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Fondation du prieuré de Bénédictines de Saint-Antoine de Pont-de-1'Arche par Antoine de Montenay, chevalier, baron de Garencières, Grossœuvre et Baudemont, et Marguerite Du Gué, sa femme. Les fondateurs « ont promis et promettent donner par ces présentes en pure et perpétuelle aumosne la somme de six mil livres pour estre emploiée en achapt de maisons et héritages dans ladite ville du Pont-de-1'Arche pour l'establissement dudict monastère ; et pour subvenir à l'entretenement dudict prieuré et à la nouriture desdictes filles religieuses lesdits sieur et dame ont promis et promettent, ont donné et donnent par ces présentes en pure et perpétuelle aumosne une ferme assize en la parroisse de Mousseaux, bailliage de Gisors, concistant au nombre de soixante et deux accres de terre labourable en plusieurs pièces... » (1634) ; – autorisation donnée par François de Péricard, évêque d'Évreux, à la fondation du prieuré de Saint-Antoine de Pont-de-l'Arche (1635) ; – consentement donné à ladite fondation par l'assemblée générale des officiers royaux, bourgeois, manants et habitants de la ville de Pont-de-l'Arche, « aux conditions et restrinctions que les dames religieuses ne pourront prétendre ny acquérir dans ladite ville en plus grande quantitté que de demye acre de terre comme aussy il ne leur sera loisible d'acquérir ès champs et dîmage de ladite ville en plus oultre que troys acres de terre sur lesquelles ilz pourront faire bastir telz bastimentz qu'ilz adviseront bien estre et que lesdites dames relligieuses ne pourront estre en plus grand nombre que douze filles de cœur oultre la prieure et converse, mesmes que lesdites dames relligieuses ne pourront prendre ny s'aidder d'aucun pourvoy de Sa Majesté ny arrest au contraire desdites res-trinctions, ains suivre le contenu en icelles sans pouvoir aller au contraire et faire les acquisitions du contenu ausdites restrinctions de gré à gré et non auttrement... » (1635) ; – mémoire des hardes et meubles envoies par Madame de Montenay au Pont-de-1'Arche (s. d.) ; – copie de l'entérinement par le parlement de Rouen des lettres patentes du Roi (1636) autorisant l'établissement du prieuré de Pont-de-1'Arche (1640) ; – protestations des héritiers des fondateurs contre la nomination de Madame de la Faye comme coadjutrice du prieuré et contre la prise de possession de Madame de Bellegarde en qualité de prieure (1648-1649) ; – copie de l'acte de profession de Marguerite de Montenay, fille de Louis de Montenay, chevalier, seigneur de Baudemont, et de Marguerite de Manneville, comme religieuse de l'abbaye de Notre-Dame-du-Val de Gif (1653) ; – lettres adressées à M. de Montenay, conseiller au Parlement de Rouen, au sujet de la nomination d'Anne-Antoinette de Moy comme prieure de Pont-de-l'Arche (1662).

H1504 , 1634-1669 , Baudemont ; Garencières ; Gif (abbaye de N.-D. du Val de) ; Gisors ; Pont-de-l'Arche (Prieuré de Bénédictins de) ; Rouen (Parlement de)  
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Couvents et communautés de femmes > Bénédictines de Pont-de-l'Arche

Fondation du prieuré de Bénédictines de Saint-Antoine de Pont-de-1'Arche par Antoine de Montenay, chevalier, baron de Garencières, Grossœuvre et Baudemont, et Marguerite Du Gué, sa femme. Les fondateurs « ont promis et promettent donner par ces présentes en pure et perpétuelle aumosne la somme de six mil livres pour estre emploiée en achapt de maisons et héritages dans ladite ville du Pont-de-1'Arche pour l'establissement dudict monastère ; et pour subvenir à l'entretenement dudict prieuré et à la nouriture desdictes filles religieuses lesdits sieur et dame ont promis et promettent, ont donné et donnent par ces présentes en pure et perpétuelle aumosne une ferme assize en la parroisse de Mousseaux, bailliage de Gisors, concistant au nombre de soixante et deux accres de terre labourable en plusieurs pièces... » (1634) ; – autorisation donnée par François de Péricard, évêque d'Évreux, à la fondation du prieuré de Saint-Antoine de Pont-de-l'Arche (1635) ; – consentement donné à ladite fondation par l'assemblée générale des officiers royaux, bourgeois, manants et habitants de la ville de Pont-de-l'Arche, « aux conditions et restrinctions que les dames religieuses ne pourront prétendre ny acquérir dans ladite ville en plus grande quantitté que de demye acre de terre comme aussy il ne leur sera loisible d'acquérir ès champs et dîmage de ladite ville en plus oultre que troys acres de terre sur lesquelles ilz pourront faire bastir telz bastimentz qu'ilz adviseront bien estre et que lesdites dames relligieuses ne pourront estre en plus grand nombre que douze filles de cœur oultre la prieure et converse, mesmes que lesdites dames relligieuses ne pourront prendre ny s'aidder d'aucun pourvoy de Sa Majesté ny arrest au contraire desdites res-trinctions, ains suivre le contenu en icelles sans pouvoir aller au contraire et faire les acquisitions du contenu ausdites restrinctions de gré à gré et non auttrement... » (1635) ; – mémoire des hardes et meubles envoies par Madame de Montenay au Pont-de-1'Arche (s. d.) ; – copie de l'entérinement par le parlement de Rouen des lettres patentes du Roi (1636) autorisant l'établissement du prieuré de Pont-de-1'Arche (1640) ; – protestations des héritiers des fondateurs contre la nomination de Madame de la Faye comme coadjutrice du prieuré et contre la prise de possession de Madame de Bellegarde en qualité de prieure (1648-1649) ; – copie de l'acte de profession de Marguerite de Montenay, fille de Louis de Montenay, chevalier, seigneur de Baudemont, et de Marguerite de Manneville, comme religieuse de l'abbaye de Notre-Dame-du-Val de Gif (1653) ; – lettres adressées à M. de Montenay, conseiller au Parlement de Rouen, au sujet de la nomination d'Anne-Antoinette de Moy comme prieure de Pont-de-l'Arche (1662).

