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Délibérations des trésoriers de la fabrique et des principaux habitants de la paroisse, concernant notamment : une double demande de déclaration du cimetière de la paroisse, adressée à la fabrique par M. Dedouit, acquéreur du fief Saint-Gilles, et par les religieux de l'abbaye de Préaux, – l'apurement des comptes des trésoriers en charge, – la réparation du beffroi et de la tourelle de l'église, « qui menacent une ruine évidente ».
Accord entre l'abbaye de Marmoutier et les religieux de Saint-Gilles et de Saint-Laurent au sujet de la propriété d'un mur contigu à la chapelle Saint-Grégoire du bourg de Marmoutier.
Confrérie de Saint-Gilles et de Saint-Leu.
Statuts de la confrérie, approuvés parle vicaire général de Georges d'Amboise, archevêque de Rouen (1538) ; – nomination par les confrères de cinq procureurs chargés de gérer les intérêts de la confrérie (1554).
« Le livre et chartrier du fief, terre et seigneurie à messeigneurs les chantre, chanoynnes et chapittre de l'église collégiale de Monseigneur Sainct Anthoynne de Gaillon appartenant, nommé et appelé le fief de Gaillon, situé et assis dedens la ville dudict Gaillon et ès parties d'envyron, les appartenances et appendences à icelluy, pour mesdictz seigneurs, sur les adveulx que en ont baillé les personnes, hommes et subjectz tenans d'icelluy, ensembles des rentes et redebvances deubz à mesdits seigneurs, tant en rentes de dons, omosnes, fondations foncières, que ypothecques ; et lequel livre a esté faict au vray sur lesdits adveux en l'an de grâce mil cinq cens soixante et quatorze. » –« Iceulx chantre et chanoynnes tiennent leur dit fief et seigneurie de monseigneur le révérendissime et illustrissime cardinal de Bourbon, à cause de sa chastellenie et haulte justice de Gaillon, membre deppendant de son archevesché de Rouen, lequel rellève neuement du Roy nostre sire à cause de sa duché de Normendie, au bailliage de Gisors et diocèze d'Évreux, auquel fieront messeigneurs rentes et deniers, oiseaulx, chappons, poulies, hommes, hommaiges, amendes, court, usaige, justice et jurisdiction en basse justice et toutes aultres dignittez comme à fief noble appartient ; – item, à cause de ladicte seigneurie, lesditcz seigneurs ont droit de patronnaige et présentation à la cure et bénéfice de la parroisse de Grouilé (Grosley), oudict diocèse d'Évreux, et aux chappelles fondées en l'honneur de Dieu et révérence de monseigneur sainct Gille en leur église dudict lieu de Gaillon, et en la chappelle Sainct-Nycollas des Noes, située en la paroisse Saint-Aulbin-sur-Gaillon, et en sont messeigneurs en bonne et pacifique possession de temps immémorial. ».
Copie collationnée d'un vidimus par l'Official de Rouen de la charte de Guillaume II de Flavacourt, archevêque de Rouen, concédant à Jean, seigneur d'Harcourt et à ses successeurs le droit d'administrer à leur gré l'Hôtel-Dieu de Brionne détruit par un incendie et que ledit Jean d'Harcourt avait fait reconstruire et se proposait de doter de nouveau (1295) : « Considerato quod domus Dei de Brionia, quae modici valoris erat et in magna paupertate fundata, fortuito incendio ad nihilum est redacta ; considerato insuper quod per nobilem virum dominum Johannem, dominum de Haricuria, nobiliter est reedificata et per ipsum de novo, prout nobis constat, amplissimis possessionibus, libertatibus et juribus erit dotata, dum tamen ipsi domino Johanni et hœredibus ac successoribus suis dominis de Hercuria et ab ipsis causam habituris dispositionem, ordinationem et correctionem ipsius domus et personarum laicarum ibidem existentium, cujuscumque status, sexus aut conditionis existant, penitus concedamus ac etiam dimittamus... Etc. » ; – lettres d'Henri de Lorraine, comte d'Harcourt et de Brionne, réglementant le fonctionnement de l'Hôtel-Dieu de Brionne et l'attribution des revenus affectés audit hôpital et à la chapelle Saint-Gilles. Ces lettres imposent aux religieuses l'obligation « de tenir petites escolles audit monastère pour l'instruction des filles dudit Briosne, d'entretenir deux chambres basses audit hôpital pour y héberger les pauvres et de payer par chacun an ès mains de nostre procureur fiscal vingt livres pour aider à leurs nécessitez... » (1643).
