Toutes les ressources Buttes (Les), lieu-dit à Evreux 2 résultats (5ms)

Évreux.

H1354 , 1279-1768 , Bove (La) terrain dit sis à Evreux ; Buttes (Les), lieu-dit à Evreux ; Evreux (Abbayes) : Sauveur (abbaye) ; Pont-Saint (le), sis à Evreux ; Vieil-Evreux (Le)  

Autorisation accordée aux religieuses de Saint-Sauveur par Pierre de Guichainville, chevalier, d'amener à leur abbaye l'eau de la rivière qui alimentait le moulin dudit Pierre de Guichainville situé près de ladite abbaye. En échange de cette concession, les religieuses de Saint-Sauveur donnent à Pierre de Guichainville une somme de 30 livres tournois et lui abandonnent les deux parts de la dîme de Guichainville qui leur appartenaient (1279) ; — transaction passée entre Judith de Pons, abbesse de Saint-Sauveur, d'une part, Pierre Eudes, bourgeois d'Évreux et maître de la confrérie des arbalétriers de cette ville, au nom de ladite confrérie, d'autre part, au sujet des entreprises faites par lesdits arbalétriers « en ung canal ou cours d'eaue fluant contre les murs de ladite abbaye et s'extendant pour la commodité d'icelle au travers d'un clos ou jardin planté d'arbres vers le lieu vulgairement appelé la Bove pour se rendre au cours ordinaire de la rivière d'Iton, de laquelle il est dérivé par quatre portelles anciennement placées et apposées, joignant lesdits murs ». Les arbalétriers reconnaissent que « ledit cours et canal d'eaue appartient en propriété et usage à ladite abbaye et que selon qu'il leur est apparu par les Chartres, tiltres et enseignementz anciens à eux communiquez, il doibt avoir de largeur quantité de seze pieds à toise depuys les murs de ladite abbaye jusques au lieu vulgairement nommé Les Buttes, à commencer depuis lesdites portelles et continuer au travers dudit cloz ou jardin planté d'arbre dépendant d'icelle abbaye pour se rendre au cours de ladite rivière prez et joignant ledit lieu nommé La Bove apartenant à présent à noble homme Jehan de Postis, sieur du Vieil Évreux » (1605) ; — transaction passée entre Jean-Jacques des Hommets, chevalier, baron de Guichainville, maître ordinaire en la Chambre des Comptes de Normandie, d'une part, et les religieuses de l'abbaye de Saint-Sauveur, d'autre part, au sujet de la prise d'eau située dans la muraille servant de clôture au manoir abbalial : « les deux ouvertures en forme de deux bondes seront et demeureront en l'estât qu'elles sont de présent, dont l'une est encastillée de manière qu'il y a une pierre de taille qui sert de seuil et fondement, deux autres aux deux costés et une au-dessus qui fait le carré de l'ouverture et l'autre, qui est au-dessus vers le Pont-Saint, qui est de la largeur de quinze poulces et de la hauteur de vingt-quatre poulces... » (1731).

Contexte :
Ordres religieux de femmes > Abbaye de Saint-Sauveur d'Évreux (Ordre de Saint-Benoît)

Évreux.

H1354 , 1279-1768 , Bove (La) terrain dit sis à Evreux ; Buttes (Les), lieu-dit à Evreux ; Evreux (Abbayes) : Sauveur (abbaye) ; Pont-Saint (le), sis à Evreux ; Vieil-Evreux (Le)  

Autorisation accordée aux religieuses de Saint-Sauveur par Pierre de Guichainville, chevalier, d'amener à leur abbaye l'eau de la rivière qui alimentait le moulin dudit Pierre de Guichainville situé près de ladite abbaye. En échange de cette concession, les religieuses de Saint-Sauveur donnent à Pierre de Guichainville une somme de 30 livres tournois et lui abandonnent les deux parts de la dîme de Guichainville qui leur appartenaient (1279) ; — transaction passée entre Judith de Pons, abbesse de Saint-Sauveur, d'une part, Pierre Eudes, bourgeois d'Évreux et maître de la confrérie des arbalétriers de cette ville, au nom de ladite confrérie, d'autre part, au sujet des entreprises faites par lesdits arbalétriers « en ung canal ou cours d'eaue fluant contre les murs de ladite abbaye et s'extendant pour la commodité d'icelle au travers d'un clos ou jardin planté d'arbres vers le lieu vulgairement appelé la Bove pour se rendre au cours ordinaire de la rivière d'Iton, de laquelle il est dérivé par quatre portelles anciennement placées et apposées, joignant lesdits murs ». Les arbalétriers reconnaissent que « ledit cours et canal d'eaue appartient en propriété et usage à ladite abbaye et que selon qu'il leur est apparu par les Chartres, tiltres et enseignementz anciens à eux communiquez, il doibt avoir de largeur quantité de seze pieds à toise depuys les murs de ladite abbaye jusques au lieu vulgairement nommé Les Buttes, à commencer depuis lesdites portelles et continuer au travers dudit cloz ou jardin planté d'arbre dépendant d'icelle abbaye pour se rendre au cours de ladite rivière prez et joignant ledit lieu nommé La Bove apartenant à présent à noble homme Jehan de Postis, sieur du Vieil Évreux » (1605) ; — transaction passée entre Jean-Jacques des Hommets, chevalier, baron de Guichainville, maître ordinaire en la Chambre des Comptes de Normandie, d'une part, et les religieuses de l'abbaye de Saint-Sauveur, d'autre part, au sujet de la prise d'eau située dans la muraille servant de clôture au manoir abbalial : « les deux ouvertures en forme de deux bondes seront et demeureront en l'estât qu'elles sont de présent, dont l'une est encastillée de manière qu'il y a une pierre de taille qui sert de seuil et fondement, deux autres aux deux costés et une au-dessus qui fait le carré de l'ouverture et l'autre, qui est au-dessus vers le Pont-Saint, qui est de la largeur de quinze poulces et de la hauteur de vingt-quatre poulces... » (1731).

Contexte :
Ordres religieux de femmes > Abbaye de Saint-Sauveur d'Évreux (Ordre de Saint-Benoît)
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