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Darnetal.

H362 , 1757-1775 , Carville (paroisse Saint-Pierre de) ; Darnetal ; Darnetal (Hostellerie de), ""La Croix d'Or"" à ; Geolle (fief de), sis à Dametal ; Isle-Dieu (Abbaye de), près Perruel  

Baux à ferme d'une maison à usage d'auberge, « où pend pour enseigne La Croix d'Or », sise à Darnetal, passés par l'abbaye à Michel-David Le Gris, hôtelier, moyennant un fermage annuel de 300 livres (1757-1763) ; — aveu rendu par l'abbaye à Anne-Léon de Montmorency, premier baron de France et premier baron chrétien, pour « une maison nommée La Croix d'Or, à usage d'hôtellerie, assise rue du Pont, paroisse de Saint-Pierre de Carville » et relevant de la seigneurie de Darnetal « à cause de son noble fief de Geolle assis au bourg dudit Darnetal » (1778).

Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de l'Isle-Dieu (Ordre de Prémontré)

Darnetal.

H362 , 1757-1775 , Carville (paroisse Saint-Pierre de) ; Darnetal ; Darnetal (Hostellerie de), ""La Croix d'Or"" à ; Geolle (fief de), sis à Dametal ; Isle-Dieu (Abbaye de), près Perruel  

Baux à ferme d'une maison à usage d'auberge, « où pend pour enseigne La Croix d'Or », sise à Darnetal, passés par l'abbaye à Michel-David Le Gris, hôtelier, moyennant un fermage annuel de 300 livres (1757-1763) ; — aveu rendu par l'abbaye à Anne-Léon de Montmorency, premier baron de France et premier baron chrétien, pour « une maison nommée La Croix d'Or, à usage d'hôtellerie, assise rue du Pont, paroisse de Saint-Pierre de Carville » et relevant de la seigneurie de Darnetal « à cause de son noble fief de Geolle assis au bourg dudit Darnetal » (1778).

Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de l'Isle-Dieu (Ordre de Prémontré)

