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Confrérie de charité.
Engagement pris envers la Charité par Nicolas Baron, banquier en cour de Rome, « de faire expédier en cour de Rome, soulz le bon plaisir de Nostre Saint Père le Pape, une signature de confirmation des statuz de ladicte confrairie, avec ques indulgences », au prix convenu de 27 livres (Rouen 1608) ; – jugement du lieutenant général civil et criminel du bailliage d'Évreux pour la vicomte de Beaumont-le-Roger et arrêt confirmatif du parlement de Rouen, ordonnant « que les Charitez, chacune dans son diocèse, auroient la préférence à l'enlèvement et inhumation de corps et que la Charité de Harcourt préférera les Charités du Bec, Briosne et le Theil dans le diocèse d'Évreux » (1658) : « par les eschevins, prévosts et frères du Bec, Briosne et Le Theil a esté dit que de tout temps ils marchent selon leur antiquité à l'inhumation des corps, soit qu'ils soient sur leur diocèze ou non, y ayant quatre cents ans que la Charité du Bec est establie et celle de Harcourt cent cinquante ans », etc.
Procès-verbal d'estimation des réparations à faire au presbytère de Saint-Martin-la-Campagne, dressé par Nicolas Mabire, Jacques Loton, maîtres-charpentiers à Évreux, Jean Courbet, maître-maçon à Èvreux, et Louis Paris, maître-maçon à Quittebeuf. (Le montant de ces réparations est évalué à 1, 319 livres 8 sous.).
Donation par Jean Landri, prêtre, de Branville, à la fabrique de cette paroisse, de deux pièces de terre, contenant trois vergées, sises à Branville, « pour cause de servir la lamppe qui art à servir l'autel de monsieur Saint Yves et pour aider aux autres lampes dudit moustier » (1351) ; – bail à ferme des terres appartenant à la fabrique de Branville, passé devant le vicaire de l'archidiacre du Neubourg au cours de sa visite (1522) ; – bail à ferme de quatre acres de terre, en 11 pièces, situées sur les paroisses de Branville et de Gauville, passé par la fabrique à Thomas Dumont et à Baptiste Le Marié pour le prix annuel de 47 livres (1745) ; – marché passé par la fabrique avec Jean Marche, maître menuisier à Évreux, pour la façon du lambris de l'église, au prix de 210 livres (1659) ; – requête adressée par les vicaires et chapelains de l'église cathédrale d'Évreux, gros décimateurs de la paroisse de Branville, au bailli d'Évreux, à l'effet de faire assigner les héritiers de M. de Saint-Amand, dernier curé de Branville « pour se voir condamner à faire travailler incessamment aux réparations de la grange des dimes et du chancel de l'église de cette paroisse » (1710).
Pouillé du diocèse d'Évreux, commençant par ces mots : « Episcopatus Ebroicencis sub diverso respectu considérait sedula et vera reprœsentatio. » Rédigé en latin postérieurement à 1669 (V. f. 20), ce pouillé renferme une préface contenant des renseignements statistiques sur le diocèse et sur l'évêché (f. 2) : revenu de l'évêché évalué 25, 000 livres tournois, 9 abbayes d'hommes, 4 abbayes de femmes, 7 prieurés conventuels de religieuses, 5 chapitres, 33 prieurés commendataires dont 4 conventuels, 13 prieurés d'hôtels-Dieu, 15 prieurés de léproseries, 113 chapelles et prieurés simples, 11 doyennés, 3 archidiaconés et 546 églises paroissiales. Le pouillé proprement dit est divisé en quatre parties : 1° nomenclature des bénéfices auxquels appartient le droit de représentation aux synodes (f. 3) ; 2° nomenclature des paroisses et des bénéfices par archidiaconés, avec l'indication des redevances dues à l'évêque et aux archidiacres (f. 25) ; 3° nomenclature des patrons ecclésiastiques et indication des bénéfices qui peuvent être résignés en cour de Rome sans le consentement des patrons (f. 52) ; 4° nomenclature générale des paroisses, dans l'ordre alphabétique, par doyennés (Laigle, Lyre, Verneuil, Ouche, Neubourg, Louviers, La Croix-Saint-Leufroy, Conches, Ivry, Vernon, Pacy,) (f. 84).