H1504 , 1634-1669 , Baudemont ; Garencières ; Gif (abbaye de N.-D. du Val de) ; Gisors ; Pont-de-l'Arche (Prieuré de Bénédictins de) ; Rouen (Parlement de)  
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Couvents et communautés de femmes > Bénédictines de Pont-de-l'Arche

Copies des lettres de collation par Gabriel Le Veneur, évêque d'Évreux, du prieuré cure de la Haye-le-Comte, vacant par le décès de Richard Le Valois, dernier prieur, en faveur d'Antoine Raoul, clerc du diocèse d'Angers, sur la présentation de l'abbé d'Aubecour, et du procès-verbal de prise de possession dudit prieuré par le nouveau titulaire (1557) ; –« déclaration que baille à Anne Le Métaier, escuier, seigneur de la Haie-le-Conte et. De la Rive, frère Jean Blondeau, et ce des héritages apartenans audit prieuré, assis sur les fiefs de la Haie-le-Gonte » (1632) ; – copie collationnée du procès-verbal de dédicace par François de Péricard, évêque d'Évreux, de l'église restaurée du prieuré (6 juin 1645) : « cum ecclesia prioratus beatae Mariae de Haya Comitis, curam parochianorum habentis et a monasterio sanctae Mariae de Alba Curia dependentis, penè funditùs diruta et prophanata per multum temporis spatium, a nobis iterum conservanda maturo judicio judicata sit, post communem ipsius restaurationem cura et impensis tam magistri Anne Le Metayer, scutigeri, domini de la Haye Le Conte et de la Rive quàm fratris Joannis Blondeau, prioris dictae ecclesiae de Haya Comitis, tandem Deo optimo maximo in honorem beatae Mariae semper virginis et sancti Theobaldi, servatis solemnitatibus assuetis, conservavimus et dedicavimus... » ; – procès-verbal d'information dressé contradictoirement entre Louis de Sopité, abbé régulier d'Aubecour, et Jean Penillon, prieur curé de la Haye-le-Comte, d'une part, Anne Le Métayer, sieur de la Haye-le--Comte, d'autre part, au sujet des empiétements et vexations au préjudice du prieuré reprochées à ce dernier (1647. Information faite par François de Godefroy, écuyer, conseiller au parlement de Rouen et commissaire délégué à cet effet) ; –« déclaration que donne à Nosseigneurs de l'assemblée générale du clergé de France, qui sera tenue en l'année 1730, et à Messieurs du Bureau du diocèse d'Évreux frère Etienne-François Nouette, chanoine régulier, prieur et curé de la Haie-le-Comte lès Louviers, des biens et revenus desdits prieuré et cure. Ces deux bénéfices ou édifices sont contigus et ne sont séparez l'un de l'autre que par un mur mitoyen ; on passe de l'un dans l'autre par une porte de communication. Ces deux bénéfices ont été bâtis et dotez sous le nom de chapelles différentes et à près d'un siècle l'un de l'autre : l'une sous l'invocation de Notre-Dame et l'autre sous l'invocation de Saint-Thibault. Cependant ces deux chapelles sont unies depuis leur fondation, toujours possédées par un seul titulaire ; la colla-lion d'icelles apartient à l'abbaïe royale d'Abbecourt, ordre de Prémontré, parroisse d'Orgeval près Poissy, diocèse de Chartres, dont l'abbé est régulier... (1728). ».

H897 , 1544-1776 , Abbecourt (Abbaye d') ; Aubecourt (Abbaye d') ; Haye-le-Comte (Prieuré de la) ; Orgeval (paroisse près Poissy) ; Rive (fief de la) ; Rouen (Parlement de)  
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Ordres religieux d'hommes > Prieuré de la Haye-le-Comte

