Toutes les ressources Bernay (Couvent des Pénitents de Saint-Louis, à) 16 résultats (12ms)

Lettres patentes de Louis XIV confirmant l'établissement du couvent des Pénitents de Bernay, ainsi que les donations qui leur avaient été faites, et leur accordant l'amortissement pour tous les biens qu'ils possédaient (1653) : « Nos chers et bien amez orateurs les Pères provincial, deffiniteurs, gardien et religieux pénitents du Tiers-Ordre Saint-François du couvent de Saint-Lubin-lès-Bernay nous ont très-humblement remonstré qu'il y a plus de cent-cinquante ans qu'ils sont establis audit lieu et y font le service divin et toutes leurs autres fonctions ecclésiastiques et religieuses avec l'approbation et permission tant du Pape et de l'évesque diocésain que des Roys nos prédécesseurs à l'agréement et édiffication du peuple... Que les tiltres concernants la première fondation et establissement desdits couvent et religieux audit lieu ont esté dissipez et perdus par le laps du temps et les guerres et troubles dont la France a esté souvent affligée depuis cette première fondation, » etc. ; – arrêt du Conseil d'État du Roi, déchargeant les Pénitents de Bernay de la taxe de quarante livres pour laquelle ils avaient été compris au rôle de l'imposition de 8,000 livres et deux sols pour livre frappée sur les habitants de Bernay « par forme de prest pour subvenir aux grandes despenses de la guerre », et ordonnant « que la mule sur eux saisie et exécuttée leur sera rendue, à ce faire le gardien et eschevins dudit Bernay contraints par corps, sinon à la restitution de la juste valeur d'icelle » (1675),

H1197 , 1653-1675 , Bernay (Couvent des Pénitents de Saint-Louis, à)  
Contexte :
Couvents et communautés d'hommes > Pénitents de Bernay

Lettres patentes de Louis XIV confirmant l'établissement du couvent des Pénitents de Bernay, ainsi que les donations qui leur avaient été faites, et leur accordant l'amortissement pour tous les biens qu'ils possédaient (1653) : « Nos chers et bien amez orateurs les Pères provincial, deffiniteurs, gardien et religieux pénitents du Tiers-Ordre Saint-François du couvent de Saint-Lubin-lès-Bernay nous ont très-humblement remonstré qu'il y a plus de cent-cinquante ans qu'ils sont establis audit lieu et y font le service divin et toutes leurs autres fonctions ecclésiastiques et religieuses avec l'approbation et permission tant du Pape et de l'évesque diocésain que des Roys nos prédécesseurs à l'agréement et édiffication du peuple... Que les tiltres concernants la première fondation et establissement desdits couvent et religieux audit lieu ont esté dissipez et perdus par le laps du temps et les guerres et troubles dont la France a esté souvent affligée depuis cette première fondation, » etc. ; – arrêt du Conseil d'État du Roi, déchargeant les Pénitents de Bernay de la taxe de quarante livres pour laquelle ils avaient été compris au rôle de l'imposition de 8,000 livres et deux sols pour livre frappée sur les habitants de Bernay « par forme de prest pour subvenir aux grandes despenses de la guerre », et ordonnant « que la mule sur eux saisie et exécuttée leur sera rendue, à ce faire le gardien et eschevins dudit Bernay contraints par corps, sinon à la restitution de la juste valeur d'icelle » (1675),

H1197 , 1653-1675 , Bernay (Couvent des Pénitents de Saint-Louis, à)  
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Couvents et communautés d'hommes > Pénitents de Bernay

Budgets et comptes des recettes et des dépenses du couvent des Pénitents de Bernay ; – inventaire du mobilier et de la bibliothèque (fol. 17-20). D'après le budget de 1789, les recettes annuelles sont évaluées à 4,575 livres, y compris 250 livres du produit des quêtes « tant de la ville que de la campagne » ; les charges ordinaires étant évaluées à 1,235 livres 8 sous 8 deniers, « il reste pour la nourriture et subsistance de cinq religieux, deux frères donnés, six pensionnaires et deux domestiques à gages... 3,339 livres 11 sous 4 deniers ».