« Pouillé général du diocèse d'Évreux. A Évreux, 1763. » Ce pouillé ce compose de deux parties distinctes reliées en un seul volume. La première comprend la nomenclature par ordre alphabétique des églises paroissiales ; la seconde, celle des bénéfices « qui ne sont point à charge d'âmes, » abbayes, prébendes, chapelles, distribués suivant les archidiaconés et les doyennés. Pour chaque paroisse on a indiqué le nom du saint patron, le doyenné dans le ressort duquel la paroisse était située et le nom du personnage auquel appartenait la présentation. Une main différente a ajouté la mention du nombre des feux, de la valeur du revenu de chaque bénéfice et des indications sur les redevances dues à l'archidiacre par les curés et les fabriques. Quelques notes étrangères au pouillé ont été transcrites sur les feuillets restés blancs, notamment le « testament de M. Duval de Gravigny, chanoine d'Évreux et archidiacre d'Ouche, en faveur des enfants de son archidiaconé » (15 avril 1751, f. 2.) Le pouillé proprement dit renferme les divisions suivantes : dans la première partie (paroisses) : évêché d'Évreux, cures de la ville (f. 10), cures de la campagne (f. 11) ; – dans la seconde partie (bénéfices simples) : archidiaconé d'Évreux (f. 76), doyenné de La Croix-Saint-Leufroy (f. 85. V°), de Vernon (f. 88), de Pacy (f. 91, v°), d'Ivry (f. 93), archidiaconé d'Ouche (f. 95), doyenné d'Ouche (f. 95), de Conches (f. 96), de Laigle (f. 98), de Lyre (f. 99), de Verneuil (f. 100), de Breteuil (f. 101), de Nonancourt (f. 102), archidiaconé du Neubourg, doyenné du Neubourg (f. 103, v°), de Louviers (f. 107, v°) ; –« nombre des bénéfices auxquels chaque ecclésiastique a droit de présenter dans le diocèse » (f. 109, v°) ; –« nombre des bénéfices qui sont à la présentation de plusieurs chapitres » (f. 112) ; –« nombre des bénéfices qui sont à la présentation des prieurs » (f. 112, v°) ; –« nombre des moines qui présentent à quelques cures ou autres bénéfices du diocèse » (f. 113).
« Pouillier de l'évesché d'Évreux contenant tous les bénéfices divisés par doyennés, le revenu, la généralité et la distance du notariat apostolique pour chaque bénéfice. A Évreux, 1766. » Une lacune d'un feuillet existe entre les folios 33 et 34 ; table au 38e feuillet. – La nomenclature des bénéfices, distribuée par doyennés, conformément au tableau suivant, est répartie dans chaque doyenné sous les titres « abbayes et communautés, prieurés, chapelles, cures » : doyenné de Laigle (p. 11-16), de Breteuil (59-62), de Conches (69-74), d'Évreux (1-10), d'Ivry (23-26), de La Croix-Saint-Leufroy (17-22), de Lyre (27-30), de Louviers. (31-34), du Neubourg (35-40), de Nonancourt (63-66), d'Ouche (41-44), de Pacy (45-48), de Verneuil (49-54), de Vernon (55-58).
« Pouillier de l'évesché d'Évreux contenant tous les bénéfices divisés par doyennés, le revenu, la généralité et la distance du notariat apostolique pour chaque bénéfice. A Évreux, 1766. » Une lacune d'un feuillet existe entre les folios 33 et 34 ; table au 38e feuillet. – La nomenclature des bénéfices, distribuée par doyennés, conformément au tableau suivant, est répartie dans chaque doyenné sous les titres « abbayes et communautés, prieurés, chapelles, cures » : doyenné de Laigle (p. 11-16), de Breteuil (59-62), de Conches (69-74), d'Évreux (1-10), d'Ivry (23-26), de La Croix-Saint-Leufroy (17-22), de Lyre (27-30), de Louviers. (31-34), du Neubourg (35-40), de Nonancourt (63-66), d'Ouche (41-44), de Pacy (45-48), de Verneuil (49-54), de Vernon (55-58).
