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Du 4 mars 1739 au 27 juillet 1750.

G246 , 1739-1750 , Artois (L') ; Picardie (La)  

« M. Estart a communiqué une lettre de la part de Monseigneur l'Évêque, écritte par M. son secrétaire, portante qu'il entend que le chapitre aye à faire faire deux confessioneaux dans l'église, sur quoy le chapitre a répondu que pareillle dépense ne se pouvoit faire, attendu qu'il n'y a point de fond ; a été surcis pour le restant de la lettre, vu que plusieurs MM. S'en estoient allés » (4 avril 1742) ; – sépulture de « feu messire Jacques David Alexis de Villeneuve de La Motte », doyen du chapitre, décédé le 5 février 1743 ; « son corps fut porté en la chapelle Saint-Michel dans le tombeau de M. Morestel ; –« M. Demirlavaud a fait part au chapitre qu'il avoit é té au Pont-de-l'Arche pour représenter à Monseigneur l'Intendant en présence de l'assemblée des garçons de Saint-Martin-la-Corneille mandés pour venir tirer à la milice, qu'il n'i avoit eu que le mauvais humeur des garçons de ladite paroisse qui avoit pu donner lieu à leur sindic de comprendre sur son rôle le clerc de la collégiale, aussi bien que son propre domestique, et qu'il avoit demandé à M. l'Intendant que notre collégiale comme paroisse fût désunie de celle de Saint-Martin ; sur quoi M. l'Intendant a ordonné qu'elle seroit désunie de laditte paroisse et qu'il en-voyeroit un mandement particulier pour La Saussaye comme paroisse » (27 septembre 1743) ; –« le 3° mai 1748 a été inhumé dans le chœur de notre église collégiale et paroissiale de Saint-Louis de La Saussaye le corps de très-haut et très-puissant seigneur Henry de Lorraine, duc d'Elbeuf, pair de France, lieutenant général des armées du Roy et gouverneur pour Sa Majesté des provinces de Picardie, Artois et Boullonnois, pays conquis et reconquis, mort de dymanche au matin 12e du présent mois, en son château d'Elbeuf, aagé de 87 ans. ».

Contexte :
Chapitre collégial de la Saussaye > Délibérations capitulaires

Du 4 mars 1739 au 27 juillet 1750.

G246 , 1739-1750 , Artois (L') ; Picardie (La)  

« M. Estart a communiqué une lettre de la part de Monseigneur l'Évêque, écritte par M. son secrétaire, portante qu'il entend que le chapitre aye à faire faire deux confessioneaux dans l'église, sur quoy le chapitre a répondu que pareillle dépense ne se pouvoit faire, attendu qu'il n'y a point de fond ; a été surcis pour le restant de la lettre, vu que plusieurs MM. S'en estoient allés » (4 avril 1742) ; – sépulture de « feu messire Jacques David Alexis de Villeneuve de La Motte », doyen du chapitre, décédé le 5 février 1743 ; « son corps fut porté en la chapelle Saint-Michel dans le tombeau de M. Morestel ; –« M. Demirlavaud a fait part au chapitre qu'il avoit é té au Pont-de-l'Arche pour représenter à Monseigneur l'Intendant en présence de l'assemblée des garçons de Saint-Martin-la-Corneille mandés pour venir tirer à la milice, qu'il n'i avoit eu que le mauvais humeur des garçons de ladite paroisse qui avoit pu donner lieu à leur sindic de comprendre sur son rôle le clerc de la collégiale, aussi bien que son propre domestique, et qu'il avoit demandé à M. l'Intendant que notre collégiale comme paroisse fût désunie de celle de Saint-Martin ; sur quoi M. l'Intendant a ordonné qu'elle seroit désunie de laditte paroisse et qu'il en-voyeroit un mandement particulier pour La Saussaye comme paroisse » (27 septembre 1743) ; –« le 3° mai 1748 a été inhumé dans le chœur de notre église collégiale et paroissiale de Saint-Louis de La Saussaye le corps de très-haut et très-puissant seigneur Henry de Lorraine, duc d'Elbeuf, pair de France, lieutenant général des armées du Roy et gouverneur pour Sa Majesté des provinces de Picardie, Artois et Boullonnois, pays conquis et reconquis, mort de dymanche au matin 12e du présent mois, en son château d'Elbeuf, aagé de 87 ans. ».