Copies des lettres de collation par Gabriel Le Veneur, évêque d'Évreux, du prieuré cure de la Haye-le-Comte, vacant par le décès de Richard Le Valois, dernier prieur, en faveur d'Antoine Raoul, clerc du diocèse d'Angers, sur la présentation de l'abbé d'Aubecour, et du procès-verbal de prise de possession dudit prieuré par le nouveau titulaire (1557) ; –« déclaration que baille à Anne Le Métaier, escuier, seigneur de la Haie-le-Conte et. De la Rive, frère Jean Blondeau, et ce des héritages apartenans audit prieuré, assis sur les fiefs de la Haie-le-Gonte » (1632) ; – copie collationnée du procès-verbal de dédicace par François de Péricard, évêque d'Évreux, de l'église restaurée du prieuré (6 juin 1645) : « cum ecclesia prioratus beatae Mariae de Haya Comitis, curam parochianorum habentis et a monasterio sanctae Mariae de Alba Curia dependentis, penè funditùs diruta et prophanata per multum temporis spatium, a nobis iterum conservanda maturo judicio judicata sit, post communem ipsius restaurationem cura et impensis tam magistri Anne Le Metayer, scutigeri, domini de la Haye Le Conte et de la Rive quàm fratris Joannis Blondeau, prioris dictae ecclesiae de Haya Comitis, tandem Deo optimo maximo in honorem beatae Mariae semper virginis et sancti Theobaldi, servatis solemnitatibus assuetis, conservavimus et dedicavimus... » ; – procès-verbal d'information dressé contradictoirement entre Louis de Sopité, abbé régulier d'Aubecour, et Jean Penillon, prieur curé de la Haye-le-Comte, d'une part, Anne Le Métayer, sieur de la Haye-le--Comte, d'autre part, au sujet des empiétements et vexations au préjudice du prieuré reprochées à ce dernier (1647. Information faite par François de Godefroy, écuyer, conseiller au parlement de Rouen et commissaire délégué à cet effet) ; –« déclaration que donne à Nosseigneurs de l'assemblée générale du clergé de France, qui sera tenue en l'année 1730, et à Messieurs du Bureau du diocèse d'Évreux frère Etienne-François Nouette, chanoine régulier, prieur et curé de la Haie-le-Comte lès Louviers, des biens et revenus desdits prieuré et cure. Ces deux bénéfices ou édifices sont contigus et ne sont séparez l'un de l'autre que par un mur mitoyen ; on passe de l'un dans l'autre par une porte de communication. Ces deux bénéfices ont été bâtis et dotez sous le nom de chapelles différentes et à près d'un siècle l'un de l'autre : l'une sous l'invocation de Notre-Dame et l'autre sous l'invocation de Saint-Thibault. Cependant ces deux chapelles sont unies depuis leur fondation, toujours possédées par un seul titulaire ; la colla-lion d'icelles apartient à l'abbaïe royale d'Abbecourt, ordre de Prémontré, parroisse d'Orgeval près Poissy, diocèse de Chartres, dont l'abbé est régulier... (1728). ».

H897 , 1544-1776 , Abbecourt (Abbaye d') ; Aubecourt (Abbaye d') ; Haye-le-Comte (Prieuré de la) ; Orgeval (paroisse près Poissy) ; Rive (fief de la) ; Rouen (Parlement de)  
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Ordres religieux d'hommes > Prieuré de la Haye-le-Comte

Copie collationnée des lettres patentes de Louis XIV autorisant les Pénitents de Sainte-Barbe, près Louviers, à transférer leur couvent dans la ville de Louviers et leur accordant le droit d'amortissement pour leurs biens acquis ou à acquérir (1645) : « Dez l'année mi six cens quatre, feu nostre cher et bien amé orateur le Père Vincent Mussart, lors provincial dudit ordre, auroit entrepris la restauration et reforme d'un ancien couvent de religieux du mesme ordre appelle de Sainte-Barbe, proche la ville de Louviers, lequel estoit presque entièrement ruiné, sur l'instance que luy en auroient faite les habitans, avec promesse de contribuer à ce qu'ils pourroient librement de leurs moyens, facultez et aumosnes, pour nourir les religieux reformez qui seraient mis audit couvent, ce qui auroit avec la bénédiction de Dieu et par les soins, travaux et vie exemplaire desdits religieux si heureusement réussy que ledit couvent auroit esté entièrement rebasty et le service divin avec la discipline régulière et monastique parfaitement restablis en iceluy ; mais d'autant que depuis ce restablissement les religieux qui ont demeuré audit couvent ont souffert de très grandes incommoditées tant pour le grand esloignement de ladite ville que pour les grandes maladies dont la pluspart ont estés affligés et que l'on a recognu par expérience provenir de la situation du lieu fort malsain, ils auroient esté conseillez de transférer leur dit couvent et famille dans ladite ville à laquelle, n'y ayant point d'autres religieux, ils ne seroient en rien plus à charge, ains s'y pouroient rendre plus utiles au public par leurs exercices et fonctions religieuses et ecclésiastiques..., etc. » ; – vente par Jean Behotte, fils de Jacques Behotte, de Louviers, aux Pénitents de Sainte-Barbe, près Louviers, d'« une maison et jardin assis audict Louviers, d'un bout la rivière faisant mouldre les moullins de Fescamp et d'aultre bout la rue de la Trinité, pour y transférer et establir leur dit couvent de Sainle-Barbe-lez-Louviers, ainsy qu'ilz y ont esté permis par arrest de la Cour du deuxiesme de novembre dernier », pour le prix de 700 livres tournois (1646) ; – donation aux Pénitents de Sainte-Barbe-près-Louviers par Marguerite du Bosc, veuve de Jean de Beaulieu, seigneur du Bec-Thomas et d'Amfreville-sur-Iton, fille de feu Léonor du Bosc, chevalier, seigneur de Radepont, Fleury-sur-Andelle et Boudeville, demeurant au château du Bec-Thomas, d'une somme de 4,200 livres tournois, « pour contribuer à l'establissement du couvent que lesdits religieux Pénitens entreprennent et ont commencé de construire et bastir en ladite ville de Louviers soubz l'invocation et tiltre de Nostre-Dame-de-Consolation, ainsy qu'il plust hyer à Monseigneur l'illustrisime François de Péricard, évesque d'Évreux, faire la bénédiction d'une chapelle soubz ce mesme tiltre en la maison qui leur a été destinée pour ledit establissement par Monsieur Me François Auber, écuyer, conseiller du Roy en sa Cour de Parlement de Rouen, commissère à ce depputé par ladite Cour » (1646).

