Toutes les ressources Rouen (Parlement de) 258 résultats (20ms)
(vers 1761) « Registre pour la fabrique de Notre-Dame de Tourneville, dans lequel l'on trouvera tout ce qui intéresse les biens de la fabrique, ceux de la cure, et quelques bonnes receptes pour les playes et autres maladies, la plupart éprouvées par moy, prestre, curé de Tourneville, soussigné. Chemin, prêtre curé de Tourneville. » – Ce registre, écrit en entier de la main de Pierre-Jean-Baptiste Chemin, curé de Tourneville de 1756 à 1781 (à l'exception d'une note marginale du curé Thiboust, datée de 1787), renferme des notes historiques sur l'église de Tourneville (copie de « l'inscription gothique fort belle » mentionnant la dédicace de l'église le 15 mars 1547), la liste des curés depuis 1455, des notes sur les seigneurs de Tourneville au XVIIe et au XVIIIe siècles, l'inventaire des titres concernant les biens-fonds et les rentes de la fabrique, des copies de déclarations et d'aveux des anciens curés de Tourneville et des notes sur les droits, privilèges et charges du bénéfice cure, enfin des recettes de médecine empirique (baume sympathique ou baume de Christ, – composition d'un très bon onguent pour les vieilles plaies, – remèdes pour la brûlure et pour les vers : « il ne faut faire de remède pour les vers que dans le décours de lune, parce que dans ce temps ils sont plus traitables et moins sujets à se mettre en fureur »), – remèdes pour la fièvre quarte et pour l'hydropisie, –« vinaigre thériacal très bon pour ceux qui sont obligés d'aller aux malades, dans les pourpres, vérolles et autres », – remèdes contre la peste et le mauvais air dans les maladies dangeureuses, – remède pour guérir de la peste, éprouvé, – baume du commandeur, – baume catholique, – baume d'aristoloche, –« onguent vert contre la gangrène, et qui est fort bon », –remède contre la pierre, –remède pour les fièvres ou quartes ou tierces, –« baume fait de plusieurs herbes aromatiques, bon pour les plaies et bon à boire pour quelque chute », –« onguent très parfait pour les plaies ». – Les notes sur les seigneurs de Tourneville, extraites pour la plupart des annotations inscrites par les anciens curés sur les registres de baptêmes, mariages et sépultures, contiennent le passage suivant : « L'on voit dans les registres d'un de mes prédécesseurs que lorsqu'il entra dans sa cure en 1649, il trouva son presbitère ruiné, ainsi que le village, parce que François de Harcourt, époux de Catherine Le Tellier, a fait venir dans cette même année à Tourneville un régiment de dragons pour empescher Évreux, qui n'en est qu'à lieue et demie loing, de se déclarer en faveur du parlement de Rouen. Ce régiment, mal discipliné, fit tort dans le village de plus de 4,000 livres. Ils ravagèrent le presbitère où il n'i avoit point encore de curé. C'étoit pour lors M. Jourdain Guiblet qui nous a laissé ce dernier trait. Il dit que ceci lui coûta 100 écus ». – Le registre se termine par la note suivante : « Il ne me reste plus qu'à prier mes successeurs de vouloir bien tous les ans chanter à mon intention un libéra au jour de Toussaints après vêpres, comme je l'ai toujours fait pour mes prédécesseurs. Je certifie de nouveau que je n'ai rien mis que de vray dans ce présent registre, autant que je l'ai pu. Je souhaite qu'il soit conservé pour le bien de l'église et de mes successeurs. Chemin, prestre, curé de Tourneville, prieur de Saint-Laurent de Chambray, ancien curé de Creton et chapelain des Saints-Innocents dans la cathédrale d'Évreux ».
Acquisition par la fabrique et par les habitants de la paroisse « d'une portion de terrain contenant environ 47 perches, située paroisse Sainte-Geneviève, derrière l'Épron, dans l'encoignure des jardins de ce canton, borné d'un côté l'Hôtel-Dieu de Vernon, d'un bout le chemin qui règne le long des terres de l'ancien château », pour servira usage de cimetière, un arrêt du Parlement de Rouen, du 15 mai 1776, ayant fait défense de continuer à inhumer les corps dans l'ancien cimetière (1776) ; –« plan du cimetière de la paroisse de Sainte-Geneviève de Vernon, en deux partyes ; celle lavée de couleur verte, où l'on enterre, contient 24 perches ; l'autre, en nature de jardin, 4 perches et demye, est située au midy de l'église » (ce plan indique l'emplacement de l'église et les abornements du cimetière).
Acquisition par la fabrique et par les habitants de la paroisse « d'une portion de terrain contenant environ 47 perches, située paroisse Sainte-Geneviève, derrière l'Épron, dans l'encoignure des jardins de ce canton, borné d'un côté l'Hôtel-Dieu de Vernon, d'un bout le chemin qui règne le long des terres de l'ancien château », pour servira usage de cimetière, un arrêt du Parlement de Rouen, du 15 mai 1776, ayant fait défense de continuer à inhumer les corps dans l'ancien cimetière (1776) ; –« plan du cimetière de la paroisse de Sainte-Geneviève de Vernon, en deux partyes ; celle lavée de couleur verte, où l'on enterre, contient 24 perches ; l'autre, en nature de jardin, 4 perches et demye, est située au midy de l'église » (ce plan indique l'emplacement de l'église et les abornements du cimetière).
Alisay.
Déclaration fournie par Jean La Garde, prieur, Nicolas Charles Le Meaux et Georges Valfort, chanoines réguliers du prieuré des Deux-Amants, à Gilles-Louis Halle, comte de Rouville, second président du parlement de Normandie, pour « deux pièces de terre en nature de prey, appartenantes en pure aumône au dit prieuré des Deux Amants, assises en la paroisse d'Alizay, aux Marais, sujettes à la banalité du moulin du dit seigneur siz sur le pont du Pont de l'Arche et en outre au pressurage des fruits et crues de vin qui pourroient excroitre sur les dittos pièces de terre au pressoir du dit seigneur, en payant le septième pot pour le droit de pressurage. ».
Alisay.
Déclaration fournie par Jean La Garde, prieur, Nicolas Charles Le Meaux et Georges Valfort, chanoines réguliers du prieuré des Deux-Amants, à Gilles-Louis Halle, comte de Rouville, second président du parlement de Normandie, pour « deux pièces de terre en nature de prey, appartenantes en pure aumône au dit prieuré des Deux Amants, assises en la paroisse d'Alizay, aux Marais, sujettes à la banalité du moulin du dit seigneur siz sur le pont du Pont de l'Arche et en outre au pressurage des fruits et crues de vin qui pourroient excroitre sur les dittos pièces de terre au pressoir du dit seigneur, en payant le septième pot pour le droit de pressurage. ».