Toutes les ressources Innocent IV (Pape) 14 résultats (17ms)

Chartes d'association et de communauté de prières entre l'abbaye d'Ivry, d'une part, l'abbaye de la Croix-Saint-Leufroi (1226) et celle de Saint-Magloire de Paris (1233), d'autres parts ; – lettres d'indulgences accordées par Ph. Permissione divina.... Nie primas (Philippe Berruyer, archevêque de Bourges et primat d'Aquitaine ?), à l'occasion de la récente dédicace de l'église de l'abbaye. Ces lettres, incomplètes et mutilées, accordent 30 jours d'indulgences à tous les fidèles qui visiteront l'église le jour dé la fête de la dédicace ou dans la quinzaine (datées d'Ivry. 1240) ; – bulles d'Innocent IV adressées à l'abbé d'Ivry pour l'autoriser à dispenser ses religieux des règles d'observance qui ne figuraient pas dans les statuts primordiaux de l'ordre et dont plusieurs avaient été ajoutées par son prédécesseur Grégoire IX. Datées de Pérouse, le 5 des calendes de février, l'an 10 du pontificat (1253) ; – note informe sur les conventions relatives au partage des revenus de l'abbaye entre les abbés commendataires et les religieux, conformément au concordat de 1669 (commencement du XVIIIe siècle).

H402 , Croix-Saint-Leufroy (La), abbaye ; Ivry (Abbaye d') ; Laigle (Paroisse Saint-Martin) ; Pérouse  
Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye d'Ivry (Ordre de Saint-Benoît)

Vidimus par l'Official de Marseille (1290-1339) d'une bulle du pape Innocent IV recommandant aux fidèles d'accueillir avec égards les envoyés des religieux de l'ordre de la Trinité et de la Rédemption des captifs et de participer à leurs bonnes œuvres en leur remettant des aumônes (Lyon, le 17 des calendes de juillet, l'an III du Pontificat. 15 juin 1246) ; – bulle de Clément V adressée au chantre de l'église de Mortagne pour lui prescrire de faire rentrer les religieux de l'ordre de la Trinité et de la Rédemption des captifs du prieuré de la Poultière en possession des biens du prieuré qui avaient été distraits ou indûment aliénés (Avignon, le 5 des ides d'octobre, l'an IV du Pontificat. 11 octocbre 1308).

H961 , 1246-1308 , Avignon ; Lyon ; Marseille ; Mortagne-en-Perche (Abbaye de la trappe à) ; Poultière (Prieuré de la)  
Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Prieuré de la Poultière

Chartes d'association et de communauté de prières entre l'abbaye d'Ivry, d'une part, l'abbaye de la Croix-Saint-Leufroi (1226) et celle de Saint-Magloire de Paris (1233), d'autres parts ; – lettres d'indulgences accordées par Ph. Permissione divina.... Nie primas (Philippe Berruyer, archevêque de Bourges et primat d'Aquitaine ?), à l'occasion de la récente dédicace de l'église de l'abbaye. Ces lettres, incomplètes et mutilées, accordent 30 jours d'indulgences à tous les fidèles qui visiteront l'église le jour dé la fête de la dédicace ou dans la quinzaine (datées d'Ivry. 1240) ; – bulles d'Innocent IV adressées à l'abbé d'Ivry pour l'autoriser à dispenser ses religieux des règles d'observance qui ne figuraient pas dans les statuts primordiaux de l'ordre et dont plusieurs avaient été ajoutées par son prédécesseur Grégoire IX. Datées de Pérouse, le 5 des calendes de février, l'an 10 du pontificat (1253) ; – note informe sur les conventions relatives au partage des revenus de l'abbaye entre les abbés commendataires et les religieux, conformément au concordat de 1669 (commencement du XVIIIe siècle).

H402 , Croix-Saint-Leufroy (La), abbaye ; Ivry (Abbaye d') ; Laigle (Paroisse Saint-Martin) ; Pérouse  
Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye d'Ivry (Ordre de Saint-Benoît)

Vidimus par l'Official de Marseille (1290-1339) d'une bulle du pape Innocent IV recommandant aux fidèles d'accueillir avec égards les envoyés des religieux de l'ordre de la Trinité et de la Rédemption des captifs et de participer à leurs bonnes œuvres en leur remettant des aumônes (Lyon, le 17 des calendes de juillet, l'an III du Pontificat. 15 juin 1246) ; – bulle de Clément V adressée au chantre de l'église de Mortagne pour lui prescrire de faire rentrer les religieux de l'ordre de la Trinité et de la Rédemption des captifs du prieuré de la Poultière en possession des biens du prieuré qui avaient été distraits ou indûment aliénés (Avignon, le 5 des ides d'octobre, l'an IV du Pontificat. 11 octocbre 1308).

H961 , 1246-1308 , Avignon ; Lyon ; Marseille ; Mortagne-en-Perche (Abbaye de la trappe à) ; Poultière (Prieuré de la)  
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Ordres religieux d'hommes > Prieuré de la Poultière

Copie imprimée (XVIIIe siècle) des lettres de confirmation de la fondation de l'abbaye de Bonport par le roi Richard Cœur de Lion. (L'impression porte : «... Apud Bellum Castrum de Rupe XXVIII die Februarii anno tertio regni nostri » qu'on a corrigé à la main en « anno primo », texte conforme à celui du Gallia Chrisliana, t. XII, instr., col. 137-138. Ces lettres de Richard Cœur de Lion ont été publiées également dans le Cartulaire de Bonport, de M. Andrieux, mais avec la variante « anno nono regni nostri » et la date de 1198. Si l'on admet comme exact le texte du Gallia, publié d'après l'original aujourd'hui perdu et qui porte « anno primo », la date précise de ces lettres de confirmation, données au Château-Gaillard, apud Bellum Castrum de Rupe, serait le 28 février 1190 (a. s.) ; – note informe (XVIIIe siècle) sur les premières chartes de fondation et de confirmation de l'abbaye de Bonport par les rois Richard Cœur de Lion et Jean Sans Terre ; – copie collationnée (1497) des lettres de confirmation de la fondation de l'abbaye de Bonport par Philippe-Auguste, données à Fontainebleau en 1204 ; – copie informe (XVIIIe siècle) de la bulle d'Innocent IV mettant l'abbaye de Bonport sous la protection de saint Pierre et du siège apostolique et la confirmant dans tous ses biens, libertés, immunités et exemptions (Lyon, octobre 1204.) – (Première liasse de l'inventaire de 1784.).

H180 , 1190-1245 , Bonport (Abbaye Saint-Pierre de) ; Fontainebleau  
Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de Bonport (Ordre de Cîteaux)

Copie imprimée (XVIIIe siècle) des lettres de confirmation de la fondation de l'abbaye de Bonport par le roi Richard Cœur de Lion. (L'impression porte : «... Apud Bellum Castrum de Rupe XXVIII die Februarii anno tertio regni nostri » qu'on a corrigé à la main en « anno primo », texte conforme à celui du Gallia Chrisliana, t. XII, instr., col. 137-138. Ces lettres de Richard Cœur de Lion ont été publiées également dans le Cartulaire de Bonport, de M. Andrieux, mais avec la variante « anno nono regni nostri » et la date de 1198. Si l'on admet comme exact le texte du Gallia, publié d'après l'original aujourd'hui perdu et qui porte « anno primo », la date précise de ces lettres de confirmation, données au Château-Gaillard, apud Bellum Castrum de Rupe, serait le 28 février 1190 (a. s.) ; – note informe (XVIIIe siècle) sur les premières chartes de fondation et de confirmation de l'abbaye de Bonport par les rois Richard Cœur de Lion et Jean Sans Terre ; – copie collationnée (1497) des lettres de confirmation de la fondation de l'abbaye de Bonport par Philippe-Auguste, données à Fontainebleau en 1204 ; – copie informe (XVIIIe siècle) de la bulle d'Innocent IV mettant l'abbaye de Bonport sous la protection de saint Pierre et du siège apostolique et la confirmant dans tous ses biens, libertés, immunités et exemptions (Lyon, octobre 1204.) – (Première liasse de l'inventaire de 1784.).

H180 , 1190-1245 , Bonport (Abbaye Saint-Pierre de) ; Fontainebleau  
Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de Bonport (Ordre de Cîteaux)

Copies d'actes de donation, de vente et d'échange passés au profit de l'abbaye par Mathilde, dame de Cailly et de Baudemont (1231), Nicolas de Grimonval (1252), Jean Baron (1253), Simon de Lû (1273), Mathieu de Freneuse et Mathilde de Baudemont, sa femme (1266), Goël de Baudemont et Péronnelle, sa femme (1246), Eustache de Saint-Rémy et Alice, sa femme (1241), et des bulles d'indulgences accordées à l'abbaye le jour de l'anniversaire de la dédicace de l'église par le pape Innocent IV (1246) ; – copies de titres établissant les droits d'usage appartenant dans la forêt d'Andely aux possesseurs du fief Fleury, sis à Guiseniers (1403-1483) ; – copies des lettres patentes de François 1er ordonnant « aux baillis de Rouen, Caux, Évreux, Gisors, Caen, Coustentein, Saint-Saulveur-Lendelin et Mortaing, vicontes, advocats, procureurs et receveurs ordinaires desdits baillages, ou leurs lieuxtenants généraulx ou particulliers, substituez et commis », de procéder à la réunion au domaine du roi « de toutes et chacunes les terres, seigneuries, justices et jurisdictions, rentes, revenus et possessions qu'ils sçauront et trouveront avoir esté allienez et desmembrez dudit domayne » (1532), – des lettres patentes de Henri II confirmant les droits d'usage de l'abbaye du Trésor dans la forêt de Vernon (1554) ; – mémoire concernant les différends soulevés entre l'abbaye du Trésor et le président d'Anviray au-sujet de la mouvance de plusieurs pièces de terre situées à Valcorbon, à Écos, à Bus, au Bosc-Roger-sous-Bacquet et à Baudemont (XVIIe siècle).

H1370 , 1231-1779 , Baudemont ; Bosc-Roger-sous-Bacquet (Le) ; Bus (Le) ; Caën ; Caux (le pays de) ; Cotentin (Le) ; Ecos ; Evreux (Ville) ; Fleury (fief de), sis à Guiseniers ; Gisors ; Guiseniers ; Mortain ; Saint-Sauveur-Lendelin ; Trésor (Abbaye du) ; Val-Corbon (Le) ; Vernon (Forêt de)  
Contexte :
Ordres religieux de femmes > Abbaye du Trésor (Ordre de Cîteaux)

Copies d'actes de donation, de vente et d'échange passés au profit de l'abbaye par Mathilde, dame de Cailly et de Baudemont (1231), Nicolas de Grimonval (1252), Jean Baron (1253), Simon de Lû (1273), Mathieu de Freneuse et Mathilde de Baudemont, sa femme (1266), Goël de Baudemont et Péronnelle, sa femme (1246), Eustache de Saint-Rémy et Alice, sa femme (1241), et des bulles d'indulgences accordées à l'abbaye le jour de l'anniversaire de la dédicace de l'église par le pape Innocent IV (1246) ; – copies de titres établissant les droits d'usage appartenant dans la forêt d'Andely aux possesseurs du fief Fleury, sis à Guiseniers (1403-1483) ; – copies des lettres patentes de François 1er ordonnant « aux baillis de Rouen, Caux, Évreux, Gisors, Caen, Coustentein, Saint-Saulveur-Lendelin et Mortaing, vicontes, advocats, procureurs et receveurs ordinaires desdits baillages, ou leurs lieuxtenants généraulx ou particulliers, substituez et commis », de procéder à la réunion au domaine du roi « de toutes et chacunes les terres, seigneuries, justices et jurisdictions, rentes, revenus et possessions qu'ils sçauront et trouveront avoir esté allienez et desmembrez dudit domayne » (1532), – des lettres patentes de Henri II confirmant les droits d'usage de l'abbaye du Trésor dans la forêt de Vernon (1554) ; – mémoire concernant les différends soulevés entre l'abbaye du Trésor et le président d'Anviray au-sujet de la mouvance de plusieurs pièces de terre situées à Valcorbon, à Écos, à Bus, au Bosc-Roger-sous-Bacquet et à Baudemont (XVIIe siècle).

H1370 , 1231-1779 , Baudemont ; Bosc-Roger-sous-Bacquet (Le) ; Bus (Le) ; Caën ; Caux (le pays de) ; Cotentin (Le) ; Ecos ; Evreux (Ville) ; Fleury (fief de), sis à Guiseniers ; Gisors ; Guiseniers ; Mortain ; Saint-Sauveur-Lendelin ; Trésor (Abbaye du) ; Val-Corbon (Le) ; Vernon (Forêt de)  
Contexte :
Ordres religieux de femmes > Abbaye du Trésor (Ordre de Cîteaux)
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Petit cartulaire de l'abbaye de Saint-Taurin, contenant la transcription de cent cinquante-six chartes ou notices, la plupart du XIIIe siècle

H793 , Ardillières (triège des) sis à Evreux, paroisse Saint-Aquilin ; Armach (Irlande) ; Arnières ; Avrilly ; Bayeux ; Beaumont-le-Roger ; Bec-Héllouin (Abbaye du) ; Blandey ; Bois-Gencelin (Le) sis paroisse Saint-Sébastien ; Bosc-Roger ; Breuil-Benoît (Abbaye du) ; Brotonne (Forêt de), située près de Hauville ; Bruanderie (fief de la) ; Buisson-Amaury (Le), fief ; Caën ; Caudebec-en-Caux ; Chantepie ; Cissey ; Corneuil ; Coutances ; Croisy ; Croisy (Les Monts de) ; Espagne (L') ; Esperlenbosc (triège d'), sis à Périers-en-Cotentin ; Evreux (Abbayes) : Saint-Taurin ; Evreux (Chapitre d') ; Evreux (Foire Saint-Taurin) ; Evreux (Forêt d'Evreux), a) Forêt ; Evreux (Hameau), Le Buisson ; Evreux (Le Pré du Bec) ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Aquilin ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Léger ; Evreux (Ponts et Moulins) : Le Moulin de Saint-Taurin, sis paroisse Saint-Aquilin ; Evreux (Prieuré de Saint-Nicolas de la Maladrerie) ; Evreux (Rues) : La Porte-aux-Fèvres ; Evreux (Ville) ; Evreux (Ville) ; Fèvres (le moulin aux) ; Forêt-du-Parc (La) ; Garencières ; Gauville ; Gihaude (hameau de la), sis à Evreux ; Gisors ; Glisolles ; Grimonval (la Grange de) ; Grossoeuvre ; Guichainville ; Irlande (L') ; Jersey ; Jourdain (le Moulin), sis aux Planches ; Lessay (abbaye de) ; Longueville ; Louviers ; Louviers (Chapelle Saint-Jean, à) ; Louviers (Forêt de) ; Louviers (Paroisse Notre-Dame de) ; Lyon ; Magny ; Martrey (Le), sis à Louviers ; Ménerville ; Millières (paroisse de), près Périers-en-Cotentin ; Miserey ; Nonancourt ; Pacy (paroisse Saint-Antonin de) ; Pannette (Métairie de), sise à Evreux ; Paris (Parlement de) ; Périers-en-Cotentin (Baronnie de) ; Prey ; Quessigny ; Rieti (Italie) ; Rochette (La), triège à Evreux ; Rouen (ville) ; Sacq (Le) ; Saint-André ; Sainte-Trinité (Chapelle de la), sise à Grossoeuvre ; Saint-Laurent-des-Bois ; Saint-Marcel (Vigne dite de) et dénommée « Les Plantes » ; Saint-Marcel-de-Longueville, près Vernon ; Saint-Rémy (paroisse), près le Trésors ; Sassey ; Sôgne (La) ; Trésor (Abbaye du) ; Val-d'Or (Chapelle Saint-Georges du) ; Valesme (Le), triège sis à Evreux ; Vaudreuil (Le) ; Vaudrimesnil-en-Cotentin ; Vent (Le Moulin du) ; Verneuil-sur-Avre ; Vernon (Ville de)  