Comptes des trésoriers de la fabrique. « Pour avoir achepté deux calices d'estain... 6 sous. Pour quatre pots de vin, tant pour la Cène que pour la communion de Pasques... 17 sous. » Dépenses pour la refonte de la petite cloche de l'église (1621). État des acquisitions de meubles, d'ornements et de vases sacrés, ainsi que des réparations de l'église, depuis 1712 jusqu'à 1736. – On a transcrit à la fin du registre : 1° les noms des frères et sœurs des confréries de Notre-Dame, de Saint-Gilles, de Sainte-Anne, de Saint-Michel et de l'Adoration perpétuelle. « Le 19 de septembre 1742 sont arrivez du Mont-Saint-Michel Mathurin Linot, qui est le roy, Jacques Nasard, Claude Mouton, Michel Le Simple et Nicolas Prévotel, lesquels ont présenté leur certificat de pèlerinage » ; 2° l'inventaire des ornements, linges et autres meubles de l'église paroissiale du Sacq, dressé en 1672.
Chapelle de Saint-Jacques et Saint-Gilles.
Obligation passée par Robert Louche, bourgeois d'Andely, envers les titulaires de la chapelle Saint-Jacques et Saint-Gilles fondée en l'église Notre-Dame d'Andely. Robert Louche se reconnaît redevable d'une rente annuelle de 30 sous tournois envers ladite chapelle, pour la maison qu'il tient, « assise au marché du Grand-Andely, bornée d'un côté maître Jacques Thisserent, écuyer » (1597) ; – obligation de 30 sous tournois de rente annuelle, passée par les religieuses ursulines d'Andely envers Jean-Pierre Gringoire, prêtre, titulaire de la chapelle Saint-Jacques et Saint-Gilles, « à cause de l'acquisition qu'elles avaient faite d'une maison des héritiers et représentants Bertin Drouy » (1712) ; –« papier contenant le revenu des rentes et terres appartenant à la chapelle Monsieur Saint-Jacques et Saint-Gilles, fondée en l'église collégiale Notre-Dame d'Andely » (XVIe-XVIIe siècles) ; – nominations de François Bouteiller et d'Antoine Gilles, curé de Bouafles, en qualité de chapelains de la chapelle Saint-Jacques et Saint-Gilles (1744).
« Inventaire des titres, pièces, lettres et écritures concernant l'établissement du séminaire, la pension de 3,000 livres à lui adjugée sur tous les bénéfices du diocèse d'Évreux, celle de 2, 000 livres donnée par Monseigneur de Maupas, évêque dudit Évreux, sur les deniers de ses déports, la donation qui lui a été faite par M. de Melleville du prieuré du Désert et des maisons qu'il avait acquises sur les paroisses Saint-Gilles et Saint-Denis, qui font aujourd'hui l'enclos dudit séminaire, et les héritages et rentes que ledit séminaire a en la paroisse d'Aulnay, dont la plus grande partie a été donnée par Richard Lequeu, bourgeois de Rouen ; » –« copie d'un mémoire ou état des revenus et charges du séminaire, donné à Monseigneur l'évêque d'Évreux le 8 avril 1758 » ; les recettes sont évaluées à 3, 841 livres 15 sous et les charges à 1, 790 livres ; « reste 2,051 livres 15 sous pour la nourriture et l'entretien de 6 ecclésiastiques et 5 frères, sur quoy le séminaire est encore obligé d'exercer l'hospitalité envers nombre d'ecclésiastiques du diocèse » (f°. 2) ; –« extrait de l'histoire du séminaire d'Évreux (f°. 