Procès-verbaux des délibérations capitulaires, depuis le 24 décembre 1609 jusqu'au 6 avril 1685.
Procès-verbal d'installation de Me Martin Huard, prêtre, nommé chanoine prébende de Gaillon en remplacement de Me Michel Bourdon, le 18 juin 1629 (fol. 16, r°), – de Me Jean Le Rey, clerc tonsuré, en remplacement de Me Quentin Le Rey, le 9 juillet 1632 (fol. 19, r°), – de Nicolas du Cerd en remplacement de Guillaume Le Coq, le 13 août 1635 (fol. 23, r°) ; –« le 20e du mois d'août, marché fait avecq Romain Burel, maistre fondeur, demeurant en la ville d'Évreux, pour refondre la grosse cloche par le prix et somme de 40 livres, en fournissant par le chapitre tous les matériaux » ; –« du 10 octobre 1647, il a été ordonné que l'ymage de sainte Cécile, qui est sur le grand autel, sera mis en ung autre lieu et que les autres images de ladite église, mutilés ou rompus en quelque partie, seront abbattus ou réformés » ; – notes sur les inscriptions des cloches de l'église (fol. 39, v°) « celle de la grosse, vulgairement appelée la cloche Sainct-Anthoine, ne s'est pu lire, estant très effacée à cause de son antiquité » ; la seconde, appelée la cloche du Salut, avait été fondue en 1579, les deux autres en 1541 ; relevé des inscriptions mises sur les trois nouvelles cloches fondues en 1647 ; – procès-verbal de la visite de l'église collégiale de Saint - Antoine de Gaillon par Mgr Gilles Boutault, évêque d'Évreux, le 9 octobre 1650 (fol. 47, r°) : « Avons trouvé qu'il y a quatre chanoines, assçavoir Me Dominique Symonin, prêtre, chantre, Me Martin Huart, prêtre, Me Charles de La Vigne, prêtre, et Me Nicolas du Cerf, soubz diacre, tous présens. Sur la demande à eux faite s'ilz ont des archives, nous ont dit qu'ils ont un armoire au logis du sieur chantre, sur quoy avons ordonné qu'il y aura deux clefs, dont l'une sera pour ledit sieur chantre, et l'autre sera gardée par un des chanoines, et à l'armoire il y aura un écriteau en ces mots : Ce sont les Archives de l'église collégiale de Gaillon » ; –« du mardy dix huictiesme jour de juillet 1651, par le sieur chantre a été dit que cejourd'huy, sur les onze heures, le chapitre avoit esté assigné, parlant à sa personne, à comparoir jeudy prochain en la ville de Gisors, affin de députer personne capable de l'ordre ecclésiastique pour comparoir aux États généraulx qui se doitvent tenir au mois de septembre prochain en la ville de Tours » ; le chapitre désigne à cet effet Dominique Symonin, chantre, et lui donne mission de nommer, comme député aux États, M. Paris, chanoine de Rouen (fol. 51, r°) ; – 11 décembre 1651 : défense faite par le chapitre, sous peine d'excommunication, « à Jean Prévost, soy-disant maître d'escolle, de procéder par devant autres juges que M. l'official d'Évreux » ; – formule latine du serment prêté, lors de leur prise de possession, par les chanoines du chapitre collégial de Gaillon (fol. 57, v°) ; – procès-verbal d'installation de Mathieu de La Chapelle, diacre, nommé chanoine prébende de Gaillon en remplacement de Nicolas du Cerf, sous-diacre, le 21 mai 1652 (fol. 61, r°) ; –« mémoire instructif pour les dixmes de la paroisse de Fortmauville, appartenant au chapitre Saint-Anthoine de Gaillon, à lui aulmosnées par le chapitre de Lizieux » (fol. 70, r°) ; – procès-verbal d'installation de Me Adrien Bohue, prêtre, comme chanoine prébende de Gaillon en remplacement de Me Mathieu de La Chapelle, le 5 janvier 1656 ; – décès de Me Dominique Symonin, chantre et chanoine du chapitre, le 15 avril 1656, remplacé comme chanoine prébende par Me Guillaume Villard, prêtre, le 22 avril 1656 ; – visite du chapitre par l'évêque d'Évreux, le 26 octobre 1656 (fol. 94, v°) ; –« ledit jour (26 octobre 1656), sur ce que Me Guillaume Le Maistre, sacriste de ladite église (de Gaillon), a eu advis que Me Jean Le Prévost, procureur en la juridiction de Gaillon et maistre d'escole dudit lieu, vouloit l'empescher de monstrer, a lire et escrire à quelque petitz enfans du bourg dudit Gaillon, il a supplié mondit seigneur d'Évreux d'en ordonner et il a été ordonné que ledit Le Maistre, sacriste, pourra avoir huict ou dix escoliers pour les instruire et enseigner à lire, à escrire et servir à l'église, à luy deffenses faictes et à tous autres prêtres d'instruire et enseigner en leurs maisons aucunes filles sur peine d'estre déclarez suspens, et enjoint audit Le Prévost de se rendre plus assidu dans son exercice pour enseigner et tenir la jeunesse en son debvoir » (fol. 95, v°) ; – procès-verbal d'installation de Jean Troussel, prêtre, comme chanoine prébende de Gaillon, en remplacement de Martin Huard, décédé (25 février 1662, fol. 118, v°) ; – condamnation des cinq propositions de Jansénius par les chanoines de Gaillon (23 juin 1665, fol. 134, r°) ; – reçu par Bouquet, maître d'école à Gaillon, de M. Troussel, chanoine, de la somme de 100 sous pour une demi-année de gages (11 janvier 1672, fol. 165, r°) ; – 22 août 1676 : décès de Me Charles de La Vigne, chanoine de Gaillon, remplacé par Me Jacques Le Normand, prêtre, professeur au collège d'Évreux (fol. 187, v°) ; – installation de Me Jean Allendit comme chanoine prébende de Gaillon, en remplacement de maître Jean Troussel, le 21 novembre 1676 (fol. 188, v°).