« Livre mémorial du couvent de Saint-Lubin des religieux Pénitents du troisième ordre de Saint-François de Bernay, contenant tout ce qui s'est passé de remarquable depuis son rétablissement et où sont enregistrés les ordonnances des chapitres et diffinitoires, les familles et les ordonnances des visites, le jour, l'an et le lieu de la sépulture des religieux et séculiers, les notables acquisitions, fondations et autres accroissemens et événemens considérables ». –« L'année 1650, la ville fut affligée d'une violente peste qui emporta la plus grande partie des bourgeois et les contreingnit de se retirer dans les villages voisins, les uns pour éviter la contagion et les autres pour se faire médicamenter ; les magistrats qui n'avoient point encore eu le soing de faire construire quelque lieu pour les pestiferez n'en trouvèrent point de plus commode pour ce faire que le lieu, les basti-ments et la chapelle de notre ancien couvent, et sans aucune permission de ceux à qui ils appartenoient, c'est-à-dire des supérieurs du Tiers-Ordre régulier, ils en firent un lieu de santé de quantité de malades qui continuèrent à ruiner le bois qui en despendoit et qui desjà estoit à demy gasté par la garde de la ville qui la conservoit contre les troupes du Roy conduittes par le comte de Harcourt pendant la dernière guerre civille » ; –« pour tous les religieux de la province sera mis sur leur sépulture un carreau de pierre ou terre cuitte, de 7 ou 8 poulces de diamètre, sur lequel sera gravé leur nom et surnom avec leur aage de naissance et de religion et le jour de leur mort » ; – nos questeurs faisant la queste dans la ville sont obligez de passer par devant le couvent des Pères Cordeliers. Un jour le Père Bonaventure de Bernay, diacre des mieux apparenté de la ville, fut, par obédience, envoyé à cette queste, accompagné de quelques autres religieux ; ne songeant pas que les Pères Cordeliers luy voulussent faire tort ny insulte, passa comme de coustume par devant leur porte, lesquels, après l'avoir attendu longtemps, le prirent à deux ou trois et le firent entrer de force et de violence en leur couvent ; ils le retindrent jusques au soir et le traictèrent fort indignement de paroles ; qu'ils luy firent quelque autre outrage, cela n'est pas certain, mais ils luy retindrent sa besace, sa boëtte et tout ce qu'il avait quest ; peu de temps après ils envoyèrent un religieux de leur couvent au nostre afin d'en faire satisfaction verbale à nostre R. Père gardien et depuis ce temps jusques à l'an 1656 nous vescusmes assez paisiblement et indifféramment les uns avec les autres » (1652) ; – récit de l'incendie survenu au nouveau couvent des Pénitents de Bernay le 19 septembre 1657 : « Tous nos ornements furent entièrement bruslez, notre calice d'argent fut fondu, l'image de Saint-Lubin, patron de nostre couvent, fut réduite en cendres... La perte monta à mille livres ou environ » ; – le R. P. Jean-Marie, de Vernon, ayant esté estably par le diffinitoire cronologiste de l'Ordre, particulièrement de la province, il est ordonné à tous les supérieurs de luy adresser les mémoires de tout ce qui est de considérable en leur couventz, comme establissementz, fondations notables, bienfaiteurs et autres choses semblables » (1661) ; –« le vingt troisième jour d'avril 1662 mourut messire Louis Bardouil, sieur de la Bardouillère, chevalier, conseiller et maistre d'hôtel du Roy, particulier bienfaiteur et intime amy de ce couvent, en sa maison de la Bardouillère, paroisse Saint-Aubin-des-Hayes » (1662) ; – le 27 octobre 1675, le sieur curé de Boisney fit la bénédiction de la nouvelle église avec beaucoup de majesté et de piété » ; –« l'usage des tabatières de tabac en poudre et des mouchoirs de toille peinte est étroitement deffendu à tous les religieux de nostre province et ceux qui s'en serviront après la publication des présentes ordonnances seront punis comme propriétaires » (1688) ; –« il est deffendu de quitter la tunicelle pendant la nuit pour coucher avec un simple hoqueton qui n'est point un habit religieux ny conforme à la bienséance » (1691) ; –« M. de la Voisarderie, conseiller du Roy et juge de Montreuil, est mort cette année (1693) et nous a laissé par son testament sa bibliothèque ; ledit sieur étoit du troisiesme ordre de Saint-François dans l'état séculier et étoit un miroir d'exemple et de vertu ; sa charité pour les pauvres l'a fait regretter généralement de tout le peuple » ; – copies des lettres adressées par les ministres généraux de l'ordre de Saint-François aux religieux et religieuses dudit Ordre ; –» le dommage considérable que souffre la province depuis plusieurs années par le deffaut des étoffes qui se sont trouvées très-mauvaises a fait prendre la résolution d'en commander comme par cy-devant à Darnetal. Le diffinitoire a réglé pour cette année le prix du drap de robe à 8 livres 5 sous et celuy de tunicelle à 3 livres 10 sous » (1700) ; –« on a fait fondre cette année (1735) la cloche qui pèse 297 livres ; le parain a été M. le marquis de Piercourt, demeurant à la Pinterie, paroisse du Pin, qui a promis de nous donner un ornement (promesse inutile) ; la marraine a été Madame la marquise de Bretoncelle, qui a promis aussi un louis d'or, mais promesse sans aucun effet et dont on n'aura jamais rien ».

H1202 , XVIIe-XVIIIe siècles , Bardouillière (fief de la), sis à Saint-Aubin-des-Hays ; Bernay (Couvent des Pénitents de Saint-Louis, à) ; Boisney ; Darnetal ; Montreuil-l'Argillé  
Contexte :
Couvents et communautés d'hommes > Pénitents de Bernay

