Toutes les ressources Henri VI (roi d'Angleterre) 4 résultats (7ms)

Courcelles, Port-Mort, forêt d'Andely (bois du Breuil).

H1108 , 1348-1787 , Andelys (Les), Forêt (La) ; Andelys (Les), Maison-Dieu ; Beaubec (abbaye de) ; Bouafles ; Bourbon-lès-Gaillon (Chartreuse de), N.-D. de Bonne-Espérance, sise à Gaillon ; Bray (le bois du) ; Breuil (le Bois du), sis à Courcelles-en-Bouafles ; Breuil (Le) ; Courcelles ; Gisors ; Mortemer (Abbaye de), sise à Lisors ; Neuville (en la forêt d'Orléans) ; Notre-Dame-de-Bonne-Espérance ; Paris (ville) ; Port-Mort ; Pressagny-l'Orgueilleux  

Vidimus du privilège concédé par Jean, duc de Normandie, à Pierre de Courcelles, écuyer, maître de la garde de Neuville en la forêt d'Orléans, et à ses successeurs dans la seigneurie de Courcelles, pour « le pasnage et pasturage en nostre forest d'Andeli jusques au nombre de vint bestes, buefs, vaches ou pors tant seulement, en la fourme et manière que les religieux de Beaubec et de Mortemer, le maistre et les frères de la maison Dieu d'Andeli et Jehan de Villers les ont et ont acoustumé à avoir en nostre dicte forest... » (1348) ; — mandement adressé par Henri VI, roi de France et d'Angleterre, aux gens des Comptes à Paris pour leur prescrire d'examiner attentivement l'information faite par le vicomte de Gisors sur les privilèges appartenant aux religieux de Beaubec dans la forêt d'Andely, à cause de leur fief de Courcelles, et de les maintenir, s'il y avait lieu, dans la jouissance de leurs droits : « les dis religieux avoient droit d'avoir et prendre en nostre forest d'Andeli les coustumes et libertez qui ensuivent : c'est assavoir, boys pour édiffier et ardoir ou dit manoir, eschallas et paccans, closture pour le cloz et vignes appartenant à icellui manoir, et pardessus ce les diz eschallas à l'usage de leurs autres vignes appartenant à leur dite église, à estre prins par la livrée du verdier sans riens aliéner, avec pasturage à toutes leurs bestes d'icelui manoir, réservé la chièvre, pennage pour leurs porcs et feugaige, droit de passer et rapasser leurs dictes bestes par les deffens et hayes nommés le Breuil pour passer, mener et ramener, sans arrester, par leurs hommes et serviteurs pour pasturer en la forest coustumière... » (Paris, 2 septembre 1433) ; — lettres-patentes de Charles IX contenant donation à la Chartreuse du bois du Breuil : «... Pour la singulière dévotion que Nous avons au couvent de Nostre Dame de Bonne Espérance, de l'ordre Chartreuse, fondé et érigé de nouveau près Gaillon par nostre très cher et amé cousin le cardinal de Bourbon... Avons donné aux religieux, prieur et couvent dudit lieu une pièce de boys taillis assise en nostre forest d'Andely, appellée le deffend du Breul, faisant portion de la garde dudit Breul, contenant cinq cens trente deux arpens, enclose et environnée de fossez et ayant ung fossé passant au travers icelle pièce se bournant d'un costé et d'un bout sur les terres labourables des villaiges de Courcelles et Bouaffle, d'aultre costé les fossez qui sont entre ledict deffend et ladicte forest et d'aultre bout, en pointe, vers Pormor ; planté en chesne, haistre, couldre, charme et aultre boys, dont le plus vieil est de dix-sept et dix-huit ans... ; dudict boys et vente d'icelluy nous est revenu à nostre recepte puis et durant les derniers dix ans la somme de neuf cens soixante et quatre livres cinq sols parisis qui reviennent à douze cens livres tournois, qui est six vingtz livres tournois par chacun an... » (Saint-Germain-en-Laye, janvier 1574) ; — lettre adressée par M. de Bouville à dom Maurice, coadjuteur de la Chartreuse : « Il me paraît fort juste, Monsieur, que votre garde du Breuil soit exempt des corvées ; mais vous n'ignorés pas que vous en avés deux et que celuy dont il s'agit est en outre meneur et vat par conséquent souvent à Paris ; cela fait des absences plus considérables que celles de racommoder les chemains de sa paroisse... » (s. d.) ; — « plan du bois du Bray, contenant 531 arpents 40 perches, à raison de 22 pieds pour perche, par Delaunay, arpenteur des forest du Roy, en 1756 » ; — aveu « du bois du Breuil, connu actuellement sous le nom de bois du Bray, contenant cinq cents trente-deux arpens », rendu par les Chartreux à Jean-Marie de Bourbon, duc de Penthièvre, à cause de sa vicomté, bailliage et châtellenie d'Andely, un des membres de son. Duché de Gisors (1787) ; — plan de la forêt d'Andely, contenant 2,683 arpens, avec le cours de la Seine depuis le Petit-Andely jusqu'à Pressagny-l'Orgueilleux et les villages environnant la forêt (XVIIIe siècle).