H1205 , 1645-1646 , Amfreville-sur-Iton ; Bec-Thomas (Le) ; Boudeville ; Fleury-sur-Andelle ; Louviers (Couvent Sainte-Barbe Pénitents) ; Louviers (Eglise en Couvent sous le titre de N.-D. de Consolation, venue de Sainte-Barbe) ; Louviers (Rue de la Trinité, à) ; Radepont (de rapido ponte), (de Ponte rigido) ; Rouen (Parlement de)  
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Couvents et communautés d'hommes > Pénitents de Louviers

Copie collationnée des lettres patentes de Louis XIV autorisant les Pénitents de Sainte-Barbe, près Louviers, à transférer leur couvent dans la ville de Louviers et leur accordant le droit d'amortissement pour leurs biens acquis ou à acquérir (1645) : « Dez l'année mi six cens quatre, feu nostre cher et bien amé orateur le Père Vincent Mussart, lors provincial dudit ordre, auroit entrepris la restauration et reforme d'un ancien couvent de religieux du mesme ordre appelle de Sainte-Barbe, proche la ville de Louviers, lequel estoit presque entièrement ruiné, sur l'instance que luy en auroient faite les habitans, avec promesse de contribuer à ce qu'ils pourroient librement de leurs moyens, facultez et aumosnes, pour nourir les religieux reformez qui seraient mis audit couvent, ce qui auroit avec la bénédiction de Dieu et par les soins, travaux et vie exemplaire desdits religieux si heureusement réussy que ledit couvent auroit esté entièrement rebasty et le service divin avec la discipline régulière et monastique parfaitement restablis en iceluy ; mais d'autant que depuis ce restablissement les religieux qui ont demeuré audit couvent ont souffert de très grandes incommoditées tant pour le grand esloignement de ladite ville que pour les grandes maladies dont la pluspart ont estés affligés et que l'on a recognu par expérience provenir de la situation du lieu fort malsain, ils auroient esté conseillez de transférer leur dit couvent et famille dans ladite ville à laquelle, n'y ayant point d'autres religieux, ils ne seroient en rien plus à charge, ains s'y pouroient rendre plus utiles au public par leurs exercices et fonctions religieuses et ecclésiastiques..., etc. » ; – vente par Jean Behotte, fils de Jacques Behotte, de Louviers, aux Pénitents de Sainte-Barbe, près Louviers, d'« une maison et jardin assis audict Louviers, d'un bout la rivière faisant mouldre les moullins de Fescamp et d'aultre bout la rue de la Trinité, pour y transférer et establir leur dit couvent de Sainle-Barbe-lez-Louviers, ainsy qu'ilz y ont esté permis par arrest de la Cour du deuxiesme de novembre dernier », pour le prix de 700 livres tournois (1646) ; – donation aux Pénitents de Sainte-Barbe-près-Louviers par Marguerite du Bosc, veuve de Jean de Beaulieu, seigneur du Bec-Thomas et d'Amfreville-sur-Iton, fille de feu Léonor du Bosc, chevalier, seigneur de Radepont, Fleury-sur-Andelle et Boudeville, demeurant au château du Bec-Thomas, d'une somme de 4,200 livres tournois, « pour contribuer à l'establissement du couvent que lesdits religieux Pénitens entreprennent et ont commencé de construire et bastir en ladite ville de Louviers soubz l'invocation et tiltre de Nostre-Dame-de-Consolation, ainsy qu'il plust hyer à Monseigneur l'illustrisime François de Péricard, évesque d'Évreux, faire la bénédiction d'une chapelle soubz ce mesme tiltre en la maison qui leur a été destinée pour ledit establissement par Monsieur Me François Auber, écuyer, conseiller du Roy en sa Cour de Parlement de Rouen, commissère à ce depputé par ladite Cour » (1646).

H1205 , 1645-1646 , Amfreville-sur-Iton ; Bec-Thomas (Le) ; Boudeville ; Fleury-sur-Andelle ; Louviers (Couvent Sainte-Barbe Pénitents) ; Louviers (Eglise en Couvent sous le titre de N.-D. de Consolation, venue de Sainte-Barbe) ; Louviers (Rue de la Trinité, à) ; Radepont (de rapido ponte), (de Ponte rigido) ; Rouen (Parlement de)  
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Couvents et communautés d'hommes > Pénitents de Louviers