Contexte :
Chapitre collégial de la Saussaye > Délibérations capitulaires

Ordonnance de Jean de Garencières, maître enquêteur des Eaux et Forêts de France, de Normandie et de Picardie, maintenant, après enquête, le prieur de Pressagny-l'Orgueilleux dans ses droits d'usage dans la forêt de Vernon, conformément au mandement adressé en 1412 par le roi Charles VI au maître des Eaux et Forêts de Normandie et au verdier de la forêt de Vernon (1413) ; – copie de la déclaration des revenus du prieuré de Pressagny-l'Orgueilleux, membre dépendant de l'abbaye de Bernay, fournie au Roi, en sa Chambre des Comptes de Normandie, par dom Louis Pisant, religieux de l'ordre de Saint-Benoît, prieur titulaire (1692) ; – bail à ferme des revenus du prieuré, passé par dom Jean-Louis de la Clef, prieur, à Jacques-Pierre Chauvet, laboureur, moyennant un prix de fermage annuel de 2000 livres (1788).

H971 , 1413-1788 , Picardie (La) ; Pressagny-l'Orgueilleux (Prieuré de) ; Vernon (Forêt de)  
Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Prieuré de Pressagny-l'Orgueilleux

Ordonnance de Jean de Garencières, maître enquêteur des Eaux et Forêts de France, de Normandie et de Picardie, maintenant, après enquête, le prieur de Pressagny-l'Orgueilleux dans ses droits d'usage dans la forêt de Vernon, conformément au mandement adressé en 1412 par le roi Charles VI au maître des Eaux et Forêts de Normandie et au verdier de la forêt de Vernon (1413) ; – copie de la déclaration des revenus du prieuré de Pressagny-l'Orgueilleux, membre dépendant de l'abbaye de Bernay, fournie au Roi, en sa Chambre des Comptes de Normandie, par dom Louis Pisant, religieux de l'ordre de Saint-Benoît, prieur titulaire (1692) ; – bail à ferme des revenus du prieuré, passé par dom Jean-Louis de la Clef, prieur, à Jacques-Pierre Chauvet, laboureur, moyennant un prix de fermage annuel de 2000 livres (1788).

H971 , 1413-1788 , Picardie (La) ; Pressagny-l'Orgueilleux (Prieuré de) ; Vernon (Forêt de)  
Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Prieuré de Pressagny-l'Orgueilleux

Déclarations et aveux rendus par la fabrique à Louis Le Carpentier, avocat au Parlement de Paris, « seigneur en sa partie du fief de Martot scis en la parroisse de Vraiville » (1691), à Henri de Lorraine, duc d'Elbeuf, pair de France, gouverneur et lieutenant général pour le Roi des provinces de Picardie et d'Artois, etc. (1720), à Thomas de Boissel, écuyer, seigneur de la Harengère (1754), au chapitre cathédral de Rouen, seigneur en partie de Fouqueville et de Mandeville (1755, 1774), à Pierre-Marc-Antoine de Languedor, chevalier, marquis de Becthomas (1768) et à Jean-Jacques-Pierre Quenet de Saint-Just, chevalier, seigneur et patron de Saint-Didier, conseiller honoraire en la grande chambre du Parlement de Normandie (1783), pour des terres relevant des fiefs de Martot et de la Harengère, du marquisat de Becthomas et des seigneuries de Mandeville et de Saint-Didier.

