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Déclarations et états des biens et revenus du chapitre de l'église cathédrale d'Évreux.

G73 , 1400-1735 , Angerville-le-Campagne ; Cantepie ; Croix-Saint-Leufroy (commune de) ; Evreux (Ancienne Fondation) ; Evreux (Chapitre Cathédrale) ; Evreux (Maisons canoniales) ; Evreux (Ronde, Notre-Dame de la) ; Evreux (Saint-Aquilin, paroisse de) ; Evreux (ville d') ; Jardin-l'Evêque (Le), côte à Evreux ; Louviers ; Lyre (commune de) ; Neubourg (Le), Ville ; Ouche (Le Pays d') ; Pilliers (le fief aux) ; Quittebeuf ; Vernon (Ville)  

« Au haut doyen de ladite église appartient, à cause du temporel dudit doyenné, en fonds et en propriété, un noble fief du Saint-Esprit, assis en la paroisse Saint-Pierre d'Évreux, duquel dépendent plusieurs maisons, lieux et édifices en ladite paroisse ; – aux huit chanoines de l'ancienne fondation de l'église Notre-Dame d'Évreux appartient un noble fief nommé le fief des Huit-Chanoines, dont le chef est assis en la paroisse d'Angerville près Évreux et s'étend en la ville et bourgeoisie d'Évreux, paroisses de Saint-Aquilin, de Notre-Dame-de-la-Ronde et aillours illec environ ; – item, iceux huit chanoines, au droit et à cause de leur dit fief, et chacun d'eux ensemble ou chacun à part soi, ont droit et peuvent avoir chiens, filets et philopes pour chasser, eux ou l'un d'eux, à cri et à cor, en leur dit fief, terre et seigneurie d'Angerville, à toutes bêtes quelconques ; – item, ils ont au droit de leur dit fief toutes les bêtes sauvages qui sont estranglées des loups » (déclaration de 1400) ; – par une déclaration de 1521 les chanoines reconnaissent posséder « le corps de l'église, le cimetière et le lieu capitulaire et le cloître, où sont situées, construites et assises plusieurs maisons au nombre de 40 ou 45, appropriées pour les logis des doyen, archidiacres, chanoines, etc., le tout contenant dix acres de terre ou environ ; ils perçoivent en outre plusieurs rentes sur la recette du Roi en la vicomte d'Évreux pour les obits et anniversaires du sieur d'Ailly, de Marguerite, comtesse d'Évreux, de Philippe, roi de Navarre, du comte Simon et du comte Louis ; » – une autre déclaration de 1521 expose « que les huit chanoines de l'église cathédrale d'Évreux ont été fondés dès l'an de l'incarnation Notre-Seigneur quatre vingt et sept ou environ, au temps que monsieur saint Taurin, premier évêque d'Évreux, envoyé en parties dudit lieu d'Évreux par monsieur saint Denis, convertit à la foi catholique le comté d'Évreux qui lors était, et tout le peuple d'icelui diocèse ; que la plupart des chartes, lettres et titres du temporel dudit chapitre ont été brûlés et ars, quand ladite église fut arse l'an 1356, et le demeurant perdu, dissipé et gasté à la prise et réduitte dernière de ladite cité et avec ce la plupart de leurs rentes et revenus sont inutiles, parce que les faubourgs ont été par la guerre démolis avec une partie de leurs terres pour l'accroissement des fossés de la cité ; » –« tiennent lesdits sieurs du chapitre, de temps immémorial, en la côte appelée vulgairement le Jardin l'Évêque, audit Évreux, deux acres trois vergées et demie de terre plantées en vignes, avec deux acres de jardinage et pré ; – item lesdits sieurs tiennent de Sa Majesté immédiatement et possèdent un fief de la paroisse de Quittebeuf, nommé le fief aux Pilliers, autrement le fief du Chapitre, à cause duquel fief ils ont droit de basse justice, hommes et tenans roturièrement » (déclaration de 1673) ; –« le trésorier de l'église d'Évreux a droit de prendre sur tous les trésors des églises particulières du diocèse d'Évreux certain revenu annuel qu'on appelle débites, qui se payent à la fête de Pâques ; – les trois archidiacres de l'église d'Évreux ont une partie des droits de déport, savoir : l'archidiacre d'Évreux, lequel a droit de visite dans les paroisses de la ville et faubourgs dudit Évreux et dans celles des doyennés de La Croix, de Vernon, de Pacy et d'Ivry, – l'archidiacre d'Ouche, qui a droit de visite dans les églises des doyennés de Laigle, Verneuil, Ouche, Lyre et Conches, – et l'archidiacre du Neubourg, qui a droit de visite dans les paroisses des doyennés du Neubourg et de Louviers » (déclaration de 1720). –« État des vignes situées dans les finages des paroisses d'Évreux et autres lieux du diocèse, appartenantes aux sieurs doyen, chanoines et chapitre de l'église d'Évreux, lesquelles sont possédées comme patrimoine de saint Pierre par les sieurs chanoines et chapelains, et qu'ils font valoir par leurs mains, la possession et immunité de ces vignes par ledit chapitre étant immémoriale (1712). ».