« Livre des délibérations et actes capitulaires du monastère de Saint-Taurin lez Évreux uny à la congrégation de Saint-Maur », du ler mars 1612 au 26 mars 1711. – Procès-verbal d'installation dans l'abbaye de Saint-Taurin des religieux réformés de la congrégation de Saint-Maur, par François de Péricard, évêque d'Évreux, en présence de Jacques du Perron, évêque d'Angoulême et abbé commendataire de Saint-Taurin, les 1er et 2 mars 1642 (fol. 2 et suiv.) ; – délibérations relatives à un emprunt de 2,000 livres contracté par les religieux, attendu » qu'il a esté nécessaire de faire de grands frais pour mettre les lieux réguliers en réparation, comme dortoir, réfectoir, église et autres lieux, à l'effet de leur establissement nouvellement fait, comme aussi pour achepter plusieurs ameublemens nécessaires, pour à quoy satisfaire le revenu de la communauté n'est suffisant » (1er avril 1642. Fol. 9), – au retrait de « plusieurs terres et domaines aliénés de ladite abbaye, tant de la mense conventuelle que de la mense abbatiale, lesquels on peut retirer suivant le pouvoir que le Roi en a donné par sa déclaration du treizième juin 1741 » (fol. 12 et ss.), – au différend soulevé entre l'abbaye et le curé de Saint-Gilles relativement au droit prétendu par les religieux de Saint-Taurin de célébrer la grand'messe avec diacre et sous-diacre, le jour de la fête, de saint Gilles, « en l'église et paroisse dudit Saint Gilles size en l'enclos dudit monastère, pour marque de leur supériorité » (fol. 17, etc.) ; – enregistrement des lettres de nomination de dom Damien Lerminier en qualité de prieur de l'abbaye de Saint-Taurin (17 juillet 1645. Fol. 23 v°) ; – projet d'emprunt de 3,000 livres, attendu « que le monastère doit prez de la somme de deux mil cinq cens livres à divers marchands, dont on ne peut pas différer le paiement plus longtemps, et d'ailleurs que les bâtiments des métairies de la Moinerie, du Buisson et de l'Aumosnerie menacent ruine, si on n'y apporte un présent remède, qu'il y a encore quantité de réparations à faire au moulin de Louviers, à la maison de la Rochette et aux murailles et toicls des logis du monastère... » (1646. Fol. 26) ; – récit des funérailles de François de Péricard, évesque d'Èvreux : « Le dimanche dix-huitième jour de novembre 1646, Messire François de Péricard, évêque d'Évreux, estant décédé à Paris dez le 21° de juillet et son corps ayant reposé en la paroisse de Condé depuis ce temps-là, la cérémonie de l'inhumation a esté faite en l'ordre et la manière qui s'ensuit : le corps fut apporté de Condé dans un charriot, tiré par quatre chevaux, accompagné de quelques cavaliers et des frères de la Charité de Condé. Les chevaux estoient couverts de toile noire avec une grande croix blanche, les housses descendant jusqu'à terre. Le charriot couvert de cercles en guise de berceau, avoit aussi une croix noire croisée de blanc qui couvroit les roues. Le clergé avec les religieux mendians attendoit le corps au cimetière Dieu, lequel fust reçeu par monseigneur messire Jacques du Perron, évesque d'Angoulesme et nommé à l'évesché d'Évreux. La réception faite, on procéda à l'évesché, où le chariot fit seulement un tour dans la cour, et le convoy descendit par la porte de la Geole, passa par la porte au Febvre et continua jusque devant le cimetière de Saint-Gilles. Les religieux de Saint-Taurin attendoient le convoy à la barrière du cimetière... Le lendemain, sur les neuf heures, les corps de ville commencèrent à arriver. Messieurs du Présidial vinrent en corps jeter de l'eau béniste sur le cercueil et se retirèrent dans les chaires du chœur (de l'église Saint-Taurin), des deux costez ; les gens du Roy ensuite, qui se placèrent sur les bancs proche du grand autel du costé du dortoir, où se mirent aussi les eschevins de ville. Ceux de l'Élection n'y vindrent pas, à cause de leur débat pour la prœséance contre le Présidial... Il ne se trouva point de noblesse au convoy, d'autant que ceux du Présidial ne leur eussent pas voulu accorder le pas devant... Etc. » (Fol. 30-34) ; – enregistrement des lettres de nomination de dom Fabien Buteux en qualité de prieur de l'abbaye de Saint-Taurin (15 juin 1648) ; – id., de dom Joseph des Ormes, ancien prieur de l'abbaye de Bernay (16 août 1649) ; – protestation des religieux de Saint-Taurin contre le projet formé par Gilles Boutault, nommé évêque d'Évreux, de prendre possession de son évêché sans se conformer aux usages traditionnels : « Messire Gilles Boutault, évesque de cette ville d'Évreux, se dispose aujourd'huy sur les onze heures, contre les anciennes cérémonies et coustumes religieusement observées par tous ses prédécesseurs jusques à son prédécesseur immédiat, révérendissime Jacques Noël du Perron, décédé le 14° février 1649, de prendre possession de son évesché et faire son entrée en l'église cathédrale sans en avoir donné advis à ceux quiy ont intérêt et nommément aux religieux de cette abbaye de Saint-Taurin, qui ont droict suyvant leurs tiltres de le recevoir en cette abbaye la veille de son entrée solennelle, où il doibt coucher et estre défrayé avec sa suitte par monsieur l'abbé de ladite abbaye, pour le lendemain lui estre imposée la mitre de Saint-Taurin avec grandes cérémonies et prières et de là le conduire jusques près la