Toutes les ressources Gisors (Eglise, description en vers française, 2200 vers, XVIIe siècle) 6 résultats (7ms)

Description en vers français de l'église de Gisors, manuscrit très détérioré contenant dans son état actuel environ 2,200 vers. Des feuillets manquent au commencement et à la fin du registre. La première page contient une dédicace de l'auteur, « A. Dorival, gisorcien », adressée à un ancien curé de Gisors Ce poème descriptif, malgré son style bizarre et ampoulé, offre un grand intérêt, l'église de Gisors étant un des édifices religieux les plus complets et les plus riches en sculptures qu'ait produits l'art de la Renaissance. Les extraits ci-après sont tiré des descriptions du grand portail Ouest et du portail Nord : Or le plus grand des trois, qui n'a point de pareil, Tourne son frontispice au coucher du soleil. Là sur un pieddestal l'image Nostre Dame Pour sa perfection semble loger une âme. La sibille Libique eslevée au dessus Porte un livre entrouvert où de l'enfant Jésus La naissance est promise ; et les belles figures De Moyse et David, ornées d'escritures, Sont de chacun costé. Leur grave et doux aspect Rend ce portail plus riche et digne de respect. Les saints Mathieu, Luc, Marc, Jehan, autheurs véritables Des escris contenus en cahiers vénérables, Donnent un pareil lustre et raille autres beaulez Décorent son grand arc de leurs diversitez. Sous un cintre semé de cherubs (sic ?) et de roses, Le chef sur une pierre et les paupières closes, Se repose Jacob qui de la terre au ciel Voit une eschelle atteindre et au bout l'Eternel, Les anges descendans et remontans encore Vers la Divinité que tout esprit adore, D'où pieux il s'esclame : « Ha ! vrayment, ce saint lieu Est la porte du ciel et la maison de Dieu. » Au fond d'un plus haut cintre où la docte sculture En grotesque arabesque imite la nature, Les armes de nos Rois où le lys est doré Sur le céleste asur le rend plus décoré, Joint deux vieillards assis, l'un assisté des anges, L'autre, de deux lions en postures estranges... Vers le septentrion l'autre tourne sa face, Qui n'a moins de beauté, de majesté, de grâce. L'on ne voit, quand Phébus loge chez le Bélier, Tant de fleurs dans les prez, aux zéphyrs plies, Ou, quand plus haut monté, au haut lyon il passe, Tant d'espies recourbez vers cette lourde masse Que l'on voit de beautez dispersez en destail, Les rares ornemens de ce riche portail. Les chapiteaux à jour, à la moderne guise, Travail laborieux, l'hiérogliphe et devise Des saisons et des mois, où de belle action Chacun pourtraict humain fait une fonction. L'un cultive la terre et l'autre l'ensemence, L'un foule le raisin, quand l'automne commence, L'autre d'une fausille atterre les moissons Et d'un autre costé, le nez dans les tisons, Un viellard se réchauffe et monstre en sa figure De cadet fils de l'an l'importune froidure...

G701 , XVIIe siècle , Gisors (Eglise, description en vers française, 2200 vers, XVIIe siècle)  
Contexte :
Églises paroissiales > Gisors