Contexte :
Chapitre épiscopal d'Évreux

Déclarations et états des biens et revenus du chapitre de l'église cathédrale d'Évreux.

G73 , 1400-1735 , Angerville-le-Campagne ; Cantepie ; Croix-Saint-Leufroy (commune de) ; Evreux (Ancienne Fondation) ; Evreux (Chapitre Cathédrale) ; Evreux (Maisons canoniales) ; Evreux (Ronde, Notre-Dame de la) ; Evreux (Saint-Aquilin, paroisse de) ; Evreux (ville d') ; Jardin-l'Evêque (Le), côte à Evreux ; Louviers ; Lyre (commune de) ; Neubourg (Le), Ville ; Ouche (Le Pays d') ; Pilliers (le fief aux) ; Quittebeuf ; Vernon (Ville)  

« Au haut doyen de ladite église appartient, à cause du temporel dudit doyenné, en fonds et en propriété, un noble fief du Saint-Esprit, assis en la paroisse Saint-Pierre d'Évreux, duquel dépendent plusieurs maisons, lieux et édifices en ladite paroisse ; – aux huit chanoines de l'ancienne fondation de l'église Notre-Dame d'Évreux appartient un noble fief nommé le fief des Huit-Chanoines, dont le chef est assis en la paroisse d'Angerville près Évreux et s'étend en la ville et bourgeoisie d'Évreux, paroisses de Saint-Aquilin, de Notre-Dame-de-la-Ronde et aillours illec environ ; – item, iceux huit chanoines, au droit et à cause de leur dit fief, et chacun d'eux ensemble ou chacun à part soi, ont droit et peuvent avoir chiens, filets et philopes pour chasser, eux ou l'un d'eux, à cri et à cor, en leur dit fief, terre et seigneurie d'Angerville, à toutes bêtes quelconques ; – item, ils ont au droit de leur dit fief toutes les bêtes sauvages qui sont estranglées des loups » (déclaration de 1400) ; – par une déclaration de 1521 les chanoines reconnaissent posséder « le corps de l'église, le cimetière et le lieu capitulaire et le cloître, où sont situées, construites et assises plusieurs maisons au nombre de 40 ou 45, appropriées pour les logis des doyen, archidiacres, chanoines, etc., le tout contenant dix acres de terre ou environ ; ils perçoivent en outre plusieurs rentes sur la recette du Roi en la vicomte d'Évreux pour les obits et anniversaires du sieur d'Ailly, de Marguerite, comtesse d'Évreux, de Philippe, roi de Navarre, du comte Simon et du comte Louis ; » – une autre déclaration de 1521 expose « que les huit chanoines de l'église cathédrale d'Évreux ont été fondés dès l'an de l'incarnation Notre-Seigneur quatre vingt et sept ou environ, au temps que monsieur saint Taurin, premier évêque d'Évreux, envoyé en parties dudit lieu d'Évreux par monsieur saint Denis, convertit à la foi catholique le comté d'Évreux qui lors était, et tout le peuple d'icelui diocèse ; que la plupart des chartes, lettres et titres du temporel dudit chapitre ont été brûlés et ars, quand ladite église fut arse l'an 1356, et le demeurant perdu, dissipé et gasté à la prise et réduitte dernière de ladite cité et avec ce la plupart de leurs rentes et revenus sont inutiles, parce que les faubourgs ont été par la guerre démolis avec une partie de leurs terres pour l'accroissement des fossés de la cité ; » –« tiennent lesdits sieurs du chapitre, de temps immémorial, en la côte appelée vulgairement le Jardin l'Évêque, audit Évreux, deux acres trois vergées et demie de terre plantées en vignes, avec deux acres de jardinage et pré ; – item lesdits sieurs tiennent de Sa Majesté immédiatement et possèdent un fief de la paroisse de Quittebeuf, nommé le fief aux Pilliers, autrement le fief du Chapitre, à cause duquel fief ils ont droit de basse justice, hommes et tenans roturièrement » (déclaration de 1673) ; –« le trésorier de l'église d'Évreux a droit de prendre sur tous les trésors des églises particulières du diocèse d'Évreux certain revenu annuel qu'on appelle débites, qui se payent à la fête de Pâques ; – les trois archidiacres de l'église d'Évreux ont une partie des droits de déport, savoir : l'archidiacre d'Évreux, lequel a droit de visite dans les paroisses de la ville et faubourgs dudit Évreux et dans celles des doyennés de La Croix, de Vernon, de Pacy et d'Ivry, – l'archidiacre d'Ouche, qui a droit de visite dans les églises des doyennés de Laigle, Verneuil, Ouche, Lyre et Conches, – et l'archidiacre du Neubourg, qui a droit de visite dans les paroisses des doyennés du Neubourg et de Louviers » (déclaration de 1720). –« État des vignes situées dans les finages des paroisses d'Évreux et autres lieux du diocèse, appartenantes aux sieurs doyen, chanoines et chapitre de l'église d'Évreux, lesquelles sont possédées comme patrimoine de saint Pierre par les sieurs chanoines et chapelains, et qu'ils font valoir par leurs mains, la possession et immunité de ces vignes par ledit chapitre étant immémoriale (1712). ».

