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Titres et notes concernant les droits d'usage prétendus par les Chartreux dans la forêt de Lyons. « Mémoire du droit qu'ont les fermiers de Saint-Germain de Paulbourg, dépendans du prieuré de Saint-Pierre-de-Launay, d'envoyer leurs bestes aumailles et chevalines paistre et pasturer et leurs porcs pennager dans la forest de Lions. Par une sentence du 3 may 1536 il paroist que les religieux de Saint-Ouen de Rouen ont entre autres droits celuy d'envoyer paistre et pasturer en ladite forest leurs bestes aumailles et chevalines servantes aux harnois de leurs fermiers de Saint-Germain de Pambourg ou de Paulbourg et pennager leurs porcs. Le prieuré de Saint-Pierre-de-Launay et la ferme dudit Saint-Germain-de-Paulbourg, qui en dépend, ayant esté unis à la Chartreuse de Bourbon, ce droit luy a esté pareillement uni. Le 21 juillet 1599, les Chartreux ont présenté une requeste aux commissaires nommez par le Roy sur la réformation de la forest de Lions pour avoir mainlevée du droit d'usage en ladite forest. On croit qu'on a abandonné ce droit parce qu'il y avoit beaucoup de redevances à payer au Roy, comme il paroist dans la sentence du 3 may 1536, lesquelles coustoient plus à payer que le droit ne faisoit de profit. C'est pourquoy cecy n'est que pour mémoire. Fait le 8 avril 1707 ».

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Titres et notes concernant les droits d'usage prétendus par les Chartreux dans la forêt de Lyons. « Mémoire du droit qu'ont les fermiers de Saint-Germain de Paulbourg, dépendans du prieuré de Saint-Pierre-de-Launay, d'envoyer leurs bestes aumailles et chevalines paistre et pasturer et leurs porcs pennager dans la forest de Lions. Par une sentence du 3 may 1536 il paroist que les religieux de Saint-Ouen de Rouen ont entre autres droits celuy d'envoyer paistre et pasturer en ladite forest leurs bestes aumailles et chevalines servantes aux harnois de leurs fermiers de Saint-Germain de Pambourg ou de Paulbourg et pennager leurs porcs. Le prieuré de Saint-Pierre-de-Launay et la ferme dudit Saint-Germain-de-Paulbourg, qui en dépend, ayant esté unis à la Chartreuse de Bourbon, ce droit luy a esté pareillement uni. Le 21 juillet 1599, les Chartreux ont présenté une requeste aux commissaires nommez par le Roy sur la réformation de la forest de Lions pour avoir mainlevée du droit d'usage en ladite forest. On croit qu'on a abandonné ce droit parce qu'il y avoit beaucoup de redevances à payer au Roy, comme il paroist dans la sentence du 3 may 1536, lesquelles coustoient plus à payer que le droit ne faisoit de profit. C'est pourquoy cecy n'est que pour mémoire. Fait le 8 avril 1707 ».

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Diplôme de Louis IX, roi de France. Le roi donne à l'abbaye de Fontaine-Guérard cinq acres de terre dans la forêt de Longboël en compensation du préjudice qu'avait causé à ladite abbaye la donation à l'abbaye de Royaumont de terres de la même forêt sur lesquelles l'abbaye de Fontaine-Guérard possédait des droits d'usage (1256) ; — copie informe (XVIIe siècle) d'une confirmation (1324) par Charles IV le Bel, roi de France, de la fondation de l'abbaye de Fontaine-Guérard par Robert, comte de Leycester, et des mandements de Louis IX (Vernon, 1er février 1258) et de Philippe III le Hardi (Lyons, 17 mai 1274) qui concédaient ou confirmaient à ladite abbaye des droits d'usage dans la forêt de Longboël ; — procès-verbal de visite de la forêt de Longboël et des terres environnantes, dressé par Pierre Delisle, commissaire subdélégué (1645) ; — déclaration des bois possédés par l'abbaye (1693) : « déclarons que de ladite abbaye de Fontaine-Guérard dépendent plusieurs petits boqueteaux situés aux reins de la forest de Longboël, qui contiennent en total quarente quatre arpens ou environ, plantés de coudre, boulot, peu de chesnes et hestres, et plus de la moitié desdits quarente-quatre arpens de bois estant abroutis, desquels bois il se fait neuf coupes... » ; — requêtes, mémoires et pièces de procédures concernant les droits d'usage de l'abbaye de Fontaine-Guérard dans la forêt de Longboël (XVIe-XVIIIe siècles).

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Diplôme de Louis IX, roi de France. Le roi donne à l'abbaye de Fontaine-Guérard cinq acres de terre dans la forêt de Longboël en compensation du préjudice qu'avait causé à ladite abbaye la donation à l'abbaye de Royaumont de terres de la même forêt sur lesquelles l'abbaye de Fontaine-Guérard possédait des droits d'usage (1256) ; — copie informe (XVIIe siècle) d'une confirmation (1324) par Charles IV le Bel, roi de France, de la fondation de l'abbaye de Fontaine-Guérard par Robert, comte de Leycester, et des mandements de Louis IX (Vernon, 1er février 1258) et de Philippe III le Hardi (Lyons, 17 mai 1274) qui concédaient ou confirmaient à ladite abbaye des droits d'usage dans la forêt de Longboël ; — procès-verbal de visite de la forêt de Longboël et des terres environnantes, dressé par Pierre Delisle, commissaire subdélégué (1645) ; — déclaration des bois possédés par l'abbaye (1693) : « déclarons que de ladite abbaye de Fontaine-Guérard dépendent plusieurs petits boqueteaux situés aux reins de la forest de Longboël, qui contiennent en total quarente quatre arpens ou environ, plantés de coudre, boulot, peu de chesnes et hestres, et plus de la moitié desdits quarente-quatre arpens de bois estant abroutis, desquels bois il se fait neuf coupes... » ; — requêtes, mémoires et pièces de procédures concernant les droits d'usage de l'abbaye de Fontaine-Guérard dans la forêt de Longboël (XVIe-XVIIIe siècles).

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Copie informe (XVIe siècle) de l'échange passé entre l'abbaye, d'une part, et Philippe le Bel, roi de France, d'autre part, des terres, rentes et droits que les religieux de Préaux possédaient à Vascœuil et dans la forêt de Lyons, contre divers biens appartenant au roi, à Hauville (ferme du Busc-de-Has-tingues), à Toutainville, à Épaignes (ferme de la Poignerie), à Montfort, etc.

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Copie informe (XVIe siècle) de l'échange passé entre l'abbaye, d'une part, et Philippe le Bel, roi de France, d'autre part, des terres, rentes et droits que les religieux de Préaux possédaient à Vascœuil et dans la forêt de Lyons, contre divers biens appartenant au roi, à Hauville (ferme du Busc-de-Has-tingues), à Toutainville, à Épaignes (ferme de la Poignerie), à Montfort, etc.