Description en vers français de l'église de Gisors, manuscrit très détérioré contenant dans son état actuel environ 2,200 vers. Des feuillets manquent au commencement et à la fin du registre. La première page contient une dédicace de l'auteur, « A. Dorival, gisorcien », adressée à un ancien curé de Gisors Ce poème descriptif, malgré son style bizarre et ampoulé, offre un grand intérêt, l'église de Gisors étant un des édifices religieux les plus complets et les plus riches en sculptures qu'ait produits l'art de la Renaissance. Les extraits ci-après sont tiré des descriptions du grand portail Ouest et du portail Nord : Or le plus grand des trois, qui n'a point de pareil, Tourne son frontispice au coucher du soleil. Là sur un pieddestal l'image Nostre Dame Pour sa perfection semble loger une âme. La sibille Libique eslevée au dessus Porte un livre entrouvert où de l'enfant Jésus La naissance est promise ; et les belles figures De Moyse et David, ornées d'escritures, Sont de chacun costé. Leur grave et doux aspect Rend ce portail plus riche et digne de respect. Les saints Mathieu, Luc, Marc, Jehan, autheurs véritables Des escris contenus en cahiers vénérables, Donnent un pareil lustre et raille autres beaulez Décorent son grand arc de leurs diversitez. Sous un cintre semé de cherubs (sic ?) et de roses, Le chef sur une pierre et les paupières closes, Se repose Jacob qui de la terre au ciel Voit une eschelle atteindre et au bout l'Eternel, Les anges descendans et remontans encore Vers la Divinité que tout esprit adore, D'où pieux il s'esclame : « Ha ! vrayment, ce saint lieu Est la porte du ciel et la maison de Dieu. » Au fond d'un plus haut cintre où la docte sculture En grotesque arabesque imite la nature, Les armes de nos Rois où le lys est doré Sur le céleste asur le rend plus décoré, Joint deux vieillards assis, l'un assisté des anges, L'autre, de deux lions en postures estranges... Vers le septentrion l'autre tourne sa face, Qui n'a moins de beauté, de majesté, de grâce. L'on ne voit, quand Phébus loge chez le Bélier, Tant de fleurs dans les prez, aux zéphyrs plies, Ou, quand plus haut monté, au haut lyon il passe, Tant d'espies recourbez vers cette lourde masse Que l'on voit de beautez dispersez en destail, Les rares ornemens de ce riche portail. Les chapiteaux à jour, à la moderne guise, Travail laborieux, l'hiérogliphe et devise Des saisons et des mois, où de belle action Chacun pourtraict humain fait une fonction. L'un cultive la terre et l'autre l'ensemence, L'un foule le raisin, quand l'automne commence, L'autre d'une fausille atterre les moissons Et d'un autre costé, le nez dans les tisons, Un viellard se réchauffe et monstre en sa figure De cadet fils de l'an l'importune froidure...

G701 , XVIIe siècle , Gisors (Eglise, description en vers française, 2200 vers, XVIIe siècle)  
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Églises paroissiales > Gisors

Procès-verbal de l'état des fondations de l'église de Gisors, dressé par « Anthoine de Jeuffoce, prestre, docteur de Sorbonne, grand vicaire et officiai de Ponthoise et du Vexin françois pour Mrg l'archevesque de Rouen », et ordonnance de réduction desdites fondations rendue par François Rouxel de Médavy, archevêque de Rouen.

G699 , 1675-1676 , Gisors (Eglise, description en vers française, 2200 vers, XVIIe siècle) ; Pontoise ; Vexin-François (Le)  
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Églises paroissiales > Gisors

Procès-verbal de l'état des fondations de l'église de Gisors, dressé par « Anthoine de Jeuffoce, prestre, docteur de Sorbonne, grand vicaire et officiai de Ponthoise et du Vexin françois pour Mrg l'archevesque de Rouen », et ordonnance de réduction desdites fondations rendue par François Rouxel de Médavy, archevêque de Rouen.

G699 , 1675-1676 , Gisors (Eglise, description en vers française, 2200 vers, XVIIe siècle) ; Pontoise ; Vexin-François (Le)  
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Églises paroissiales > Gisors

Mémoire pour Françoise Le Maistre, veuve de Gabriel de Roulainvilliers, et Claude de Boulainvilliers, son fils, contre Louis Le Febvre, prévôt, et Joseph Huet, avocat du Roi en la ville de Gisors, au sujet des incidents survenus à propos de la sépulture dudit Gabriel de Boullainvilliers dans la chapelle de l'Assomption de l'église de Gisors et du point de savoir si les trésoriers de la fabrique pouvaient concéder un droit de sépulture dans ladite chapelle, spécialement affectée au service de la confrérie de l'Assomption (1677) ; – pièces de procédure et arrêt du conseil d'État du Roi, du 20 juillet 1735, concernant « les constestations portées successivement devant les premiers juges et par appel au parlement de Rouen entre les officiers du bailliage de Gisors, la communauté des habitants, le curé, les trésoriers et marguilliers de l'église parroissiale dudit Gisors et les administrateurs de la confrérie de Notre-Dame, soit sur la nomination et destitution des chapelains, soit sur une augmentation d'appointement que le curé s'est fait accorder par les trésoriers et marguilliers au sujet de ses honoraires, etc., » ; –« moyen d'appel que propose en la Cour M0 Pierre-Guillaume Delisle Dormeau, curé de Gisors, contre François Chenu, marchand à Gisors, et Robert Huet, ci-devant marguilliers de ladite église. » Ce mémoire imprimé, qui ne comprend pas moins de 69 pages in-folio, débute ainsi : « Idée générale du procès. Le sieur curé s'est-il fait payer de 365 messes dans chaque année ordinaire, et de 366 dans l'année bissextile ? Le sieur curé, au contraire, s'est-il fait payer dans l'année 1732 de 480 messes, dans l'année 1733 de 543, dans l'année 1734 de 547 et dans l'année 1735 de 497 ? Dans le premier cas, sa conduite est régulière, ses mains sont pures, elles ne sont point teintes du sang de la fabrique, elles ne sont point engraissées de son suc ; la calomnie est évidente et le curé ne peut être trop solennellement vengé. Dans le second, flatté d'un sordide intérêt, entraîné par une aveugle avidité, il a, avec réflexion, foulé aux pieds les loix de la justice ; il a mis la faux dans le champ de l'Église ; il a recueilli la moisson qu'il n'avait point semée ; alors son titre de pasteur, son caractère de prêtre, s'élèvent contre lui ; le Sacerdoce est déshonoré, les peuples sont scandalisés, la peine est due et la Cour, qui se fait un glorieux devoir de protéger la Religion et tout ce qui y a trait, ne peut en infliger une trop sévère. ».