Dans son état ancien, ce registre comprenait seulement soixante-dix feuillets, actuellement cotés 43 à 112, et renfermant les transcriptions du XIIIe siècle avec quelques additions postérieures jusqu'en 1331. Les autres feuillets (1 à 42 et 115 à 122) ont été ajoutés vers 1767, au moment de la reliure du cartulaire. Fol. 1. Note sur la pragmatique sanction expulsant les jésuites d'Espagne en 1767. Fol. 2-42. Titre du cartulaire et table alphabétique des principaux noms de personnes, des noms de lieux et des matières, « avec des remarques sur les usages, les droits, les mots latins ou françois, singuliers, rares et extraordinaires, en un mot tout ce qui peut être nécessaire, utile, curieux et intéressant », rédigée en 1767, par Biard, feudiste à Évreux. « Ce cartulaire est connu sous le nom de petit cartulaire ; il étoit autrefois couvert de planches, ycelles couvertes en veau ; il contient la copie de beaucoup de titres dont on n'a plus les originaux ; les juges y ont eu cependant souvent égard, comme on le voit dans plusieurs sentences où il est cité ; il a été écrit par plusieurs personnes et en différens temps ; la plus grande partie est du treizième siècle. ». Fol. 43.-48. Bail à fieffe passé par Jean de Martigni, abbé, et le couvent de Saint-Taurin, à Henri de Plasnes, clerc de l'abbaye, et à ses enfants, d'une terre appelée « Esperlenbosco », sise à Périers, au pays de Coutances, moyennant une somme de 60 livres tournois et une rente annuelle de 20 sous (1207) ; enquête par témoins, procédures et sentences, suivies ou rendues devant les juridictions des baillis de Gisors et de Verneuil, du vicomte d'Évreux et de l'Échiquier de Rouen, au sujet de l'hommage dû à l'abbaye par Renou Houpequin (1235) et par Oger, son fils (1248), à cause du fief du Buisson-Amauri, des droits de l'abbaye pendant la dixième semaine et pendant la foire de Saint-Taurin (1249-1269), de la prétention élevée par Philippe Le Cuisinier, de jouir du fief de la cuisine de l'abbaye (1263), d'une condamnation à mort prononcée contre un voleur pris par le fermier de l'abbaye à Périers (1285) ; accord passé entre l'abbaye, d'une part, et Thomas de Louviers, d'autre part, au sujet du droit de patronage de la paroisse de Louviers et des services féodaux dus à l'abbaye par ledit Thomas à cause de son fief de Louviers. Aux termes de cette transaction, il devait y avoir à Louviers une église principale et une chapelle (la chapelle de Saint-Jean) desservies chacune par un prêtre. Les revenus et les émoluments de ces deux églises étaient partagés entre les desservants et l'abbaye (1218. Témoins : Luc, évêque d'Évreux ; Geoffroi, abbé de la Croix-Saint-Leufroi ; Raoul, doyen, et Robert d'Aviron, chanoine d'Évreux, etc.). Fol. 50. Relevé des amendes perçues par l'abbé de Saint-Taurin en 1293 et 1294 pour condamnations prononcées contre des délinquants pendant la durée de la foire Saint-Taurin. Fol. 51. Relevé des amendes perçues pour le même motif en 1297 : « Veez chi les nons de ceux qui firent les amendes es foires Saint-Taurin, desqueles amendes l'abbé de Saint-Taurin fist rechoinre sa moitié par dant (sic) Renaut, ballif de l'ostel, et combien l'en rechut de chascun et pour quoi et de quel serjanteries les amendanz estoient. ». Fol. 53. Mandement de Philippe le Bel, roi de France, adressé à son bailli de Caen et à ses autres baillis et justiciers, pour leur rappeler que son aïeul Louis IX avait autorisé les églises et les personnes ecclésiastiques à acquérir librement les dîmes féodales, et leur prescrire de laisser jouir des bénéfices de ce privilège le chapitre de Bayeux pour toutes les dîmes acquises ou possédées par lui (1294). Fol. 54. Relevé des amendes perçues par l'abbé de Saint-Taurin des délinquants condamnés pendant les huit jours de la foire Saint-Taurin en 1299, 1308, 1309 et 1310 (Pierre de Miserey condamné à 12 deniers d'amende pour injures adressées à Petit Guilles et Petit Guilles à 5 sous pour avoir donné un soufflet à Pierre de Miserey, « quia percussit eum de palma in maxillam »). Fol. 55. Vente à l'abbaye par Jean Luillier, de Magny, d'une rente de 7 livres parisis assignée sur des terres situées à Menerville et aux environs, pour le prix de 100 livres parisis (1331). Fol. 56. Confirmation des possessions de l'abbaye par Louis IX, roi de France (1257) ; notification par le bailli de Gisors d'un jugement de l'Échiquier de Rouen, de 1287, maintenant les religieux de Saint-Taurin dans la possession et jouissance de leurs droits d'usage dans la forêt d'Évreux : « jugiez fut et prononcié par droit que l'empeeschement que le visconte d'Évreux avoit mis eu pasnage et costume desus diz seroit osté et que les diz religieux demorroient en tele possession et en tele saisine des diz pasnage et costume comme eus estoient quant le dit empeeschement i fut mis. ». Fol. 57-60. Confirmation par Richard CSur de Lion, roi d'Angleterre, des donations faites à l'abbaye depuis la fin du Xe siècle : « Ricardus Dei grafia rex Anglorum, etc.. Sciatis nos concessisse et presenti carta confirmasse Deo et ecclesie beati Taurini, primi Norman-norum episcopi, pro salute anime nostre et antecessorum et successcrum nostrorum donationes quas antecessores nostri suo tempore et barrones eorum eidem ecclesise fecerunt, que donationes et qui eas donaverunt in presenti carta subscribuntur... (suit la transcription par extraits des donations, au nombre de trente-sept, dont la plus aucienne est celle de Richard 1er, duc de Normandie, (943-996), restaurateur de l'abbaye, « qui abbatiam in honore Sancti Taurini Ebroicensis instituit »)... Has predictas donationes, sicut rationabiliter facte sunt, prefate abbatie Sancti Taurini et monachis ibidem Deo servientibus confirmamus. Testibus : Garino, Ebroicensi, Willelmo, Lexoviensi episcopis ; Willelmo, filio Radulfi, tune senescallo Normannise ; Roberto de Harecort ; Waukelino de Ferreriis ; Henrico de Grai, et pluribus aliis. Data apud Wallem Rodolii, XVe die januarii, per manum Willelmi Gl. (lisez. : El [yensis]) episcopi, cancellarii nostri. Anno VIe regni nostri » (1195). Fol. 61. Donation à l'abbaye par Simon le Chauve, comte d'Évreux, de la dîme de son moulin situé près de la porte aux Fèvres, de deux jours de foire le second dimanche après la Pentecôte et le lundi suivant avec tous les droits de coutumes lui appartenant pendant ces deux jours, de la dîme de son moulin tanneret situé dans la rue Chartraine et de la dîme des nouveaux étaux situés auprès de Saint-Léger. Simon le Chauve confirme en outre aux religieux de Saint-Taurin la jouissance de la dixième semaine de sa prévôté d'Évreux, avec tous les droits en dépendants, qui leur avait été concédée par son père (s. d. vers 1170 ? Témoins : Hugues de Baquepuis ; Alexandre d'Auteuil ; Georges Nee l ; Raoul Galopin ; Gautier sine Napa ; Geoffroi de Montfort ; Gilbert, prieur de Saint-Taurin ; Jean de la Sôgne ; Raoul du Jardin ; Richard le Meunier). Diplôme de Philippe-Auguste, roi de France. Le roi, après avoir rappelé que les religieux de Saint-Taurin possédaient un jour de foire à Évreux, le jour de la fête de Saint-Taurin, avec la jouissance de tous les revenus de la prévôté et de la vicomté, leur accorde, sur leur demande, la prolongation de cette foire pendant les sept jours suivants, à la condition de partager par moitiés les revenus de ces huit jours de foire (Évreux, 1207). Fol. 62. Donation à l'abbaye par Robert (IV) comte de Meulent, d'une rente de 20 sous d'Angevins assignée sur ses censives de Beaumont (s. d. Fin du XIIe siècle) ; id., d'une masure avec 60 acres de terre et divers droits d'usage dans sa forêt de Brotonne ; en outre, des redevances en poissons et en argent qui lui étaient dues par les pêcheurs pendant la semaine de la fête de Saint-Taurin (1203). Fol. 63. Donation à l'abbaye par Hugues II de Morville, évêque de Coutances, de l'église de Périers et de ses dépendances ; l'évêque concède en outre aux religieux de Saint-Taurin deux gerbes de dîme sur les terres de la paroisse de Vaudrimesnil, où ils possédaient le droit de champart (1208) ; remise à l'abbaye, entre les mains de l'abbé Ranulphe I, par Richard II de Bohon, évêque de Coutances, de l'église Saint-Pierre de Millières, que Richard de Millières et Etienne, son frère, avaient reconnu posséder injustement (1154). Fol. 64. Lettres de Richard II de Bohon, évêque de Coutances, adressées à Lambert, abbé de Saint-Taurin, pour lui notifier la soumission de son clerc Eudes, curé de Millières, et l'abandon par lui consenti au profit de l'abbaye, d'une partie des revenus qu'il percevait sur l'église de Millières (s. d. 1157-1159) ; donation à l'abbaye par Luc, évêque d'Évreux, d'une troisième gerbe de dîme appartenant à la cure et à la vicairie de Cissey, à ajouter aux deux que les religieux possédaient déjà ; en outre, d'une rente de 7 livres assignée sur la vicairie de l'église Notre-Dame de Caudebec (1215). Fol. 65-68. Donations, cessions et confirmations au profit de l'abbaye : par Robert Louvet, de tous ses droits sur la dîme de Caudebec (1206), par Hugues de Aurea Valle, de ses droits de présentation et autres sur la chapelle Saint-Georges de Aurea Valle (1207), par Jean de Grimonval (1213) et par Hugues de Grimon-val (s. d. Fin du XIIe siècle), de droits de dîmes et d'une grange à Grimonval, : par Roger de Thomer, chevalier, d'une terre donnée à l'abbaye par Etienne, son père, et située près de son bois de Thomer (1211), par Heluisa de Bastigny, d'une rente d'un demi-muid de blé assignée sur ses droits de moûte à Prey (1206), par Robert de Neuilly, de douze arpents de terre à la Forêt-du-Parc (1208), par Roger du Bois-Morin, de tous ses droits sur la dîme du Bois-Morin (1207), par Thomas Gelinel, chevalier, de tous les droits qu'il pouvait réclamer de l'abbaye, par Gautier, diacre, fils de Marie Maréchal, d'une maison qu'il possédait à Évreux, dans la rue Saint-Taurin (1211), par Amauri Pullus, de la dîme de ses moulins de Grisolles (1215) ; accord passé entre l'abbaye de Lessay, d'une part, et celle de Saint-Taurin, d'autre part, au sujet de leurs droits respectifs dans la paroisse de Millières relevant de la seigneurie de Périers (1206). Fol. 69-72. Accord passé entre l'abbaye, d'une part, le prieur et le couvent des lépreux de Saint-Nicolas d'Évreux, d'autre part, au sujet d'une rente de quatre pains par semaine que les religieux de Saint-Taurin devaient à la léproserie. L'abbaye se libère de cette rente en payant au prieuré de Saint-Nicolas une somme de 70 sous tournois (1211). Confirmation de cette transaction par Luc, évêque d'Évreux ; donation à l'abbaye par Hugues « de Lacie », des biens suivants situés en Irlande : « ecclesias Fore (aliàs Favorise) et décimas de honore ejusdem ville, et décimas de Tyrebegan et totum Tyrefeihred in dominio suo, et molendinum in Fore, quod dicitur molendinum Sancti Fisquini, et nemus juxta eandem villam ad habitationem monachorum, quod appellatur Seculum Nemus » (s. d.). Confirmation de cette donation par N..., évêque de Kenlis (Cenonensis), et par E..., archevêque d'Armach (Armachanus) et primat d'Irlande (1206) ; donations à l'abbaye de terres situées apud Burrin, apud Favoriam, apud Culcarmoc, par Gautier « de Lascy » et Herbert de Mare (s. d.) ; donation à l'abbaye par Robert Lupulus, Fulbert, son gendre, et Hugues d'Avrilly, des terres de la Sôgne relevant du comte d'Évreux, des dîmes d'Avrilly et de deux cents acres de terre dans la même paroisse (s. d.). Confirmation de cette donation par Guillaume, comte d'Évreux, fils de Richard (s. d. 1067-1118) ; donation et confirmation au profit de l'abbaye de terres situées à Quessigny et à la Forêt-du-Parc (picturica villa), s. d. ; donation à l'abbaye par Richard, comte d'Évreux, avec le consentement de Godehylde, sa femme, et de Guillaume, leur fils, des trois droits de coutume qu'il possédait sur tous les habitants de la terre de Saint-Taurin et sur ceux qui y recevaient l'hospitalité pendant une nuit, savoir : le droit de haute justice (sanguis), celui de septenage et celui de tonlieu. Le donateur abandonne en outre aux religieux les droits de marché, de bourgage et de foire qu'il avait coutume de percevoir sur les hommes de Saint-Taurin (s. d. 1037-1067). Fol. 73-79, Donations, cessions et confirmations au profit de l'abbaye : par Roger du Bois-Gencelin (1209), Azyrie (1208), Robert du Bois-Gencelin, son fils, et Guillaume, frère dudit Robert (1203-1208), de terres situées au Bois-Gencelin, par Robert de Dardez, d'une rente de sept livres que lui avait donnnée Amauri (III), comte d'Évreux, ladite rente assignée sur les moulins du comte d'Évreux à Arnières (1209). Cette donation est suivie de la confirmation d'Étienne de Dardez, frère du donateur, (1209) et des donations de 160 sous tournois de rente sur les moulins d'Arnières, faites audit Robert de Dardez par le comte Amauri à l'occasion de sa croisade en Terre-Sainte, à la charge par ledit Robert de Dardez de lui faire hommage d'une paire d'éperons dorés (s. d. Vers 1190-1191), par Raoul Harenc, de Gauville, d'une rente de 50 sous assignée sur ses revenus d'Évreux, et, à défaut, sur sa terrre et sur ses hôtes du Bosc-Roger (1203), par Robert du Bois-Gencelin, de quatre acres de terre et de bois situées « in loco qui dicitur Mons Osol » (1203), par Robert, fils de Guillaume, de cinq acres de terre situées aux monts de Croisy (s. d. Fin du XIIe siècle. Cette donation est faite pour l'entretien de deux moines servants dans l'église Saint-Antonin de Pacy), par Richard de Garencières, de la dîme des nouveaux essarts de son fief de Garencières (s. d. Fin du XIIe siècle), par Adam de Cavoville, de douze acres de terre situées « apud boscum Ricardi » (s. d. 1181-1192), par Guillaume de Ange, chevalier, d'un hôte apud Estemare. Cet hôte, nommé Richard, devait payer annuellement les redevances suivantes : dix sous et deux oies à la Saint-Rémy, quatre chapons et quatre deniers à Noël, quarante Sufs à Pâques (1204), par Roger Pescheveron, chevalier, d'une rente d'un setier de blé assignée sur ses revenus de Miserey (1211), par Philippe d'Aulnay, chevalier, d'une certaine redevance (corredium) vulgairement appelée charité, qui lui était due à la foire de Saint-Laurent-des-Bois (1211). Fol. 80. Accord entre l'abbaye du Breuil-Benoît, d'une part, et l'abbaye de Saint-Taurin, d'autre part, au sujet de la dîme de quatre-vingt-douze acres de terre que les religieux du Breuil cultivaient dans la paroisse de GrossSuvre, près de la chapelle de la Sainte-Trinité appartenant aux religieux de Saint-Taurin (vers 1190) ; donation à l'abbaye par Robert Jherusalemer, bourgeois d'Évreux, d'une rente de trois sous et un chapon assignée sur une maison située à Evreux « in vico qui dicitur La Gihaude, ante furnum burgi » (1216). Fol. 81-84. Bulles d'Innocent III. Le pape prend sous sa protection tous les biens de l'abbaye légitimement acquis et confirme spécialement aux religieux de Saint-Taurin, la possession des églises Notre-Dame de de Louviers, Saint-Antonin de Pacy et de Périers (Latran, 2 des calendes d'avril, la onzième année du pontificat. 1208) ; bulles d'Innocent IV. Le pape accorde aux religieux de Saint-Taurin le privilège de ne pouvoir être contraints par lettres apostoliques à recevoir les provisions d'un pensionné ou d'un bénéficier ecclésiastique, si ces lettres ne font pas expressément mention du présent privilège (Lyon, nones de janvier, la quatrième année du pontificat. 1247) ; bulles d'Honorius III. Le pape confirme, en les énumérant, les biens, possessions, revenus, droits et privilèges de l'abbaye (Latran, 8 des calendes de mai, la première année du pontificat. 1217) ; donation à l'abbaye par Guillaume Havart, chevalier, de tous les droits de dîmes qu'il possédait à Longueville, paroisse de Saint-Marcel (1219) ; bulles d'Honorius III. Le pape confirme à l'abbaye la possession des églises de Saint-Pierre de Périers et de Cissey, qui lui avait été conférée par les évêques de Coutances et d'Évreux (Latran, 17 des calendes d'avril, la cinquième année du pontificat. 1221). Fol. 85-88. Renonciation au profit de l'abbaye par Raoul Mauvoisin, chevalier, seigneur de Saint-André, à tous ses droits de dîme prétendus sur son pré de Saint-André, récemment mis en culture (1228) ; bail à fieffe passé par Richard de Bellevue, évêque d'Évreux, à Guillaume III de Courdieu, abbé de Saint-Taurin, et à ses successeurs, de sa métairie du Valesme et de Panette, avec son manoir de la Rochette et les précaires qui lui étaient dus, moyennant une rente annuelle de douze muids de blé, quatre de froment, quatre de méteil et quatre d'avoine. L'évêque concède en outre aux abbés de Saint-Taurin le droit de pâturage dans ses bois et dans ses pâtures communes et le droit de panage pour cent porcs (1227) ; accord entre l'abbaye, d'une part, et Henri de Sassey, d'autre part, au sujet des dîmes de Sassey (1227) ; donations à l'abbaye : par Guillaume de la Ferté, chevalier, dont le père, Simon de la Ferté, avait sa sépulture dans l'église Saint-Taurin, d'une rente de deux setiers de blé commun assignée sur le moulin de Blandey (1226), par Raoul « de Tuit », clerc, d'une rente d'un demi-muid de vin blanc et d'un demi-muid de vin rouge assignée sur les vignes de Vernon, etc. (1224. Cette donation est suivie de la confirmation de Jean « de Tuit » frère dudit Raoul), par Denise, fille de Philippe Rousel, de tout ce qu'elle possédait, soit en terres, en masures, en maisons, etc., à Évreux, à la Sôgne et à Avrilly (1222), par Arnoul « de super Montem », de la dîme de vingt-six acres de terre faisant partie de son fief (1211), par Herbert de Fourques, de ses droits de dîmes de Chantepie et de la Brosse (1227), par Raoul Chanu, chevalier, de trente arpents de terre à Jersei (1230), par Guillaume des Minières, chevalier, d'une rente de quatre setiers de blé assignée sur son moulin du Sacq, appelé le moulin aux Fèvres (1231. Le produit de cette donation devait être employé en acquisition délivres), par Isabelle, veuve de Roger du Bosc, chevalier, sSur de feu Richard de Tournebu, chevalier, d'une rente de quarante sous assignée sur quatre pièces de terre situées dans la paroisse de Guichainville (1237) ; confirmation par Robert II Poulain, archevêque de Rouen, de l'accord conclu entre lui, d'une part, et Jean de Martigni, abbé de Saint-Taurin, d'autre part, au sujet des droits que l'abbaye de Saint-Taurin prétendait avoir, aux termes de la charte du roi Richard CSur de Lion, sur le manoir et sur la forêt de Louviers appartenante l'archevêque (Latran, 2 décembre 1214). Fol. 89-94. Bulles d'Honorius III. Le pape autorise les religieux de Saint-Taurin à percevoir les dîmes novales dans les paroisses où ils ont droit de percevoir d'anciennes dîmes et dans une proportion correspondante à l'importance de ces dernières (Rieti [Reate], le 3 des calendes d'août, la dixième année du pontificat. 1225) ; donation et confirmation à l'abbaye par Guillaume des Minières, chevalier, seigneur de Corneuil, d'une rente de quatre setiers de blé assignée sur le moulin aux Fèvres, paroisse du Sacq, et d'une autre rente de 20 sous à percevoir sur Marc de Corneuil, son tenancier (1246) ; vente à l'abbaye par Raoul des Planches, bourgeois de Louviers, d'un pré et d'un jardin, avec un chemin et un grenier situés près du moulin Jourdain, entre le fief de l'archevêque de Rouen et celui des religieux de Saint-Taurin, pour le prix de 298 livres et 10 sous tournois (1249) ; id., par Henri Le Roux, du terrain servant d'emplacement au moulin du Vent récemment édifié par les religieux de Saint-Taurin (1252) ; reconnaissances au profit de l'abbaye par Onfroi Le Bruant, Jeanne, veuve de Toustain Le Bruant, et leurs héritiers, de rentes seigneuriales assignées sur le fief de la Bruanderie (1253). Fol. 95-100. Donations à l'abbaye par Raoul des Planches, bourgeois de Louviers, de sa maison du Martrey (1256) et d'une autre maison, construite en pierre, située près de la grange de Pierre Berselon (1251) ; bail à ferme perpétuelle passé par le chapitre d'Évreux aux religieux de Saint-Taurin de la dîme que les huit chanoines de l'ancienne fondation avaient droit de prélever sur deux acres de terre appartenant à l'abbaye, moyennant une rente annuelle de deux setiers d'orge. Les considérants de ce contrat rappellent que les religieux de Saint-Taurin avaient fait clore de mur ces deux acres de terre, ce qui en rendait l'accès difficile aux décimateurs (1252) ; accord passé entre Marguerite, abbesse, et le couvent du Trésor, d'une part, et l'abbaye de Saint-Taurin, d'autre part, au sujet de la perception des droits de dîme appartenant à l'abbaye de Saint-Taurin sur des terres situées paroisse Saint-Rémy, près de l'abbaye du Trésor, triège « de Longo Busco » (1258) ; vente à l'abbaye par Oger Houpequin, fils de feu Renou Houpequin, chevalier, d'un héritage situé à Évreux, au Buisson, paroisse de Saint-Aquilin, pour le prix de 100 livres tournois (1260) ; id., par Guillaume Corbet, d'une rente de 2 sous parisis assignée sur une grange située dans la paroisse Saint-Germain de Croisy, pour le prix de 20 sous parisis (1260) ; id., par Robert La Pie, d'une masure avec son contenu (cum sua garnestura), située à Saint-Marcel de Longueville, près de la vigne des religieux de Saint-Taurin appelée les Plantes, pour le prix de 42 sous tournois (1262). Fol. 101-105. Vente à l'abbaye, par Simon de Bernienville, d'une pièce de terre située à Évreux, paroisse Saint-Aquilin, aux Ardillières, pour le prix de 16 livres tournois (1263) ; bail à fieffe passé par l'abbaye du Bec à celle de Saint-Taurin du pré que les religieux du Bec possédaient à Évreux, appelé le pré du Bec, borné d'un côté le pré des religieux de Saint-Taurin, d'autre côté le fief de l'évêque d'Évreux, d'un bout le grand chemin du Roi et d'autre bout les bains de Saint-Taurin (1251) : engagement pris par un certain nombre de tenanciers de l'abbaye de Saint-Taurin au sujet des obligations résultant pour eux de la banalité du moulin de Saint-Taurin situé dans la paroisse de Saint-Aquilin (1290) ; transaction passée entre le maire et les habitants de Nonancourt, d'une part, et l'abbaye, d'autre part, au sujet des droits de coutume dus à l'abbaye le jour de la foire de Saint-Laurent-des-Bois, « Saint Lorenz en la Campaigne joste Marcilly ». La transaction décide que les habitants de Nonancourt seront exempts de tous droits de coutume à l'occasion de ladite foire moyennant le payement à l'abbaye d'une rente annuelle de cinq sous tournois (1290) ; jugement du bailli de Gisors, rendu aux assises d'Évreux et dispensant les religieux de Saint-Taurin, contrairement aux prétentions de Richard Parcheval, chevalier, de se dessaisir d'une rente de deux setiers de blé et deux chapons qu'ils avaient achetée dans le fief dudit Richard Parcheval (1288) ; lettres de Denis Bataille, bailli de l'archevêque de Rouen, énumérant, d'après l'enquête testimoniale par lui faite, les droits d'usage appartenant aux religieux de Saint-Taurin dans la forêt de l'archevêque à Louviers (1288). Fol. 106-112. Autorisation donnée aux religieux de Saint-Taurin par Jean de Marle, bailli de Gisors et de Vernon, d'après les ordres du Parlement de Paris auquel l'abbaye s'était adressée, « de fere deus arches et deus piliers en mi l'iaue » sur le bras de la rivière d'Iton traversant l'enclos de l'abbaye, afin de réunir les anciens murs dudit enclos aux murs nouvellement construits, « pour retrere dudit clos le commun de la gent et de la ribaudaille, que els n'i entrassent... En tele manière qu'il facent les dites arches si hautes que li pescheeur et tuit cil qui en la dite rivière ont lour usage de pechier puissent passer par dessouz et user de lour usage si comme devant » (1290) ; lettres de Philippe-Auguste, roi de France, accordant ou confirmant à l'abbaye des droits d'usage dans la forêt d'Évreux. Le Roi accorde notamment aux religieux de Saint-Taurin vingt-six charretées de bois à deux chevaux par an, pour être employé au lavage de leur linge en dehors de l'enclos de l'abbaye, en considération de ce qu'il était malséant que les femmes habituées à faire la lessive se livrassent à cette occupation dans l'enclos de l'abbaye et au milieu des religieux (1191) ; fondation par l'abbaye de Saint-Taurin d'un hospice pour les pauvres sur un emplacement donné par elle, à la prière des habitants de Louviers, et faisant partie de son domaine de Louviers. Par le même acte, Guillaume Le Maçon est nommé administrateur de cet hospice sous le commun contrôle des religieux de Saint-Taurin et des bourgeois de Louviers (1212) ; donation à l'abbaye par Georges Neel et Eustachie, sa femme, d'une rente de deux muids de blé assignée sur leurs dîmes de Prey et confirmation par les mêmes de la donation des dîmes du fief de Miserey faite à l'abbaye par Robert Neel (s. d.) ; relevé des rentes en vin rouge et en vin blanc dues à l'abbaye sur les vignes de Longueville ; attestation délivrée par les exécuteurs testamentaires de Richard de Belle-vue, évêque d'Évreux, pour établir que si lors du service funèbre de l'évêque, célébré, suivant l'usage, dans l'église Saint-Taurin, les religieux de Saint-Taurin avaient fourni le luminaire, c'avait été de leur plein gré, et que la somme de 25 sous tournois qui leur était due pour ce luminaire leur avait été remboursée sur les biens de l'évêque défunt (1237). Fol. 113. Attestation de l'hommage prêté à l'abbé de Saint-Taurin par Jean du Martrey, dans la cour du manoir de l'abbaye à Louviers et suivant la forme accoutumée (1306). Fol. 114. Copie (transcrite au commencement du XVIIe siècle) de l'épitaphe de Benoît Le Duc, abbé de Saint-Taurin, décédé le 22 février 1503 : « Hic jacet bonx mémorix Benedictus Le Duc, hujus cxnobii abbas per XIII annos, beati Benedicti regulx sedulus observator, qui postquam hujus chori cathedras et pulpitum strui fecit, animam efflavit anno Domini millesimo quingentesimo secundo, die XXII februarii, cujus anima pace xterna fruatur. Amen. Pater noster. Ave. » Fol. 115-122. Copie de la charte de confirmation par Richard CSur de Lion, roi d'Angleterre, des biens et des possessions de l'abbaye, datée du Vaudreuil, le 15 janvier 1195. (Copie collationnée en 1767 par les notaires d'Évreux sur le titre original représenté par le sieur Gilles Biard, agent de l'abbaye de Saint-Taurin.).

Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de Saint-Taurin (Ordre de Saint-Benoît)
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255 médias

Petit cartulaire de l'abbaye de Saint-Taurin, contenant la transcription de cent cinquante-six chartes ou notices, la plupart du XIIIe siècle

H793 , Ardillières (triège des) sis à Evreux, paroisse Saint-Aquilin ; Armach (Irlande) ; Arnières ; Avrilly ; Bayeux ; Beaumont-le-Roger ; Bec-Héllouin (Abbaye du) ; Blandey ; Bois-Gencelin (Le) sis paroisse Saint-Sébastien ; Bosc-Roger ; Breuil-Benoît (Abbaye du) ; Brotonne (Forêt de), située près de Hauville ; Bruanderie (fief de la) ; Buisson-Amaury (Le), fief ; Caën ; Caudebec-en-Caux ; Chantepie ; Cissey ; Corneuil ; Coutances ; Croisy ; Croisy (Les Monts de) ; Espagne (L') ; Esperlenbosc (triège d'), sis à Périers-en-Cotentin ; Evreux (Abbayes) : Saint-Taurin ; Evreux (Chapitre d') ; Evreux (Foire Saint-Taurin) ; Evreux (Forêt d'Evreux), a) Forêt ; Evreux (Hameau), Le Buisson ; Evreux (Le Pré du Bec) ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Aquilin ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Léger ; Evreux (Ponts et Moulins) : Le Moulin de Saint-Taurin, sis paroisse Saint-Aquilin ; Evreux (Prieuré de Saint-Nicolas de la Maladrerie) ; Evreux (Rues) : La Porte-aux-Fèvres ; Evreux (Ville) ; Evreux (Ville) ; Fèvres (le moulin aux) ; Forêt-du-Parc (La) ; Garencières ; Gauville ; Gihaude (hameau de la), sis à Evreux ; Gisors ; Glisolles ; Grimonval (la Grange de) ; Grossoeuvre ; Guichainville ; Irlande (L') ; Jersey ; Jourdain (le Moulin), sis aux Planches ; Lessay (abbaye de) ; Longueville ; Louviers ; Louviers (Chapelle Saint-Jean, à) ; Louviers (Forêt de) ; Louviers (Paroisse Notre-Dame de) ; Lyon ; Magny ; Martrey (Le), sis à Louviers ; Ménerville ; Millières (paroisse de), près Périers-en-Cotentin ; Miserey ; Nonancourt ; Pacy (paroisse Saint-Antonin de) ; Pannette (Métairie de), sise à Evreux ; Paris (Parlement de) ; Périers-en-Cotentin (Baronnie de) ; Prey ; Quessigny ; Rieti (Italie) ; Rochette (La), triège à Evreux ; Rouen (ville) ; Sacq (Le) ; Saint-André ; Sainte-Trinité (Chapelle de la), sise à Grossoeuvre ; Saint-Laurent-des-Bois ; Saint-Marcel (Vigne dite de) et dénommée « Les Plantes » ; Saint-Marcel-de-Longueville, près Vernon ; Saint-Rémy (paroisse), près le Trésors ; Sassey ; Sôgne (La) ; Trésor (Abbaye du) ; Val-d'Or (Chapelle Saint-Georges du) ; Valesme (Le), triège sis à Evreux ; Vaudreuil (Le) ; Vaudrimesnil-en-Cotentin ; Vent (Le Moulin du) ; Verneuil-sur-Avre ; Vernon (Ville de)  