G1177 , 1691-1783 , Artois (L') ; Bec-Thomas (Le) ; Fouqueville ; Harengère (La) ; Mandeville ; Martot ; Paris (Parlement de) ; Picardie (La) ; Rouen (Chapitre Cathédral) ; Rouen (Parlement de) ; Saint-Didier-des-Bois ; Saint-Just ; Vraiville  
Contexte :
Églises paroissiales > Saint-Didier-des-Bois

Déclarations et aveux rendus par la fabrique à Louis Le Carpentier, avocat au Parlement de Paris, « seigneur en sa partie du fief de Martot scis en la parroisse de Vraiville » (1691), à Henri de Lorraine, duc d'Elbeuf, pair de France, gouverneur et lieutenant général pour le Roi des provinces de Picardie et d'Artois, etc. (1720), à Thomas de Boissel, écuyer, seigneur de la Harengère (1754), au chapitre cathédral de Rouen, seigneur en partie de Fouqueville et de Mandeville (1755, 1774), à Pierre-Marc-Antoine de Languedor, chevalier, marquis de Becthomas (1768) et à Jean-Jacques-Pierre Quenet de Saint-Just, chevalier, seigneur et patron de Saint-Didier, conseiller honoraire en la grande chambre du Parlement de Normandie (1783), pour des terres relevant des fiefs de Martot et de la Harengère, du marquisat de Becthomas et des seigneuries de Mandeville et de Saint-Didier.

G1177 , 1691-1783 , Artois (L') ; Bec-Thomas (Le) ; Fouqueville ; Harengère (La) ; Mandeville ; Martot ; Paris (Parlement de) ; Picardie (La) ; Rouen (Chapitre Cathédral) ; Rouen (Parlement de) ; Saint-Didier-des-Bois ; Saint-Just ; Vraiville  
Contexte :
Églises paroissiales > Saint-Didier-des-Bois

Fontaine-l'Abbé.

H138 , 1252-1620 , Basse (le fief) ; Betheville (le fief) ; Boscnoir (triège du), sis à Menneval ; Boucheville (fief de) ; Boys (fief de) ; Carentonne (fief de) ; Clerc (le fief au) ; Cosnard (fief) ; Haye-l'Abbé (La) ; Picardie (La) ; Saint-Aubin-le-Vertueux ; Saint-Clair-d'Arcey ; Vauquelin (le fief)  

Donation à l'abbaye par Jean de Planca, avec le consentement d'Eudeline, sa femme, de trois vergées de bois situées à Fontaine-Abbé (1252 a. s. ) ; — sentence du lieutenant-général des maîtres et enquêteurs des eaux et forêts en Normandie et en Picardie, renvoyant l'abbaye de Bernay et Jean Fourmage des fins de la poursuite intentée contre eux au sujet du droit de tiers et danger et reconnaissant que les bois de l'abbaye situés à Fontaine-l'Abbé étaient exempts de ce droit (1392) ; — copies d'aveux et de gages-pleiges établissant le droit pour l'abbaye de percevoir le droit de panage sur les habitants de Fontaine-l'Abbé (1460-1620) ; — rôles du panage des bois de Fontaine-l'Abbé et de Saint-Aubin-le-Vertueux, des fiefs Vauquelin, de Bétheville, au Clerc, Basse, du Boscnoir et de Bougeville, pour les années 1485 et 1495 ; — accord intervenu entre Raulin Guilleboult, d'une part, et Guillaume Couillart, d'autre part, pour régler les contestations pendantes entre eux au sujet de l'exercice de l'office de « prevosté, forestage ou verderie dudit lieu de Fontaines, tant en la Haye l'Abbé, les Boys Cosnard, Carantonne et Saint Cler de Dercey, en tant qu'il en y a appartenant aux religieux, abbé et couvent de Bernay » (1457).

Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de Bernay

Fontaine-l'Abbé.