H1203 , 1779-1789 , Alençon ; Bernay (Couvent des Pénitents de Saint-Louis, à)  
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Couvents et communautés d'hommes > Pénitents de Bernay

Budgets et comptes des recettes et des dépenses du couvent des Pénitents de Bernay ; – inventaire du mobilier et de la bibliothèque (fol. 17-20). D'après le budget de 1789, les recettes annuelles sont évaluées à 4,575 livres, y compris 250 livres du produit des quêtes « tant de la ville que de la campagne » ; les charges ordinaires étant évaluées à 1,235 livres 8 sous 8 deniers, « il reste pour la nourriture et subsistance de cinq religieux, deux frères donnés, six pensionnaires et deux domestiques à gages... 3,339 livres 11 sous 4 deniers ».

H1203 , 1779-1789 , Alençon ; Bernay (Couvent des Pénitents de Saint-Louis, à)  
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Couvents et communautés d'hommes > Pénitents de Bernay

Requête adressée par les maire et échevins de Bernay à l'Intendant de la Généralité d'Alençon, à l'effet d'être autorisés à convoquer une assemblée des notables habitants de la ville dans le but d'obtenir la perception au profit de la ville des droits municipaux pendant une période de dix années et le droit d'occuper, pour y établir des casernes, le couvent des Pénitents de Bernay : « Bernay considérable par son étendue et par le nombre de ses habitans n'a jamais eu d'hôtel pour tenir les assemblées ; ses officiers se retirent dans un appartement sombre qui ressemble mieux au logement d'un particulier pauvre qu'aune maison de ville qui doit s'annoncer par quelques dehors. La salle qui tient à la ville lieu d'hôtel est à moitié emplie par l'armoire qui enferme les papiers, en sorte que dans les assemblées les officiers municipaux, la noblesse, les notables bourgeois et les artisans sont serrés l'un contre l'autre avec beaucoup d'indécence... Il sera difficile de trouver aux portes de la ville un emplacement propre à faire les casernes ; le seul lieu convenable est occupé par la maison des religieux pénitents, ordre de mandians inutiles et même à charge à la ville et aux environs. Ces moines depuis fort longtemps sont en petit nombre dans la maison de Bernay : elle n'est composée que d'un gardien, deux religieux et d'un frère quêteur ; ils occupent à quatre de vastes édifices placés dans un enclos fermé de murs.,. » (1767) ; –« inventaire sommaire des titres concernant le couvent des révérends pères Pénitents du Tiers-Ordre de Saint-François du couvent de Saint-Lubin-lès-Bernay, déposés aux archives du district de Bernay ». En marge est le reçu desdites pièces, au nombre de soixante-treize, signé de l'acquéreur des biens du couvent (1792).

H1204 , 1767-1792 , Bernay (Couvent des Pénitents de Saint-Louis, à)  
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Couvents et communautés d'hommes > Pénitents de Bernay

Requête adressée par les maire et échevins de Bernay à l'Intendant de la Généralité d'Alençon, à l'effet d'être autorisés à convoquer une assemblée des notables habitants de la ville dans le but d'obtenir la perception au profit de la ville des droits municipaux pendant une période de dix années et le droit d'occuper, pour y établir des casernes, le couvent des Pénitents de Bernay : « Bernay considérable par son étendue et par le nombre de ses habitans n'a jamais eu d'hôtel pour tenir les assemblées ; ses officiers se retirent dans un appartement sombre qui ressemble mieux au logement d'un particulier pauvre qu'aune maison de ville qui doit s'annoncer par quelques dehors. La salle qui tient à la ville lieu d'hôtel est à moitié emplie par l'armoire qui enferme les papiers, en sorte que dans les assemblées les officiers municipaux, la noblesse, les notables bourgeois et les artisans sont serrés l'un contre l'autre avec beaucoup d'indécence... Il sera difficile de trouver aux portes de la ville un emplacement propre à faire les casernes ; le seul lieu convenable est occupé par la maison des religieux pénitents, ordre de mandians inutiles et même à charge à la ville et aux environs. Ces moines depuis fort longtemps sont en petit nombre dans la maison de Bernay : elle n'est composée que d'un gardien, deux religieux et d'un frère quêteur ; ils occupent à quatre de vastes édifices placés dans un enclos fermé de murs.,. » (1767) ; –« inventaire sommaire des titres concernant le couvent des révérends pères Pénitents du Tiers-Ordre de Saint-François du couvent de Saint-Lubin-lès-Bernay, déposés aux archives du district de Bernay ». En marge est le reçu desdites pièces, au nombre de soixante-treize, signé de l'acquéreur des biens du couvent (1792).

