Saint-Aubin-d'Écrosville.
Fragments de baux à ferme de plusieurs pièces de terre labourable sises à Saint-Aubin-d'Écrosville et appartenant à la commanderie de Renneville.
Fragments de baux à ferme de plusieurs pièces de terre labourable sises à Saint-Aubin-d'Écrosville et appartenant à la commanderie de Renneville.
Plan de plusieurs pièces de terre, maisons, masures et jardins, sis à Phipout et aux environs, contenant en totalité 78 acres 28 perches (1742) ; procuration donnée par l'abbesse du Trésor, « dame du noble fief, terre et seigneurie de Phippou », à Robert Lefebvre, laboureur audit lieu, à l'effet de « se rendre opposant au décret des héritages ayant appartenu aux sieurs des Ifs et sur eux confisqués » (1783).
Arrêt du parlement de Rouen, rendu dans la cause pendante entre Gaston de Grieu, sieur de Saint-Aubin, demandeur, d'une part, Nicolas Vèbleron, curé de Saint-Aubin-le-Vertueux, et Léon Pottier de Gesvres, abbé de Bernay, d'autres parts. La cour, « sans s'arrester à la requête dudit de Grieu de ce jourd'huy et faisant droit sur l'intervention et apellation dudit Pottier de Gesvres, abbé de Bernay, de la sentence du bailly d'Allençon au siège de Bernay, du 21 février 1693, a mis et met l'apellation et ce dont est appelé au néant ; émendant et corrigeant, a fait et fait deffenses au curé de Saint-Aubin-le-Vertueux de faire les prières nominalles au prosne de ladite parroisse pour ledit de Grieu et sa famille, à laquelle fin la transaction du 30e janvier 1484 sera exécutée selon sa forme et teneur ; et faisant droit sur les mandements et apel dudit de Grieu de la sentence du juge de Beaumont le Roger, du 4e janvier 1695, a mis et met l'apellation au néant, l'a condamné en 12 livres d'amende envers nous et à rétablir de son consentement, incessamment, à ses frais et dépens, les écussons et armes desdits abbé et religieux de ladite abaye de Bernay au chancel de ladite église de Saint-Aubin-le-Vertueux en la manière qu'elles y estoient par le passé, ledit de Grieu condamné aux dépens envers toutes les parties, tant des causes principales que d'apel... ».
Copie d'un arrêt du Parlement de Paris maintenant François de Genétais, religieux de l'ordre de Saint-Benoît et prieur du prieuré de la Madeleine de Fréville, en possession des menues et vertes dîmes dans l'étendue du dîmage dudit prieuré, contrairement aux prétentions de Nicolas Philipes, curé de la paroisse de Saint-Aubin.
Vidimus et confirmation (1312) par Philippe Le Bel, roi de France, de la concession faite par les religieux de Lyre à Guillaume de Thevray, chevalier, d' « un saut à molin à ève et terre pour le siège dudit molin et une nanse à prendre anguilles tant seulement, en leur rivière de Rille, en la paroisse de Rubremont ». Aux termes de cette concession, ledit moulin devait être uni et incorporé « au membre de haubert de Tlievray » (1310) ; bail à fieffe passé par Jacques Le Jeune, meunier à Rubremont, à Jacques Dubois, meunier à Saint-Aubin-sur-Risle, du moulin à blé nommé le Moulin-de-Quincampoix, et de ses dépendances, à charge de tenir ledit moulin de la seigneurie de Thevray, d'acquitter les rentes dues sur ledit moulin au seigneur de Thevray et aux religieux de Lyre, moyennant une rente annuelle de 350 livres (1739) ; plan informe d'une partie du cours de la Risle comprenant le moulin de Quincampoix et ses abords (XVIIIe siècle). (Cinquante-neuvième chapitre, article 3, de l'inventaire de 1738.).
Donation à l'abbaye par Raoul de Montgommery de son moulin de Roquemout, avec les droits de mouture dans l'étendue de son fief de Roquemont, le droit dépêche, le cours d'eau et les autres dépendances dudit moulin, le fief que Guillaume Le Petit tenait du donateur, son bois de Roquemont etc., « prêter hec omnia supradicla ego Radulfus de Rokemont percipere debeo, quamdiu vixero, per singulos dies, quatuor panes monachales et unum galonem vini, vel quatuor denarios monete communis pro vino, quando monachi vinum nun bibent, singulis diebus ; et fercula coquine, sicut et unus monachus de conventu... Et sciendum est quodprebati abbas et monachi dabunt mihi, quamdiu vixero, singulis annis, duas robas de burellis qui fient in villa Bernaii, scilicet tunicam et supertunicale sine forratura ;... Et preterea, siequum habeam qui mihi sit proprius, quamdiu ero in villa Bernaii, fenum et avenam rationobililer mihi debent invenire et donare (s. d. Commencement du XIIIe siècle. Cadoc, châtelain de Gaillon, fondateur du chapitre de ce lieu en 1205, figure parmi les témoins) ; donations, ventes et échanges au profit de l'abbaye de terres situées à Saint-Aubin-le-Vertueux par Pierre du Hamel (1272, n. s.), Pierre Le Villain (1273), Richard Thomé (1286), Robert Brulle et Jeanne, sa femme (1291).