porte de la grande église Nostre-Dame et le présenter et livrer avec harangue à Mrs les chanoines de ladite église assemblez en corps ; et la haquenée ou autre monture sur laquelle il doibt estre venu audit monastère, avec son anneau d'or, doibt demeurer au proffict de l'aumosnier de ladite abbaye, ou la somme de cinquante six escus, comme il est stipulé par les anciennes transactions ; toutes lesquelles cérémonies il veult obmettre et partir seulement de son évesché sans estre accompagné d'aucun... Etc. » (5 avril 1650. Fol. 50) ; – installation de dom Charles Robillard, prieur de l'abbaye (19 juillet 1651), – id., de dom Germain Friville, nouveau prieur (23 juin 1654) ; – délibération décidant de soumettre au supérieur général les propositions de la duchesse de Bouillon : « Son altesse madame de Bouillon avoit dessein de faire aporter le corps de feu monsieur le duc de Bouillon, son mari, en l'église dudit monastère et mesme vouloit y dresser un sepulchre pour ledit feu seigneur son mari, pour elle, messieurs ses enfans et toute leur postérité, ensemble de faire dresser une chapelle au dessus dudit sépulchre pour y mettre cinq corps sainctz que notre saint père le Pape luy a donné, estant à Rome... » (1655. Fol. 64). Acceptation par les religieux des propositions de la duchesse de Bouillon relatives à la sépulture de sa famille et à un don de 10,000 livres par elle fait à l'abbaye (1657. Fol. 71) ; – installations de dom Germain Ferrand (25 juin 1657) et de dom Laurens Hunault (15 juin 1660), nommés prieurs de l'abbaye ; – délibérations relatives aux difficultés survenues entre l'abbaye et le chapitre de la cathédrale à propos de la cérémonie des funérailles de Gilles Boutault, évêque d'Évreux, décédé à Paris le 11 mars (14-26 mars 1661. Fol. 82-84) ; – enregistrement des lettres de nomination de Claude Carrel (25juin 1667), de Charles Aubourg (26 mai 1670), de Pierre Richer (1l juin 1675), de Jacques Remy (28 mai 1681), de Pierre Lengigneur (31 mai 1682), d'Antoine Beaugendre (24 mai 1687), de Pierre Lengigneur (14 mai 1693), de Nicolas Asselin (15 juin 1696), de Gabriel Pouget (14juin 1699), de René Lâneau (1er juin 1708), prieurs de l'abbaye ; – délibération relative à un projet d'échange avec le duc de Bouillon, qui proposait « d'enclore dans l'enceinte du chasteau qu'il fait bastir à Navarre une espace de rivière appartenant à ce monastère, à condition de donner en échange cent livres de rente » (1682. Fol. 143) ; – projet d'un emprunt de 2,000 livres (15 juillet 1692) ; – consentement donné par les religieux à la translation des corps des membres de la famille de Bouillon inhumés dans l'église de l'abbaye : « Son Altesse éminentissime Monseigneur le cardinal de Bouillon estant venu quelques jours auparavant en ce monastère, où depuis environ quarante ans on avoit en depost les corps de feu monseigneur le duc de Bouillon, de madame la duchesse, ses père et mère, et ceux de plusieurs autres princes et princesses de leur famille, il avoit dit qu'il avoit pris résolution avec Monseigneur le duc de Bouillon, son frère aisné, de les transporter en l'abbaye de Cluny dont il estoit abbé et dont les comtes d'Auvergne, dont ils sont descendus, étoient les fondateurs ou bienfaiteurs insignes ; que pour cet effet, comme les corps n'étoient dans notre église qu'en dépost, ils prioient la communauté de souffrir qu'il les emportassent... » (14 septembre 1692. Fol. 175) ; – opposition formée par les religieux à l'établissement d'un tarif d'abonnement destiné à remplacer la taille et applicable aux privilégiés comme aux taillables de la ville d'Évreux, « les habitans manans taillables de la ville d'Évreux travaillans depuis quelque temps dans les assemblées de la maison de ville à régler » ledit tarif (31 août 1707. Fol. 206) ; – récit de la cérémonie des funérailles de Jacques Potier de Novion, évêque d'Évreux : [« Messire Jacques Potier de Novion, évesque d'Évreux, mourut le 14e d'octobre 1709, à 10 et demy du soir, dans son palais épiscopal ; il fut enlevé de ce monde par une fièvre violente qui ne dura que cinq jours. Comme il estoit fort et robuste, quoyqu'âgé de 64 ans ou environ, il creut que la bonté de son tempérament le tireroit d'affaire ; mais il fut trompé et mourut sans sacrements, au grand regret de tout son diocèse qu'il avoit gouverné pendant 27 ans dans une grande paix et avec beaucoup de vigilance... Toute la communauté (des religieux de Saint-Taurin) fut en procession avec la croix et l'eau bénite attendre le convoy à la porte de l'église, qu'on nomme la porte des Images... Les Capucins et Cordeliers estoient à la teste, les Jacobins suivoient, tous les curez de la ville avec le clergé marchoient après, et messieurs les chanoines, les derniers de tous, fermoient la marche ; ensuitte le corps de feu Mr l'Évesque estoit porté par les frères de la Charité, et les quatre coins du drap par quatre dignitez du chapitre. Le Présidial et toutes les justices de la ville marchoient en habits de cérémonie avec une infinité de peuple qui les suivoient.... (Fol. 211-212) ; – actes de profession de Martin Alleron et de Michel Orry, religieux profès de la congrégation de Cluny et de Saint-Maur (1645) ; – actes de réception et d'ajournements des postulants et des novices (1655-1657).

