Toutes les ressources Evreux (Fondations faites au chapitre) 4 résultats (6ms)

Organisation du chapitre : partage des revenus.

G57 , 1572 , Evreux (Chapitre cathédral) ; Evreux (Fondations faites au chapitre) ; Evreux (Méreaulx)  

« Faits et articles sur lesquels nobles et discrètes personnes les doyens, chanoines et chapitre de l'église cathédrale d'Évreux, requèrent leurs témoins qu'ils entendent produire à rencontre de noble et discrète personne M. Charles du Val, prêtre, chantre et chanoine en ladite église et conseiller du Roi en sa Cour de parlement à Rouen, pour l'exécution de l'arrêt donné par nos seigneurs du Grand Conseil entre les parties, le 15° jour de novembre mil cinq cents soixante douze. » – Cette pièce établit que le revenu du chapitre cathédral d'Évreux était de trois espèces, la première comprenant le « gros des prébendes, » – qu'originairement les chanoines n'étaient que huit ; « et partant sont appelés les huit chanoines de l'ancienne fondation, qui ont leur gros distinct et séparé des autres prébendes, » – que la fondation primitive assignait quarante acres de terre à chacune de ces huit prébendes ; – que postérieurement d'autres prébendes ont été fondées par diverses personnes et dotées de revenus variables ; – que la seconde espèce des revenus du chapitre est vulgairement appelée distributions quotidiennes, « non pas que lesdites distributions se facent tous les jours, mais parce qu'elles se gagnent tous les jours et pour l'assistance quotidienne au service de l'église, tant de jour que de nuit ; » – que « depuis 35 ou 40 ans, au lieu de bailler des méreaulx à ceux qui sont présents aux offices, on a mis un contrôleur que l'on appelle piqueur en ladite église, et qu'en beaucoup d'autres lieux de France on appelle pointeur, lequel en une feuille de papier a tous les noms des chanoines et d'un point marque ceux qui ne sont pas à chacune des heures ; » –« qu'outre ces distributions quotidiennes, il est advenu que depuis 40 ans ou environ plusieurs personnes ont fondé plusieurs obits et services, par la fondation desquels ils ont ordonné distribution manuelle être faite sur le champ aux assistants. ».

Contexte :
Chapitre épiscopal d'Évreux

Registre des rentes et revenus appartenant à la communauté des chapelains de l'église cathédrale d'Évreux, contenant l'indication des contrats de fondation et l'analyse des principaux titres y relatifs. Notes sur la fondation dite de la Bouteille, attribuée à Guillaume de Bouteille, ancien diacre et chanoine d'Évreux : « Le jour de Bouteille, le 28 avril, à midy, les chapelains se transporteront processionnellement à La Bouteille, hameau de Saint-Michel-des-Vignes, comme ils ont ordinaire de faire... Il fut jugé qu'il n'y aura aucune peinture dans le cœur de l'église le jour de l'obit de Bouteille, mais qu'il y aura au milieu du cœur durant les Vigiles et la messe de l'obit un drap de six pieds de long et trois pieds de large, auquel sera pour traité et figuré une croix et auprès d'icelle croix, aux deux coins du drap, seront figurés les armes dudit Bouteille en deux écussons, selon que ils sont en certaine verrière de la nef de la ditte église... Le chapitre se plaignoit de ce que les chapelains faisoient des folies, des excès, des extravagances dans l'église cathédrale aux fêtes de Noël et autres jours, surtout le jour de l'obit de Bouteille. Ce jour ils peignoient une grande bouteille qui occupoit tout le chœur d'un côté des stalles et de l'autre, son-noient en confusion toutes les grosses cloches ; durant l'office ils tournoient le dos à l'autel, une partie ne s'occupoit que de la peinture de leur bouteille, une autre partie étoit occupée à sonner, le chœur manquoit de supôt, les chapelains venoient d'introduire une nouvelle cérémonie, ils avoient fait une grande bouteille de cuir contenant environ 16 pots, sur laquelle ils avoient peint des marmousets, des serpents et autres bêtes, avec des inscriptions foies et extravagantes. Le chapitre, las de toutes ces extravagances, a deffendu très expressément par une ordonnance de laditte année 1462, punit même trois des dits chapelains en leur ôtant habit et office qu'ils avoient en laditte église, de manière que la bouteille ne fut point peinte cette année le jour de l'obit, c'est-à-dire le 28 avril. Mais, tandis que le chapitre étoit en une procession générale en l'église des frères prêcheurs de la ville, les chapelains ou partie d'iceux, avec une troupe de vile populace, plus de cent, furent dans les tours de la cathédrale, à coups de marteau, de barre de fer cassèrent, brisèrent et forcèrent les portes, les serrures, les verrouts, violentèrent les sonneurs, menaçoient de les jeter du haut en bas, s'emparèrent des cloches, sonnèrent sans ordre, sans mesure, en confusion, l'espace de trois heures ; les sonneurs restèrent durant ce temps dans le clocher, ne pouvant pas descendre, étant au-dessus des cloches et en danger de péril ; cette populace furieuse les menassoit encore de tuer les sonneurs et d'abatre leur maison ; le chapitre en portèrent leurs plaintes à l'Échiquier et obtinrent un mandement adressé au vicomte pour informer... », etc. (Don Duvarnet, 1885.).