H138 , 1252-1620 , Basse (le fief) ; Betheville (le fief) ; Boscnoir (triège du), sis à Menneval ; Boucheville (fief de) ; Boys (fief de) ; Carentonne (fief de) ; Clerc (le fief au) ; Cosnard (fief) ; Haye-l'Abbé (La) ; Picardie (La) ; Saint-Aubin-le-Vertueux ; Saint-Clair-d'Arcey ; Vauquelin (le fief)  

Donation à l'abbaye par Jean de Planca, avec le consentement d'Eudeline, sa femme, de trois vergées de bois situées à Fontaine-Abbé (1252 a. s. ) ; — sentence du lieutenant-général des maîtres et enquêteurs des eaux et forêts en Normandie et en Picardie, renvoyant l'abbaye de Bernay et Jean Fourmage des fins de la poursuite intentée contre eux au sujet du droit de tiers et danger et reconnaissant que les bois de l'abbaye situés à Fontaine-l'Abbé étaient exempts de ce droit (1392) ; — copies d'aveux et de gages-pleiges établissant le droit pour l'abbaye de percevoir le droit de panage sur les habitants de Fontaine-l'Abbé (1460-1620) ; — rôles du panage des bois de Fontaine-l'Abbé et de Saint-Aubin-le-Vertueux, des fiefs Vauquelin, de Bétheville, au Clerc, Basse, du Boscnoir et de Bougeville, pour les années 1485 et 1495 ; — accord intervenu entre Raulin Guilleboult, d'une part, et Guillaume Couillart, d'autre part, pour régler les contestations pendantes entre eux au sujet de l'exercice de l'office de « prevosté, forestage ou verderie dudit lieu de Fontaines, tant en la Haye l'Abbé, les Boys Cosnard, Carantonne et Saint Cler de Dercey, en tant qu'il en y a appartenant aux religieux, abbé et couvent de Bernay » (1457).

Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de Bernay

Copies des actes de fondation et de dotation du couvent de Sainte-Marguerite, à Trye-Château, par Jacqueline d'Estouteviile (1552) : «... Fut présente en sa personne haulte et puissante dame Madame Jacquelyne d'Estouville, baronne de Moyon, Bricquebec et Gacey, dame de Trye la Ville, Trie le Châtel et de Fresnes Leguillon, disant ladite dame comme dès piéça elle ayt eu à voulloir et intention de fonder et dotter ung couvent de religieuses en l'une de ses terres, affin de prier Dieu pour elle et ses parentz et amys, non voullant en cela de moindre dévotion que ses prédécesseurs qui ont fondé et dotté plusieurs monastères et abbayes, et estant en ce bon propos et pensant en quel lieu elle pourroit par le mieulx faire ledit couvent, seroient arrivez devers elle la mère abbesse et deux des religieuses du couvent de Grantviller, lesquelles auroient remonstré à ladicte dame que lors delà ruyne et destruction de la ville de Saint Pol faicte par les gens de l'Empereur en la guerre qu'il eust en l'an cinq cens trente six à rencontre du Roy, elles furent contrainctes en partir et habandonner leur couvent dudict lieu fondé du troisième ordre Sainct François, en la famille grise, lequel couvent feust par lesdites gens de guerre abattu et ruyné, et lesdictes religieuses expulsées et chassées et qu'elles se seroient trouvées audict lieu de Grantviller, au pays de Picardie, où ilz auroient par les aumosnes du peuple fait édiffier quelque petit couvent, lequel, par deux diverses foys sécutivement, aucuns plains de maling esprit auroient bruslé et ruyné, tellement que lesdictes religieuses auroient été contrainctes partir dudict lieu en grande désolation, suppliant à ladicte dame avoir d'elles pitié et compassion, laquelle dame meue de pitié et désirant mectre à effect et exécution son intention et édiffier ledict couvent de religieuses, auroit deslibéré de faire édiffier un couvent dudict ordre en la paroisse de Trie-le-Chastel, au lieu où est de présent la chappelle de Saincte-Margueritte, laquelle chappelle de Saincte-Margueritte est à la dotation et fondation des prédécesseurs de ladicte dame à laquelle appartient de plain droict la collation et plaine disposition d'icelle chapelle... » (28 octobre 1249) ; – certificat délivré par les magistrats et officiers de Gisors, constatant « que par cy devant, sur la réquisition des habitans de ladite ville et par le consentement, advis et délibération des gens du Roy et aultres officiers de sa justice, ensemble des échevyns de ladite ville, sœurs Françoise et Marie du Bois, religieuses du Tiers-Ordre de Saint-François, ont esté introduites en l'hospital et maison Dieu dudit Gisors pour et aux fins de la décoration de la chapelle du lieu, garder les mallades de ladite ville qui s'i présenteront et faire tout exercice selon leur vœu, ce qu'elles ont faict et observé religieusement en leur habit ordinaire et acoustumé dudict ordre, sans converser ne fréquenter le monde ; que, depuis le temps qu'elles se sont retirez audict Gisors, il y a deux ans ou environ, elles se sont par même moyen emploiez et exercez à érudir et enseigner les jeunes filles de ladicte ville et ont tellement faict leur debvoir qu'elles sont en bonne réputation envers lesdits habitans, lesquelz supplient qu'elles y soient continuez et mainctenues pour la nécessite qu'ilz en auroient et pour le bien d'icelle république... » (15 mai 1576) ; – lettres d'obédience délivrées par Pierre Boyteulx, ministre provincial des Frères mineurs de l'observance régulière de la province de France parisienne, à Renée de Haqueville, religieuse professe « de l'ordre de l'Annonciade de la Vierge sacrée de Marie au monastère de Saint Eutroppe soulz Chanteloup », lui enjoignant d'aller procéder, en qualité de supérieure, à la réforme du monastère de Saint-Antoine de la ville de Gisors et lui adjoignant, comme religieuses, Marguerite Benoist, Elisabeth Benoist et Marie Lesnel (1621) ; – copie des lettres patentes de Louis XIII autorisant « les mères, religieuses et couvent de Sainct François de la ville de Gisors » à transférer l'hôpital dont elles avaient la direction dans une maison récemment acquise par elles, à condition « que ladite maison portera dorénavant le nom et tiltre d'Hôtel Dieu, affin que les paouvres y puissent estre hébergez et accueillis, ainsy qu'il est acoutumé.... » (1623).

H1440 , 1549-1623 , Bricquebec ; Fresne-Leguillon ; Gacey ; Gisors (Les Annonciades de) ; Grandviller-en-Picardie (Couvent de) ; Moyon ; Picardie (La) ; Sainte-Marguerite (Couvent de) ; Saint-Eustache-sous-Chanteloup (Monastère de) ; Saint-Pol ; Trye-Château ; Trye-la-Ville  
Contexte :
Couvents et communautés de femmes > Annonciades de Gisors

