Toutes les ressources Lorraine, Charles de (duc d'Elbeuf) 8 résultats (8ms)
Aveux rendus par la fabrique à Charles de Lorraine, duc d'Elbeuf, pair de France (1661), et à François-Félix de Rouen, écuyer, seigneur du Thuit-Anger et du fief Becquet (1753), pour des terres relevant du duché d'Elbeuf, de la seigneurie du Thuit-Anger et du fief Becquet ; – quittances des droits d'amortissement s'élevant à la somme de 110 livres, y compris les deux sols pour livre, payés par la fabrique en 1640.
Déclarations et aveux rendus par la fabrique à Nicolas-Alexandre Lucas (1734) et à Michel-Charles-Louis de Biencourt, marquis de Poutrincourt (1776), pour des terres relevant de la châtellenie de Martot, et à Charles-Eugène de Lorraine, duc d'Elbeuf, pour une pièce de terre relevant de la seigneurie de Criquebeuf-sur-Seine (1777-1779) ; – donations à la fabrique par Jacques Langlois et Catherine Portraict.
Paroisses de Saint-Étienne et de Saint-Jean d'Elbeuf.
Reconnaissance par Robert Lefèvre, dit Vicomte, de la paroisse Saint-Étienne d'Elbeuf, envers le chapitre de La Saussaye, d'une rente annuelle de 5 sous tournois assignée sur une masure et maison situées dans la rue Meleuze à Elbeuf (1er juillet 1599) ; – arrêt du parlement de Rouen ordonnant l'exécution des arrêts du 13 mars 1660 et du 16 septembre 1661 qui autorisaient le chapitre de La Saussaye à recouvrer sur Simon « Pastallier », fermier des moulins d'Elbeuf, les arrérages d'une rente de 336 livres 5 sols léguée au chapitre par Guillaume d'Harcourt, duc d'Elbeuf, en 1317 (5 mars 1662) ; – ordre de Charles de Lorraine, duc d'Elbeuf, à « Patellier », fermier de ses moulins d'Elbeuf et à ses successeurs, de payer aux chanoines de La Saussaye la somme de 1,089 livres 10 sols pour arrérages échus des 336 livres 5 sols de rente à eux léguées par ses prédécesseurs et de servir régulièrement cette rente chaque année (3 janvier 1664).
Du 30 avril 1654 au 17 mars 1663.
« Le lundi 21 octobre 1654 a esté célébré un obit général en la mémoire de feu noble et vertueuse princesse famé de monsieur le prince d'Harcourt, le corps de laquelle de présent repose aux Augustins de Paris » ; – règlement pour le payement d'une somme de 120 livres, due par le chapitre au sieur François, sculpteur à Rouen « pour la contretable qu'il avait placée dans la chapelle de la Vierge, suivant le marché qui en avait été fait avec lesdits sieurs du chapitre » (26 août 1656) ; –« le vendredi 28 octobre 1656, Monseigneur l'évesque d'Évreux a fait la visite de nostre église, yssue des vespres, accompagné de M. de La Rue, son promoteur, lequel a esté reçeu des chanoines présents le plus honorablement qu'ils ont peu en deux repas qu'ils luy ont donné » ; – accord passé entre « le président Du Tronc, marquis de La Londe, ayant en ce regard les droits cédés de M. l'évêque de Lisieux » et les chanoines de La Saussaye, curés primitifs de Saint-Pierre du Bosc-Roger, relativement au partage des dîmes de la paroisse du Bosc-Roger, dont une partie était perçue sur les terres défrichées de la forêt de La Londe (21 juillet 1657) ; – le maître des enfants de chœur fait venir des musiciens de Rouen pour chanter le jour de la fête de Saint Louis 1657 ; – le chapitre apprend la mort de « monseigneur le duc d'Ellebeuf », décédé en son hôtel à Paris, le lundi 5 novembre 1657 ; –« mémoire des cérémonies et préparations qui ont esté faictes aux obsèques et pompes funèbres des corps de feu Charles de Lorraine, duc d'Ellebeuf, et de madame sa mère, M. le Chevalier, son fils, et de deux des petits enfants de M. de Rieux, son fils, exportés en l'église de La Saussaye, le lieu de la sépulture de leurs ancestres, le premier dimanche de l'advent 2e jour du mois de décembre 1657 ; – le samedi 7 septembre 1658 