H1204 , 1767-1792 , Bernay (Couvent des Pénitents de Saint-Louis, à)  
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Couvents et communautés d'hommes > Pénitents de Bernay

Copie collationnée d'un arrêt du parlement de Rouen, rendu entre les Pénitents de Bernay, d'une part, les échevins et les habitants de Bernay, d'autre part. L'arrêt maintient les Pénitents « en la propriété de l'hermitage et chapelle de Saint-Lubin près Bernay, par ce néantmoins qu'ilz ne pourront y establir plus grand nombre que de six religieux, par ce aussy que lesdits habitans de Bernay pourront retenir ledit hermitage et l'héritage en deppendans pour servir de lieu de santé, en donnant auxdits religieux pénitens autre habitation et terre audit lieu de Bernay » (1651) ; – bail à fieffe passé par les Pénitents de Bernay à Jean Dubois d'« une portion de terre tout en un tenant, nommée l'Hermitage, seize sur la paroisse de la Cousture de Bernay, où estoit anciennement la demeure desdits révérends pères relligieux, moyennant une rente de 50 livres par an » (1667).

H1199 , 1640-1667 , Bernay (Couvent des Pénitents de Saint-Louis, à) ; Rouen (Parlement de)  
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Couvents et communautés d'hommes > Pénitents de Bernay

Copie collationnée d'un arrêt du parlement de Rouen, rendu entre les Pénitents de Bernay, d'une part, les échevins et les habitants de Bernay, d'autre part. L'arrêt maintient les Pénitents « en la propriété de l'hermitage et chapelle de Saint-Lubin près Bernay, par ce néantmoins qu'ilz ne pourront y establir plus grand nombre que de six religieux, par ce aussy que lesdits habitans de Bernay pourront retenir ledit hermitage et l'héritage en deppendans pour servir de lieu de santé, en donnant auxdits religieux pénitens autre habitation et terre audit lieu de Bernay » (1651) ; – bail à fieffe passé par les Pénitents de Bernay à Jean Dubois d'« une portion de terre tout en un tenant, nommée l'Hermitage, seize sur la paroisse de la Cousture de Bernay, où estoit anciennement la demeure desdits révérends pères relligieux, moyennant une rente de 50 livres par an » (1667).

H1199 , 1640-1667 , Bernay (Couvent des Pénitents de Saint-Louis, à) ; Rouen (Parlement de)  
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Couvents et communautés d'hommes > Pénitents de Bernay

Pièces de procédures entre les Pénitents de Bernay et « messire Léon Pottier de Gesvres, abbé commendataire et seigneur de Bernay et Orillac, demandeur à l'encontre desdits Pénitents pour les faire condamner à suivre la bannalité de ses moulins, ensemble à payer la moulte des grains qu'ils ont mouluré depuis le temps que Jacques Chappe, son fermier et solliciteur pour luy en la cause, les tient à ferme ».

H1201 , 1692-1693 , Bernay (Couvent des Pénitents de Saint-Louis, à) ; Orillac (fief d')  
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Couvents et communautés d'hommes > Pénitents de Bernay

Pièces de procédures entre les Pénitents de Bernay et « messire Léon Pottier de Gesvres, abbé commendataire et seigneur de Bernay et Orillac, demandeur à l'encontre desdits Pénitents pour les faire condamner à suivre la bannalité de ses moulins, ensemble à payer la moulte des grains qu'ils ont mouluré depuis le temps que Jacques Chappe, son fermier et solliciteur pour luy en la cause, les tient à ferme ».