3 à 5) : Monsieur de Maupas, evesque dudit lieu, obtint du Roy des lettres-patentes, au mois de juin 1666, pour ériger un séminaire dans ladite ville d'Évreux, comme on le voit par la r° pièce de la liasse cotée A. Le père Eudes ayant fait une mission dans ladite ville sur la fin de cette mesme année, qui ne finit qu'après la feste des Roys de la suivante, ledit sieur Évêque résolut de confier son séminaire au père Eudes ; – voici les sujets qu'on marque nécessaires dans le séminaire pour en avoir le soin : un supérieur, un directeur, des ordinants, un professeur de théologie, un directeur du chœur, un assistant qui aura soin des curés et des retraites, un économe et un sacristain et quatre frères laïques, sçavoir un portier, un réfectorier, un cuisinier et un proviseur ; – le jeudi neuvième jour de juillet 1682, la première pierre de l'église fut posée par Monseigneur Jacques de Novion, évêque d'Évreux, et la dédicace en fut faite le 10 juin 1714 par Monseigneur Le Normand, évêque du même lieu ; elle est consacrée sous le titre du Très Saint Cœur de Marie ; » –« la 21e pièce de la 5° liasse, cotée E, dattée du 15 octobre 1690, est un contract par lequel Charlotte Cheron, veuve de Christophe Marage, a vendu aux sieurs du séminaire une maison en ruine et décadence, assise et située sur la paroisse de Saint-Gilles, proche ledit séminaire, nommée le Château-Gaillard, par le prix et somme de 250 livres. » – (Les analyses de cet inventaire, qui a été fait avec soin, sont suffisamment développées et peuvent remplacer dans une certaine mesure les titres originaux des Archives du grand séminaire, dont beaucoup ont disparu postérieurement à sa rédaction.).
Titres d'une rente de 50 sous due aux Chartreux par les héritiers ou représentants de René Le Roy, exempt en la maréchaussée de Gisors, fils de Jacques Le Roy, procureur au Présidial d'Andely et depuis greffier à Gisors (1565-1675) ; – saisies opérées sur les biens de Romain Andrieu, fils de François, demeurant à Port-Mort, débiteur envers la Chartreuse d'une rente de 4 livres (1675-1695) ; – quittance d'une somme de 1,806 livres délivrée aux Chartreux par Pierre Leseulle, « contre-maître en la manufacture de draps à Évreux, y demeurant, paroisse Saint-Gilles », pour le rachat et remboursement de deux rentes hypothéquées créées en 1775 et 1780 au profit de Jacques Saunier (1785).
Baux à ferme des terres de la fabrique depuis 1659 ; – inventaire des « contrats et escritures concernans le revenu de l'église » (1683) ; – inventaire « des contrats des rentes foncières et hypothèques, fait en l'année 1718 » (les fondations ont été longuement analysées et accompagnées de nombreuses annotations ; la plupart de ces dernières sont de M. de Folleville, curé de Beauficel) ; – comptes des trésoriers de la fabrique et des confréries de Saint-Leu et Saint-Gilles et de Sainte-Barbe, de 1657 à 1741 ; – délibérations des trésoriers et des habitants ; procès-verbaux des visites de l'église et de l'élection des trésoriers. –« Payé aux cinq peintres qui avoient travaillé le mois d'aoust et septembre 1657 tout entier, tant au chœur qu'à la nef et portail de l'église... 50 livres. Pour quatre images à faire par Me Michel Abraham, dont il reste encore 50 livres à payer du prix principal... 100 livres (1658). Payé aux sonneurs, la nuit des morts... 1 livre. A la sœur maîtresse de l'échoie des filles... 10 livres (1720). A Paschal Peny, peintre, demeurant à Gisors, pour une Passion sur toile pour le crucifix en carême,... 