décéda en sa maison canonialle, âgé de 83 ans, M" Pierre de Morestel, prêtre, doyen et chanoine de l'église de La Saussaye, curé de Saint-Martin-la-Corneille, docteur en théologie et autheur de la Bibliothèque » ; (on a écrit en marge) : mors magistri Pétri de Morestel, plurimorum librorum authoris et scriptorum et bibliothecœ Saheyensis ; –« la visite de Monseigneur l'évesque d'Évreux fut faite en nostro église le mercredi 22 octobre 1659, et lui avons donné trois repas » ; – achat de deux tableaux, savoir un Crucifix et un Saint-Sébastien, destinés à l'église de La Saussaye, pour le prix de 50 sous (28 février 1660) ; –« le mardi 9 mars 1660, Monseigneur le prince d'Harcourt vint sur le midi en l'église de La Saulsaye, ainsi qu'il avoit dit, et monsieur le doyen, accompagné de monsieur le marquis du Bec-Thomas et autres seigneurs, où estant arrivé il fust harangué de monsieur le doyen quelque temps et fist sa prière au tombeau de feu monsieur son père et autres parents, et puis, ayant tesmoigné les regrets qu'il avoit de ceste perte et asseuré sa faveur à toute la compagnie, il s'en retourna en sa terre d'Harcourt avec sa suitte » ; –« mémoire des grosses et menues réparations qu'il est nécessaire de faire à l'église de La Saulsaye et aux pilliers qui sont à l'entour de ladite église que mesme pour le changement du dedans du chœur d'icelle et des réparations d'iceluy » (ler mai l662) ; – requête adressée par le chapitre aux vicaires généraux de l'évêché d'Évreux, le siège vacant, afin d'obtenir l'autorisation « d'eslever trois autels estant dans le chœur de église et de faire transférer le grand autel en un lieu plus éminent et plus propre pour la séance et décoration de l'église et commodité du célébrant » (22 septembre 1662) ; – règlement déterminant les conditions auxquelles devaient avoir lieu désormais les inhumations dans l'église de La Saussaye (29 novembre 1662).
Aveux et déclarations.
« Déclaration que baillent les doyen et chapitre de l'église collégial Saint-Loys de La Saulsaye des terres tant en général que chacun en particulier et les supposts de leur dicte église tiennent et possèdent en et sus le bailliage et haute justice d'Ellebeuf pour hault et puissant prince messire Charles de Lorraine, duc d'Ellebeuf, pair et grand venneur de France, comte « de L'Islebonne, baron d'Ancenis, Quatremares, Routot, Beaumest et seigneur de Marac, gouverneur et lieu-tenant général pour le Roy au pais de Bourbonnois et ville de Poictiers, à cause de la fondation, dotation et augmentation de ladicte église et des prébendes des chanoines d'icelle, icelles terres admorties, franches, libres « et exemptes de tous debvoirs seigneuriaulx : premièrement, un enclos ou cloistre, ainsi qu'il se pour-porte pour tout à l'environ clos et fermé de mur de terre, assis en la paroisse Saint-Martin de la Corneille, sus le territoire de La Saulsaye, où sont scituez, establis et édifiez ladicte église, manoirs et jardins desdits chanoines et chapitre de La Saulsaie, lequel enclos ou cloistre, ainsi qu'il est et se pourporte de long en ley, fust franchi, faict libre et exempt de toute jurisdation et justice temporelle par Philippes, roy de France et de Navarre, en l'an 1318, et admorti avec avec plusieurs aultres pièces de terre cy-dessous déclarez par feu de bonne mémoire monseigneur Guillaume de Harcourt, sieur desdicts Ellebeuf et de La Saulsaie, fondateur desdictes église, collège et chapitre et chanoines de La Saulsaie en l'an 1317, et du depuis franchi comme dict est par plusieurs roys de France et admorti par plusieurs seigneurs de Harcourt, Ellebeuf et La Saulsaie, etc. » (1598) ; – reconnaissances de rentes foncières dues par divers particuliers au chapitre de La Saussaye.
Fondation et privilèges.