H809 , 1642-1711 , Auvergne (L') ; Cluny (abbaye de) ; Condé-sur-Iton ; Evreux (Abbayes) : ""La Porte-des-Images"", à l'église abbatiale de Saint-Taurin ; Evreux (Abbayes) : Saint-Taurin ; Evreux (Le Cimetière Dieu) ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Gilles ; Saint-Maur (Congrégation de), à Saint-Taurin-d'Evreux  
Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de Saint-Taurin (Ordre de Saint-Benoît)

« Livre des délibérations et actes capitulaires du monastère de Saint-Taurin lez Évreux uny à la congrégation de Saint-Maur », du ler mars 1612 au 26 mars 1711. – Procès-verbal d'installation dans l'abbaye de Saint-Taurin des religieux réformés de la congrégation de Saint-Maur, par François de Péricard, évêque d'Évreux, en présence de Jacques du Perron, évêque d'Angoulême et abbé commendataire de Saint-Taurin, les 1er et 2 mars 1642 (fol. 2 et suiv.) ; – délibérations relatives à un emprunt de 2,000 livres contracté par les religieux, attendu » qu'il a esté nécessaire de faire de grands frais pour mettre les lieux réguliers en réparation, comme dortoir, réfectoir, église et autres lieux, à l'effet de leur establissement nouvellement fait, comme aussi pour achepter plusieurs ameublemens nécessaires, pour à quoy satisfaire le revenu de la communauté n'est suffisant » (1er avril 1642. Fol. 9), – au retrait de « plusieurs terres et domaines aliénés de ladite abbaye, tant de la mense conventuelle que de la mense abbatiale, lesquels on peut retirer suivant le pouvoir que le Roi en a donné par sa déclaration du treizième juin 1741 » (fol. 12 et ss.), – au différend soulevé entre l'abbaye et le curé de Saint-Gilles relativement au droit prétendu par les religieux de Saint-Taurin de célébrer la grand'messe avec diacre et sous-diacre, le jour de la fête, de saint Gilles, « en l'église et paroisse dudit Saint Gilles size en l'enclos dudit monastère, pour marque de leur supériorité » (fol. 17, etc.) ; – enregistrement des lettres de nomination de dom Damien Lerminier en qualité de prieur de l'abbaye de Saint-Taurin (17 juillet 1645. Fol. 23 v°) ; – projet d'emprunt de 3,000 livres, attendu « que le monastère doit prez de la somme de deux mil cinq cens livres à divers marchands, dont on ne peut pas différer le paiement plus longtemps, et d'ailleurs que les bâtiments des métairies de la Moinerie, du Buisson et de l'Aumosnerie menacent ruine, si on n'y apporte un présent remède, qu'il y a encore quantité de réparations à faire au moulin de Louviers, à la maison de la Rochette et aux murailles et toicls des logis du monastère... » (1646. Fol. 26) ; – récit des funérailles de François de Péricard, évesque d'Èvreux : « Le dimanche dix-huitième jour de novembre 1646, Messire François de Péricard, évêque d'Évreux, estant décédé à Paris dez le 21° de juillet et son corps ayant reposé en la paroisse de Condé depuis ce temps-là, la cérémonie de l'inhumation a esté faite en l'ordre et la manière qui s'ensuit : le corps fut apporté de Condé dans un charriot, tiré par quatre chevaux, accompagné de quelques cavaliers et des frères de la Charité de Condé. Les chevaux estoient couverts de toile noire avec une grande croix blanche, les housses descendant jusqu'à terre. Le charriot couvert de cercles en guise de berceau, avoit aussi une croix noire croisée de blanc qui couvroit les roues. Le clergé avec les religieux mendians attendoit le corps au cimetière Dieu, lequel fust reçeu par monseigneur messire Jacques du Perron, évesque d'Angoulesme et nommé à l'évesché d'Évreux. La réception faite, on procéda à l'évesché, où le chariot fit seulement un tour dans la cour, et le convoy descendit par la porte de la Geole, passa par la porte au Febvre et continua jusque devant le cimetière de Saint-Gilles. Les religieux de Saint-Taurin attendoient le convoy à la barrière du cimetière... Le lendemain, sur les neuf heures, les corps de ville commencèrent à arriver. Messieurs du Présidial vinrent en corps jeter de l'eau béniste sur le cercueil et se retirèrent dans les chaires du chœur (de l'église Saint-Taurin), des deux costez ; les gens du Roy ensuite, qui se placèrent sur les bancs proche du grand autel du costé du dortoir, où se mirent aussi les eschevins de ville. Ceux de l'Élection n'y vindrent pas, à cause de leur débat pour la prœséance contre le Présidial... Il ne se trouva point de noblesse au convoy, d'autant que ceux du Présidial ne leur eussent pas voulu accorder le pas devant... Etc. » (Fol. 30-34) ; – enregistrement des lettres de nomination de dom Fabien Buteux en qualité de prieur de l'abbaye de Saint-Taurin (15 juin 1648) ; – id., de dom Joseph des Ormes, ancien prieur de l'abbaye de Bernay (16 août 1649) ; – protestation des religieux de Saint-Taurin contre le projet formé par Gilles Boutault, nommé évêque d'Évreux, de prendre possession de son évêché sans se conformer aux usages traditionnels : « Messire Gilles Boutault, évesque de cette ville d'Évreux, se dispose aujourd'huy sur les onze heures, contre les anciennes cérémonies et coustumes religieusement observées par tous ses prédécesseurs jusques à son prédécesseur immédiat, révérendissime Jacques Noël du Perron, décédé le 14° février 1649, de prendre possession de son évesché et faire son entrée en l'église cathédrale sans en avoir donné advis à ceux quiy ont intérêt et nommément aux religieux de cette abbaye de Saint-Taurin, qui ont droict suyvant leurs tiltres de le recevoir en cette abbaye la veille de son entrée solennelle, où il doibt coucher et estre défrayé avec sa suitte par monsieur l'abbé de ladite abbaye, pour le lendemain lui estre imposée la mitre de Saint-Taurin avec grandes cérémonies et prières et de là le