36 livres (1723). A propos de la maison achetée au moyen de dons faits à la paroisse en 1659 pour servir à une école de filles, on lit dans le registre (fol. 382, v°) : « L'instruction des jeunes filles est une des choses qui conduit le plus à leur salut et à l'honneur de la religion ; c'est pourquoi laditte maison est destinée à cet usage et ne doit être occupée que par une maîtresse, à qui les père et mère sont exhortés de donner deux ou trois sols au moins par mois pour l'instruction de chacune de leurs filles qui iront à l'échoie, ou de faire un fond pour l'entretien de laditte maîtresse, jusqu'à la concurrence de 100 livres, suivant la déclaration du feu Roy du 13 décembre 1698, sans quoy il est impossible que le grand bien de l'instruction des filles soit fait en ce lieu, en attendant que le Seigneur inspire à quelqu'un la pieuse volonté d'aumôner un fond suffisant à cette œuvre, le logement seul ne suffisant pas ». « En l'an 1725, pendant le carême, j'ay fait faire par le nommé Bernard, sculpteur, natif de Grenoble et domicilié à Vernon, un aigle de bois de chêne au cœur, l'image de saint Philippe, apôtre, en la chapelle de Saint-Leu, qui fait cimétrie à l'image Saint-Adrien, aussy de cœur de chêne, et peindre en partie et dorer en autre par Sylvain Peny ; j'ay fourni le bois qui m'a coûté vingt francs, donné cent francs au sculpteur pour sa façon, avec la nourriture, y compris un ange de bois de tilleul, qui porte le bras où est enchâssée la relique de Saint-Leu, dont la dorure a coûté 24 livres au trésor ; la dorure et peinture de l'apôtre m'a coûté 10 livres et 60 sols » (note du curé De Folleville).
Donations à la fabrique de Brosville, par Pierre Le Forestier, d'une vergée de terre située au triège des Courtieux (1571), – par Robert Le Tourneur, dit Marée, d'une vergée de terre au triège des Longs-Champs (1597), – par Charles Le Doulx, chanoine d'Évreux et prébende de Brosville, d'une vergée de terre au triège du Moulin-Heullin (1639) ; – déclaration donnée par les trésoriers en charge à « Monseigneur l'Illustrissime et Révérendisme Pierre Jules-César de Rochechouart, évêque d'Évreux, conseiller du Roy en tous ses conseils, abbé commendataire de l'abbaye royale de Bonnecombe, prieur du prieuré de Saint-Lô et, à cause de son évêché, baron des baronnies de Condé, Les Baux de Breteuil, Illiers, Le Sacq, Bérengeville, Aviron et Brosville qui s'étend dans les paroisses de Saint-Denis, Saint-Gilles, Saint-Thomas et Saint-Léger de la ville et faubourgs dudit Évreux », des terres appartenant à la fabrique et relevant de la baronnie de Brosville (1747).
Comptes de recettes et de dépenses des rentes et des fermages appartenante l'abbaye de Saint-Taurin (1462-1463. Fol. 1-128), Les recettes sont énumérées dans l'ordre suivant : « Saint-Gilles d'Évreux Pennette, Saint-Martin la Champaigne, le fief aux Aurillos, le fief du Buisson, Parville, le Luhéré, Moursenc, Hourmes, Quessigny, La Brosse, La Sougne, le fief Gerouart, Saint-Laurens la Champaigne, Pacy, Fains jouxe Pacy, Hécourt. » Les dépenses prélevées sur ces recettes s'appliquent presque exclusivement à des frais de voyages, de consultation, de procédure, de rédaction de « mémoriaux » et autres actes intéressant les biens et les rentes de l'abbaye : « Le premier jour d'avril, à messire Jehan Drouet, pour plusieurs escriptures faittes par lui, c'est assavoir minuté et grossé l'appointement du procès de Fains, deux mandemens pour sequestrer les fruys estant sur les terres descordables et toutes les aultres escriptures touchant ledit procès, deux prorogations du compromis passé par le curé de Croisy pour les dismes des pains de ladite paroisse et l'émologation de la sentence donnée par les arbitres contre ledit curé de Croisy, ung instrument d'actainte sur le curé du Plessis Hesbert et des menues dismes de la Sougne, et pour tout le procès de la dixième sepmaine du moulin du Champ-Durant, duquel procès le monnier a depuis appointé à Monseigneur, et plusieurs aultres escriptures, payé