux relligieuses y servant Dieu deux charetées de Brothonne selon la coustume du forestier à prendre en ladite forest, voulut que l'infirmerie de ladite abbaye eut un feu suffisant et oultre ce donna à la mesme abbaye une charette avec un cheval et deux hommes pour conduire ledit bois au bord de la rivière de Seyne et estre de là plus commodément conduict en ladite abbaye librement, sans aucun trouble, et exempt de tous impostz, à la charge que lesdites relligieuses seroyent tenues de célébrer par chacun an à perpétuité un annuel et dire cent psaulliers pour l'âme de Godefroy, comte de Bretagne, et pour son salut, celuy de ses prédécesseurs, femme et enffans ; et quoyque les suppliantes en ayent continuellement jouy comme estant un don à tiltre onéreux et mesme que par divers jugemens renduz par les grands maistres enquesteurs et généraux réformateurs des eaues et forestz de France au département de Normandie, ce chauffage ait esté fixé à une quantité certaine de deux cens cincquante mesures de bûches, ensuite desquelz il paroist que depuis l'année mil six cens quatre jusqu'en mil six cens cinquante-deux elles en ont eu deslivrance entière, ayant mesme pour cet effect esté obligées de financer une somme de six cent livres à laquelle elles ont esté taxées en conséquence des arrestz de vostre Conseil pour en jouir entièrement et sans aucun retranchement, toutefois en l'année mil six cens cincquante-quatre le sieur Matharel, l'un des grands maistres des eaues et forestz au département de Normandie, a faict refus d'accorder aux suppliantes le total de leur chauffage et l'a réduict à la moytié sous prétexte de deux arrestz de vostre dit Conseil des treize septembre 1653 et dix-sept décembre 1654... Etc. » (XVIIesiècle) ; ordonnances de payement aux religieuses de Préaux d'une somme de 180 livres par le receveur général des domaines et bois de la généralité de Rouen, en représentation de leur droit annuel de chauffage dans la forêt de Brotonne (XVIIIe siècle).
Cession par Guillaume Le Fez et Marie-Anne Boissel, sa femme, à Geneviève Pelcat et à Pierre-Philippe Gallot, marchand à Rouen, d'une rente de 50 sous à prendre sur les religieuses de Préaux, pour le prix de 70 livres. (Ladite rente fut amortie par l'abbaye en 1768.).
« Papier terrier ou sommier général de la terre et seigneurie de la paroisse de Saint-Pierre de Boafle près Andely, laquelle seigneurie de Boafle relève de Monseigneur l'archevesque de Rouen et est tenu et sujet faire par chacun an audit seigneur archevesque, en son église cathédralle Nostre-Dame de Rouen, le jour de la Purification, un cierge de cire pesant vingt-neuf livres et demie au poid de chapitre, lequel fief a droit de juridiction et basse justice au chef mois sis audit lieu de Boaffe près l'église et droit de présenter un vicaire perpétuel à l'église dudit lieu toutte fois qu'il vaque... Ledit terrier, cartes, atlas et cœuilloirs faits par ordre de noble et vertueuse dame Anne de Gimel de Lantilhac, abbesse de l'abbaye royalle de Saint-Léger de Préaux, dame et patronne de la ditte paroisse de Boafle à cause de son abbaye, par son très humble serviteur Charles Delaunay, arpenteur des forêts du Roy, résidant à la Croix-Saint-Leufroy. Fait en l'année 1767. ».
Baux à ferme de la dîme du fief de Réel, situé paroisse de Saint-Siméon et de Saint-Michel de Préaux et appartenant à l'abbaye, passés moyennant un prix de fermage annuel de 9 livres en 1598 et 1610 et de 12 livres en 1616 ; bail du « lieu, manoir, plant, hais et arbres, nommé le manoir d'Aincourt, et soixante et dix-sept acres et demye trente perches de terre en labeur, à la grande mesure de unze poulces pour pied, vingt-quatre piedz pour perche, despendants d'icelluy, joincts avec ledict manoir », passé par l'abbaye à Nicolas Le Brasseur moyennant un prix de fermage annuel de 700 livres tournois (1636) ; reconnaissance d'une rente de 3 chapons due à l'abbaye de Préaux par les héritiers de Pierre Guérin et de Pierre Coquin à cause d'une pièce de terre en masure, herbage et bois, sise à Saint-Siméon (1772).
Copie collationnée d'une, transaction passée entre Guillaume Mallortye, écuyer, sieur de Saint-Vulfran, d'une part, et les religieuses de Préaux, d'autre part, au sujet de l'écluse des moulins de Corneville appartenant à l'abbaye : « C'est assavoir que ledit escuier voult, consenti et acorda que lesdictes religieuses jouissent de leurs dites escluses, poses et fiches, et puissent icelles réédifier et reffaire ainsi que bon leur semblera jouxte le droit qu'elles emportent par leurs Chartres faictes et escriptes en l'an mil deux cens vingt-six, au moys d'aoust, jour Saint Lau-rens... » (1484) ; bail à fieffe passé par l'abbaye à Mathurin Vallois des deux moulins du Pray situés sur la Risle, à Corneville, et de leurs dépendances, moyennant une rente annuelle de 20 écus sol, deux chapons et deux deniers (1595) ; arrêt du Parlement de Rouen, ordonnant que l'abbesse de Préaux rentrera en possession des moulins de Corneville fieffés à Philippe de Gouis, sieur de Montgiron, lieutenant en l'Election de Pont-Audemer (1647).