Dans son état ancien, ce registre comprenait seulement soixante-dix feuillets, actuellement cotés 43 à 112, et renfermant les transcriptions du XIIIe siècle avec quelques additions postérieures jusqu'en 1331. Les autres feuillets (1 à 42 et 115 à 122) ont été ajoutés vers 1767, au moment de la reliure du cartulaire. Fol. 1. Note sur la pragmatique sanction expulsant les jésuites d'Espagne en 1767. Fol. 2-42. Titre du cartulaire et table alphabétique des principaux noms de personnes, des noms de lieux et des matières, « avec des remarques sur les usages, les droits, les mots latins ou françois, singuliers, rares et extraordinaires, en un mot tout ce qui peut être nécessaire, utile, curieux et intéressant », rédigée en 1767, par Biard, feudiste à Évreux. « Ce cartulaire est connu sous le nom de petit cartulaire ; il étoit autrefois couvert de planches, ycelles couvertes en veau ; il contient la copie de beaucoup de titres dont on n'a plus les originaux ; les juges y ont eu cependant souvent égard, comme on le voit dans plusieurs sentences où il est cité ; il a été écrit par plusieurs personnes et en différens temps ; la plus grande partie est du treizième siècle. ». Fol. 43.-48. Bail à fieffe passé par Jean de Martigni, abbé, et le couvent de Saint-Taurin, à Henri de Plasnes, clerc de l'abbaye, et à ses enfants, d'une terre appelée « Esperlenbosco », sise à Périers, au pays de Coutances, moyennant une somme de 60 livres tournois et une rente annuelle de 20 sous (1207) ; enquête par témoins, procédures et sentences, suivies ou rendues devant les juridictions des baillis de Gisors et de Verneuil, du vicomte d'Évreux et de l'Échiquier de Rouen, au sujet de l'hommage dû à l'abbaye par Renou Houpequin (1235) et par Oger, son fils (1248), à cause du fief du Buisson-Amauri, des droits de l'abbaye pendant la dixième semaine et pendant la foire de Saint-Taurin (1249-1269), de la prétention élevée par Philippe Le Cuisinier, de jouir du fief de la cuisine de l'abbaye (1263), d'une condamnation à mort prononcée contre un voleur pris par le fermier de l'abbaye à Périers (1285) ; accord passé entre l'abbaye, d'une part, et Thomas de Louviers, d'autre part, au sujet du droit de patronage de la paroisse de Louviers et des services féodaux dus à l'abbaye par ledit Thomas à cause de son fief de Louviers. Aux termes de cette transaction, il devait y avoir à Louviers une église principale et une chapelle (la chapelle de Saint-Jean) desservies chacune par un prêtre. Les revenus et les émoluments de ces deux églises étaient partagés entre les desservants et l'abbaye (1218. Témoins : Luc, évêque d'Évreux ; Geoffroi, abbé de la Croix-Saint-Leufroi ; Raoul, doyen, et Robert d'Aviron, chanoine d'Évreux, etc.). Fol. 50. Relevé des amendes perçues par l'abbé de Saint-Taurin en 1293 et 1294 pour condamnations prononcées contre des délinquants pendant la durée de la foire Saint-Taurin. Fol. 51. Relevé des amendes perçues pour le même motif en 1297 : « Veez chi les nons de ceux qui firent les amendes es foires Saint-Taurin, desqueles amendes l'abbé de Saint-Taurin fist rechoinre sa moitié par dant (sic) Renaut, ballif de l'ostel, et combien l'en rechut de chascun et pour quoi et de quel serjanteries les amendanz estoient. ». Fol. 53. Mandement de Philippe le Bel, roi de France, adressé à son bailli de Caen et à ses autres baillis et justiciers, pour leur rappeler que son aïeul Louis IX avait autorisé les églises et les personnes ecclésiastiques à acquérir librement les dîmes féodales, et leur prescrire de laisser jouir des bénéfices de ce privilège le chapitre de Bayeux pour toutes les dîmes acquises ou possédées par lui (1294). Fol. 54. Relevé des amendes perçues par l'abbé de Saint-Taurin des délinquants condamnés pendant les huit jours de la foire Saint-Taurin en 1299, 1308, 1309 et 1310 (Pierre de Miserey condamné à 12 deniers d'amende pour injures adressées à Petit Guilles et Petit Guilles à 5 sous pour avoir donné un soufflet à Pierre de Miserey, « quia percussit eum de palma in maxillam »). Fol. 55. Vente à l'abbaye par Jean Luillier, de Magny, d'une rente de 7 livres parisis assignée sur des terres situées à Menerville et aux environs, pour le prix de 100 livres parisis (1331). Fol. 56. Confirmation des possessions de l'abbaye par Louis IX, roi de France (1257) ; notification par le bailli de Gisors d'un jugement de l'Échiquier de Rouen, de 1287, maintenant les religieux de Saint-Taurin dans la possession et jouissance de leurs droits d'usage dans la forêt d'Évreux : « jugiez fut et prononcié par droit que l'empeeschement que le visconte d'Évreux avoit mis eu pasnage et costume desus diz seroit osté et que les diz religieux demorroient en tele possession et en tele saisine des diz pasnage et costume comme eus estoient quant le dit empeeschement i fut mis. ». Fol. 57-60. Confirmation par Richard CSur de Lion, roi d'Angleterre, des donations faites à l'abbaye depuis la fin du Xe siècle : « Ricardus Dei grafia rex Anglorum, etc.. Sciatis nos concessisse et presenti carta confirmasse Deo et ecclesie beati Taurini, primi Norman-norum episcopi, pro salute anime nostre et antecessorum et successcrum nostrorum donationes quas antecessores nostri suo tempore et barrones eorum eidem ecclesise fecerunt, que donationes et qui eas donaverunt in presenti carta subscribuntur... (suit la transcription par extraits des donations, au nombre de trente-sept, dont la plus aucienne est celle de Richard 1er, duc de Normandie, (943-996), restaurateur de l'abbaye, « qui abbatiam in honore Sancti Taurini Ebroicensis instituit »)... Has predictas donationes, sicut rationabiliter facte sunt, prefate abbatie Sancti Taurini et monachis ibidem Deo servientibus confirmamus. Testibus : Garino, Ebroicensi, Willelmo, Lexoviensi episcopis ; Willelmo, filio Radulfi, tune senescallo Normannise ; Roberto de Harecort ; Waukelino de Ferreriis ; Henrico de Grai, et pluribus aliis. Data apud Wallem Rodolii, XVe die januarii, per manum Willelmi Gl. (lisez. : El [yensis]) episcopi, cancellarii nostri. Anno VIe regni nostri » (1195). Fol. 61. Donation à l'abbaye par Simon le Chauve, comte d'Évreux, de la dîme de son moulin situé près de la porte aux Fèvres, de deux jours de foire le second dimanche après la Pentecôte et le lundi suivant avec tous les droits de coutumes lui appartenant pendant ces deux jours, de la dîme de son moulin tanneret situé dans la rue Chartraine et de la dîme des nouveaux étaux situés auprès de Saint-Léger. Simon le Chauve confirme en outre aux religieux de Saint-Taurin la jouissance de la dixième semaine de sa prévôté d'Évreux, avec tous les droits en dépendants, qui leur avait été concédée par son père (s. d. vers 1170 ? Témoins : Hugues de Baquepuis ; Alexandre d'Auteuil ; Georges Nee l ; Raoul Galopin ; Gautier sine Napa ; Geoffroi de Montfort ; Gilbert, prieur de Saint-Taurin ; Jean de la Sôgne ; Raoul du Jardin ; Richard le Meunier). Diplôme de Philippe-Auguste, roi de France. Le roi, après avoir rappelé que les religieux de Saint-Taurin possédaient un jour de foire à Évreux, le jour de la fête de Saint-Taurin, avec la jouissance de tous les revenus de la prévôté et de la vicomté, leur accorde, sur leur demande, la prolongation de cette foire pendant les sept jours suivants, à la condition de partager par moitiés les revenus de ces huit jours de foire (Évreux, 1207). Fol. 62. Donation à l'abbaye par Robert (IV) comte de Meulent, d'une rente de 20 sous d'Angevins assignée sur ses censives de Beaumont (s. d. Fin du XIIe siècle) ; id., d'une masure avec 60 acres de terre et divers droits d'usage dans sa forêt de Brotonne ; en outre, des redevances en poissons et en argent qui lui étaient dues par les pêcheurs pendant la semaine de la fête de Saint-Taurin (1203). Fol. 63. Donation à l'abbaye par Hugues II de Morville, évêque de Coutances, de l'église de Périers et de ses dépendances ; l'évêque concède en outre aux religieux de Saint-Taurin deux gerbes de dîme sur les terres de la paroisse de Vaudrimesnil, où ils possédaient le droit de champart (1208) ; remise à l'abbaye, entre les mains de l'abbé Ranulphe I, par Richard II de Bohon, évêque de Coutances, de l'église Saint-Pierre de Millières, que Richard de Millières et Etienne, son frère, avaient reconnu posséder injustement (1154). Fol. 64. Lettres de Richard II de Bohon, évêque de Coutances, adressées à Lambert, abbé de Saint-Taurin, pour lui notifier la soumission de son clerc Eudes, curé de Millières, et l'abandon par lui consenti au profit de l'abbaye, d'une partie des revenus qu'il percevait sur l'église de Millières (s. d. 1157-1159) ; donation à l'abbaye par Luc, évêque d'Évreux, d'une troisième gerbe de dîme appartenant à la cure et à la vicairie de Cissey, à ajouter aux deux que les religieux possédaient déjà ; en outre, d'une rente de 7 livres assignée sur la vicairie de l'église Notre-Dame de Caudebec (1215). Fol. 65-68. Donations, cessions et confirmations au profit de l'abbaye : par Robert Louvet, de tous ses droits sur la dîme de Caudebec (1206), par Hugues de Aurea Valle, de ses droits de présentation et autres sur la chapelle Saint-Georges de Aurea Valle (1207), par Jean de Grimonval (1213) et par Hugues de Grimon-val (s. d. Fin du XIIe siècle), de droits de dîmes et d'une grange à Grimonval, : par Roger de Thomer, chevalier, d'une terre donnée à l'abbaye par Etienne, son père, et située près de son bois de Thomer (1211), par Heluisa de Bastigny, d'une rente d'un demi-muid de blé assignée sur ses droits de moûte à Prey (1206), par Robert de Neuilly, de douze arpents de terre à la Forêt-du-Parc (1208), par Roger du Bois-Morin, de tous ses droits sur la dîme du Bois-Morin (1207), par Thomas Gelinel, chevalier, de tous les droits qu'il pouvait réclamer de l'abbaye, par Gautier, diacre, fils de Marie Maréchal, d'une maison qu'il possédait à Évreux, dans la rue Saint-Taurin (1211), par Amauri Pullus, de la dîme de ses moulins de Grisolles (1215) ; accord passé entre l'abbaye de Lessay, d'une part, et celle de Saint-Taurin, d'autre part, au sujet de leurs droits respectifs dans la paroisse de Millières relevant de la seigneurie de Périers (1206). Fol. 69-72. Accord passé entre l'abbaye, d'une part, le prieur et le couvent des lépreux de Saint-Nicolas d'Évreux, d'autre part, au sujet d'une rente de quatre pains par semaine que les religieux de Saint-Taurin devaient à la léproserie. L'abbaye se libère de cette rente en payant au prieuré de Saint-Nicolas une somme de 70 sous tournois (1211). Confirmation de cette transaction par Luc, évêque d'Évreux ; donation à l'abbaye par Hugues « de Lacie », des biens suivants situés en Irlande : « ecclesias Fore (aliàs Favorise) et décimas de honore ejusdem ville, et décimas de Tyrebegan et totum Tyrefeihred in dominio suo, et molendinum in Fore, quod dicitur molendinum Sancti Fisquini, et nemus juxta eandem villam ad habitationem monachorum, quod appellatur Seculum Nemus » (s. d.). Confirmation de cette donation par N..., évêque de Kenlis (Cenonensis), et par E..., archevêque d'Armach (Armachanus) et primat d'Irlande (1206) ; donations à l'abbaye de terres situées apud Burrin, apud Favoriam, apud Culcarmoc, par Gautier « de Lascy » et Herbert de Mare (s. d.) ; donation à l'abbaye par Robert Lupulus, Fulbert, son gendre, et Hugues d'Avrilly, des terres de la Sôgne relevant du comte d'Évreux, des dîmes d'Avrilly et de deux cents acres de terre dans la même paroisse (s. d.). Confirmation de cette donation par Guillaume, comte d'Évreux, fils de Richard (s. d. 1067-1118) ; donation et confirmation au profit de l'abbaye de terres situées à Quessigny et à la Forêt-du-Parc (picturica villa), s. d. ; donation à l'abbaye par Richard, comte d'Évreux, avec le consentement de Godehylde, sa femme, et de Guillaume, leur fils, des trois droits de coutume qu'il possédait sur tous les habitants de la terre de Saint-Taurin et sur ceux qui y recevaient l'hospitalité pendant une nuit, savoir : le droit de haute justice (sanguis), celui de septenage et celui de tonlieu. Le donateur abandonne en outre aux religieux les droits de marché, de bourgage et de foire qu'il avait coutume de percevoir sur les hommes de Saint-Taurin (s. d. 1037-1067). Fol. 73-79, Donations, cessions et confirmations au profit de l'abbaye : par Roger du Bois-Gencelin (1209), Azyrie (1208), Robert du Bois-Gencelin, son fils, et Guillaume, frère dudit Robert (1203-1208), de terres situées au Bois-Gencelin, par Robert de Dardez, d'une rente de sept livres que lui avait donnnée Amauri (III), comte d'Évreux, ladite rente assignée sur les moulins du comte d'Évreux à Arnières (1209). Cette donation est suivie de la confirmation d'Étienne de Dardez, frère du donateur, (1209) et des donations de 160 sous tournois de rente sur les moulins d'Arnières, faites audit Robert de Dardez par le comte Amauri à l'occasion de sa croisade en Terre-Sainte, à la charge par ledit Robert de Dardez de lui faire hommage d'une paire d'éperons dorés (s. d. Vers 1190-1191), par Raoul Harenc, de Gauville, d'une rente de 50 sous assignée sur ses revenus d'Évreux, et, à défaut, sur sa terrre et sur ses hôtes du Bosc-Roger (1203), par Robert du Bois-Gencelin, de quatre acres de terre et de bois situées « in loco qui dicitur Mons Osol » (1203), par Robert, fils de Guillaume, de cinq acres de terre situées aux monts de Croisy (s. d. Fin du XIIe siècle. Cette donation est faite pour l'entretien de deux moines servants dans l'église Saint-Antonin de Pacy), par Richard de Garencières, de la dîme des nouveaux essarts de son fief de Garencières (s. d. Fin du XIIe siècle), par Adam de Cavoville, de douze acres de terre situées « apud boscum Ricardi » (s. d. 1181-1192), par Guillaume de Ange, chevalier, d'un hôte apud Estemare. Cet hôte, nommé Richard, devait payer annuellement les redevances suivantes : dix sous et deux oies à la Saint-Rémy, quatre chapons et quatre deniers à Noël, quarante Sufs à Pâques (1204), par Roger Pescheveron, chevalier, d'une rente d'un setier de blé assignée sur ses revenus de Miserey (1211), par Philippe d'Aulnay, chevalier, d'une certaine redevance (corredium) vulgairement appelée charité, qui lui était due à la foire de Saint-Laurent-des-Bois (1211). Fol. 80. Accord entre l'abbaye du Breuil-Benoît, d'une part, et l'abbaye de Saint-Taurin, d'autre part, au sujet de la dîme de quatre-vingt-douze acres de terre que les religieux du Breuil cultivaient dans la paroisse de GrossSuvre, près de la chapelle de la Sainte-Trinité appartenant aux religieux de Saint-Taurin (vers 1190) ; donation à l'abbaye par Robert Jherusalemer, bourgeois d'Évreux, d'une rente de trois sous et un chapon assignée sur une maison située à Evreux « in vico qui dicitur La Gihaude, ante furnum burgi » (1216). Fol. 81-84. Bulles d'Innocent III. Le pape prend sous sa protection tous les biens de l'abbaye légitimement acquis et confirme spécialement aux religieux de Saint-Taurin, la possession des églises Notre-Dame de de Louviers, Saint-Antonin de Pacy et de Périers (Latran, 2 des calendes d'avril, la onzième année du pontificat. 1208) ; bulles d'Innocent IV. Le pape accorde aux religieux de Saint-Taurin le privilège de ne pouvoir être contraints par lettres apostoliques à recevoir les provisions d'un pensionné ou d'un bénéficier ecclésiastique, si ces lettres ne font pas expressément mention du présent privilège (Lyon, nones de janvier, la quatrième année du pontificat. 1247) ; bulles d'Honorius III. Le pape confirme, en les énumérant, les biens, possessions, revenus, droits et privilèges de l'abbaye (Latran, 8 des calendes de mai, la première année du pontificat. 1217) ; donation à l'abbaye par Guillaume Havart, chevalier, de tous les droits de dîmes qu'il possédait à Longueville, paroisse de Saint-Marcel (1219) ; bulles d'Honorius III. Le pape confirme à l'abbaye la possession des églises de Saint-Pierre de Périers et de Cissey, qui lui avait été conférée par les évêques de Coutances et d'Évreux (Latran, 17 des calendes d'avril, la cinquième année du pontificat. 1221). Fol. 85-88. Renonciation au profit de l'abbaye par Raoul Mauvoisin, chevalier, seigneur de Saint-André, à tous ses droits de dîme prétendus sur son pré de Saint-André, récemment mis en culture (1228) ; bail à fieffe passé par Richard de Bellevue, évêque d'Évreux, à Guillaume III de Courdieu, abbé de Saint-Taurin, et à ses successeurs, de sa métairie du Valesme et de Panette, avec son manoir de la Rochette et les précaires qui lui étaient dus, moyennant une rente annuelle de douze muids de blé, quatre de froment, quatre de méteil et quatre d'avoine. L'évêque concède en outre aux abbés de Saint-Taurin le droit de pâturage dans ses bois et dans ses pâtures communes et le droit de panage pour cent porcs (1227) ; accord entre l'abbaye, d'une part, et Henri de Sassey, d'autre part, au sujet des dîmes de Sassey (1227) ; donations à l'abbaye : par Guillaume de la Ferté, chevalier, dont le père, Simon de la Ferté, avait sa sépulture dans l'église Saint-Taurin, d'une rente de deux setiers de blé commun assignée sur le moulin de Blandey (1226), par Raoul « de Tuit », clerc, d'une rente d'un demi-muid de vin blanc et d'un demi-muid de vin rouge assignée sur les vignes de Vernon, etc. (1224. Cette donation est suivie de la confirmation de Jean « de Tuit » frère dudit Raoul), par Denise, fille de Philippe Rousel, de tout ce qu'elle possédait, soit en terres, en masures, en maisons, etc., à Évreux, à la Sôgne et à Avrilly (1222), par Arnoul « de super Montem », de la dîme de vingt-six acres de terre faisant partie de son fief (1211), par Herbert de Fourques, de ses droits de dîmes de Chantepie et de la Brosse (1227), par Raoul Chanu, chevalier, de trente arpents de terre à Jersei (1230), par Guillaume des Minières, chevalier, d'une rente de quatre setiers de blé assignée sur son moulin du Sacq, appelé le moulin aux Fèvres (1231. Le produit de cette donation devait être employé en acquisition délivres), par Isabelle, veuve de Roger du Bosc, chevalier, sSur de feu Richard de Tournebu, chevalier, d'une rente de quarante sous assignée sur quatre pièces de terre situées dans la paroisse de Guichainville (1237) ; confirmation par Robert II Poulain, archevêque de Rouen, de l'accord conclu entre lui, d'une part, et Jean de Martigni, abbé de Saint-Taurin, d'autre part, au sujet des droits que l'abbaye de Saint-Taurin prétendait avoir, aux termes de la charte du roi Richard CSur de Lion, sur le manoir et sur la forêt de Louviers appartenante l'archevêque (Latran, 2 décembre 1214). Fol. 89-94. Bulles d'Honorius III. Le pape autorise les religieux de Saint-Taurin à percevoir les dîmes novales dans les paroisses où ils ont droit de percevoir d'anciennes dîmes et dans une proportion correspondante à l'importance de ces dernières (Rieti [Reate], le 3 des calendes d'août, la dixième année du pontificat. 1225) ; donation et confirmation à l'abbaye par Guillaume des Minières, chevalier, seigneur de Corneuil, d'une rente de quatre setiers de blé assignée sur le moulin aux Fèvres, paroisse du Sacq, et d'une autre rente de 20 sous à percevoir sur Marc de Corneuil, son tenancier (1246) ; vente à l'abbaye par Raoul des Planches, bourgeois de Louviers, d'un pré et d'un jardin, avec un chemin et un grenier situés près du moulin Jourdain, entre le fief de l'archevêque de Rouen et celui des religieux de Saint-Taurin, pour le prix de 298 livres et 10 sous tournois (1249) ; id., par Henri Le Roux, du terrain servant d'emplacement au moulin du Vent récemment édifié par les religieux de Saint-Taurin (1252) ; reconnaissances au profit de l'abbaye par Onfroi Le Bruant, Jeanne, veuve de Toustain Le Bruant, et leurs héritiers, de rentes seigneuriales assignées sur le fief de la Bruanderie (1253). Fol. 95-100. Donations à l'abbaye par Raoul des Planches, bourgeois de Louviers, de sa maison du Martrey (1256) et d'une autre maison, construite en pierre, située près de la grange de Pierre Berselon (1251) ; bail à ferme perpétuelle passé par le chapitre d'Évreux aux religieux de Saint-Taurin de la dîme que les huit chanoines de l'ancienne fondation avaient droit de prélever sur deux acres de terre appartenant à l'abbaye, moyennant une rente annuelle de deux setiers d'orge. Les considérants de ce contrat rappellent que les religieux de Saint-Taurin avaient fait clore de mur ces deux acres de terre, ce qui en rendait l'accès difficile aux décimateurs (1252) ; accord passé entre Marguerite, abbesse, et le couvent du Trésor, d'une part, et l'abbaye de Saint-Taurin, d'autre part, au sujet de la perception des droits de dîme appartenant à l'abbaye de Saint-Taurin sur des terres situées paroisse Saint-Rémy, près de l'abbaye du Trésor, triège « de Longo Busco » (1258) ; vente à l'abbaye par Oger Houpequin, fils de feu Renou Houpequin, chevalier, d'un héritage situé à Évreux, au Buisson, paroisse de Saint-Aquilin, pour le prix de 100 livres tournois (1260) ; id., par Guillaume Corbet, d'une rente de 2 sous parisis assignée sur une grange située dans la paroisse Saint-Germain de Croisy, pour le prix de 20 sous parisis (1260) ; id., par Robert La Pie, d'une masure avec son contenu (cum sua garnestura), située à Saint-Marcel de Longueville, près de la vigne des religieux de Saint-Taurin appelée les Plantes, pour le prix de 42 sous tournois (1262). Fol. 101-105. Vente à l'abbaye, par Simon de Bernienville, d'une pièce de terre située à Évreux, paroisse Saint-Aquilin, aux Ardillières, pour le prix de 16 livres tournois (1263) ; bail à fieffe passé par l'abbaye du Bec à celle de Saint-Taurin du pré que les religieux du Bec possédaient à Évreux, appelé le pré du Bec, borné d'un côté le pré des religieux de Saint-Taurin, d'autre côté le fief de l'évêque d'Évreux, d'un bout le grand chemin du Roi et d'autre bout les bains de Saint-Taurin (1251) : engagement pris par un certain nombre de tenanciers de l'abbaye de Saint-Taurin au sujet des obligations résultant pour eux de la banalité du moulin de Saint-Taurin situé dans la paroisse de Saint-Aquilin (1290) ; transaction passée entre le maire et les habitants de Nonancourt, d'une part, et l'abbaye, d'autre part, au sujet des droits de coutume dus à l'abbaye le jour de la foire de Saint-Laurent-des-Bois, « Saint Lorenz en la Campaigne joste Marcilly ». La transaction décide que les habitants de Nonancourt seront exempts de tous droits de coutume à l'occasion de ladite foire moyennant le payement à l'abbaye d'une rente annuelle de cinq sous tournois (1290) ; jugement du bailli de Gisors, rendu aux assises d'Évreux et dispensant les religieux de Saint-Taurin, contrairement aux prétentions de Richard Parcheval, chevalier, de se dessaisir d'une rente de deux setiers de blé et deux chapons qu'ils avaient achetée dans le fief dudit Richard Parcheval (1288) ; lettres de Denis Bataille, bailli de l'archevêque de Rouen, énumérant, d'après l'enquête testimoniale par lui faite, les droits d'usage appartenant aux religieux de Saint-Taurin dans la forêt de l'archevêque à Louviers (1288). Fol. 106-112. Autorisation donnée aux religieux de Saint-Taurin par Jean de Marle, bailli de Gisors et de Vernon, d'après les ordres du Parlement de Paris auquel l'abbaye s'était adressée, « de fere deus arches et deus piliers en mi l'iaue » sur le bras de la rivière d'Iton traversant l'enclos de l'abbaye, afin de réunir les anciens murs dudit enclos aux murs nouvellement construits, « pour retrere dudit clos le commun de la gent et de la ribaudaille, que els n'i entrassent... En tele manière qu'il facent les dites arches si hautes que li pescheeur et tuit cil qui en la dite rivière ont lour usage de pechier puissent passer par dessouz et user de lour usage si comme devant » (1290) ; lettres de Philippe-Auguste, roi de France, accordant ou confirmant à l'abbaye des droits d'usage dans la forêt d'Évreux. Le Roi accorde notamment aux religieux de Saint-Taurin vingt-six charretées de bois à deux chevaux par an, pour être employé au lavage de leur linge en dehors de l'enclos de l'abbaye, en considération de ce qu'il était malséant que les femmes habituées à faire la lessive se livrassent à cette occupation dans l'enclos de l'abbaye et au milieu des religieux (1191) ; fondation par l'abbaye de Saint-Taurin d'un hospice pour les pauvres sur un emplacement donné par elle, à la prière des habitants de Louviers, et faisant partie de son domaine de Louviers. Par le même acte, Guillaume Le Maçon est nommé administrateur de cet hospice sous le commun contrôle des religieux de Saint-Taurin et des bourgeois de Louviers (1212) ; donation à l'abbaye par Georges Neel et Eustachie, sa femme, d'une rente de deux muids de blé assignée sur leurs dîmes de Prey et confirmation par les mêmes de la donation des dîmes du fief de Miserey faite à l'abbaye par Robert Neel (s. d.) ; relevé des rentes en vin rouge et en vin blanc dues à l'abbaye sur les vignes de Longueville ; attestation délivrée par les exécuteurs testamentaires de Richard de Belle-vue, évêque d'Évreux, pour établir que si lors du service funèbre de l'évêque, célébré, suivant l'usage, dans l'église Saint-Taurin, les religieux de Saint-Taurin avaient fourni le luminaire, c'avait été de leur plein gré, et que la somme de 25 sous tournois qui leur était due pour ce luminaire leur avait été remboursée sur les biens de l'évêque défunt (1237). Fol. 113. Attestation de l'hommage prêté à l'abbé de Saint-Taurin par Jean du Martrey, dans la cour du manoir de l'abbaye à Louviers et suivant la forme accoutumée (1306). Fol. 114. Copie (transcrite au commencement du XVIIe siècle) de l'épitaphe de Benoît Le Duc, abbé de Saint-Taurin, décédé le 22 février 1503 : « Hic jacet bonx mémorix Benedictus Le Duc, hujus cxnobii abbas per XIII annos, beati Benedicti regulx sedulus observator, qui postquam hujus chori cathedras et pulpitum strui fecit, animam efflavit anno Domini millesimo quingentesimo secundo, die XXII februarii, cujus anima pace xterna fruatur. Amen. Pater noster. Ave. » Fol. 115-122. Copie de la charte de confirmation par Richard CSur de Lion, roi d'Angleterre, des biens et des possessions de l'abbaye, datée du Vaudreuil, le 15 janvier 1195. (Copie collationnée en 1767 par les notaires d'Évreux sur le titre original représenté par le sieur Gilles Biard, agent de l'abbaye de Saint-Taurin.).

Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de Saint-Taurin (Ordre de Saint-Benoît)

Grand cartulaire de Saint-Taurin, transcrit au milieu du XIVe siècle, et comprenant les copies de 552 chartes ou documents. Ce travail forme le complément et la suite du Petit cartulaire (H. 793). Un très petit nombre de chartes, déjà copiées dans le Petit cartulaire, ont été récopiées dans celui-ci. La plupart des originaux à l'aide desquels ont été faites ces transcriptions ne se trouvent pas aux archives de l'Eure dans le fonds de l'abbaye de Saint-Taurin et peuvent être considérés comme perdus. Ainsi que l'indique la table générale, qui occupe les feuillets 13 à 43, et comme il est facile de s'en rendre compte par les analyses ci-dessous, on a eu soin, lors de la transcription des documents, de les grouper autant que possible par paroisses, afin de rendre les recherches plus faciles. La rédaction primitive comprenait 532 chartes, de 1154 à 1343, avec une table générale. Vingt autres documents, dont le plus récent est de 1532, ont été ajoutés postérieurement à la rédaction primitive que d'après une note inscrite au verso du deuxième feuillet on doit attribuer à l'année 1350. Le grand cartulaire de Saint-Taurin est écrit en belle gothique du XIVe siècle, large et régulière. Une majuscule initiale, rouge ou bleue, décorée de filets et d'entrelacs de couleur inverse, orne chacune des chartes transcrites. Fol. 1-10. – Note sur les droits perçus par l'abbaye en 1249 pendant la dixième semaine et pendant la durée de la foire Saint-Taurin à Évreux ; – titres, procédures et sentences concernant les droits appartenant aux religieux de Saint-Taurin à cause de leur fief de Périers (1311-1400) ; – lettres d'amortissement accordées aux religieux de Saint-Taurin par Philippe le Bon, roi de Navarre et comte d'Évreux, pour leurs nouveaux acquêts depuis quarante ans, moyennant le payement d'une somme de 350 livres tournois. Le revenu de ces nouveaux acquêts, dont les lettres donnent l'énumération détaillée, était évalué à 50 livres tournois (1338). Fol. 11-12. – (En blanc.) Fol. 13-43. – Table générale des documents, au nombre de 532, compris dans la rédaction primitive du cartulaire. Cette table, rédigée en latin à l'époque même de la transcription primitive, donne une analyse sommaire de chaque charte avec renvoi au feuillet. Fol. 44. – (En blanc.) Fol. 45-48. – Confirmation générale des biens et des possessions de l'abbaye par Richard Cœur de Lion, roi d'Angleterre (1195). Transcrite dans le Petit cartulaire (H. 793), fol. 57-61. Fol. 48 verso-52. – Vidimus et confirmation par Philippe le Bel, roi de France, d'un jugement de l'Échiquier de Rouen, de 1287, qui avait maintenu, contrairement aux prétentions du vicomte d'Évreux, les religieux de Saint-Taurin dans la jouissance du droit de panage pour leurs porcs « es deffens de la forest d'Évreus et es haies d'icelle forest » (1298) ; –lettres de Philippe le Bel concédant et confirmant à l'abbaye des droits d'usage dans la forêt d'Évreux (1291). Transcrites dans le Petit cartulaire (H. 793), fol. 106 verso ; – vidimus et confirmation par Philippe le Bel des lettres de Jean de Marle, bailli de Gisors, qui avaient autorisé les religieux de Saint-Taurin à construire un pont sur le bras de l'Iton traversant l'enclos de leur abbaye (1290). Les lettres du bailli de Gisors sont transcrites dans le Petit cartulaire (H. 793), fol. 106 ; – lettres de Philippe le Bel ordonnant une enquête et confirmant un jugement de l'Échiquier de Rouen au sujet du droit de forage des vins et des autres boissons, ainsi que des droits d'amendes et de justice appartenant à l'abbaye pendant chaque dixième semaine de l'année dans la ville d'Évreux (1295-1296) ; – lettres de Simon le Chauve, comte d'Évreux (s. d.) et diplômes de Philippe-Auguste, roi de France (1202-1207), concédant à l'abbaye certains droits et revenus à Évreux : la dîme du moulin de la porte aux Fèvres (échangée avec le roi contre une rente de onze setiers de froment assignée sur son moulin sis au-dessous de la tour d'Évreux), deux jours de foire à la Pentecôte, la dîme du moulin Tanneret et des nouveaux étaux de Saint-Léger, etc. La charte de Simon le Chauve et les deux diplômes du roi Philippe-Auguste sont transcrits dans le Petit cartulaire (H. 794), fol. 61-62. Fol. 53-61. – Sentence arbitrale prononcée par Guillaume II de Flavacourt, archevêque de Rouen, au sujet des difficultés soulevées entre l'évêque d'Évreux, d'une part, et les religieux de Saint-Taurin, d'autre part. La sentence décide que l'évêque d'Évreux et ses successeurs auront le droit de visiter librement l'abbaye une fois par an et plus souvent, s'il est nécessaire, sans pourtant demander ou exiger aucun droit de procuration ; que les religieux seront tenus de recevoir les nouveaux évêques, la veille de leur installation dans l'église d'Évreux, avec cent cavaliers, et de leur fournir dans leur abbaye tout ce qui leur sera nécessaire, que les corps des évêques décédés seront reçus dans l'abbaye et que les religieux devront payer cent sous tournois aux personnes préposées à la garde et à la veillée du corps et fournir les nappes nécessaires pour le repas (1290) ; – transaction passée entre Raoul IV de Chevri, évêque d'Évreux, d'une part, et l'abbaye de Saint-Taurin, d'autre part. L'évêque d'Évreux renonce aux droits de procuration qu'il prétendait lui être dus par les religieux de Saint Taurin, moyennant le payement par ces derniers d'une somme de 200 livres tournois constituée en une rente de 20 livres au profit de l'évêque et de ses successeurs (1268) ; – bail à ferme passé par les religieux de Saint-Taurin à l'abbaye de la Croix-Saint-Leufroi de tout ce que lesdits religieux possédaient dans la paroisse de Saint-Aubin-sur-Gaillon, moyennant une rente annuelle de six setiers de blé et de six setiers d'avoine (1267) ; – cessions et ventes à l'abbaye de terres situées aux environs de l'enclos de Saint-Taurin, près de la rivière d'Iton, in clauso Maniudas, par Basilie, veuve de Guilbert Repernel, Roger Scriptor et Aubrée, sa femme (1238), Renou Mulet et Félicie, sa femme, Renou Le Savetier (1244), Jean de Pont-l'Évêque et Agnès, sa femme (1251). Fol. 62-67. – Transaction passée entre l'abbaye de Saint-Sauveur d'Évreux, d'une part, et celle de Saint-Taurin, d'autre part, au sujet de la portion appartenant à l'abbaye de Saint-Sauveur dans les revenus de la dixième semaine de la prévôté d'Évreux dont les religieux de Saint-Taurin avaient la jouissance (1265) ; – id., entre l'abbaye de Saint-Taurin, d'une part, le prieur et les frères de la léproserie Saint-Nicolas d'Évreux, d'autre part, au sujet de leurs droits respectifs sur les revenus de la foire Saint-Nicolas, suivant que cette foire tombait dans une des neuf semaines appartenant au Roi ou dans la dixième semaine réservée à l'abbaye de Saint-Taurin (1293) : – concession à l'abbaye par Jean Tailleator, de Pont-l'Évêque, d'un passage pour les piétons par la sente située à la partie supérieure de sa vigne de la Rochette, afin de permettre aux religieux d'accéder à leurs vignes sises au-dessus de la Rochette, pour le prix de 40 sous tournois (1243) ; – cessions à l'abbaye par Geoffroi Ferré, de Garel, et Mathilde, sa veuve, d'un gord situé à l'extrémité de la rivière appartenant aux religieux de Saint-Taurin, entre Saint-Germain et Canappeville (1235-1242) ; – donation à l'abbaye par Guillaume Éveillart, verdier de la forêt d'Évreux, de trois acres et demie de terre situées entre le défens de Portes et le bois des religieux de Saint-Taurin, aboutant au chemin de Caugé (1246) ; – vidimus et confirmation par Philippe le Bon, roi de Navarre et comte d'Évreux (1343), d'un jugement du bailli d'Évreux, de 1342, qui avait adjugé aux religieux de Saint-Taurin la dîme ou dixième semaine du marché de la Bonneville, nouvellement créé. Fol, 68. – (En blanc.) Fol. 69-90. – Titres de propriété, baux à fieffe, donations, cessions et ventes à l'abbaye de maisons, de terres et de rentes situées ou assignées à Évreux, dans la paroisse Saint-Gilles, rue Saint-Taurin, près du four de l'abbaye, à la Rochette, au Valesme, au Pont-Harrouard, « supra viam de Ruella Viel », etc. (1211-1324). Fol. 90 verso-97. – Contrats de ventes, passés entre particuliers, de rentes assignées sur des terres situées paroisses d'Arnières, de Saint-Germain-de-Navarre et de Saint-Gilles d'Évreux (1307-1315) ; – ventes à l'abbaye par Henri et Jean des Haies, de la paroisse de Villiers, au diocèse de Lisieux, frères et héritiers de feu Guillaume des Haies, chantre en l'église cathédrale d'Évreux, d'une rente de trente-trois sous tournois et un chapon provenant de la succession dudit Guillaume des Haies, et d'une autre rente de « quatre toupes de blans aus, six boisseaux de ougnons à la mesure de Hondouville » et trois sous tournois, assignée sur une masure à Hondouville ; d'une pièce de vigne appelée le Sablon, située paroisse Saint-Gilles d'Évreux, rue de la Rochette, et d'une rente de 17 sous 6 deniers tournois, assignée sur une autre pièce de vigne située même paroisse (1324) ; – id., par Renou Labbé et Agnès, sa femme de deux pièces de vigne et d'une pièce de terre situées à Évreux, paroisse Saint-Gilles et paroisse Saint-Thomas, aboutant à « l'Eschenette » et au chemin de la Rochette, pour le prix de 50 livres tournois (1344). Fol. 98. – (En blanc.) Fol. 99-103. – Titres de propriété, enquête par témoins et jugement des assises d'Évreux concernant les biens et les rentes possédés par l'abbaye au Buisson-Hocpin (1235-1325). Vente à l'abbaye par Gautier du Buisson-Hocpin de tout ce qu'il possédait audit lieu, pour le prix de 14 livres et quinze sous tournois (1285) ;– bail à fieffe d'une pièce de terre à Melleville, passé par l'abbaye à Adam de la Forêt (1303). Fol. 104. – (En blanc.) Fol. 105-110. – Titres de propriété de biens et de rentes acquis par l'abbaye dans les paroisses de Notre-Dame-de-la-Ronde et de Saint-Léger d'Évreux (1256-1314) ; – donation à l'abbaye par Richard Laurillons de sa maison sise à Évreux, au Pont-Perrin, et de quatre autres maisons situées à Évreux, rue Vilaine, devant le moulin du seigneur de Cierrey, et de toutes les rentes qu'il possédait à Évreux, dans la ville et dans les faubourgs (1264). Fol. 111-122. – Titres de propriété de biens et de rentes situées ou assignées dans la paroisse Saint-Aquilin d'Évreux, possédés ou acquis par l'abbaye (1232-1336). Fol. 123-128. –Échange entre l'abbaye, Henri d'Angoville et Laurentie, sa femme, d'un pré et d'une vigne que possédaient ces derniers dans la paroisse Saint-Thomas d'Évreux contre une maison avec ses dépendances située dans la rue Saint-Sauveur, même paroisse (1282) ; – accord entre Nicolas d'Auteuil, évêque d'Évreux, et l'abbaye, au sujet des rentes que les religieux de Saint-Taurin avaient reçues en don de Michel de Villettes, clerc, et qui étaient assignées sur des maisons et sur des terres situées à Évreux, dans le fief de l'évêque (1282) ; – vente à l'abbaye par Jean Hendeer et Jeanne, sa femme, d'une pièce de terre plantée de noyers, sise paroisse Saint-Thomas d'Évreux, « aboutant d'un bout au chemin de la Rochete et as vignes de l'autre bout », pour le prix de 20 livres tournois (1318) ; – id., par « Aalis », veuve de Raoul Le Checlierre, d'une pièce de vigne et de terre située même paroisse, « aboutant au chemin et à l'Escheneite », et d'une rente de 7 sous tournois, pour le prix de 3l livres tournois (1334). Fol. 129-140 – Vidimus et confirmation par le roi Philippe le Bel, des lettres, de Louis de France, comte d'Évreux, qui avaient assigné sur les revenus de la prévôté d'Évreux les 40 sous de rente que Marguerite d'Artois, sa femme, avait légués par testament à l'abbaye de Saint-Taurin (1311) ; – assignation au profit de l'abbaye par Philippe le Bon, comte d'Évreux, sur les revenus de sa propriété d'Évreux, d'une rente de 40 sous tournois qu'il avait donnée aux religieux de Saint-Taurin pour la célébration de l'anniversaire de Louis de France, comte d'Évreux, son père (Évreux, 1333) ; – lettres d'amortissement accordées par le même aux religieux de Saint-Taurin pour leurs nouveaux acquêts dans les paroisses de Saint-Jean-de-Morsent et de la Sôgne (1324) ; – jugement rendu aux assises du bailliage d'Évreux, ordonnant la restitution aux religieux de Saint-Taurin des porcs indûment saisis, dans la forêt d'Évreux, par le panageur de la Haye-le-Comte, sous prétexte qu'ils n'avaient pas droit au panage comme ayant été achetés par lesdits religieux, depuis la Saint-Jean, aux foires de Saint-Mathieu à Avrilly, de Saint-Gilles à Elbeuf, de Sainte-Croix au Neubourg et de Notre-Dame-en-Septembre à Bernay (1332) ; – jugement du bailliage d'Évreux, rendu aux assises de 1317, maintenant les religieux de Saint-Taurin en possession du droit de pêcher la nuit de la Saint-Taurin, au feu et avec engins, dans la rivière d'Iton, à Glisolles (1317) ; – lettres d'amortissement accordées à l'abbaye par le roi Philippe le Hardi pour ses nouveaux acquêts depuis trente années à Pacy, à Croisy et à Évreux, évalués en revenus à 13 livres 11 sous et 8 deniers tournois (1277) ; – id., par le roi Philippe le Bel, pour les nouveaux acquêts de l'abbaye dans le bailliage de Gisors (1302) ; – confirmation des biens et des possessions de l'abbaye par le roi Louis IX (1257. Cf. Petit cartulaire, H. 793, fol. 56) ; – bulle d'Innocent III, confirmant à l'abbaye la possession de ses biens, notamment des églises Notre-Dame de Louviers, Saint-Antonin de Pacy et de Périers (1208. Cf. Petit cartulaire, H. 793, fol. 81) ; – bulles d'Innocent IV. Le pape dispense l'abbé et les religieux de Saint-Taurin de l'observation des prescriptions ajoutées après coup par son prédécesseur Grégoire IX à la règle primitive de leur ordre, prescriptions qui constituaient pour eux une aggravation et un surcroît de charges trop lourdes (Pérouse, 15 des calendes de février, la dixième année du pontificat. 