Toutes les ressources Charles VI (roi) 9 résultats (9ms)

Rouen.

H468 , 1407 , Lyons-la-Forêt (Abbaye de) ; Rouen, Paroisse Saint-Maclou  

Lettre d'amortissement de Charles VI, roi de France, pour une maison acquise par l'abbaye de Lyre rue de Martainville, paroisse Saint Maclou, à Rouen. Dans leur requête au Roi, les religieux exposaient que, pendant les guerres dont la Normandie avait été le théâtre, leur monastère avait été pillé et plusieurs fois détruit par les ennemis du royaume de France ; que, par suite, leurs prédécesseurs avaient du fuir, et qu'en prévision d'événements semblables, ils avaient songé à s'assurer une demeure où ils pourraient être en sûreté. — (Onzième chapitre, n° 2, de l'inventaire de 1738.).

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Ordres religieux d'hommes > Abbaye de Lyre (Ordre de Saint-Benoît)

Conches (droits dans la forêt de).

H128 , 1392 , Conches (Forêt de) ; Courbépine  

Lettres de Charles VI adressées au verdier de la forêt de Conches pour lui prescrire d'informer des droits prétendus par l'abbaye dans la forêt de Conches et d'adresser son enquête à la Chambre des Comptes à Paris : « Nos bien amez les religieux, abbé et couvent de Bernay nous ont fait exposer que, longtemps a, Raoul de Thony, pour le temps seigneur de Conches, entre plusieurs autres franchises et libertez, leur eust donné en la dicte forest de Conches deux chesnes à prendre chacun an en notre dite forest... Etc. ».

Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de Bernay

Lettres patentes de Charles VI, adressées au bailli de Rouen, lui prescrivant de ne pas tenir compte d'un précédent mandement qui ordonnait à l'abbé du Bec d'envoyer « à Paris, au premier jour de ce présent mois de may (1412), une charrette » pour le service de l'armée, et accordant à l'abbaye la main-levée de ses biens mis en la main du Roi pour n'avoir pas obéi à cette injonction. Les lettres exposent que, d'après leurs privilèges, les religieux du Bec ne sont pas tenus « d'envoyer ne baillier aucunes charrettes, charioz, somiers, chevaulx ne gens » pour les armées du Roi, et qu'ils « ont grans fraiz et charges à supporter tant pour leurs alimens et nécessitez comme pour la fortification et garde de leur abbaye, laquelle est l'une des plus notables forteresses du pais de Normandie, assise près de mer et en frontière de noz ennemis et qu'ils ne pevent joir d'une grant quantité de leurs revenues assises en la conté d'Alençon et auprès, pour Tempes-chemént de nosdiz ennemis... ».

H8 , 1412 , Alençon ; Bec-Héllouin (Abbaye du) ; Bec-Héllouin (Abbaye du) ; Normandie (La)  
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Ordres religieux d'hommes > Abbaye du Bec (Ordre de Saint-Benoît)

Bacqueville.

H602 , 1407-1543 , Bacqueville ; Mortemer (Abbaye de), sise à Lisors  

Copie des lettres patentes de Charles VI, roi de France, maintenant les habitants de Bacqueville dans leurs droits d'usage dans la forêt de Bacqueville, qui leur avaient été concédés « par feu dame Maheu de Vaudemont » (1407) ; — pièces de procédures pour les religieux de Mortemer contre le curé de Bacqueville et contre Pierre Le Roy, écuyer, seigneur de Bacqueville, au sujet de leurs droits et possessions dans ladite paroisse (1530-1543).