G700 , 1677-1737 , Gisors (Eglise, description en vers française, 2200 vers, XVIIe siècle) ; Rouen (Parlement de)  
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Églises paroissiales > Gisors

Mémoire pour Françoise Le Maistre, veuve de Gabriel de Roulainvilliers, et Claude de Boulainvilliers, son fils, contre Louis Le Febvre, prévôt, et Joseph Huet, avocat du Roi en la ville de Gisors, au sujet des incidents survenus à propos de la sépulture dudit Gabriel de Boullainvilliers dans la chapelle de l'Assomption de l'église de Gisors et du point de savoir si les trésoriers de la fabrique pouvaient concéder un droit de sépulture dans ladite chapelle, spécialement affectée au service de la confrérie de l'Assomption (1677) ; – pièces de procédure et arrêt du conseil d'État du Roi, du 20 juillet 1735, concernant « les constestations portées successivement devant les premiers juges et par appel au parlement de Rouen entre les officiers du bailliage de Gisors, la communauté des habitants, le curé, les trésoriers et marguilliers de l'église parroissiale dudit Gisors et les administrateurs de la confrérie de Notre-Dame, soit sur la nomination et destitution des chapelains, soit sur une augmentation d'appointement que le curé s'est fait accorder par les trésoriers et marguilliers au sujet de ses honoraires, etc., » ; –« moyen d'appel que propose en la Cour M0 Pierre-Guillaume Delisle Dormeau, curé de Gisors, contre François Chenu, marchand à Gisors, et Robert Huet, ci-devant marguilliers de ladite église. » Ce mémoire imprimé, qui ne comprend pas moins de 69 pages in-folio, débute ainsi : « Idée générale du procès. Le sieur curé s'est-il fait payer de 365 messes dans chaque année ordinaire, et de 366 dans l'année bissextile ? Le sieur curé, au contraire, s'est-il fait payer dans l'année 1732 de 480 messes, dans l'année 1733 de 543, dans l'année 1734 de 547 et dans l'année 1735 de 497 ? Dans le premier cas, sa conduite est régulière, ses mains sont pures, elles ne sont point teintes du sang de la fabrique, elles ne sont point engraissées de son suc ; la calomnie est évidente et le curé ne peut être trop solennellement vengé. Dans le second, flatté d'un sordide intérêt, entraîné par une aveugle avidité, il a, avec réflexion, foulé aux pieds les loix de la justice ; il a mis la faux dans le champ de l'Église ; il a recueilli la moisson qu'il n'avait point semée ; alors son titre de pasteur, son caractère de prêtre, s'élèvent contre lui ; le Sacerdoce est déshonoré, les peuples sont scandalisés, la peine est due et la Cour, qui se fait un glorieux devoir de protéger la Religion et tout ce qui y a trait, ne peut en infliger une trop sévère. ».

G700 , 1677-1737 , Gisors (Eglise, description en vers française, 2200 vers, XVIIe siècle) ; Rouen (Parlement de)  
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Églises paroissiales > Gisors
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