1253) ; – bail à ferme passé par les religieux de Saint-Taurin à Robert Paiart, précepteur de l'ordre du Temple en Normandie, stipulant pour la commanderie de Saint-Étienne-de-Renneville, de toutes leurs dîmes de Sacquenville, moyennant une rente de six setiers de froment, six setiers de méteil et six setiers d'avoine, et confirmation de ce bail par Amauri de la Roche (de Ruppe), précepteur de l'ordre du Temple en France (1265) ; – confirmation générale des biens et des possessions de l'abbaye par le pape Honorius III (1217. Cf. Petit cartulaire, H. 793, fol. 81 recto). Fol. 141-148. – Titres de propriété, donations et ventes à l'abbaye de biens et de rentes situés ou assignées à Parville (1236-1337) ; – jugement rendu par le bailli d'Évreux, annulant un bornage fait d'office par le vicomte d'Évreux pour « limiter et diviser chemin ès bois des religieux de Saint-Taurin, si comme l'en va d'Évreux vers Ferieres Haut Clochié ». Le bailli d'Évreux, après avoir pris conseil de l'Échiquier de Rouen, décide « que la limitation de chemin faite ès dis bois sereit nulle et que les bournes illecques mises par le dit vicomte ou de son commandement en seroient ostées et demourroit le chemin des dis bois eu lieu de vant dit en tel estat comme il estoit au devant des bournes mises, en la manière que par l'espace de quarante anz et plus y avoit estey » (1322) ; – donation à l'abbaye par Chrétien de Vieilles, bourgeois d'Évreux, d'une rente de trois setiers de méteil assignée sur deux pièces de terre à Gauville (1260). Fol. 149-153. – Donations, ventes et échanges au profit de l'abbaye de biens et de rentes situés ou assignées dans la paroisse de Caugé (1218-1316). Fol. 154-165. – Titres de propriété de terres et de rentes données aux religieux de Saint-Taurin ou acquises par eux et situées dans la paroisse Saint-Jean de-Morsent (1250-1314) ; – donation à l'abbaye par Godeheude, dame de Fumechon, de son droit de patronage de l'église Saint-Jean-de-Morsent (1274) ; – décret d'union des églises Saint-Jean et Notre-Dame de Morsent par Philippe 1er de Chaource, évèque d'Évreux. L'évêque déclare opérer cette union, parce que les revenus restreints de chacune de ces églises ne suffisaient pas à l'entretien d'un curé distinct. La réunion est effectuée du consentement des patrons (Jean de Sassey, chevalier, pour l'église Notre-Dame, et l'abbaye de Saint-Taurin pour l'église Saint-Jean), qui auront le droit de présenter alternativement à la nouvelle cure de Morsent (1276). Fol. 166-167. – Sentence arbitrale prononcée par l'abbé de la Trappe et par les prieurs de la Trappe et de Saint-Laurent, juges délégués par le pape, pour trancher le différend soulevé entre l'abbaye de Saint-Taurin, d'une part, et Henri, seigneur de Sassey, d'autre part. Le seigneur de Sassey, en compensation de sa renonciation pure et simple aux prétentions qu'il avait élevées, aura droit à la dîme du chaume que les religieux de Saint-Taurin lui abandonnent, mais il devra procurer à ceux-ci une grange convenable et suffisante pour abriter leurs dîmes (1227) ; – vente à l'abbaye par Jean, seigneur de Sassey, de la dîme du chaume de la paroisse de Sassey à laquelle il avait droit sous l'obligation de fournir une grange dîmeresse aux religieux de Saint-Taurin, pour le prix de 40 livres tournois. Jean de Sassey accorde en outre aux religieux l'autorisation d'acheter ou de construire une grange dans l'étendue de son fief (1266). Fol. 168-171. – Titres de propriété de terres et de rentes ayant appartenu à l'abbaye dans les paroisses de Bérengeville-la-Rivière, de Saint-Laout, de la Bonneville et d'Ormes. Fol. 172-179. – Enquête par témoins sur les prétentions élevées à l'encontre des religieux de Saint-Taurin par Robert d'Harcourt, seigneur du Tilleul-Othon. « Vechi ceu que misire Raol de Harecourt, segneur du Teilleul qui ne dort, entent à prouver contre hommes religieux l'abbé et le convent de Saint-Taurin d'Évreux : premièrement, que les devant diz religieux sont tenus audit Raol, segneur de Teilleul, et à ceux qui en la compagnie d'iceli seroient ou vendroient ou compagnie li feroient, fust à pié, fust à cheval, recevoir honorablement et amenistrer lour des biens de lour abbeie tout ce que il lour convendrait en boire et en mangier souffizaument toutes les foiz que il yroi t à Evreux et tant comme il li pleroit à demourer ; derechief, que il deit avoir un palefrey ou un cheval et un vallet à garder ley as despens de l'abbeie, séjournant tant comme il li plaira ; derechief, que il sont tenus à ly chascun an à Pasques en une.sele noeve à chevauchier ou XXV sous tournois pour la value de la dite sele ; derechief, que les diz religieux sont tenuz recevoir en lour abbaie, chascun an une fiée, par un jour, quatre de ses hommes ainsneiz du Tellieul et trouver lour despens convenables des biens de lour abbaie en boire et en mengier par iceli jour ; derechief, que les dis religieux sont tenuz les devant diz quatre ainsneiz du Teilleul et le prevost et le serjant du Teilleul recevoir en lour abbaie toutes les foiz que les foires seront à Evreux et tant comme il demourront durans lez foires et trouver lour boire et mangier souffizamment des biens de lour abbeie ; et toutes lez choses demande il à avoir en lour abbeie comme segneur de Teilleul pour la raison des diesmes que il ont en son fié... » (s. d. vers 1289) ; – sentence arbitrale prononcée par Mathieu des Essarts, chantre d'Évreux, pour trancher le différend pendant entre l'abbaye, d'une part, et Raoul d'Harcourl, archidiacre d'Eu dans l'église de Rouen et seigneur du Tilleul-Othon, d'autre part. La sentence décide que les religieux de Saint-Taurin jouiront désormais librement des dîmes leur appartenant dans la paroisse du Tilleul-Othon, sans que le seigneur puisse exiger d'eux aucun service. Cette sentence est confirmée par Raoul d'Harcourt et par J ean, seigneur d'Harcourt, son frère (1293) ; – confirmation par Robert d'Harcourt, prêtre, seigneur du Mesnilote, des droits de dîmes que possédait l'abbaye sur le fief du Mesnilote (1338). En présence de Raoul d'Harcourt, seigneur de Carentonne, de Jean de Maule, avocat à ÉvreuxTde Jean du Moustier, écuyer, de Pierre-Marie et de Simon de Venois, bourgeois d'Évreux). Fol. 180. – (En blanc.) Fol. 181-197. – Contrats de vente et de donation à l'abbaye de terres et de rentes situées ou assignées dans la paroisse de la Sôgne (vers 1200-1334) ; – renonciation par Robert de Courtenay, bouteiller de France et seigneur de Nonancourt, avec le consentement de Jean de Courtenay, son fils aîné, chevalier, aux droits d'aides aux quatre cas qu'il percevait sur les hommes de l'abbaye habitant la Sôgne (1237). Confirmation de la renonciation précédente par Robert de Courtenay, clerc, seigneur de Nonancourt, fils dudit Rcbert de Courtenay et frère puîné de Jean de Courtenay (1243) ; – procès-verbal d'estimation et de remise à l'abbaye, moyennant le payement de la rente à laquelle ils étaient estimés, des biens saisis sur plusieurs habitants de la Sôgne, tenanciers des religieux de Saint-Taurin, comme cautionnement des sommes dues par eux à Louis de France, comte d'Évreux, pour prix d'achat de bois dans la forêt d'Évreux (1316) ; – donation à l'abbaye par Pierre des Minières, chevalier, seigneur de Corneuil, de trois acres de terre sises à Champ-Dominel (1303). Fol. 198. – (En blanc.) Fol. 199-200. – Vente à l'abbaye par Guillaume de Tenray, chevalier, et Jacqueline, sa femme, de la paroisse de Grossœuvre, des dîmes qu'ils possédaient dans la paroisse de Thomer, pour le prix de 180 livres tournois (1316) ; – id., par Etienne du Cormier, autrement dit Tierri, écuyer, seigneur en partie de Thomer, de ses dîmes dans la même paroisse, pour le prix de 300 livres tournois (1317) ; – confirmation des deux contrats de vente ci-dessus par Guy Mauvoisin, écuyer, seigneur de Saint-André et de Garennes (1318) ; – quittance délivrée aux religieux de Saint-Taurin par Ève dTvry, dame de Saint-André, de la somme de 46 livres tournois qui lui était due à cause de la vente consentie à l'abbaye par Etienne du Cormier (1319). Fol. 201. – (En blanc.). Fol. 202. – Vente à l'abbaye par Jean Lesmerey, d'Avrilly, d'une maison sise à Avrilly, pour le prix de 40 livres tournois (1336). Fol. 203-204. – (En blanc.). Fol. 205-215. – Titres de propriété de terres et de rentes situées ou assignées dans la paroisse de Quessigny et ayant appartenu à l'abbaye (1236-1326) ; – sentence arbitrale prononcée par Foulques de Surcy, curé de Hardencourt, dans le différend pendant entre Heuderius de Pacy, clerc, d'une part, et les tenanciers de l'abbaye de Saint-Taurin habitant Quessigny, d'autre part, au sujet de la banalité du moulin à foulon de Pacy. La sentence décide que les tenanciers de l'abbaye ne seront pas tenus à l'avenir d'aller fouler leurs draps de laine audit moulin (1307). Fol. 216. – (En blanc.). Fol. 217-219. – Contrats de ventes et sentences arbitrales concernant les dîmes et les revenus de l'abbaye à Grossœuvre (1232-1314) ; – fondation de la chapelle du château de Grossœuvre par Henri, chevalier, fauconnier du Roi et châtelain de Gaillard, Amicie, dame de Grossœuvre, sa femme, Simon de l'Aunay, Guillaume d'Aubergenville et Jean Pêcheveron (1244). Fol. 220. –« Cy après ensuivent les cures et bénéfices qui sont en la présentation de Saint-Taurin d'Évreux. ». Fol. 221. – (En blanc.). Fol. 222-224. – Donations à l'abbaye de rentes assignées à Marcilly-la-Campagne par Gohier de l'Aunay (1233) et par Pierre de Marcilly (1227), chevaliers ; – transaction entre l'abbaye, d'une part, et Foulques de Marcilly, chevalier, d'autre part, au sujet des droits d'usage des religieux de Saint-Taurin dans les bois dudit Foulques de Marcilly (1226) ; –donation à l'abbaye par Philippe de l'Aunay, chevalier, avec le consentement de Gohier et de Guy, ses fils, d'un droit, vulgairement appelé charité, que le donateur percevait aux foires de Saint-Laurent-des-Bois (1211) ; – transaction passée entre l'abbaye, d'une part, le maire et les habitants de Nonancourt, d'autre part, au sujet des foires de Saint-Laurent-des-Bois (1290. Transcrite dans le Petit cartulaire, H. 793, fol. 104 verso). Fol. 225-227. – Donation à l'abbaye par Robert de Neuilly.de douze arpents de terre à la Forêt-du-Parc (1208) ; – accords et transactions au sujet des dîmes de la Forêt-du Parc appartenant.à l'abbaye (1228-1276) ; – vente à l'abbaye par Bertrand Foliot, de la Forêt-du-Parc, d'une rente de six pains et huit pots de vin, pour le prix de 15 sous tournois (1309). Fol. 228-232. – Contrats de vente à l'abbaye de terres ou de rentes situées ou assignées dans la paroisse de Cissey (1309-1312) ; – renonciation au profit de l'abbaye par Robert de Villez, seigneur de Villez et de Bérou, à ses prétentions au droit de patronage de l'église de Bérou (1318) ; – donation à l'abbaye par Luc, évêque d'Évreux, de la troisième gerbe de dîme de la paroisse de Cissey, qui appartenait a la cure et à la vicairie de ladite paroisse, et d'une rente de 7 livres assignée sur la vicairie de Notre-Dame de Caudebec (1215). Fol. 233-252. – Titres de propriété de pièces de vigne et de rentes en vin blanc, en vin rouge et en argent, ayant appartenu à l'abbaye sur le territoire de Longueville, à Saint Marcel, à Saint-Just, à Saint-Pierre-d'Autils et aux environs (vers 1200-1330) ; – confirmation par Richard de Saint-Éloi, chevalier, fils de Simon, de deux parts des dîmes de son clos de Pressagny qui avaient été données à l'abbaye par ses ancêtres (1208) ; – donation à l'abbaye par Guillaume Havard, chevalier, de toutes les dîmes qu'il possédait à Longueville, dans la paroisse Saint-Marcel (1219) ; – jugement rendu aux assises de Vernon par Jean de la Ruele, « baillif madame la reyne Marguerite », pour trancher le différend soulevé entre l'abbaye de Saint-Taurin, d'une part, et les religieuses de l'Hôtel-Dieu de Vernon, d'autre part, au sujet de la jouissance d'une rente de 6 sous parisis et un chapon assignée sur une pièce de vigne située à Saint-Marcel-de-Longueville (1295) ; – legs d'une rente d'un tonneau de vin, assignée sur une vigne à Saint-Pierre-d'Autils, fait à l'abbaye par Foulques, curé de Hardencourt (1238) ; confirmé en 1239 par Raoul de Surcy, écuyer ; – donation à l'abbaye par Jeanne, veuve de Geoffroi Le Danois, habitant la paroisse du Pont-de-l'Arche, de tous les biens qu'elle possédait dans la paroisse de Saint-Pierre-d'Autils (1330). Fol. 253-262. – Donations et ventes à l'abbaye de terres et de rentes situées ou assignées à Grimonval, paroisse d'Écos, à Pacy, à Croisy et au Plessis-Hébert (vers 1200-1274) ; – renonciation au profit de l'abbaye par Renaud de Trie, chevalier, seigneur de Croisy, à ses prétentions au droit de patronage de l'église de Croisy (1229) ; – enquête par témoins sur les droits respectifs de l'abbaye de Saint-Taurin et de l'abbaye de la Croix-Saint-Leufroi aux dîmes de certaines terres de la paroisse de Croisy (1277). Fol. 263-289. – Sentence arbitrale prononcée par le chantre de Rouen et par le prieur du Mont-aux-Lépreux pour trancher le différend soulevé entre l'abbaye de Saint-Taurin, d'une part, Robert, clerc, de Louviers, et Thomas, son frère, d'autre part, au sujet du droit de présentation à l'église de Louviers (1208) ; – contrats de vente, passés entre particuliers, de terres et de rentes.situées ou assignées à Louviers, dans le fief de l'abbaye (XVIIIe siècle) ; – renonciation par Robert, clerc, de Louviers, entre les mains de Rotrou de Beaumont, évêque d'Évreux, à une rente de 10 sous qu'il percevait induement des religieux de Saint-Taurin, et remise de cette rente à Ranulphe, abbé de Saint-Taurin (s. d. 1159-1165). En présence de Guillaume, doyen d'Évreux, d'Hugues de Chambines, chantre, de Richard Commin, archidiacre, de Robert, prieur de Saint-Taurin, etc. ; – accord entre l'abbaye, d'une part, et Raoul II de Cierrey, évêque.d'Évreux, d'autre part, au sujet du droit de procuration que ce dernier prétendait exiger des religieux de Saint-Taurin, à cause de leur manoir de Louviers. L'évêque déclare renoncer à ses prétentions moyennant la constitution à son profit par l'abbaye d'une rente annuelle de quatre livres (1239) ; – reconnaissance par le bailli de l'archevêque de Rouen, des droits d'usage des religieux de Saint-Taurin dans la forêt de Louviers. Ces droits, dont une enquête par témoins avait démontré le bien-fondé étaient les suiyants : « c'est assavoir, de hébergier, de refaire lour moulin et lour écluses sanz amende, et un fou et hestre à ardoir, par un setier de fourment de rente chascun an à Noël » (1288) ; – ventes et donations à l'abbaye de terres et de rentes situées ou assignées à Louviers (XIIIe siècle). Fol. 290-292. – (En blanc.). Fol. 293-296. – Titres de propriété des biens possédés par l'abbaye à Caudebec (1206-1259). Fol. 297. – Donations à l'abbaye par Robert (IV), comte de Meulent, de terres et de droits d'usage dans sa forêt de Brotonne, etc. (1203. Cf. Petit cartulaire, H. 793, fol, 62). Fol. 298. – (En blanc.). Fol. 299-311. – Bail à fieffe passé par l'abbaye à Martin, fils de Gautier Asson, de Mantes, de tout ce que les religieux de Saint-Taurin possédaient à Ménerville et dans le fief de Campigny, moyennant le payement d'une somme de 160 livres tournois et une rente annuelle de 100 sous (1217). Procédures et transaction concernant les difficultés survenues entre l'abbaye et ledit Martin Asson au sujet de l'exécution du contrat précédent (1226-1281) ; – poursuites et saisies exercées à la requête de Jacques de la Noë, chevalier, garde des foires de Champagne et de Brie, à l'encontre de Martin Asson, fils de Raoul Asson seigneur de Ménerville, débiteur envers « Andreu Pierre, marcheant, de Siène, et ses compagnons », d'une somme de « sis vins et quinze livres tournois petis que il lour doit du cours de la foire de Lagny-sur-Marne l'an mil trois cens vint et nuef » (1331) ; – lettres d'amortissement accordées aux religieux de Saint-Taurin par Guy Mauvoisin, chevalier, seigneur de Rosny et de Vetheuil, pour une rente d'environ trois muids de sel, assignée sur le pontage de Mantes, dans le fief dudit Guy Mauvoisin, et acquise par l'abbaye (1335). Fol. 312-313. – Procès-verbal de consécration des autels de la chapelle abbatiale de Saint-Taurin, située « in fine ecclesie, in parte dextra, versus meridiem », de réconciliation de l'église Saint-Taurin et de consécration des cinq autels récemment placés dans la nef de l'église. Cette consécration fut faite par Guillaume Dupuis, évêque de Thessalonique, suppléant Ambroise Le Veneur, évêque d'Évreux, en présence de Jean Le Grand, abbé de Saint-Taurin, et de Jean Férey, abbé de la Noë (13 juin 1532). Fol. 314. – (En blanc.). Fol. 315. – Donation à l'abbaye par Etienne Lequeu, trésorier et chanoine en l'église Notre-Dame de Coutances, de tout ce qu'il possédait dans la paroisse d'Hécourt « en herbergement, en jardins, en vignes, en preis et en toutes autres choses, quelesque elles soient » (1330). Fol. 316-317. – (En blanc.). Fol. 318. – Vente à l'abbaye par Robert de Bailleul d'une pièce de vigne contenant trois arpents, sise à Breuilpont, pour le prix de 31 livres parisis (1336). Fol. 319-322. – Bulle de confirmation par le pape Innocent IV des biens et des possessions de l'abbaye (Latran. Le 10 des calendes d'avril, la onzième année du pontificat [1254]). Fol. 323-340. – Contrats de vente entre particuliers et d'acquisition par l'abbaye de terres et de rentes situées ou assignées à Périers en Cotentin et à Millières (XIIIe siècle) ; – remise à l'abbaye, par l'entremise de Richard II de Bohon, évêque de Coutances.de l'église Saint-Étienne de Millières que Richard de Millières et Guillaume, son frère, reconnaissaient avoir possédée injustement (1154) ; – réception par Guillaume 1er de Tournebu, évêque de Coutances, de Robert Le Neveu, prêtre, présenté à l'église de Vaudrimesnil par l'abbaye Saint-Taurin (1198) ; – renonciation au profit de l'abbaye par Gilbert Toupelin, curé de Millières, à tous ses droits sur un étang ou vivier situé entre la paroisse de Millières et celle de Périers (1240) ; – collation par Jean 1er d'Essey, évêque de Coutances, de la vicairie de Périers, vacante par.suite du décès d'Alain, prêtre, dernier titulaire, à la présentation de l'abbaye de Saint-Taurin, en faveur de Nicolas « Peille Villain », son chapelain (1274) ; – reconnaissance par Robert Busquet, bailli de Cotentin, du droit de patronage appartenant à l'abbaye sur l'église de Périers, droit qu'il avait contesté au nom du Roi après le décès de Pierre Quenestel, dernier curé (1315) ; – bail à fieffe passé par l'abbaye à Jaquette, fille de Richard Taurin, de la paroisse de Millières, d'un clos appelé le clos de la Sauvagerie, sis à Millières, moyennant une rente annuelle de deux boisseaux et demi de froment, un pain et une geline (.