Contexte :
Couvents et communautés d'hommes > Chartreuse de Bourbon-lès-Gaillon

Breteuil, les Baux-de-Breteuil (prieuré du Désert), etc.

H536 , 1613 , Baux-de-Breteuil (Les) ; Breteuil ; Conches ; Croix-de-Buis (Chemin de la) ; Essarts (chapelle Saint-Laurent dans la seigneurie des) ; Evreux (Chapitre d') ; Lyons-la-Forêt (Abbaye de) ; Perreaux (Le Clos), abbaye de Lyre ; Saint-Ouen-de-Occargnetes (paroisse de)  

Confirmation par Henri de Tilly de la donation faite à l'église Notre-Dame-du-Désert par son père et par Guillaume de Glos, de l'église Saint-Ouen « de Occargnetes », avec le consentement des comtes de Leicester (s. d., fin du XIIe siècle) ; — vente par les religieux du Désert à « leurs chers seigneurs et amis » les religieux de Lyre de toute leur vigne de Breteuil, qu'ils possédaient par suite d'un échange conclu avec Philippe-Auguste, roi de France, pour le prix de 8 livres tournois (1207) ; — confirmation par Luc, évêque d'Évreux, de la cession faite à l'abbaye de Lyre par Geoffroi, ermite de Saint-Jean, d'un tiers d'arpent de vigne sis à Breteuil, au-dessous du château, moyennant une rente annuelle d'une mine de blé mouture (1209) ; — copie informe (XVIe siècle) d'un acte par lequel Durand, prieur, et les ermites du Désert déclaraient se soumettre entièrement, eux et leurs biens, à la juridiction de l'abbaye de Lyre, et consentir à ce que leur ermitage fût traité à l'avenir comme un des prieurés de l'abbaye (1233) ; — amortissement consenti aux religieux de Lyre par Barthélemi Droon d'une rente de 20 sous qui lui était due à cause d'une vigne possédée par eux près de l'étang de Breteuil, moyennant une somme de 10 livres 10 sous tournois et une redevance annuelle d'un quarteron de cumin (1240) ; — donation faite à l'abbaye par Geoffroi d'Auvergny, prêtre, de quatre acres de terre situées dans la paroisse Saint-Sulpice de Breteuil, près de la Croix-de-Buis (crux buxata), le long du chemin conduisant de la porte Saint-Sul pice à la léproserie de Breteuil, aboutissant au chemin de la Croix-de-Buis à Saint-Michel de Condé (1276) ; — confirmation par Mathieu, seigneur des Essarts, chanoine d'Évreux, des biens possédés par l'abbaye, par suite de donations ou autrement, dans l'étendue de sa seigneurie des Essarts, notamment du patronage de la chapelle Saint-Laurent de Chambray, de la dîme du moulin de Chambray, etc., dons de feu Simon, seigneur de Chambray (1285) ; — vente à l'abbaye par Roger de Bois-Arnault, chevalier, d'une rente annuelle de 30 sous assignée sur une vigne et sur une maison à Breteuil, pour le prix de 15 livres tournois (1322) ; — vidimus par le vicomte de Conches et de Breteuil des lettres-patentes de Henri VI, « roi de France et d'Angleterre », confirmant à l'abbaye de Lyre et au prieuré du Désert, « membre de ladite église », la possession des rentes assignées sur les moulins de Breteuil dont ils avaient joui constamment et sans trouble jusqu'en 1411 (1426) ; — « inventaire des titres touchant vingt solz de rente deulz à messieurs les religieux de Lire sur le clos Perreaux », à Breteuil (1613).

Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de Lyre (Ordre de Saint-Benoît)

Breteuil, les Baux-de-Breteuil (prieuré du Désert), etc.

H536 , 1613 , Baux-de-Breteuil (Les) ; Breteuil ; Conches ; Croix-de-Buis (Chemin de la) ; Essarts (chapelle Saint-Laurent dans la seigneurie des) ; Evreux (Chapitre d') ; Lyons-la-Forêt (Abbaye de) ; Perreaux (Le Clos), abbaye de Lyre ; Saint-Ouen-de-Occargnetes (paroisse de)  

Confirmation par Henri de Tilly de la donation faite à l'église Notre-Dame-du-Désert par son père et par Guillaume de Glos, de l'église Saint-Ouen « de Occargnetes », avec le consentement des comtes de Leicester (s. d., fin du XIIe siècle) ; — vente par les religieux du Désert à « leurs chers seigneurs et amis » les religieux de Lyre de toute leur vigne de Breteuil, qu'ils possédaient par suite d'un échange conclu avec Philippe-Auguste, roi de France, pour le prix de 8 livres tournois (1207) ; — confirmation par Luc, évêque d'Évreux, de la cession faite à l'abbaye de Lyre par Geoffroi, ermite de Saint-Jean, d'un tiers d'arpent de vigne sis à Breteuil, au-dessous du château, moyennant une rente annuelle d'une mine de blé mouture (1209) ; — copie informe (XVIe siècle) d'un acte par lequel Durand, prieur, et les ermites du Désert déclaraient se soumettre entièrement, eux et leurs biens, à la juridiction de l'abbaye de Lyre, et consentir à ce que leur ermitage fût traité à l'avenir comme un des prieurés de l'abbaye (1233) ; — amortissement consenti aux religieux de Lyre par Barthélemi Droon d'une rente de 20 sous qui lui était due à cause d'une vigne possédée par eux près de l'étang de Breteuil, moyennant une somme de 10 livres 10 sous tournois et une redevance annuelle d'un quarteron de cumin (1240) ; — donation faite à l'abbaye par Geoffroi d'Auvergny, prêtre, de quatre acres de terre situées dans la paroisse Saint-Sulpice de Breteuil, près de la Croix-de-Buis (crux buxata), le long du chemin conduisant de la porte Saint-Sul pice à la léproserie de Breteuil, aboutissant au chemin de la Croix-de-Buis à Saint-Michel de Condé (1276) ; — confirmation par Mathieu, seigneur des Essarts, chanoine d'Évreux, des biens possédés par l'abbaye, par suite de donations ou autrement, dans l'étendue de sa seigneurie des Essarts, notamment du patronage de la chapelle Saint-Laurent de Chambray, de la dîme du moulin de Chambray, etc., dons de feu Simon, seigneur de Chambray (1285) ; — vente à l'abbaye par Roger de Bois-Arnault, chevalier, d'une rente annuelle de 30 sous assignée sur une vigne et sur une maison à Breteuil, pour le prix de 15 livres tournois (1322) ; — vidimus par le vicomte de Conches et de Breteuil des lettres-patentes de Henri VI, « roi de France et d'Angleterre », confirmant à l'abbaye de Lyre et au prieuré du Désert, « membre de ladite église », la possession des rentes assignées sur les moulins de Breteuil dont ils avaient joui constamment et sans trouble jusqu'en 1411 (1426) ; — « inventaire des titres touchant vingt solz de rente deulz à messieurs les religieux de Lire sur le clos Perreaux », à Breteuil (1613).

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Ordres religieux d'hommes > Abbaye de Lyre (Ordre de Saint-Benoît)

Courcelles, Port-Mort, forêt d'Andely (bois du Breuil).

H1108 , 1348-1787 , Andelys (Les), Forêt (La) ; Andelys (Les), Maison-Dieu ; Beaubec (abbaye de) ; Bouafles ; Bourbon-lès-Gaillon (Chartreuse de), N.-D. de Bonne-Espérance, sise à Gaillon ; Bray (le bois du) ; Breuil (le Bois du), sis à Courcelles-en-Bouafles ; Breuil (Le) ; Courcelles ; Gisors ; Mortemer (Abbaye de), sise à Lisors ; Neuville (en la forêt d'Orléans) ; Notre-Dame-de-Bonne-Espérance ; Paris (ville) ; Port-Mort ; Pressagny-l'Orgueilleux  