Contexte :
Chapitre épiscopal d'Évreux

Paroisse Saint-Léger d'Évreux.

G94 , 1219-XVIIIe siècle , Evreux ("Jardins l'Evêque", Les) ; Evreux ("Neuve-Rue", paroisse Saint-Léger) ; Evreux ("Pont-Perrin", Le) ; Evreux ("Vilaine", Rue ou "Villayne" ou "Villaine") ; Evreux (Saint-Léger) ; Evreux (Saint-Nicolas) ; Evreux (Saint-Pierre)  

Donation au chapitre cathédral d'Évreux par Gilbert de Garembouville, chevalier, d'une masure où était établi autrefois le four du comte, située à Évreux, sur la place du Marché (in foro Ebroicensi), devant le moulin fouleret. Cette donation était faite pour la célébration de l'anniversaire de la femme du donateur et de Raoul, son frère (mars 1229, n. s.) ; – vente au chapitre d'Évreux par Gilbert Porpense, d'une rente annuelle de 20 sous assise sur la maison d'Alice, sa femme, fille d'Anquetil L'Anglais (Ankeiilli Anglici), et sur un cellier situé dans la rue Vilaine (in vico Vilano), pour le prix de 8 livres tournois (Donné en présence des bourgeois réunis à l'Hôtel-Dieu d'Évreux, janvier 1219, n. s.) ; – confirmation par Enguerrand, fils de Martin Le Fèvre d'Aubigny (Martini Fabri de Albigneio), de la donation faite au chapitre d'Évreux par Robert de La Garde, son oncle, d'une maison à Évreux, ayant appartenu à Barthélémy Cadoc, chanoine d'Évreux, et d'une vigne à La Rochette (1250) ; – bail passé par Stéphanie Lermite, veuve de Robert d'Olins, à Roger Noël Le Huihier, d'une maison (herbergamentum) située dans la paroisse Saint-Léger d'Évreux, moyennant une rente annuelle de 28 sous de monnaie courante (1268) ; – vente par Godefroy Le Boisselier et Mabire, sa femme, à Jean de Périers, prêtre, d'une rente annuelle de 20 sous tournois assise sur une maison située dans la paroisse Saint-Léger d'Évreux, pour le prix de 8 livres et 10 sous tournois (1297) ; – vente par Guy de Peray et Amicie, sa femme, à Jean d'Ailly, d'une rente annuelle de 12 sous tournois assise sur deux maisons situées dans les paroisses Saint-Nicolas et Saint-Léger d'Évreux, pour le prix de 100 sous tournois (1304) ; – vente par Guillaume Beguel et Asceline, sa femme, à Adam de Lille, doyen d'Évreux, d'une pièce de vigne située dans la paroisse Saint-Léger d'Évreux, pour le prix de 111 sous 6 deniers tournois (1318) ; – vente par Nicolas d'Épreville, clerc, à Guillaume Asselin, clerc, de 30 sous tournois de rente assis sur deux maisons situées dans les paroisses Saint-Léger et Saint-Pierre d'Évreux, pour le prix de 11 livres tournois « de forte monnaie courante » (1344) ; – pièces du procès poursuivi par le chapitre devant la vicomte d'Évreux contre Guillon Maillard, pour obtenir le payement d'une rente annuelle de 20 sous tournois assise sur une maison située à Évreux, paroisse Saint-Léger, « en la Neuve-Rue, auprès du Pont-Perrin et aboutant d'un bout la rivière qui descend des Jardins-l'Évêque au Pont-Perrin » (1448-1575) ; – note sur les biens que le chapitre de l'église cathédrale d'Évreux possède de temps immémorial au Jardin-l'Évêque (XVII siècle).