H794 , Xe-1532 , Arnières ; Avrilly ; Bayeux ; Bérengeville-la-Rivière ; Bernay (ville) ; Bérou (le fief de) ; Bonneville (La) ; Brie (les Foires de et à) ; Brotonne (Forêt de), située près de Hauville ; Buisson-Hochin (Le), sis à Evreux, paroisse Saint-Aquilin ; Caën ; Campigny ; Canappeville ; Capelles-les-Grands ; Carentonne (fief de) ; Caudebec-les-Elbeuf ; Caugé ; Champ-Dominel (Le) ; Cissey ; Corneuil ; Croisy ; Croix-Saint-Leufroy (La), abbaye ; Elbeuf-sur-Seine ; Eu (ville d') ; Evreux (Abbayes) : Saint-Taurin ; Evreux (Abbayes) : Sauveur (abbaye) ; Evreux (Foire Saint-Nicolas) ; Evreux (Foire Saint-Taurin) ; Evreux (Forêt d'Evreux), a) Forêt ; Evreux (Grands Chantres d') ; Evreux (Hameau), La Rochette ; Evreux (Hameau), Le Valesme ; Evreux (Hameau), Vigne, dite « Le Sablon, sise paroisse Saint-Gilles, rue de la Rochette ; Evreux (Paroisses d') : Notre-Dame-de-la-Ronde ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Aquilin ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Germain ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Gilles ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Léger ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Thomas ; Evreux (Ponts et Moulins) : Le Moulin de la Porte-aux-Fèvres ; Evreux (Ponts et Moulins) : Le Moulin-Tanneret ; Evreux (Ponts et Moulins) : Le Pont-Harouard ; Evreux (Prieuré de Saint-Nicolas de la Maladrerie) ; Ferrières-Haut-Clocher ; Forêt-du-Parc (La) ; Garel ; Garennes ; Gauville ; Gisors ; Glisolles ; Grimonval, fief sis à Ecos ; Grossoeuvre ; Grossoeuvre (Chapelle du Château de) ; Hardencourt ; Harouard (Le Pont d') ; Haye-le-Comte (La) ; Hécourt ; Hondouville ; Lagny-sur-Marne ; Longueville ; Louviers ; Louviers (Paroisse Notre-Dame de) ; Louviers (Paroisse Saint-Jean) ; Mantes ; Marcilly-la-Campagne ; Melleville ; Ménerville ; Mesnilote (fief du) ; Millières (paroisse de), près Périers-en-Cotentin ; Mont-aux-Lépreux (Prieuré du) ; Morsent ; Morsent (paroisse N.-D. Par. St-Jean de), réunies en 1276 ; Mortagne-en-Perche (Abbaye de la trappe à) ; Neubourg (Le) ; Nonancourt ; Normandie (La) ; Ommey (hameau d'), sis à Capelles-les-Grands ; Pacy (le Moulin à foulon de) ; Pacy (paroisse Saint-Antonin de) ; Pacy-sur-Eure ; Parville ; Périers-en-Cotentin (Baronnie de) ; Pérouse ; Plessis-Hébert (Le) ; Pont-de-l'Arche, ville ; Pont-Perrin (le), sis à Evreux ; Portes ; Pressagny-l'Orgueilleux ; Quessigny ; Rochette (La), triège à Evreux ; Rosny ; Rouen (ville) ; Sacquenville ; Saint-André ; Saint-Aubin-de-Vernet ; Saint-Aubin-sur-Gaillon ; Saint-Etienne-de-Remeville (Commanderie de) ; Saint-Jean-de-Morsent ; Saint-Just-près-Vernon ; Saint-Laud (paroisse de) Bérengeville-la-Rivière ; Saint-Laurent-des-Bois ; Saint-Marcel-de-Longueville, près Vernon ; Saint-Pierre-d'Autils (Prieuré de) ; Sassey ; Sauvagerie (Clos dit la), sis à Millières ; Sôgne (La) ; Thomer ; Tilleul-Othon ; Vaudrimesnil-en-Cotentin ; Vernon (Ville de) ; Vétheuil ; Villez (le fief de) ; Vincennes  
Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de Saint-Taurin (Ordre de Saint-Benoît)