conduire jusques près la porte de la grande église Nostre-Dame et le présenter et livrer avec harangue à Mrs les chanoines de ladite église assemblez en corps ; et la haquenée ou autre monture sur laquelle il doibt estre venu audit monastère, avec son anneau d'or, doibt demeurer au proffict de l'aumosnier de ladite abbaye, ou la somme de cinquante six escus, comme il est stipulé par les anciennes transactions ; toutes lesquelles cérémonies il veult obmettre et partir seulement de son évesché sans estre accompagné d'aucun... Etc. » (5 avril 1650. Fol. 50) ; – installation de dom Charles Robillard, prieur de l'abbaye (19 juillet 1651), – id., de dom Germain Friville, nouveau prieur (23 juin 1654) ; – délibération décidant de soumettre au supérieur général les propositions de la duchesse de Bouillon : « Son altesse madame de Bouillon avoit dessein de faire aporter le corps de feu monsieur le duc de Bouillon, son mari, en l'église dudit monastère et mesme vouloit y dresser un sepulchre pour ledit feu seigneur son mari, pour elle, messieurs ses enfans et toute leur postérité, ensemble de faire dresser une chapelle au dessus dudit sépulchre pour y mettre cinq corps sainctz que notre saint père le Pape luy a donné, estant à Rome... » (1655. Fol. 64). Acceptation par les religieux des propositions de la duchesse de Bouillon relatives à la sépulture de sa famille et à un don de 10,000 livres par elle fait à l'abbaye (1657. Fol. 71) ; – installations de dom Germain Ferrand (25 juin 1657) et de dom Laurens Hunault (15 juin 1660), nommés prieurs de l'abbaye ; – délibérations relatives aux difficultés survenues entre l'abbaye et le chapitre de la cathédrale à propos de la cérémonie des funérailles de Gilles Boutault, évêque d'Évreux, décédé à Paris le 11 mars (14-26 mars 1661. Fol. 82-84) ; – enregistrement des lettres de nomination de Claude Carrel (25juin 1667), de Charles Aubourg (26 mai 1670), de Pierre Richer (1l juin 1675), de Jacques Remy (28 mai 1681), de Pierre Lengigneur (31 mai 1682), d'Antoine Beaugendre (24 mai 1687), de Pierre Lengigneur (14 mai 1693), de Nicolas Asselin (15 juin 1696), de Gabriel Pouget (14juin 1699), de René Lâneau (1er juin 1708), prieurs de l'abbaye ; – délibération relative à un projet d'échange avec le duc de Bouillon, qui proposait « d'enclore dans l'enceinte du chasteau qu'il fait bastir à Navarre une espace de rivière appartenant à ce monastère, à condition de donner en échange cent livres de rente » (1682. Fol. 143) ; – projet d'un emprunt de 2,000 livres (15 juillet 1692) ; – consentement donné par les religieux à la translation des corps des membres de la famille de Bouillon inhumés dans l'église de l'abbaye : « Son Altesse éminentissime Monseigneur le cardinal de Bouillon estant venu quelques jours auparavant en ce monastère, où depuis environ quarante ans on avoit en depost les corps de feu monseigneur le duc de Bouillon, de madame la duchesse, ses père et mère, et ceux de plusieurs autres princes et princesses de leur famille, il avoit dit qu'il avoit pris résolution avec Monseigneur le duc de Bouillon, son frère aisné, de les transporter en l'abbaye de Cluny dont il estoit abbé et dont les comtes d'Auvergne, dont ils sont descendus, étoient les fondateurs ou bienfaiteurs insignes ; que pour cet effet, comme les corps n'étoient dans notre église qu'en dépost, ils prioient la communauté de souffrir qu'il les emportassent... » (14 septembre 1692. Fol. 175) ; – opposition formée par les religieux à l'établissement d'un tarif d'abonnement destiné à remplacer la taille et applicable aux privilégiés comme aux taillables de la ville d'Évreux, « les habitans manans taillables de la ville d'Évreux travaillans depuis quelque temps dans les assemblées de la maison de ville à régler » ledit tarif (31 août 1707. Fol. 206) ; – récit de la cérémonie des funérailles de Jacques Potier de Novion, évêque d'Évreux : [« Messire Jacques Potier de Novion, évesque d'Évreux, mourut le 14e d'octobre 1709, à 10 et demy du soir, dans son palais épiscopal ; il fut enlevé de ce monde par une fièvre violente qui ne dura que cinq jours. Comme il estoit fort et robuste, quoyqu'âgé de 64 ans ou environ, il creut que la bonté de son tempérament le tireroit d'affaire ; mais il fut trompé et mourut sans sacrements, au grand regret de tout son diocèse qu'il avoit gouverné pendant 27 ans dans une grande paix et avec beaucoup de vigilance... Toute la communauté (des religieux de Saint-Taurin) fut en procession avec la croix et l'eau bénite attendre le convoy à la porte de l'église, qu'on nomme la porte des Images... Les Capucins et Cordeliers estoient à la teste, les Jacobins suivoient, tous les curez de la ville avec le clergé marchoient après, et messieurs les chanoines, les derniers de tous, fermoient la marche ; ensuitte le corps de feu Mr l'Évesque estoit porté par les frères de la Charité, et les quatre coins du drap par quatre dignitez du chapitre. Le Présidial et toutes les justices de la ville marchoient en habits de cérémonie avec une infinité de peuple qui les suivoient.... (Fol. 211-212) ; – actes de profession de Martin Alleron et de Michel Orry, religieux profès de la congrégation de Cluny et de Saint-Maur (1645) ; – actes de réception et d'ajournements des postulants et des novices (1655-1657).

H809 , 1642-1711 , Auvergne (L') ; Cluny (abbaye de) ; Condé-sur-Iton ; Evreux (Abbayes) : ""La Porte-des-Images"", à l'église abbatiale de Saint-Taurin ; Evreux (Abbayes) : Saint-Taurin ; Evreux (Le Cimetière Dieu) ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Gilles ; Saint-Maur (Congrégation de), à Saint-Taurin-d'Evreux  
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