G1808 , XVIIIe siècle , Evreux (Chapitre Cathédral) ; Evreux (Fondations faites au chapitre) ; Evreux (Hameaux, fiefs : Saint-Michel des Vignes)  
Contexte :
Chapitre épiscopal d'Évreux

Registre des rentes et revenus appartenant à la communauté des chapelains de l'église cathédrale d'Évreux, contenant l'indication des contrats de fondation et l'analyse des principaux titres y relatifs. Notes sur la fondation dite de la Bouteille, attribuée à Guillaume de Bouteille, ancien diacre et chanoine d'Évreux : « Le jour de Bouteille, le 28 avril, à midy, les chapelains se transporteront processionnellement à La Bouteille, hameau de Saint-Michel-des-Vignes, comme ils ont ordinaire de faire... Il fut jugé qu'il n'y aura aucune peinture dans le cœur de l'église le jour de l'obit de Bouteille, mais qu'il y aura au milieu du cœur durant les Vigiles et la messe de l'obit un drap de six pieds de long et trois pieds de large, auquel sera pour traité et figuré une croix et auprès d'icelle croix, aux deux coins du drap, seront figurés les armes dudit Bouteille en deux écussons, selon que ils sont en certaine verrière de la nef de la ditte église... Le chapitre se plaignoit de ce que les chapelains faisoient des folies, des excès, des extravagances dans l'église cathédrale aux fêtes de Noël et autres jours, surtout le jour de l'obit de Bouteille. Ce jour ils peignoient une grande bouteille qui occupoit tout le chœur d'un côté des stalles et de l'autre, son-noient en confusion toutes les grosses cloches ; durant l'office ils tournoient le dos à l'autel, une partie ne s'occupoit que de la peinture de leur bouteille, une autre partie étoit occupée à sonner, le chœur manquoit de supôt, les chapelains venoient d'introduire une nouvelle cérémonie, ils avoient fait une grande bouteille de cuir contenant environ 16 pots, sur laquelle ils avoient peint des marmousets, des serpents et autres bêtes, avec des inscriptions foies et extravagantes. Le chapitre, las de toutes ces extravagances, a deffendu très expressément par une ordonnance de laditte année 1462, punit même trois des dits chapelains en leur ôtant habit et office qu'ils avoient en laditte église, de manière que la bouteille ne fut point peinte cette année le jour de l'obit, c'est-à-dire le 28 avril. Mais, tandis que le chapitre étoit en une procession générale en l'église des frères prêcheurs de la ville, les chapelains ou partie d'iceux, avec une troupe de vile populace, plus de cent, furent dans les tours de la cathédrale, à coups de marteau, de barre de fer cassèrent, brisèrent et forcèrent les portes, les serrures, les verrouts, violentèrent les sonneurs, menaçoient de les jeter du haut en bas, s'emparèrent des cloches, sonnèrent sans ordre, sans mesure, en confusion, l'espace de trois heures ; les sonneurs restèrent durant ce temps dans le clocher, ne pouvant pas descendre, étant au-dessus des cloches et en danger de péril ; cette populace furieuse les menassoit encore de tuer les sonneurs et d'abatre leur maison ; le chapitre en portèrent leurs plaintes à l'Échiquier et obtinrent un mandement adressé au vicomte pour informer... », etc. (Don Duvarnet, 1885.).

G1808 , XVIIIe siècle , Evreux (Chapitre Cathédral) ; Evreux (Fondations faites au chapitre) ; Evreux (Hameaux, fiefs : Saint-Michel des Vignes)  
Contexte :
Chapitre épiscopal d'Évreux

Organisation du chapitre : partage des revenus.

G57 , 1572 , Evreux (Chapitre cathédral) ; Evreux (Fondations faites au chapitre) ; Evreux (Méreaulx)  

« Faits et articles sur lesquels nobles et discrètes personnes les doyens, chanoines et chapitre de l'église cathédrale d'Évreux, requèrent leurs témoins qu'ils entendent produire à rencontre de noble et discrète personne M. Charles du Val, prêtre, chantre et chanoine en ladite église et conseiller du Roi en sa Cour de parlement à Rouen, pour l'exécution de l'arrêt donné par nos seigneurs du Grand Conseil entre les parties, le 15° jour de novembre mil cinq cents soixante douze. » – Cette pièce établit que le revenu du chapitre cathédral d'Évreux était de trois espèces, la première comprenant le « gros des prébendes, » – qu'originairement les chanoines n'étaient que huit ; « et partant sont appelés les huit chanoines de l'ancienne fondation, qui ont leur gros distinct et séparé des autres prébendes, » – que la fondation primitive assignait quarante acres de terre à chacune de ces huit prébendes ; – que postérieurement d'autres prébendes ont été fondées par diverses personnes et dotées de revenus variables ; – que la seconde espèce des revenus du chapitre est vulgairement appelée distributions quotidiennes, « non pas que lesdites distributions se facent tous les jours, mais parce qu'elles se gagnent tous les jours et pour l'assistance quotidienne au service de l'église, tant de jour que de nuit ; » – que « depuis 35 ou 40 ans, au lieu de bailler des méreaulx à ceux qui sont présents aux offices, on a mis un contrôleur que l'on appelle piqueur en ladite église, et qu'en beaucoup d'autres lieux de France on appelle pointeur, lequel en une feuille de papier a tous les noms des chanoines et d'un point marque ceux qui ne sont pas à chacune des heures ; » –« qu'outre ces distributions quotidiennes, il est advenu que depuis 40 ans ou environ plusieurs personnes ont fondé plusieurs obits et services, par la fondation desquels ils ont ordonné distribution manuelle être faite sur le champ aux assistants. ».

Contexte :
Chapitre épiscopal d'Évreux
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