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Ordres religieux d'hommes > Abbaye de Mortemer (Ordre des Cîteaux)

Acquisitions par les Cordeliers de Bernay, pour l'agrandissement de leur couvent, de deux terrains sis à Bernay, paroisse Sainte-Croix, entre la rue et le fossé de l'Abbaye, cédés l'un par Mathilde La Restoude, au nom de son fils Guillaume, pour le prix de 55 sous tournois, l'autre par Robert Hardouin et Ameline, sa femme, pour le prix de 110 sous tournois (1286) ; – donation « à l'ostel des frèrez menours de Bernay » par Jean Malet, chevalier, seigneur de « Gueranville », d'un jardin sis à Bernay, paroisse de la Couture (1325) ; – accord entre les Bénédictins et les Cordeliers de Bernay au sujet d'un mur de clôture commencé par ceux-ci « oultre une rivière appartenante à l'abbé et au couvent de la dicte ville de Bernay et courante par dessous le moustier des diz frères Cordeliers » ; aux termes de cet accord, les Cordeliers pourront achever la construction commencée « et en bout de la dicte closture, par devers le moustier des diz frères, yceulz frères feront faire une arche sur la dicte rivière, en telle manière que par icelle le cours de l'eaue ne soit ne ne puysse estre empeschié, en laquelle arche sera fayt un huys dont les diz abbé et couvent, leurs gens et leurs pescheeurs aront la clef ou clefs pour passer par ledit huys et aler en ladicte rivière toutes foys que il leur plera, le jour durant » (1344) ; – mandement du roi Charles VI ordonnant de maintenir l'abbé de Bernay dans tous ses droits sur les fortifications et les fossés de l'abbaye et de faire cesser les empiétement des Cordeliers : « de la partie de nostre bien amé l'abbé de Bernay, maistre régent en la faculté de théologie en nostre ville de Paris, nous a été exposé en soy griefment complaignant, disant que jà soit ce que très longtemps a, par ordennance de noz prédécesseurs, pour le grant bien et évident prouffit de la chose publique, la dicte abbaye ait esté fortiffiée et emparée de bons murs, fossez et autres emparemens... Néantmoins depuis un an et jour en ça ou environ les Cordeliers, de leur auctorité et volenté moinz raisonnable, ont de fait getté ou fait getter ès dis fossez plusseurs gravoiz, pieus et aultres ordures, maçonné en iceulx et fait plusseurs aultres troubles et empêchemens au préjudice de la fortiffication et emparemens dessus dis... » (1396.).

H1149 , 1286-1396 , Bernay, Cordeliers (Les) ; Bernay, Paroisse Sainte-Croix ; Guermanville  
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Couvents et communautés d'hommes > Cordeliers de Bernay

Ordonnance de Jean de Garencières, maître enquêteur des Eaux et Forêts de France, de Normandie et de Picardie, maintenant, après enquête, le prieur de Pressagny-l'Orgueilleux dans ses droits d'usage dans la forêt de Vernon, conformément au mandement adressé en 1412 par le roi Charles VI au maître des Eaux et Forêts de Normandie et au verdier de la forêt de Vernon (1413) ; – copie de la déclaration des revenus du prieuré de Pressagny-l'Orgueilleux, membre dépendant de l'abbaye de Bernay, fournie au Roi, en sa Chambre des Comptes de Normandie, par dom Louis Pisant, religieux de l'ordre de Saint-Benoît, prieur titulaire (1692) ; – bail à ferme des revenus du prieuré, passé par dom Jean-Louis de la Clef, prieur, à Jacques-Pierre Chauvet, laboureur, moyennant un prix de fermage annuel de 2000 livres (1788).

H971 , 1413-1788 , Picardie (La) ; Pressagny-l'Orgueilleux (Prieuré de) ; Vernon (Forêt de)  
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Ordres religieux d'hommes > Prieuré de Pressagny-l'Orgueilleux

Bois de l'abbaye.

H443 , 1295-1381 , Breteuil (Forêt de) ; Haye-de-Lyre (Bois de la), en forêt de Breteuil ; Lyons-la-Forêt (Abbaye de) ; Neuve-Lyre (La), dite aussi « la Jeune-Lyre » ; Pont-de-l'Arche (Vicomté de)  