par marché fait à luy pour toutes ses choses... LX sous tournois » ; – plaids de la seigneurie du Buisson-Hocpin appartenant à l'abbaye (1568 1570. Fol. 129-148) ; – inventaire sommaire des aveux, titres et contrats concernant la même seigneurie (1570. Fol. 149-167) ; –« ce qui est deu annuellement aux religieux, abbé et couvent de l'abbaie de Saint Taurin d'Évreux par les tenans du fief de Saint Jehan de Morsencq jouxte les ancyens pappiers et registres » (Fol. 168-171) ; – journal des recettes des rentes dues à l'abbaye et perçues par Julien Blondel, « recepveur des fiefz, terres et seigneuries » appartenant aux religieux de Saint Taurin (1568-1580.Fol. 172-306) ; –baux à ferme et fragments de plaids et de gages-pleiges des terres, etc., appartenant à l'abbaye (fermes de Cambolle, de la Sôgne, de Qnessigny, de Parville, de Saint-Martin-la-Campagne, du Buisson-Hocpin, dîmes dans diverses paroisses, etc., (1581-1595 ; Fol. 308-411) ; – journaux et états des rentes dues à l'abbaye par les tenanciers des terres dépendant de l'ancien fief de Saint-Taurin, à Évreux et aux environs (1594-1606. Fol. 412-462) ; –« pappier-journal contenant le receptefaicte par Michel Pitet, recepveur des rentes tant foncières que seigneurialles deulz au sieur abbé de Saint-Taurin d'Évreux à cause des maisons et héritaiges assises tant en ceste bourgeoisye que ès environs, tenues de l'ancien fief Saint Taurin sur lequel est assis le masnoir abatial de ladite abbeye, le fieif des Apvrilloclz, le fieif du Buisson Hocquepin et de Pennette, le fief de Parville et le fieif de Sainct Jehan de Morsent, desquels fieifs les hommes tenans et subjectz avecq leurs redevances et recepte sur ce faicte pour les annez mil six cens quatre, six cens cinq et mil six cens six sont cy apprès nommez et desclarez, ainsy qu'il ensuict... » (Fol. 463-528) ; – plaids et gagespleiges, états et journaux de recette des rentes foncières et seigneuriales des terres dépendant du fief du Buisson-Hocpin et de l'ancien fief de Saint-Taurin (1608-1656. Fol. 529-1166).
Titres de propriété des maisons acquises par les Ursulines dans la ville d'Évreux ; – vente par Alexandre Le Pescheur, bourgeois d'Évreux, aux religieuses Ursulines stipulées par « noble et circonspecte personne Me Jean Lejau, haut doyen en l'église cathédrale Nostre-Dame d'Évreux et vicaire général de Monseigneur l'évesque dudit Évreux, d'un ou plusieurs corps de logis où pend pour enseigne Le Dauphin, assis partie en la paroisse Saint-Léger et l'autre partie en la paroisse Saint-Pierre », pour le prix de 2.300 livres tournois (1624) ; – id., par Nicolas Duval, contrôleur des titres en la vicomté d'Évreux, et Mathieu Duval, son frère, d'une maison située paroisse Saint-Pierre et attenant au couvent des Ursulines, pour le prix de 2.400 livres (1628) ; – id., par Pierre Bechet, « d'une ou plusieurrs maisons tant sur la grande Rue, pavé du Roy, que au derrière du lieu, estables et greniers dessus estant, cour, puits et lieu », situées paroisse Saint-Pierre et attenant d'un côté et d'un bout au couvent des Ursulines, pour le prix de 1200 livres tournois (1630) ; – id., par Jacques de Cherville, président en l'Élection d'Évreux, procureur fondé de Louis Brasdefer, écuyer, sieur du Val, avocat ès conseils du Roi, demeurant à Paris, d'une prairie contenant sept vergées, située paroisse Saint-Gilles, devant la maison et lieu du Blin, d'un côté la rivière du Roi, d'autre côté le chemin de Conches ou les pâtures dépendantes de l'abbaye de Saint-Taurin d'Évreux, d'un bout ledit chemin