Toutes les ressources Mortemer (Abbaye de), sise à Lisors 76 résultats (8ms)
Gaillardbois (terres de Brémulle, etc.).
Confirmation par Jean et Robert Juste, frères, de l'échange conclu entre l'abbaye et Robert Juste, leur père, du champ de Brémulle contre le champ de la Chaussée (1254) ; cession à l'abbaye par Geoffroi des Crèches de tousses droits sur la grange et sur le manoir de Brémulle appartenant aux religieux de Mortemer (1262) ; vente à l'abbaye par Guillaume de Saint-Lucien, écuyer, fils de Guillaume de Saint-Lucien, chevalier, d'une rente d'un demi-muid de froment qu'il avait droit de percevoir sur la grange des religieux de Mortemer à Brémulle, pour le prix de 50 livres tournois (1271) ; id., par Roger Picard, de Bacqueville, d'une pièce de terre sise à Bacqueville pour le prix de 35 sous tournois (1273). Sceaux de Robert Juste, de Geoffroi des Crèches et de l'officialité de Rouen. (1254-128 ? ).
Verclives.
Copie informe de la donation faite à l'abbaye par Gauthier de Coutances, archevêque de Rouen, de l'église de Verclives et de ses dépendances, avec le droit de présentation du desservant (1204) ; vente à l'abbaye par Garnier Le Charon, de Verclives, d'une pièce de terre sise « au Motei », pour le prix de 4 livres et 10 sous tournois (1241. Sceau de Garnier Le Charon : une étoile à huit rais, avec la légende « S. [Garne]ri Le Charon » ; abandon à l'abbaye par Robert de Saussay, écuyer, d'une rente de 8 sous qu'il prétendait avoir droit de percevoir sur les biens des religieux de Mortemer à Verclives (1367) ; bail à ferme passé par l'abbaye à Colin Brisart de 12 acres de terre sises à Verclives, moyennant un fermage annuel de 6 livres 10 sous (1473) ; collation de l'église de Verclives, vacante par la résignation de Robert Poingnant, à Paul Regnauld, prêtre, maître-ès-arts, et procès-verbal d'installation dudit Paul Regnauld par Jean Vion, doyen de Gisors et curé de Mainneville (1491) ; « ensuit la déclaration des guerbes de dixme que répètent et demandent les commendataire et religieux du monastère de Mortemer, prinses, usurpées et levées par maistre Nicole Le Roux en l'aoust et despueille derreniers, c'est assavoir de l'an présent mil cinq cens et treze. » A cet état est annexée une sentence de l'officialité de Rouen, rendue entre les religieux de Mortemer, demandeurs, et Nicole Le Roux, prêtre, inculpé d'usurpation desdites dîmes, et condamnant ce dernier à restitution (1513) ; lettres de présentation à la cure de Verclives, vacante par le décès de Charles Spérier, par Jean du Bec, évêque de Saint-Malo et abbé commendataire de Mortemer, en faveur de Claude Palliot, prêtre, doyen de la faculté des Arts de Paris (1603).
Rosay.
Fragment d'un accord entre Froger, évêque de Séez, et l'abbaye de Mortemer, au sujet de leurs possessions respectives au Roule (s. d. 1158-1184. Au dos, une cote du XVIIe siècle porte la mention suivante : « Accord avec Froger, évêque de Sées... Il est enterré dans notre église au côté du grand autel ») ; accord entre l'abbaye et l'église de Rosay au sujet des dîmes des terres du Roule, paroisse de Rosay. L'abbaye s'engage à payer à l'église une rente d'un muid de froment et d'un demi-muid d'avoine, ainsi que les droits de dîmes pour les terres qu'elle acquerrerait à l'avenir (1181. En présence de Rotrou de Beaumont, archevêque de Rouen, Guillaume étant abbé de Mortemer) ; confirmation par Guillaume de Gaillardbois des donations faites à l'abbaye, au Roule, par Geoffroi Flori, son père, et par lui-même (s. d. XIIe siècle) ; fragment d'une donation faite à l'abbaye par Hugues Le Portier de 10 acres de terre à Écouis et d'un hôte à Rosay [s. D. vers 1200 ? ).
Plan teinté « des bois de la mense abbatiale de l'abbaye du Mortemer, du ressort de la maîtrise particulière de Lions-la-Forêt, contenans en totalité 347 arpens et demy 6 perches, dont le quart mis en réserve pour croître en futaye est de 86 arpens 89 perches et les trois autres quarts des sus dits bois ont été divisés en 25 coupes séparées les unes des autres par des pierres bornales nature de grès, suivant et conformément à l'arrest du Conseil du 5 juin 1744, l'ordonnance de M. de Savary, Grand Maître, du 18 may 1748, pour estre usées suivant l'ordre des chifres du présent plan, relatif au proceds verbal qui a esté dressé de tous les dits bois par MM. Les officiers de la dite Maîtrise de Lions et Michel Hüe, arpenteur d'icelle Maîtrise, le 19 aoust audit an 1748 ». (Bois de la Cuisine, des Fosses-Glo-riettes, de la Mésangère, de la Petite-Vente et de la Grande-Vente-aux-Moines.).