Copie des lettres de Philippe le Bel, accordant à Guillaume de Harcourt, chevalier, seigneur de La Saussaye, le droit d'amortissement pour 500 livres tournois de rente destinés à la fondation d'un établissement religieux (février 1312, n. s. ) ; – copie de la confirmation par Philippe V le Long, des lettres de Guillaume de Harcourt, instituant le chapitre collégial de La Saussaye : « A tous ceux qui verront ou oront ces présentes lettres, Guillaume de Harcourt, seigneur de La Saussaye, chevalier, salut. Nous faisons scavoir à tous que nous, attendans et considérons que la vie de l'homme humain est briefve en ces siècles de charges, de tribulations et occupations diverses et vaines, si que à peine pense à acquiérir la vie perdurable plaine de joye et de repos ; et au jour du grand jugement épouvantable chacun sera présent devant le souverain juge droilurier pour recevoir son payement et juste mesure de touttes les œuvres qu'il aura faittes en cette mortelle vie, soit bien soit mal et considérans encore que de tout le travail dont chacun aura travaillé en ce siècle, ces ans plus luy profitera à gaigner vie perdurable, qu'il aura employés en sa vie en œuvres de miséricorde et en faire la volonté de son créateur de cœur pur et de vraye charité ; pour ce, des biens que notre Seigneur nous a donnés largement en ce siècle, ordonnons, établissons, faisons et fondons en la paroisse de Saint-Martin-de-la-Corneille, une chapelle à l'honneur de la Sainte-Trinité, de la glorieuse vierge Marie, mère de nostre Sauveur, et de toutte la sainte cour de paradis et spécialement du glorieux confesseur saint Louis, jadis roy de France, en laquelle chapelle nous voulons qu'il y ait traize chanoines tous prêtres et un cousteur clerc, qui de jour et de nuit feront et seront tenus de faire le service de nostre Seigneur selon l'ordonnance cy dessous escripte, etc. » (février 1318, n. s. ) ; – copie des lettres de franchise et d'amortissement accordées par Philippe V le Long, pour les quatre acres de terre ou environ occupées par la chapelle, le cimetière, les maisons et les jardins des chanoines (mars 1319, n. s. ) ; – copie des lettres de Guillaume de Harcourt accordant aux chanoines de La Saussaye divers privilèges et franchises, notamment l'exemption de toutes redevances et droits seigneuriaux (17 août 1319) ; – copie de la confirmation de la fondation et des privilèges du chapitre collégial de La Saussaye par Jean de Harcourt, chevalier, neveu de Guillaume de Harcourt (15 août 1323) ; – copie collationnée du testament de « monseigneur Charles de Lorraine, duc d'Elbeuf, pair de France, comte d'Harcourt, de Lislebonne, de Rieux, de Rochefort et plusieurs autres lieux, ministre d'estat, gouverneur et lieutenant général pour Sa Majesté en la province de Picardie, etc. : s'il arrive son décès, veut et ordonne que son corps soit inhumé en l'église collégiale Saint-Louis de La Saussaye lez Elbeuf en Normandie, où sont inhumez messieurs ses prédécesseurs, après toutefois que son cœur aura été tiré de son dit corps, qu'il veut estre porté et enterré dans l'église Saint-Fiacre, près sa terre de Villemareuil en Normandie ; item donne et lègue à laditte église de Saint-Louis de La Saussaye la somme de douze mil livres une fois payée, en considération de son inhumation » (23 septembre 1657).
Confrérie de charité.
Aveux rendus par la Charité à François de Mascaraux (1698), Jacques de Routier (1711) et Jean-François Cornet (1778), chanceliers de l'églisede Rouen, à Emmanuel-Théodore de la Tour-d'Auvergne, cardinal de Bouillon (1707), Jean-François-Joseph, cardinal de Rochechouart, évêque de Laon (1768), Georges-Louis Phelipeaux, archevêque de Bourges (1785), abbés commendataires de l'abbaye de Saint-Ouen de Rouen et en cette qualité seigneurs de Daubeuf, à Antoine-Augustin des Harbiers, seigneur du fief Doynel (1750), à Charles-Eugène de Lorraine, gouverneur et lieutenant générai en la province d'Anjou, duc d'Elbeuf (1789), à François de Rome, seigneur de Folle-ville (1719-1730), à Pierre-Robert Le Roux d'Esneval, président à mortier au parlement de Rouen, seigneur du Mesnil-Jourdain (1764), pour des terres relevant du fief du Chancelier, « qui s'étend aux paroisses de Léry, Vaudreuil, Incarville et autres lieux », de la seigneurie de Daubeuf, du fief Doynel et des seigneuries d'Amneville, membre du duché d'Elbeuf, de Folleville et du Mesnil-Jourdain.