H1201 , 1692-1693 , Bernay (Couvent des Pénitents de Saint-Louis, à) ; Orillac (fief d')  
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Couvents et communautés d'hommes > Pénitents de Bernay

Vente par François-Philémon de Croisy, écuyer, sieur de Valailles, et Marie Morin, sa femme, à Denis Compagnon, agissant comme prêtenom des Pénitents de Bernay, d'« ung hérittage et manoir, terres labourables, maisons, hais et arbres dessus estans, assis aulx faulxbourgs de la ville de Bernay, contenant quatre acres, bornés d'un costé et d'un boult le chemin de Rouen et d'aultre boult le pavé du Roy », pour le prix de 5,000 livres tournois et cinquante livres de vin (1655) ; – arrêt du Conseil d'État du Roi autorisant les pénitents de Bernay « à vendre et aliéner la place sur laquelle estoit cy-devant construit leur couvent » (1711). Les considérants de cet arrêt rappellent « qu'il y a trente années ou environ leur couvent estoit scitué dans un lieu où l'air estoit sy mauvais et sy dangereux que tous les relligieux qui l'habitoient mouroient presque aussy tost ou peu de temps après qu'ils y es-toient arrivez, ce qui les obligea de transférer leur demeure à une demie lieue au delà, dans une scituation où l'air estoit meilleur » ; – bail emphytéotique passé par les Pénitents de Bernay aux dames religieuses de la congrégation de Notre-Dame et de Saint-Augustin de Bernay « d'une masure et bâtiments scitués au faubourg de la Croix-Coquin, paroisse Sainte-Croix, bornés d'un côté et d'un bout le chemin de Rouen, d'autre côté M. de Saint-Cyr et d'autre bout la rue de la Croix-Coquin tendant de Bernay à Nassandres », moyennant une rente de 300 livres par an (1776).

H1200 , 1617-1776 , Bernay (Couvent des Pénitents de Saint-Louis, à) ; Bernay, Congrégation (de Dames Religieuses) de Notre-Dame et de Saint-Augustins, paroisse Sainte-Croix ; Croix-Coquin (La), faubourg du Bernay ; Nassandres ; Valailles  
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Couvents et communautés d'hommes > Pénitents de Bernay

Vente par François-Philémon de Croisy, écuyer, sieur de Valailles, et Marie Morin, sa femme, à Denis Compagnon, agissant comme prêtenom des Pénitents de Bernay, d'« ung hérittage et manoir, terres labourables, maisons, hais et arbres dessus estans, assis aulx faulxbourgs de la ville de Bernay, contenant quatre acres, bornés d'un costé et d'un boult le chemin de Rouen et d'aultre boult le pavé du Roy », pour le prix de 5,000 livres tournois et cinquante livres de vin (1655) ; – arrêt du Conseil d'État du Roi autorisant les pénitents de Bernay « à vendre et aliéner la place sur laquelle estoit cy-devant construit leur couvent » (1711). Les considérants de cet arrêt rappellent « qu'il y a trente années ou environ leur couvent estoit scitué dans un lieu où l'air estoit sy mauvais et sy dangereux que tous les relligieux qui l'habitoient mouroient presque aussy tost ou peu de temps après qu'ils y es-toient arrivez, ce qui les obligea de transférer leur demeure à une demie lieue au delà, dans une scituation où l'air estoit meilleur » ; – bail emphytéotique passé par les Pénitents de Bernay aux dames religieuses de la congrégation de Notre-Dame et de Saint-Augustin de Bernay « d'une masure et bâtiments scitués au faubourg de la Croix-Coquin, paroisse Sainte-Croix, bornés d'un côté et d'un bout le chemin de Rouen, d'autre côté M. de Saint-Cyr et d'autre bout la rue de la Croix-Coquin tendant de Bernay à Nassandres », moyennant une rente de 300 livres par an (1776).

H1200 , 1617-1776 , Bernay (Couvent des Pénitents de Saint-Louis, à) ; Bernay, Congrégation (de Dames Religieuses) de Notre-Dame et de Saint-Augustins, paroisse Sainte-Croix ; Croix-Coquin (La), faubourg du Bernay ; Nassandres ; Valailles  
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Couvents et communautés d'hommes > Pénitents de Bernay