Boisemont.
Donations à l'abbaye par Asselin de Boisemont, avec le consentement d'Orieulde, sa femme, et d'Enguerran, son fils, de six mines de blé sur son moulin de Penart, de trois sous de rentes assignés à Frenelles et de deux sous de rente sur Pierre de la Tournelle. Le donateur abandonne en outre ses biens meubles aux religieux de Mortemer, qui le reçoivent comme un de leurs frères (1209-1211. Sceaux d'Asselin de Boisemont : un griffon passant à gauche, avec la légende « S. Acelini de Boysemovs ») ; confirmation par Guillaume Prieur de la donation faite à l'abbaye par Guillaume Prieur, son père, d'une rente de 2 sous tournois assignée sur sa maison de Boisemont (1259).
Gaillardbois (terres de Brémulle, etc.).
Pièces de procédures pour l'abbaye de Mortemer contre le seigneur de Villerets au sujet d'une rente de 32 sous et 1 chapon assignée au profit de l'abbaye sur 7 acres de terre près de Brémulle (1599-1634) ; bail à ferme passé par l'abbé commendataire de Mortemer à Jean Lefebvre, laboureur, de la ferme de Brémulle et de ses dépendances, comprenant 240 acres environ, pour le prix principal de 2,400 livres, 2 muids de blé, 24 chapons, 24 poules, 2 boisseaux de pois blancs, trois cents gerbées et 50 livres affectées aux réparations, outre les charges ci-après : 16 mines de blé et 48 boisseaux d'avoine à l'abbaye de Saint-Ouen, 7 mines de blé et 14 boisseaux d'avoine au prieur de Gisors, 16 boisseaux de blé et 8 boisseaux d'avoine au prieur des Deux-Amants, 15 boisseaux de blé et 15 boisseaux d'avoine au prieur de Charleval, 18 boisseaux de blé et 18 boisseaux d'avoine au curé de Grainville, 6 boisseaux de blé au curé de Gaillardbois (1666) ; autorisations données par François Trouvé, abbé de Cîteaux, et par Louis-Marie Rocourt, abbé de Clairvaux, à Thomas-Pierre-Antoine de Boisgelin, agent général du clergé de France et abbé commendataire de Mortemer, de louer la ferme de Brémulle pour une durée de vingt-neuf années (1785).
Gaillardbois-Cressen ville.
Notes, copies de baux à ferme, et pièces de procédures concernant le recouvrement de la rente de 4 mines de froment et 2 mines d'avoine due au prieuré des Deux-Amants sur la ferme de Brémulle, sise à Gaillardbois, Cressenville, Villerets et Grainville, et appartenant à l'abbaye de Mortemer (1515-1706) ; procès-verbal d'apposition de scellés sur les meubles de feu Nicolas Chaboiceau, curé de Gaillardbois, dressé par le bailli de la haute justice de Bacqueville à la requête de Pierre-Ignace de Ruelle, chanoine régulier de la Congrégation de France, procureur du prieuré des Deux-Amants (1789).
Rosay.
Vente à l'abbaye par Jean Boufi, de Rosay, et Nicole, sa femme, d'une pièce de terre située entre Rosay et la grange des religieux de Mortemer au Roule, pour le prix de 8 livres tournois (1240) ; id. Par Richard Anquetil, de Rosay, d'une pièce de terre sise à Rosay, pour l'usage de l'infirmerie des pauvres de Mortemer (1246) ; confirmation au profit des religieux de Mortemer par Jean de Marigny, chevalier, de la possession de deux pièces de terre à Rosay, « in valle de inter duas silvas », qui leur avaient été données par Hugues de Bettencourt, chevalier, et par Mathilde, sa femme, ainsi que des autres possessions de l'abbaye dans l'étendue de son fief (1250) ; donation à l'abbaye par Roger de Radepont, pour les distributions faites à la porte de l'abbaye, d'une rente de 2 sous 7 deniers assignée sur une masure sise à Rosay (1258).
Mussegros.