Copies des actes de fondation et de dotation du couvent de Sainte-Marguerite, à Trye-Château, par Jacqueline d'Estouteviile (1552) : «... Fut présente en sa personne haulte et puissante dame Madame Jacquelyne d'Estouville, baronne de Moyon, Bricquebec et Gacey, dame de Trye la Ville, Trie le Châtel et de Fresnes Leguillon, disant ladite dame comme dès piéça elle ayt eu à voulloir et intention de fonder et dotter ung couvent de religieuses en l'une de ses terres, affin de prier Dieu pour elle et ses parentz et amys, non voullant en cela de moindre dévotion que ses prédécesseurs qui ont fondé et dotté plusieurs monastères et abbayes, et estant en ce bon propos et pensant en quel lieu elle pourroit par le mieulx faire ledit couvent, seroient arrivez devers elle la mère abbesse et deux des religieuses du couvent de Grantviller, lesquelles auroient remonstré à ladicte dame que lors delà ruyne et destruction de la ville de Saint Pol faicte par les gens de l'Empereur en la guerre qu'il eust en l'an cinq cens trente six à rencontre du Roy, elles furent contrainctes en partir et habandonner leur couvent dudict lieu fondé du troisième ordre Sainct François, en la famille grise, lequel couvent feust par lesdites gens de guerre abattu et ruyné, et lesdictes religieuses expulsées et chassées et qu'elles se seroient trouvées audict lieu de Grantviller, au pays de Picardie, où ilz auroient par les aumosnes du peuple fait édiffier quelque petit couvent, lequel, par deux diverses foys sécutivement, aucuns plains de maling esprit auroient bruslé et ruyné, tellement que lesdictes religieuses auroient été contrainctes partir dudict lieu en grande désolation, suppliant à ladicte dame avoir d'elles pitié et compassion, laquelle dame meue de pitié et désirant mectre à effect et exécution son intention et édiffier ledict couvent de religieuses, auroit deslibéré de faire édiffier un couvent dudict ordre en la paroisse de Trie-le-Chastel, au lieu où est de présent la chappelle de Saincte-Margueritte, laquelle chappelle de Saincte-Margueritte est à la dotation et fondation des prédécesseurs de ladicte dame à laquelle appartient de plain droict la collation et plaine disposition d'icelle chapelle... » (28 octobre 1249) ; – certificat délivré par les magistrats et officiers de Gisors, constatant « que par cy devant, sur la réquisition des habitans de ladite ville et par le consentement, advis et délibération des gens du Roy et aultres officiers de sa justice, ensemble des échevyns de ladite ville, sœurs Françoise et Marie du Bois, religieuses du Tiers-Ordre de Saint-François, ont esté introduites en l'hospital et maison Dieu dudit Gisors pour et aux fins de la décoration de la chapelle du lieu, garder les mallades de ladite ville qui s'i présenteront et faire tout exercice selon leur vœu, ce qu'elles ont faict et observé religieusement en leur habit ordinaire et acoustumé dudict ordre, sans converser ne fréquenter le monde ; que, depuis le temps qu'elles se sont retirez audict Gisors, il y a deux ans ou environ, elles se sont par même moyen emploiez et exercez à érudir et enseigner les jeunes filles de ladicte ville et ont tellement faict leur debvoir qu'elles sont en bonne réputation envers lesdits habitans, lesquelz supplient qu'elles y soient continuez et mainctenues pour la nécessite qu'ilz en auroient et pour le bien d'icelle république... » (15 mai 1576) ; – lettres d'obédience délivrées par Pierre Boyteulx, ministre provincial des Frères mineurs de l'observance régulière de la province de France parisienne, à Renée de Haqueville, religieuse professe « de l'ordre de l'Annonciade de la Vierge sacrée de Marie au monastère de Saint Eutroppe soulz Chanteloup », lui enjoignant d'aller procéder, en qualité de supérieure, à la réforme du monastère de Saint-Antoine de la ville de Gisors et lui adjoignant, comme religieuses, Marguerite Benoist, Elisabeth Benoist et Marie Lesnel (1621) ; – copie des lettres patentes de Louis XIII autorisant « les mères, religieuses et couvent de Sainct François de la ville de Gisors » à transférer l'hôpital dont elles avaient la direction dans une maison récemment acquise par elles, à condition « que ladite maison portera dorénavant le nom et tiltre d'Hôtel Dieu, affin que les paouvres y puissent estre hébergez et accueillis, ainsy qu'il est acoutumé.... » (1623).

H1440 , 1549-1623 , Bricquebec ; Fresne-Leguillon ; Gacey ; Gisors (Les Annonciades de) ; Grandviller-en-Picardie (Couvent de) ; Moyon ; Picardie (La) ; Sainte-Marguerite (Couvent de) ; Saint-Eustache-sous-Chanteloup (Monastère de) ; Saint-Pol ; Trye-Château ; Trye-la-Ville  
Contexte :
Couvents et communautés de femmes > Annonciades de Gisors
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