Cession par Isabelle de Tancarville à l'abbaye de la Sainte-Trinité-du-Mont de Rouen de tout ce qu'elle tenait de ladite abbaye à Monville, moyennant sept livres tournois (1221) ; baux à ferme des dîmes de la paroisse de Monville appartenant à l'abbaye de la Sainte-Trinité-du-Mont de Rouen et ensuite à la Chartreuse de Bourbon-lès-Gaillon (1589-1743) ; pièces de procédures, entre les Chartreux, d'une part, et Alexandre Simon, curé de Monville, d'autre part, au sujet de la jouissance des deux tiers des grosses dîmes de Monville contestée par ledit Simon aux Chartreux (1700-1706) ; « état détaillé des novalles dépendantes de la cure de Monville, avec leurs bornages » (1723) ; procès-verbal d'arpentage et plan des pièces de terre faisant partie des novales de Monville, « sur lesquelles le sieur curé de Monville a seul le droit de dîme », dressés à la requête des Chartreux et de Jean-Baptiste Duval, curé de Monville, par Jean Goulay, arpenteur juré au bailliage de Caudebec (1783).
Sentence de la vicomte d'Ivry envoyant l'abbaye en possession d'un certain nombre d'héritages dépendant de son fief de Brignancourt, tenus par Aubin Le Fèvre, faute de payement d'arrérages de rentes à elle dûs (1448) ; échange d'immeubles situés à Brignancourt entre Jean Queuelevée, d'une part, Jean Du Moustier et Jeanne, sa femme, d'autre part.
Fondation du chapitre collégial de Gaillon par Cadoc (Cadulcus), châtelain de Gaillon (1205). (Cet acte rappelle la construction, par Cadoc, d'une chapelle à Gaillon en l'honneur de la Vierge et de saint Antoine, la dédicace et la consécration qui en avaient été faites en présence de Luc, évêque d'Évreux, de Guillaume III, évêque d'Avranches, et de Jourdain du Houmet, évêque de Lisieux. Il constitue en outre des revenus pour l'entretien des chanoines et les assigne sur des biens situés à Gaillon et dans diverses paroisses) ; – donation par Gilbert d'Auteuil (Gislebertus de Autoel), au chapitre de Gaillon, d'une rente de 100 sous sur la prévôté de Gaillon, d'un demi-muid de blé sur les moulins d'Aubevoye, d'une maison de pierre appartenant au donateur devant la fontaine de Gaillon, cum duobus hospitibus ante dictant domum residentibus, et de dix acres de bois in bosco Heimardi, près du bois d'Ailly. Gilbert d'Auteuil déclare avoir reçu 100 livres parisis, pour cette donation, de Cadoc, châtelain de Gaillon (22 mai 1208) ; – privilège de Louis IX, roi de France, pour le chapitre de Gaillon (Gisors, mai 1232) : Le Roi se réserve la nomination du chantre, d'un prébende et d'un chapelain ; les nominations des autres chanoines prébendes de Gaillon seront faites par l'évêque d'Évreux ; le Roi déclare en outre confirmer les biens et possessions du chapitre ; – vidimus d'une bulle d'Innocent III, du 7 janvier 1216 : le pape prend sous sa protection le chapitre nouvellement fondé à Gaillon par Cadoc, chevalier, et lui confirme la possession de ses biens ; – mémoire imprimé concernant les « droits du sieur curé de Gaillon dans le chapitre dudit lieu », l'« origine et partie des titres et des droits du chapitre de Saint-Antoine de Gaillon », suivi d'une copie de la sentence prononcée par Claude de Saintes, évêque d'Évreux, le 20 décembre 1580, pour régler les différends pendant entre le chapitre et les curés de l'église paroissiale de Saint-Aubin-sur-Gaillon, et d'une autre ordonnance rendue pour le même objet par Gilles Boutault, évêque, d'Évreux, le 9 octobre 1650 ; – copie d'un mémoire produit par le chapitre collégial de Gaillon, en réponse aux allégations des curés de Saint-Aubin-sur-Gaillon.