« Pouillé général du diocèse d'Évreux. A Évreux, 1763. » Ce pouillé ce compose de deux parties distinctes reliées en un seul volume. La première comprend la nomenclature par ordre alphabétique des églises paroissiales ; la seconde, celle des bénéfices « qui ne sont point à charge d'âmes, » abbayes, prébendes, chapelles, distribués suivant les archidiaconés et les doyennés. Pour chaque paroisse on a indiqué le nom du saint patron, le doyenné dans le ressort duquel la paroisse était située et le nom du personnage auquel appartenait la présentation. Une main différente a ajouté la mention du nombre des feux, de la valeur du revenu de chaque bénéfice et des indications sur les redevances dues à l'archidiacre par les curés et les fabriques. Quelques notes étrangères au pouillé ont été transcrites sur les feuillets restés blancs, notamment le « testament de M. Duval de Gravigny, chanoine d'Évreux et archidiacre d'Ouche, en faveur des enfants de son archidiaconé » (15 avril 1751, f. 2.) Le pouillé proprement dit renferme les divisions suivantes : dans la première partie (paroisses) : évêché d'Évreux, cures de la ville (f. 10), cures de la campagne (f. 11) ; – dans la seconde partie (bénéfices simples) : archidiaconé d'Évreux (f. 76), doyenné de La Croix-Saint-Leufroy (f. 85. V°), de Vernon (f. 88), de Pacy (f. 91, v°), d'Ivry (f. 93), archidiaconé d'Ouche (f. 95), doyenné d'Ouche (f. 95), de Conches (f. 96), de Laigle (f. 98), de Lyre (f. 99), de Verneuil (f. 100), de Breteuil (f. 101), de Nonancourt (f. 102), archidiaconé du Neubourg, doyenné du Neubourg (f. 103, v°), de Louviers (f. 107, v°) ; –« nombre des bénéfices auxquels chaque ecclésiastique a droit de présenter dans le diocèse » (f. 109, v°) ; –« nombre des bénéfices qui sont à la présentation de plusieurs chapitres » (f. 112) ; –« nombre des bénéfices qui sont à la présentation des prieurs » (f. 112, v°) ; –« nombre des moines qui présentent à quelques cures ou autres bénéfices du diocèse » (f. 113).
Confrérie de Saint-Pierre.
Lettres de privilèges et d'indulgences accordées à la confrérie, à la requête de Charles Lamotte, curé de la paroisse, par Louis-Albert de Lezay-Marnésia, évêque d'Évreux, en 1767, et confirmées par l'évêque François de Narbonne en 1789 ; – aveu rendu par la confrérie à Louis de Bourbon, comte de Clermont, abbé commendataire du Bec et en cette qualité seigneur de la baronnie du Haussey, paroisse de Saint-Pierre-du-Boscguérard, pour une pièce de terre contenant une vergée six perches et relevant de ladite seigneurie (1744) ; – baux à ferme d'une demi-acre de terre située à Saint-Denis-du-Boscguérard, passés par la confrérie pour le prix annuel de 11 livres en 1754 et en 1762.
Titres d'une rente de 32 livres 10 sous constituée en 1724 sur les tailles de l'élection d'Évreux au profit de l'abbaye de la Croix-Saint-Leufroi unie en 1741 au petit séminaire d'Évreux ; – baux à ferme des dîmes appartenant au petit séminaire dans les paroisses de Saint-Vigor, de Venables, de la Haye-le-Comte, de Canappeville, de Reuilly et d'Authouillet ; – mémoires et notes sur les charges imposées au petit séminaire par une fondation de 1688 : « Par contrat du 13 août 1688, il fut donné au séminaire d'Évreux la somme de 1,500 livres à condition de nourrir et loger gratuitement, tant que le séminaire subsistera, les jeunes gens qui demanderont à entrer audit séminaire pour s'y préparer aux ordres et que seront des treize paroisses de Barquet, etc.. On demande si le séminaire peut se décharger de cette obligation en mettant les 1,500 livres sur le clergé pour raporter 60 livres de rente, ou autrement... (1776) ; –« compte que rend à MM. Les administrateurs composant le Directoire du...Pierre Hezon, trésorier receveur du district d'Évreux, de la régie et recette qu'il a eu des biens, fruits et revenus, pensions, dettes mobiliaires du petit séminaire d'Évreux par délibération de l'assemblée du conseil général du département de l'Eure, du 15 décembre 1790 » (1791) ; –« état des pauvres étudians ecclésiastiques et des sœurs employées aux écoles chrétiennes et gratuites du diocèse d'Évreux auxquels Mgr l'évêque d'Évreux, M. l'archidiacre d'Ouche et MM. Les doyens ruraux dudit archidiaconé ont arrêté d'accorder les pensions fondées par messire Claude-François Duval de Gravigny, archidiacre d'Ouche, chanoine de l'église d'Évreux, conseiller clerc de grand'chambre au parlement de Rouen (1790). (Don Duwarnet, 1885.).