Reconnaissance par Nicole Le Tourain, châtelain de Breteuil, des droits de l'abbaye de Lyre sur les bois situés près de la maladrerie de Lyre « sus les fossez qui sont jouste les clos de la tieullerie aus malades d'icelui lieu, si comme eus se pourportent jusqu'au clos aus diz malades ». Le châtelain de Breteuil avait fait arrêter les gens qui coupaient ces bois pour le compte des religieux, prétendant que ceux-ci n'y avaient aucun droit. Il reconnaît que l'enquête à laquelle il a procédé a démontré le contraire (1295) ; — mandement de Charles IV le Bel adressé à Odard « de Crozo », maître de ses forêts, pour lui prescrire d'enlever les bornes qu'il avait fait poser dans le bois de la Haye-de-Lyre, appartenant aux religieux, sans le consentement et au préjudice de ces derniers (Châteauneuf-sur-Loire, 2 septembre 1325) ; — mandement de Jean, fils aîné du roi de France, duc de Normandie, comte d'Anjou et du Maine, adressé aux maîtres de ses forêts, pour leur prescrire de laisser jouir librement les religieux de Lyre de leur bois de la Haye-de-Lyre après avoir fait constater leurs droits par enquête (1337) ; — mandements de Charles VI, roi de France, adressés à Robert Assire, son trésorier, et au vicomte de Pont-de-l'Arche, pour leur prescrire de maintenir les religieux de Lyre dans la jouissance de leurs droits sur la forêt de Breteuil et sur les bois de la Haye-de-Lyre, après vérification faite de leurs titres et privilèges, et après avoir fait mesurer et borner la partie de ces bois qui serait reconnue leur appartenir. Ce mandement rappelle que « les diz religieux, durant le temps de noz guerres et pour l'empeschement des ennemis de nostre royaume, mesmement que le pais a esté longuement en l'obéissance du Roy de Navarre, duquel les diz religieux estaient et sont exemps,... N'ont peu bonnement joir de leurs dictes franchises, libertez et usages, comme anciennement avoient acoustumé... » (3 avril 1380, a. s., et 15 mai 1381. Le premier de ces deux mandements, conçus dans des termes à peu près semblables, est émané des Requêtes de l'Hôtel ; le second, du Conseil du Roi. ) — (Quatrième chapitre, article 5, de l'inventaire de 1738.).

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Ordres religieux d'hommes > Abbaye de Lyre (Ordre de Saint-Benoît)

Ménesqueville.

H631 , 1267-1740 , Bretèche (fief de la) sis à Ménesqueville ; Cour-sur-l'Eure (seignerie de la), sise à Ménesqueville ; Ménesqueville ; Mortemer (Abbaye de), sise à Lisors ; Saint-Père (fief de)  

Donation à l'abbaye par Gautier Baudouin, de Ménesqueville, de tous ses biens meubles et immeubles (1267) ; — id., par Jean de Gaillardbois, d'une rente de 14 deniers tournois assignée sur des terres situées à Ménesqueville et à la Bretèche (1295) ; — vidimus des lettres patentes de Blanche de Navarre, reine de France, faisant don à l'abbaye de Mortemer « de sa maison et fieu de Manesqueville », avec leurs dépendances, moulin, pêcherie, etc., qui lui avaient été adjugés en payement des sommes dont Laurent Polme, prêtre, lui était redevable « par raison de la ferme de la prévôté de Lyons que prist son frère du temps qu'il vivoit » (17 septembre 1398) ; et des mandements du roi Charles VI et des gens des comptes à Paris relatifs à cette donation (1399). Lettres d'envoi en possession au profit de l'abbaye des biens ci-dessus, signées de Thévenin Boileaue, « clerc et serviteur de madame la Royne Blanche » (21 septembre 1398) ; — bail à ferme passé par le procureur fondé de René du Bec, abbé de Mortemer, à Jean Le Bret, seigneur de Saint-Père, de la terre et seigneurie de la Cour-sur-l'Eaue, sise à Ménesqueville et appartenant à l'abbaye, « consistant en maison et manoir seigneurial avec autres édifices, terres labourables, prés, bois, rentes seigneuriales, moulin à eaue, droit de pêche en la rivière, etc. », pour le prix annuel de 400 livres tournois (1622) ; — déclaration fournie à l'abbaye par Catherine Lemaître pour des maisons, masures et terres situées à Ménesqueville et relevant du fief de la Cour-sur-l'Eau (1740).

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Ordres religieux d'hommes > Abbaye de Mortemer (Ordre des Cîteaux)
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