« Livre mémorial du couvent de Saint-Lubin des religieux Pénitents du troisième ordre de Saint-François de Bernay, contenant tout ce qui s'est passé de remarquable depuis son rétablissement et où sont enregistrés les ordonnances des chapitres et diffinitoires, les familles et les ordonnances des visites, le jour, l'an et le lieu de la sépulture des religieux et séculiers, les notables acquisitions, fondations et autres accroissemens et événemens considérables ». –« L'année 1650, la ville fut affligée d'une violente peste qui emporta la plus grande partie des bourgeois et les contreingnit de se retirer dans les villages voisins, les uns pour éviter la contagion et les autres pour se faire médicamenter ; les magistrats qui n'avoient point encore eu le soing de faire construire quelque lieu pour les pestiferez n'en trouvèrent point de plus commode pour ce faire que le lieu, les basti-ments et la chapelle de notre ancien couvent, et sans aucune permission de ceux à qui ils appartenoient, c'est-à-dire des supérieurs du Tiers-Ordre régulier, ils en firent un lieu de santé de quantité de malades qui continuèrent à ruiner le bois qui en despendoit et qui desjà estoit à demy gasté par la garde de la ville qui la conservoit contre les troupes du Roy conduittes par le comte de Harcourt pendant la dernière guerre civille » ; –« pour tous les religieux de la province sera mis sur leur sépulture un carreau de pierre ou terre cuitte, de 7 ou 8 poulces de diamètre, sur lequel sera gravé leur nom et surnom avec leur aage de naissance et de religion et le jour de leur mort » ; – nos questeurs faisant la queste dans la ville sont obligez de passer par devant le couvent des Pères Cordeliers. Un jour le Père Bonaventure de Bernay, diacre des mieux apparenté de la ville, fut, par obédience, envoyé à cette queste, accompagné de quelques autres religieux ; ne songeant pas que les Pères Cordeliers luy voulussent faire tort ny insulte, passa comme de coustume par devant leur porte, lesquels, après l'avoir attendu longtemps, le prirent à deux ou trois et le firent entrer de force et de violence en leur couvent ; ils le retindrent jusques au soir et le traictèrent fort indignement de paroles ; qu'ils luy firent quelque autre outrage, cela n'est pas certain, mais ils luy retindrent sa besace, sa boëtte et tout ce qu'il avait quest ; peu de temps après ils envoyèrent un religieux de leur couvent au nostre afin d'en faire satisfaction verbale à nostre R. Père gardien et depuis ce temps jusques à l'an 1656 nous vescusmes assez paisiblement et indifféramment les uns avec les autres » (1652) ; – récit de l'incendie survenu au nouveau couvent des Pénitents de Bernay le 19 septembre 1657 : « Tous nos ornements furent entièrement bruslez, notre calice d'argent fut fondu, l'image de Saint-Lubin, patron de nostre couvent, fut réduite en cendres... La perte monta à mille livres ou environ » ; – le R. P. Jean-Marie, de Vernon, ayant esté estably par le diffinitoire cronologiste de l'Ordre, particulièrement de la province, il est ordonné à tous les supérieurs de luy adresser les mémoires de tout ce qui est de considérable en leur couventz, comme establissementz, fondations notables, bienfaiteurs et autres choses semblables » (1661) ; –« le vingt troisième jour d'avril 1662 mourut messire Louis Bardouil, sieur de la Bardouillère, chevalier, conseiller et maistre d'hôtel du Roy, particulier bienfaiteur et intime amy de ce couvent, en sa maison de la Bardouillère, paroisse Saint-Aubin-des-Hayes » (1662) ; – le 27 octobre 1675, le sieur curé de Boisney fit la bénédiction de la nouvelle église avec beaucoup de majesté et de piété » ; –« l'usage des tabatières de tabac en poudre et des mouchoirs de toille peinte est étroitement deffendu à tous les religieux de nostre province et ceux qui s'en serviront après la publication des présentes ordonnances seront punis comme propriétaires » (1688) ; –« il est deffendu de quitter la tunicelle pendant la nuit pour coucher avec un simple hoqueton qui n'est point un habit religieux ny conforme à la bienséance » (1691) ; –« M. de la Voisarderie, conseiller du Roy et juge de Montreuil, est mort cette année (1693) et nous a laissé par son testament sa bibliothèque ; ledit sieur étoit du troisiesme ordre de Saint-François dans l'état séculier et étoit un miroir d'exemple et de vertu ; sa charité pour les pauvres l'a fait regretter généralement de tout le peuple » ; – copies des lettres adressées par les ministres généraux de l'ordre de Saint-François aux religieux et religieuses dudit Ordre ; –» le dommage considérable que souffre la province depuis plusieurs années par le deffaut des étoffes qui se sont trouvées très-mauvaises a fait prendre la résolution d'en commander comme par cy-devant à Darnetal. Le diffinitoire a réglé pour cette année le prix du drap de robe à 8 livres 5 sous et celuy de tunicelle à 3 livres 10 sous » (1700) ; –« on a fait fondre cette année (1735) la cloche qui pèse 297 livres ; le parain a été M. le marquis de Piercourt, demeurant à la Pinterie, paroisse du Pin, qui a promis de nous donner un ornement (promesse inutile) ; la marraine a été Madame la marquise de Bretoncelle, qui a promis aussi un louis d'or, mais promesse sans aucun effet et dont on n'aura jamais rien ».

H1202 , XVIIe-XVIIIe siècles , Bardouillière (fief de la), sis à Saint-Aubin-des-Hays ; Bernay (Couvent des Pénitents de Saint-Louis, à) ; Boisney ; Darnetal ; Montreuil-l'Argillé  
Contexte :
Couvents et communautés d'hommes > Pénitents de Bernay
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