Vente à l'abbaye par Héloïse La Féronesse, avec le consentement de Mathilde, sa fille, et de Jean Maucion, son gendre, d'une acre et demie de terre à Mussegros, pour le prix de 12 livres parisis (1234. Sceau d'Héloïse La Féronesse : un poisson percé d'une flèche, avec la légende « S. Héloïse La Feronese ») ; confirmation de la vente précédente par Jean Maucion et Mathilde, sa femme (1234. Sceau de Jean Maucion : un chandelier à trois branches avec la légende « S. Johannis Mauciun ») ; confirmation des deux chartes ci-dessus par Mathieu, chevalier, seigneur de Mussegros (1234. Sceau de Mathieu de Mussegros : écu au lambel de cinq pendants, avec la légende « S. domini Mathei de Muchegros ») ; donation à l'abbaye par Guillaume Branville, de Frenelles, et« Masce », sa femme, du tiers de leurs biens meubles et immeubles après leur mort, et d'une rente annuelle de 2 sous tournois (1243) ; confirmation par Jean de Mussegros, chevalier, avec le consentement de Jeanne, sa femme, des donations faites à l'abbaye par Mathieu de Mussegros, chevalier, son bisaïeul, et des autres possessions de l'abbaye dans l'étendue de son fief (1260). (1202 ( ? )-1280).
Paris.
Donation à l'abbaye par Mahaut (Mathildis), dame de Marly, veuve, de tous ses droits sur une maison sise à Paris, paroisse Saint-Séverin, grande rue du Petit-Pont, entre l'église Saint-Séverin et la rue, ayant appartenu à feu Philippe Jeullain, clerc (Mai 1258. Sceau incomplet de Mahaut de Marly : dame debout tenant un fleuron dans la main droite, avec la légende « S. Matildis d [om] ine Marliaci ») ; vente par Marie « de Lissiaco » à Roger de Radepont (de Rapido ponte), clerc, d'une rente de 40 sous parisis de crois de cens (augmentati census), assignée sur une maison sise à Paris, grande rue du Petit-Pont. (Date en partie disparue. Seconde moitié du XIIIe siècle) ; testament de Roger de Radepont (de Ponte rigido), clerc, habitant la paroisse Saint-Séverin, à Paris. Le testateur fait de nombreux legs, en argent et en objets mobiliers, aux membres de sa famille, aux églises et à des établissements religieux de Paris, à l'abbaye de Fontaine-Guérard, où son père et son frère Roger étaient enterrés. Il lègue en outre à l'abbaye de Mortemer, à de certaines conditions, la jouissance de la maison qu'il avait achetée à Paris, « in Gallandia ». (Date effacée. Vers 1260.).
Bacqueville.
Ventes à l'abbaye de terres et de rentes situées ou assignées à Bacqueville par Geoffroi des Crèches et Alice, sa femme (1270), Pierre Graffart (1272), Guillaume et Lambert Le Picart (1316), Hue Le Boucher et sa femme (1319), Guillaume Bertin (1413).
Beauvais.
Vente par Bernard de Cauvigny et Béatrice, sa femme, à Jean de Landelle et à Eudeline, sa femme, d'un cens annuel de deux sous, assigné sur une maison sise à Beauvais, paroisse de la Madeleine, rue de Roger d'Abbecourt, pour le prix de 30 sous parisis (1231) ; reconnaissance au profit de l'abbaye par Bordin, clerc, de Beauvais, d'un cens annuel de 5 sous par lui dû à cause d'une maison sise à Beauvais, paroisse de la Madeleine, ayant appartenu à Jean de Landelle et que ledit Bordin avait achetée des religieux de Mortemer (1244). (1230-1278 ? ).
Gaillardbois (terres de Brémulle, etc.).
Cession par les religieux de Saint-Ouen de Rouen à l'abbaye de Mortemer de tous leurs droits seigneuriaux sur Richard Portevin, leur tenancier, et sur le fief qu'il tenait d'eux, moyennant une rente de 60 sous (s. d. Vers 1190. Jean de Coûtances, doyen de Rouen, figure parmi les témoins) ; donation à l'abbaye par Guillaume de Gaillardbois de ses droits sur le Champ-de-l'Empereur (s. d. ) ; donations, cessions et ventes à l'abbaye, de terres et de rentes situées où assignées à Brémulle par Hugues de Piris (s. d. ), Roger des Crèches (1208), Robert des Crèches (1212), Guillaume de Longchamp (1222), Gautier et Robert Le Long (1234), Mathieu « de Faio Marmote » (1236) ; Sceaux de Guillaume de Longchamp, de Gautier, de Robert Le Long et de l'officialité de Rouen.
Gaillardbois (terres de Brémulle, etc.).
Quittances de payement des rentes en blé et en avoine dues par le prieuré de Charleval (Nojeon-sur-Andelle), et par le curé de Touffreville aux chanoines d'Écouis et assignées sur la ferme de la Mésangère (1506-1523) ; pièces de procédures entre l'abbaye de Mortemer, d'une part, le seigneur de Villers, les curés de Villerets, de Puchay et de Bacqueville, d'autres parts, au sujet des terres et des dîmes de Brémulle (XVIe siècle) ; procès-verbal d'adjudication à Nicolas Fatin d'Auricher de 40 acres une vergée de terre sises à Bouville, aliénées par l'abbaye pour le prix principalde 1908 livres (1569) ; procès-verbaux de bornage de deux pièces de terres dépendant de la ferme de Brémulle, trièges du Merisier, de la Justice et des Marettes (l750).