« Livre mémorial du couvent de Saint-Lubin des religieux Pénitents du troisième ordre de Saint-François de Bernay, contenant tout ce qui s'est passé de remarquable depuis son rétablissement et où sont enregistrés les ordonnances des chapitres et diffinitoires, les familles et les ordonnances des visites, le jour, l'an et le lieu de la sépulture des religieux et séculiers, les notables acquisitions, fondations et autres accroissemens et événemens considérables ». –« L'année 1650, la ville fut affligée d'une violente peste qui emporta la plus grande partie des bourgeois et les contreingnit de se retirer dans les villages voisins, les uns pour éviter la contagion et les autres pour se faire médicamenter ; les magistrats qui n'avoient point encore eu le soing de faire construire quelque lieu pour les pestiferez n'en trouvèrent point de plus commode pour ce faire que le lieu, les basti-ments et la chapelle de notre ancien couvent, et sans aucune permission de ceux à qui ils appartenoient, c'est-à-dire des supérieurs du Tiers-Ordre régulier, ils en firent un lieu de santé de quantité de malades qui continuèrent à ruiner le bois qui en despendoit et qui desjà estoit à demy gasté par la garde de la ville qui la conservoit contre les troupes du Roy conduittes par le comte de Harcourt pendant la dernière guerre civille » ; –« pour tous les religieux de la province sera mis sur leur sépulture un carreau de pierre ou terre cuitte, de 7 ou 8 poulces de diamètre, sur lequel sera gravé leur nom et surnom avec leur aage de naissance et de religion et le jour de leur mort » ; – nos questeurs faisant la queste dans la ville sont obligez de passer par devant le couvent des Pères Cordeliers. Un jour le Père Bonaventure de Bernay, diacre des mieux apparenté de la ville, fut, par obédience, envoyé à cette queste, accompagné de quelques autres religieux ; ne songeant pas que les Pères Cordeliers luy voulussent faire tort ny insulte, passa comme de coustume par devant leur porte, lesquels, après l'avoir attendu longtemps, le prirent à deux ou trois et le firent entrer de force et de violence en leur couvent ; ils le retindrent jusques au soir et le traictèrent fort indignement de paroles ; qu'ils luy firent quelque autre outrage, cela n'est pas certain, mais ils luy retindrent sa besace, sa boëtte et tout ce qu'il avait quest ; peu de temps après ils envoyèrent un religieux de leur couvent au nostre afin d'en faire satisfaction verbale à nostre R. Père gardien et depuis ce temps jusques à l'an 1656 nous vescusmes assez paisiblement et indifféramment les uns avec les autres » (1652) ; – récit de l'incendie survenu au nouveau couvent des Pénitents de Bernay le 19 septembre 1657 : « Tous nos ornements furent entièrement bruslez, notre calice d'argent fut fondu, l'image de Saint-Lubin, patron de nostre couvent, fut réduite en cendres... La perte monta à mille livres ou environ » ; – le R. P. Jean-Marie, de Vernon, ayant esté estably par le diffinitoire cronologiste de l'Ordre, particulièrement de la province, il est ordonné à tous les supérieurs de luy adresser les mémoires de tout ce qui est de considérable en leur couventz, comme establissementz, fondations notables, bienfaiteurs et autres choses semblables » (1661) ; –« le vingt troisième jour d'avril 1662 mourut messire Louis Bardouil, sieur de la Bardouillère, chevalier, conseiller et maistre d'hôtel du Roy, particulier bienfaiteur et intime amy de ce couvent, en sa maison de la Bardouillère, paroisse Saint-Aubin-des-Hayes » (1662) ; – le 27 octobre 1675, le sieur curé de Boisney fit la bénédiction de la nouvelle église avec beaucoup de majesté et de piété » ; –« l'usage des tabatières de tabac en poudre et des mouchoirs de toille peinte est étroitement deffendu à tous les religieux de nostre province et ceux qui s'en serviront après la publication des présentes ordonnances seront punis comme propriétaires » (1688) ; –« il est deffendu de quitter la tunicelle pendant la nuit pour coucher avec un simple hoqueton qui n'est point un habit religieux ny conforme à la bienséance » (1691) ; –« M. de la Voisarderie, conseiller du Roy et juge de Montreuil, est mort cette année (1693) et nous a laissé par son testament sa bibliothèque ; ledit sieur étoit du troisiesme ordre de Saint-François dans l'état séculier et étoit un miroir d'exemple et de vertu ; sa charité pour les pauvres l'a fait regretter généralement de tout le peuple » ; – copies des lettres adressées par les ministres généraux de l'ordre de Saint-François aux religieux et religieuses dudit Ordre ; –» le dommage considérable que souffre la province depuis plusieurs années par le deffaut des étoffes qui se sont trouvées très-mauvaises a fait prendre la résolution d'en commander comme par cy-devant à Darnetal. Le diffinitoire a réglé pour cette année le prix du drap de robe à 8 livres 5 sous et celuy de tunicelle à 3 livres 10 sous » (1700) ; –« on a fait fondre cette année (1735) la cloche qui pèse 297 livres ; le parain a été M. le marquis de Piercourt, demeurant à la Pinterie, paroisse du Pin, qui a promis de nous donner un ornement (promesse inutile) ; la marraine a été Madame la marquise de Bretoncelle, qui a promis aussi un louis d'or, mais promesse sans aucun effet et dont on n'aura jamais rien ».