Contexte :
Chapitre épiscopal d'Évreux > Biens et revenus du chapitre

Paroisse Saint-Léger d'Évreux.

G94 , 1219-XVIIIe siècle , Evreux ("Jardins l'Evêque", Les) ; Evreux ("Neuve-Rue", paroisse Saint-Léger) ; Evreux ("Pont-Perrin", Le) ; Evreux ("Vilaine", Rue ou "Villayne" ou "Villaine") ; Evreux (Saint-Léger) ; Evreux (Saint-Nicolas) ; Evreux (Saint-Pierre)  

Donation au chapitre cathédral d'Évreux par Gilbert de Garembouville, chevalier, d'une masure où était établi autrefois le four du comte, située à Évreux, sur la place du Marché (in foro Ebroicensi), devant le moulin fouleret. Cette donation était faite pour la célébration de l'anniversaire de la femme du donateur et de Raoul, son frère (mars 1229, n. s.) ; – vente au chapitre d'Évreux par Gilbert Porpense, d'une rente annuelle de 20 sous assise sur la maison d'Alice, sa femme, fille d'Anquetil L'Anglais (Ankeiilli Anglici), et sur un cellier situé dans la rue Vilaine (in vico Vilano), pour le prix de 8 livres tournois (Donné en présence des bourgeois réunis à l'Hôtel-Dieu d'Évreux, janvier 1219, n. s.) ; – confirmation par Enguerrand, fils de Martin Le Fèvre d'Aubigny (Martini Fabri de Albigneio), de la donation faite au chapitre d'Évreux par Robert de La Garde, son oncle, d'une maison à Évreux, ayant appartenu à Barthélémy Cadoc, chanoine d'Évreux, et d'une vigne à La Rochette (1250) ; – bail passé par Stéphanie Lermite, veuve de Robert d'Olins, à Roger Noël Le Huihier, d'une maison (herbergamentum) située dans la paroisse Saint-Léger d'Évreux, moyennant une rente annuelle de 28 sous de monnaie courante (1268) ; – vente par Godefroy Le Boisselier et Mabire, sa femme, à Jean de Périers, prêtre, d'une rente annuelle de 20 sous tournois assise sur une maison située dans la paroisse Saint-Léger d'Évreux, pour le prix de 8 livres et 10 sous tournois (1297) ; – vente par Guy de Peray et Amicie, sa femme, à Jean d'Ailly, d'une rente annuelle de 12 sous tournois assise sur deux maisons situées dans les paroisses Saint-Nicolas et Saint-Léger d'Évreux, pour le prix de 100 sous tournois (1304) ; – vente par Guillaume Beguel et Asceline, sa femme, à Adam de Lille, doyen d'Évreux, d'une pièce de vigne située dans la paroisse Saint-Léger d'Évreux, pour le prix de 111 sous 6 deniers tournois (1318) ; – vente par Nicolas d'Épreville, clerc, à Guillaume Asselin, clerc, de 30 sous tournois de rente assis sur deux maisons situées dans les paroisses Saint-Léger et Saint-Pierre d'Évreux, pour le prix de 11 livres tournois « de forte monnaie courante » (1344) ; – pièces du procès poursuivi par le chapitre devant la vicomte d'Évreux contre Guillon Maillard, pour obtenir le payement d'une rente annuelle de 20 sous tournois assise sur une maison située à Évreux, paroisse Saint-Léger, « en la Neuve-Rue, auprès du Pont-Perrin et aboutant d'un bout la rivière qui descend des Jardins-l'Évêque au Pont-Perrin » (1448-1575) ; – note sur les biens que le chapitre de l'église cathédrale d'Évreux possède de temps immémorial au Jardin-l'Évêque (XVII siècle).

Contexte :
Chapitre épiscopal d'Évreux > Biens et revenus du chapitre
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