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Baux à ferme des terres de la fabrique depuis 1659 ; – inventaire des « contrats et escritures concernans le revenu de l'église » (1683) ; – inventaire « des contrats des rentes foncières et hypothèques, fait en l'année 1718 » (les fondations ont été longuement analysées et accompagnées de nombreuses annotations ; la plupart de ces dernières sont de M. de Folleville, curé de Beauficel) ; – comptes des trésoriers de la fabrique et des confréries de Saint-Leu et Saint-Gilles et de Sainte-Barbe, de 1657 à 1741 ; – délibérations des trésoriers et des habitants ; procès-verbaux des visites de l'église et de l'élection des trésoriers. –« Payé aux cinq peintres qui avoient travaillé le mois d'aoust et septembre 1657 tout entier, tant au chœur qu'à la nef et portail de l'église... 50 livres. Pour quatre images à faire par Me Michel Abraham, dont il reste encore 50 livres à payer du prix principal... 100 livres (1658). Payé aux sonneurs, la nuit des morts... 1 livre. A la sœur maîtresse de l'échoie des filles... 10 livres (1720). A Paschal Peny, peintre, demeurant à Gisors, pour une Passion sur toile pour le crucifix en carême,... 36 livres (1723). A propos de la maison achetée au moyen de dons faits à la paroisse en 1659 pour servir à une école de filles, on lit dans le registre (fol. 382, v°) : « L'instruction des jeunes filles est une des choses qui conduit le plus à leur salut et à l'honneur de la religion ; c'est pourquoi laditte maison est destinée à cet usage et ne doit être occupée que par une maîtresse, à qui les père et mère sont exhortés de donner deux ou trois sols au moins par mois pour l'instruction de chacune de leurs filles qui iront à l'échoie, ou de faire un fond pour l'entretien de laditte maîtresse, jusqu'à la concurrence de 100 livres, suivant la déclaration du feu Roy du 13 décembre 1698, sans quoy il est impossible que le grand bien de l'instruction des filles soit fait en ce lieu, en attendant que le Seigneur inspire à quelqu'un la pieuse volonté d'aumôner un fond suffisant à cette œuvre, le logement seul ne suffisant pas ». « En l'an 1725, pendant le carême, j'ay fait faire par le nommé Bernard, sculpteur, natif de Grenoble et domicilié à Vernon, un aigle de bois de chêne au cœur, l'image de saint Philippe, apôtre, en la chapelle de Saint-Leu, qui fait cimétrie à l'image Saint-Adrien, aussy de cœur de chêne, et peindre en partie et dorer en autre par Sylvain Peny ; j'ay fourni le bois qui m'a coûté vingt francs, donné cent francs au sculpteur pour sa façon, avec la nourriture, y compris un ange de bois de tilleul, qui porte le bras où est enchâssée la relique de Saint-Leu, dont la dorure a coûté 24 livres au trésor ; la dorure et peinture de l'apôtre m'a coûté 10 livres et 60 sols » (note du curé De Folleville).

G381 , 1657-1750 , Gisors ; Grenoble ; Vernon (Ville)  
Contexte :
Églises paroissiales > Beauficel
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