H1202 , XVIIe-XVIIIe siècles , Bardouillière (fief de la), sis à Saint-Aubin-des-Hays ; Bernay (Couvent des Pénitents de Saint-Louis, à) ; Boisney ; Darnetal ; Montreuil-l'Argillé  
Contexte :
Couvents et communautés d'hommes > Pénitents de Bernay

« Livre mémorial du couvent de Saint-Lubin des religieux Pénitents du troisième ordre de Saint-François de Bernay, contenant tout ce qui s'est passé de remarquable depuis son rétablissement et où sont enregistrés les ordonnances des chapitres et diffinitoires, les familles et les ordonnances des visites, le jour, l'an et le lieu de la sépulture des religieux et séculiers, les notables acquisitions, fondations et autres accroissemens et événemens considérables ». –« L'année 1650, la ville fut affligée d'une violente peste qui emporta la plus grande partie des bourgeois et les contreingnit de se retirer dans les villages voisins, les uns pour éviter la contagion et les autres pour se faire médicamenter ; les magistrats qui n'avoient point encore eu le soing de faire construire quelque lieu pour les pestiferez n'en trouvèrent point de plus commode pour ce faire que le lieu, les basti-ments et la chapelle de notre ancien couvent, et sans aucune permission de ceux à qui ils appartenoient, c'est-à-dire des supérieurs du Tiers-Ordre régulier, ils en firent un lieu de santé de quantité de malades qui continuèrent à ruiner le bois qui en despendoit et qui desjà estoit à demy gasté par la garde de la ville qui la conservoit contre les troupes du Roy conduittes par le comte de Harcourt pendant la dernière guerre civille » ; –« pour tous les religieux de la province sera mis sur leur sépulture un carreau de pierre ou terre cuitte, de 7 ou 8 poulces de diamètre, sur lequel sera gravé leur nom et surnom avec leur aage de naissance et de religion et le jour de leur mort » ; – nos questeurs faisant la queste dans la ville sont obligez de passer par devant le couvent des Pères Cordeliers. Un jour le Père Bonaventure de Bernay, diacre des mieux apparenté de la ville, fut, par obédience, envoyé à cette queste, accompagné de quelques autres religieux ; ne songeant pas que les Pères Cordeliers luy voulussent faire tort ny insulte, passa comme de coustume par devant leur porte, lesquels, après l'avoir attendu longtemps, le prirent à deux ou trois et le firent entrer de force et de violence en leur couvent ; ils le retindrent jusques au soir et le traictèrent fort indignement de paroles ; qu'ils luy firent quelque autre outrage, cela n'est pas certain, mais ils luy retindrent sa besace, sa boëtte et tout ce qu'il avait quest ; peu de temps après ils envoyèrent un religieux de leur couvent au nostre afin d'en faire satisfaction verbale à nostre R. Père gardien et depuis ce temps jusques à l'an 1656 nous vescusmes assez paisiblement et indifféramment les uns avec les autres » (1652) ; – récit de l'incendie survenu au nouveau couvent des Pénitents de Bernay le 19 septembre 1657 : « Tous nos ornements furent entièrement bruslez, notre calice d'argent fut fondu, l'image de Saint-Lubin, patron de nostre couvent, fut réduite en cendres... La perte monta à mille livres ou environ » ; – le R. P. Jean-Marie, de Vernon, ayant esté estably par le diffinitoire cronologiste de l'Ordre, particulièrement de la province, il est ordonné à tous les supérieurs de luy adresser les mémoires de tout ce qui est de considérable en leur couventz, comme establissementz, fondations notables, bienfaiteurs et autres choses semblables » (1661) ; –« le vingt troisième jour d'avril 1662 mourut messire Louis Bardouil, sieur de la Bardouillère, chevalier, conseiller et maistre d'hôtel du Roy, particulier bienfaiteur et intime amy de ce couvent, en sa maison de la Bardouillère, paroisse Saint-Aubin-des-Hayes » (1662) ; – le 27 octobre 1675, le sieur curé de Boisney fit la bénédiction de la nouvelle église avec beaucoup de majesté et de piété » ; –« l'usage des tabatières de tabac en poudre et des mouchoirs de toille peinte est étroitement deffendu à tous les religieux de nostre province et ceux qui s'en serviront après la publication des présentes ordonnances seront punis comme propriétaires » (1688) ; –« il est deffendu de quitter la tunicelle pendant la nuit pour coucher avec un simple hoqueton qui n'est point un habit religieux ny conforme à la bienséance » (1691) ; –« M. de la Voisarderie, conseiller du Roy et juge de Montreuil, est mort cette année (1693) et nous a laissé par son testament sa bibliothèque ; ledit sieur étoit du troisiesme ordre de Saint-François dans l'état séculier et étoit un miroir d'exemple et de vertu ; sa charité pour les pauvres l'a fait regretter généralement de tout le peuple » ; – copies des lettres adressées par les ministres généraux de l'ordre de Saint-François aux religieux et religieuses dudit Ordre ; –» le dommage considérable que souffre la province depuis plusieurs années par le deffaut des étoffes qui se sont trouvées très-mauvaises a fait prendre la résolution d'en commander comme par cy-devant à Darnetal. Le diffinitoire a réglé pour cette année le prix du drap de robe à 8 livres 5 sous et celuy de tunicelle à 3 livres 10 sous » (1700) ; –« on a fait fondre cette année (1735) la cloche qui pèse 297 livres ; le parain a été M. le marquis de Piercourt, demeurant à la Pinterie, paroisse du Pin, qui a promis de nous donner un ornement (promesse inutile) ; la marraine a été Madame la marquise de Bretoncelle, qui a promis aussi un louis d'or, mais promesse sans aucun effet et dont on n'aura jamais rien ».