et bout du pont du Blin ; pour le prix de 2.000 livres tournois (1649) ; – id., par Françoise Doucerain, veuve de Michel Osmont, de seize perches de terre situées paroisse Saint-Léger d'Évreux, au village de la Censurière, pour le prix de 40 livres tournois (1685) ; – id., par Claude Blottin, concierge du duc de Bouillon, demeurant à Paris, quai Malaquais, « d'une pièce de terre en masure contenant dix perches, sur laquelle il y a une maison basse, cuisine, salle, cellier, avec une antre petite masure y joignant, contenant quinze perches ou environ », pour le prix de 250 livres tournois (1688) ; – id., par Michel Le Febvre, procureur de l'officialité d'Évreux, « d'une maison consistante en deux bàtiments, l'un sur la rue et l'autre sur le jardin, bornée d'un côté Guillaume Le Mercier, d'autre côté maître François Corneille, conseiller, d'un bout la rue et pavé du Roi et d'autre bout la rivière, située en la paroisse et devant l'église de Saint-Léger dudit Évreux », pour le prix de 1800 livres (1693) ; – procès-verbal d'alignement d'une maison appartenant aux Ursulines dans la rue de la Prison, paroisse Saint-Thomas, dressé par le lieutenant général de la vicomté d'Évreux (1785) ; –état des maisons affermées par les Ursulines d'Évreux et des loyers payés par les locataires (1628-1666).
1er volume contenant les bénéfices dépendant du chapitre cathédral d'Évreux.
Table à la page 1004. Le pouillé dont ce volume fait partie se compose de quatorze registres in-folio renfermant des extraits, tirés des registres de l'évêché aujourd'hui perdus, des actes de présentation et de collation des bénéfices du diocèse. Un volume est consacré à la cathédrale et aux églises d'Évreux ; les dix suivants (2 à 11) comprennent les paroisses du diocèse, classées dans un ordre alphabétique approximatif, l'ordre des archidiaconés et des doyennés ayant été observé pour une même lettre initiale. Les tomes 12 à 14 concernent les abbayes, chapelles, prieurés, léproseries, hôtels-Dieu, dans l'ordre des doyennés. Pour chaque bénéfice, le rédacteur a donné une analyse développée des actes d'élection ou de nomination, de présentation et de collation depuis la fin du XVe siècle jusqu'à la fin du XVIIe. Les renseignements contenus dans le 1er volume s'appliquent aux dignités capitulaires et aux bénéfices suivants : doyenné (1520-1680), chantrerie (depuis 1522) et pénitencerie (1489-1637) d'Évreux ; archidiaconés d'Évreux (1482-1665), du Neubourg (1517-1674) et d'Ouche (1526-1683) ; prébendes des huit chanoines de l'ancienne fondation, du Plessis-Grohan, de Fauville, de la vicomte de Pacy, de Quittebeuf, de Creton, de Houetteville, de Brosville, d'Émanville, de Sainte-Colombe, d'Hécourt, du Nuisement, de la vicomte d'Évreux, de Reuilly, de Thevray, de Perriers, de Bernienville, prébendes dans la cathédrale et sur le sceau de l'évêché ; vicairies de Branville, du Mesnil-Jourdain, de Mandres, vicairie dans la cathédrale ; chapelle épiscopale ; chapelles de la Vierge dans la cathédrale, d'Au-bevoye. De Saint-Denis, de Notre-Dame-de-la-Ronde, de Saint-Gilles, de Saint-Léger et de Saint-Pierre d'Évreux, de Toussaint (église de Saint-Pierre), de Saint-Nicolas et de Saint-Thomas d'Évreux ; prieuré de Saint-Jacques ; chapelle de Saint-Thibault (prieuré de Saint-Jacques) ; abbaye de Saint-Sauveur ; chapelles du maître-autel (Saint-Sauveur), de la messe matutinale (idem), de Notre-Dame (idem), de Saint-Nicolas de l'Officialité, de Saint-Éloi d'Argences, de Saint-Michel des Vignes ; léproserie de Saint-Nicolas d'Évreux,