Vidimus du privilège concédé par Jean, duc de Normandie, à Pierre de Courcelles, écuyer, maître de la garde de Neuville en la forêt d'Orléans, et à ses successeurs dans la seigneurie de Courcelles, pour « le pasnage et pasturage en nostre forest d'Andeli jusques au nombre de vint bestes, buefs, vaches ou pors tant seulement, en la fourme et manière que les religieux de Beaubec et de Mortemer, le maistre et les frères de la maison Dieu d'Andeli et Jehan de Villers les ont et ont acoustumé à avoir en nostre dicte forest... » (1348) ; — mandement adressé par Henri VI, roi de France et d'Angleterre, aux gens des Comptes à Paris pour leur prescrire d'examiner attentivement l'information faite par le vicomte de Gisors sur les privilèges appartenant aux religieux de Beaubec dans la forêt d'Andely, à cause de leur fief de Courcelles, et de les maintenir, s'il y avait lieu, dans la jouissance de leurs droits : « les dis religieux avoient droit d'avoir et prendre en nostre forest d'Andeli les coustumes et libertez qui ensuivent : c'est assavoir, boys pour édiffier et ardoir ou dit manoir, eschallas et paccans, closture pour le cloz et vignes appartenant à icellui manoir, et pardessus ce les diz eschallas à l'usage de leurs autres vignes appartenant à leur dite église, à estre prins par la livrée du verdier sans riens aliéner, avec pasturage à toutes leurs bestes d'icelui manoir, réservé la chièvre, pennage pour leurs porcs et feugaige, droit de passer et rapasser leurs dictes bestes par les deffens et hayes nommés le Breuil pour passer, mener et ramener, sans arrester, par leurs hommes et serviteurs pour pasturer en la forest coustumière... » (Paris, 2 septembre 1433) ; — lettres-patentes de Charles IX contenant donation à la Chartreuse du bois du Breuil : «... Pour la singulière dévotion que Nous avons au couvent de Nostre Dame de Bonne Espérance, de l'ordre Chartreuse, fondé et érigé de nouveau près Gaillon par nostre très cher et amé cousin le cardinal de Bourbon... Avons donné aux religieux, prieur et couvent dudit lieu une pièce de boys taillis assise en nostre forest d'Andely, appellée le deffend du Breul, faisant portion de la garde dudit Breul, contenant cinq cens trente deux arpens, enclose et environnée de fossez et ayant ung fossé passant au travers icelle pièce se bournant d'un costé et d'un bout sur les terres labourables des villaiges de Courcelles et Bouaffle, d'aultre costé les fossez qui sont entre ledict deffend et ladicte forest et d'aultre bout, en pointe, vers Pormor ; planté en chesne, haistre, couldre, charme et aultre boys, dont le plus vieil est de dix-sept et dix-huit ans... ; dudict boys et vente d'icelluy nous est revenu à nostre recepte puis et durant les derniers dix ans la somme de neuf cens soixante et quatre livres cinq sols parisis qui reviennent à douze cens livres tournois, qui est six vingtz livres tournois par chacun an... » (Saint-Germain-en-Laye, janvier 1574) ; — lettre adressée par M. de Bouville à dom Maurice, coadjuteur de la Chartreuse : « Il me paraît fort juste, Monsieur, que votre garde du Breuil soit exempt des corvées ; mais vous n'ignorés pas que vous en avés deux et que celuy dont il s'agit est en outre meneur et vat par conséquent souvent à Paris ; cela fait des absences plus considérables que celles de racommoder les chemains de sa paroisse... » (s. d.) ; — « plan du bois du Bray, contenant 531 arpents 40 perches, à raison de 22 pieds pour perche, par Delaunay, arpenteur des forest du Roy, en 1756 » ; — aveu « du bois du Breuil, connu actuellement sous le nom de bois du Bray, contenant cinq cents trente-deux arpens », rendu par les Chartreux à Jean-Marie de Bourbon, duc de Penthièvre, à cause de sa vicomté, bailliage et châtellenie d'Andely, un des membres de son. Duché de Gisors (1787) ; — plan de la forêt d'Andely, contenant 2,683 arpens, avec le cours de la Seine depuis le Petit-Andely jusqu'à Pressagny-l'Orgueilleux et les villages environnant la forêt (XVIIIe siècle).

Contexte :
Couvents et communautés d'hommes > Chartreuse de Bourbon-lès-Gaillon
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