H1202 , XVIIe-XVIIIe siècles , Bardouillière (fief de la), sis à Saint-Aubin-des-Hays ; Bernay (Couvent des Pénitents de Saint-Louis, à) ; Boisney ; Darnetal ; Montreuil-l'Argillé  
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Couvents et communautés d'hommes > Pénitents de Bernay

Donation par noble homme Guillaume Filleul, bourgeois de Lisieux, « aux religieux du Tiers-Ordre de Sainct-François, à l'hermitage et église de Saint-Lubin fondée en ce lieu de Bernay prez l'église de Nostre-Dame de la Cousture », d'une pièce de terre située « jouxte d'un costé le chemin tendant de l'église de la Cousture au Pont-Baudet, d'autre costé et d'un bout le chemin tendant de l'église de la Cousture à Saint-Quentin, d'un bout ledit hermitage à cause de leur maison et les bois d'Allençon, chacun en partie », à charge de célébrer chaque mois une messe basse avec un Libéra et un De Profondis à l'intention du donateur et de ses amis (1631) ; – autres fondations faites par Jean de la Boullaye, chevalier, capitaine des gardes de Son Altesse de Lorraine (1660), Jacques Le Mercier, curé du Planquay, stipulant pour Marie Le Doyen, veuve de Thomas de Bosc-Henry. Chevalier, seigneur du lieu et baron de Drocourt (1660), Louis de Bardoul, chevalier, seigneur de la Bardoullière, conseiller et maître d'hôtel ordinaire du Roi, demeurant en son lieu seigneurial de la Bardoullière (1654-1661), Elisabeth du Maine, veuve de Jacques Lescallart, procureur au siège d'Orbec et Bernay (1662).

H1198 , 1531-1662 , Bardouillière (fief de la), sis à Saint-Aubin-des-Hays ; Bernay (Couvent des Pénitents de Saint-Louis, à) ; Bernay, Saint-Lubin (ermitage en église de), prés l'église de la Couture ; Bois-d'Alençon (Les), sis à Bernay ; Drocourt (fief de) ; Lisieux ; Orbec ; Pont-Baudet (Le), sis à Bernay ; Saint-Quentin (paroisse de)  
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