Pouillé du diocèse d'Évreux, commençant par ces mots : « Episcopatus Ebroicencis sub diverso respectu considérait sedula et vera reprœsentatio. » Rédigé en latin postérieurement à 1669 (V. f. 20), ce pouillé renferme une préface contenant des renseignements statistiques sur le diocèse et sur l'évêché (f. 2) : revenu de l'évêché évalué 25, 000 livres tournois, 9 abbayes d'hommes, 4 abbayes de femmes, 7 prieurés conventuels de religieuses, 5 chapitres, 33 prieurés commendataires dont 4 conventuels, 13 prieurés d'hôtels-Dieu, 15 prieurés de léproseries, 113 chapelles et prieurés simples, 11 doyennés, 3 archidiaconés et 546 églises paroissiales. Le pouillé proprement dit est divisé en quatre parties : 1° nomenclature des bénéfices auxquels appartient le droit de représentation aux synodes (f. 3) ; 2° nomenclature des paroisses et des bénéfices par archidiaconés, avec l'indication des redevances dues à l'évêque et aux archidiacres (f. 25) ; 3° nomenclature des patrons ecclésiastiques et indication des bénéfices qui peuvent être résignés en cour de Rome sans le consentement des patrons (f. 52) ; 4° nomenclature générale des paroisses, dans l'ordre alphabétique, par doyennés (Laigle, Lyre, Verneuil, Ouche, Neubourg, Louviers, La Croix-Saint-Leufroy, Conches, Ivry, Vernon, Pacy,) (f. 84).
Donation par Jean Landri, prêtre, de Branville, à la fabrique de cette paroisse, de deux pièces de terre, contenant trois vergées, sises à Branville, « pour cause de servir la lamppe qui art à servir l'autel de monsieur Saint Yves et pour aider aux autres lampes dudit moustier » (1351) ; – bail à ferme des terres appartenant à la fabrique de Branville, passé devant le vicaire de l'archidiacre du Neubourg au cours de sa visite (1522) ; – bail à ferme de quatre acres de terre, en 11 pièces, situées sur les paroisses de Branville et de Gauville, passé par la fabrique à Thomas Dumont et à Baptiste Le Marié pour le prix annuel de 47 livres (1745) ; – marché passé par la fabrique avec Jean Marche, maître menuisier à Évreux, pour la façon du lambris de l'église, au prix de 210 livres (1659) ; – requête adressée par les vicaires et chapelains de l'église cathédrale d'Évreux, gros décimateurs de la paroisse de Branville, au bailli d'Évreux, à l'effet de faire assigner les héritiers de M. de Saint-Amand, dernier curé de Branville « pour se voir condamner à faire travailler incessamment aux réparations de la grange des dimes et du chancel de l'église de cette paroisse » (1710).
Confrérie de Saint-Pierre.
Lettres de privilèges et d'indulgences accordées à la confrérie, à la requête de Charles Lamotte, curé de la paroisse, par Louis-Albert de Lezay-Marnésia, évêque d'Évreux, en 1767, et confirmées par l'évêque François de Narbonne en 1789 ; – aveu rendu par la confrérie à Louis de Bourbon, comte de Clermont, abbé commendataire du Bec et en cette qualité seigneur de la baronnie du Haussey, paroisse de Saint-Pierre-du-Boscguérard, pour une pièce de terre contenant une vergée six perches et relevant de ladite seigneurie (1744) ; – baux à ferme d'une demi-acre de terre située à Saint-Denis-du-Boscguérard, passés par la confrérie pour le prix annuel de 11 livres en 1754 et en 1762.