Grand cartulaire de Saint-Taurin, transcrit au milieu du XIVe siècle, et comprenant les copies de 552 chartes ou documents. Ce travail forme le complément et la suite du Petit cartulaire (H. 793). Un très petit nombre de chartes, déjà copiées dans le Petit cartulaire, ont été récopiées dans celui-ci. La plupart des originaux à l'aide desquels ont été faites ces transcriptions ne se trouvent pas aux archives de l'Eure dans le fonds de l'abbaye de Saint-Taurin et peuvent être considérés comme perdus. Ainsi que l'indique la table générale, qui occupe les feuillets 13 à 43, et comme il est facile de s'en rendre compte par les analyses ci-dessous, on a eu soin, lors de la transcription des documents, de les grouper autant que possible par paroisses, afin de rendre les recherches plus faciles. La rédaction primitive comprenait 532 chartes, de 1154 à 1343, avec une table générale. Vingt autres documents, dont le plus récent est de 1532, ont été ajoutés postérieurement à la rédaction primitive que d'après une note inscrite au verso du deuxième feuillet on doit attribuer à l'année 1350. Le grand cartulaire de Saint-Taurin est écrit en belle gothique du XIVe siècle, large et régulière. Une majuscule initiale, rouge ou bleue, décorée de filets et d'entrelacs de couleur inverse, orne chacune des chartes transcrites. Fol. 1-10. – Note sur les droits perçus par l'abbaye en 1249 pendant la dixième semaine et pendant la durée de la foire Saint-Taurin à Évreux ; – titres, procédures et sentences concernant les droits appartenant aux religieux de Saint-Taurin à cause de leur fief de Périers (1311-1400) ; – lettres d'amortissement accordées aux religieux de Saint-Taurin par Philippe le Bon, roi de Navarre et comte d'Évreux, pour leurs nouveaux acquêts depuis quarante ans, moyennant le payement d'une somme de 350 livres tournois. Le revenu de ces nouveaux acquêts, dont les lettres donnent l'énumération détaillée, était évalué à 50 livres tournois (1338). Fol. 11-12. – (En blanc.) Fol. 13-43. – Table générale des documents, au nombre de 532, compris dans la rédaction primitive du cartulaire. Cette table, rédigée en latin à l'époque même de la transcription primitive, donne une analyse sommaire de chaque charte avec renvoi au feuillet. Fol. 44. – (En blanc.) Fol. 45-48. – Confirmation générale des biens et des possessions de l'abbaye par Richard Cœur de Lion, roi d'Angleterre (1195). Transcrite dans le Petit cartulaire (H. 793), fol. 57-61. Fol. 48 verso-52. – Vidimus et confirmation par Philippe le Bel, roi de France, d'un jugement de l'Échiquier de Rouen, de 1287, qui avait maintenu, contrairement aux prétentions du vicomte d'Évreux, les religieux de Saint-Taurin dans la jouissance du droit de panage pour leurs porcs « es deffens de la forest d'Évreus et es haies d'icelle forest » (1298) ; –lettres de Philippe le Bel concédant et confirmant à l'abbaye des droits d'usage dans la forêt d'Évreux (1291). Transcrites dans le Petit cartulaire (H. 793), fol. 106 verso ; – vidimus et confirmation par Philippe le Bel des lettres de Jean de Marle, bailli de Gisors, qui avaient autorisé les religieux de Saint-Taurin à construire un pont sur le bras de l'Iton traversant l'enclos de leur abbaye (1290). Les lettres du bailli de Gisors sont transcrites dans le Petit cartulaire (H. 793), fol. 106 ; – lettres de Philippe le Bel ordonnant une enquête et confirmant un jugement de l'Échiquier de Rouen au sujet du droit de forage des vins et des autres boissons, ainsi que des droits d'amendes et de justice appartenant à l'abbaye pendant chaque dixième semaine de l'année dans la ville d'Évreux (1295-1296) ; – lettres de Simon le Chauve, comte d'Évreux (s. d.) et diplômes de Philippe-Auguste, roi de France (1202-1207), concédant à l'abbaye certains droits et revenus à Évreux : la dîme du moulin de la porte aux Fèvres (échangée avec le roi contre une rente de onze setiers de froment assignée sur son moulin sis au-dessous de la tour d'Évreux), deux jours de foire à la Pentecôte, la dîme du moulin Tanneret et des nouveaux étaux de Saint-Léger, etc. La charte de Simon le Chauve et les deux diplômes du roi Philippe-Auguste sont transcrits dans le Petit cartulaire (H. 794), fol. 61-62. Fol. 53-61. – Sentence arbitrale prononcée par Guillaume II de Flavacourt, archevêque de Rouen, au sujet des difficultés soulevées entre l'évêque d'Évreux, d'une part, et les religieux de Saint-Taurin, d'autre part. La sentence décide que l'évêque d'Évreux et ses successeurs auront le droit de visiter librement l'abbaye une fois par an et plus souvent, s'il est nécessaire, sans pourtant demander ou exiger aucun droit de procuration ; que les religieux seront tenus de recevoir les nouveaux évêques, la veille de leur installation dans l'église d'Évreux, avec cent cavaliers, et de leur fournir dans leur abbaye tout ce qui leur sera nécessaire, que les corps des évêques décédés seront reçus dans l'abbaye et que les religieux devront payer cent sous tournois aux personnes préposées à la garde et à la veillée du corps et fournir les nappes nécessaires pour le repas (1290) ; – transaction passée entre Raoul IV de Chevri, évêque d'Évreux, d'une part, et l'abbaye de Saint-Taurin, d'autre part. L'évêque d'Évreux renonce aux droits de procuration qu'il prétendait lui être dus par les religieux de Saint Taurin, moyennant le payement par ces derniers d'une somme de 200 livres tournois constituée en une rente de 20 livres au profit de l'évêque et de ses successeurs (1268) ; – bail à ferme passé par les religieux de Saint-Taurin à l'abbaye de la Croix-Saint-Leufroi de tout ce que lesdits religieux possédaient dans la paroisse de Saint-Aubin-sur-Gaillon, moyennant une rente annuelle de six setiers de blé et de six setiers d'avoine (1267) ; – cessions et ventes à l'abbaye de terres situées aux environs de l'enclos de Saint-Taurin, près de la rivière d'Iton, in clauso Maniudas, par Basilie, veuve de Guilbert Repernel, Roger Scriptor et Aubrée, sa femme (1238), Renou Mulet et Félicie, sa femme, Renou Le Savetier (1244), Jean de Pont-l'Évêque et Agnès, sa femme (1251). Fol. 62-67. – Transaction passée entre l'abbaye de Saint-Sauveur d'Évreux, d'une part, et celle de Saint-Taurin, d'autre part, au sujet de la portion appartenant à l'abbaye de Saint-Sauveur dans les revenus de la dixième semaine de la prévôté d'Évreux dont les religieux de Saint-Taurin avaient la jouissance (1265) ; – id., entre l'abbaye de Saint-Taurin, d'une part, le prieur et les frères de la léproserie Saint-Nicolas d'Évreux, d'autre part, au sujet de leurs droits respectifs sur les revenus de la foire Saint-Nicolas, suivant que cette foire tombait dans une des neuf semaines appartenant au Roi ou dans la dixième semaine réservée à l'abbaye de Saint-Taurin (1293) : – concession à l'abbaye par Jean Tailleator, de Pont-l'Évêque, d'un passage pour les piétons par la sente située à la partie supérieure de sa vigne de la Rochette, afin de permettre aux religieux d'accéder à leurs vignes sises au-dessus de la Rochette, pour le prix de 40 sous tournois (1243) ; – cessions à l'abbaye par Geoffroi Ferré, de Garel, et Mathilde, sa veuve, d'un gord situé à l'extrémité de la rivière appartenant aux religieux de Saint-Taurin, entre Saint-Germain et Canappeville (1235-1242) ; – donation à l'abbaye par Guillaume Éveillart, verdier de la forêt d'Évreux, de trois acres et demie de terre situées entre le défens de Portes et le bois des religieux de Saint-Taurin, aboutant au chemin de Caugé (1246) ; – vidimus et confirmation par Philippe le Bon, roi de Navarre et comte d'Évreux (1343), d'un jugement du bailli d'Évreux, de 1342, qui avait adjugé aux religieux de Saint-Taurin la dîme ou dixième semaine du marché de la Bonneville, nouvellement créé. Fol, 68. – (En blanc.) Fol. 69-90. – Titres de propriété, baux à fieffe, donations, cessions et ventes à l'abbaye de maisons, de terres et de rentes situées ou assignées à Évreux, dans la paroisse Saint-Gilles, rue Saint-Taurin, près du four de l'abbaye, à la Rochette, au Valesme, au Pont-Harrouard, « supra viam de Ruella Viel », etc. (1211-1324). Fol. 90 verso-97. – Contrats de ventes, passés entre particuliers, de rentes assignées sur des terres situées paroisses d'Arnières, de Saint-Germain-de-Navarre et de Saint-Gilles d'Évreux (1307-1315) ; – ventes à l'abbaye par Henri et Jean des Haies, de la paroisse de Villiers, au diocèse de Lisieux, frères et héritiers de feu Guillaume des Haies, chantre en l'église cathédrale d'Évreux, d'une rente de trente-trois sous tournois et un chapon provenant de la succession dudit Guillaume des Haies, et d'une autre rente de « quatre toupes de blans aus, six boisseaux de ougnons à la mesure de Hondouville » et trois sous tournois, assignée sur une masure à Hondouville ; d'une pièce de vigne appelée le Sablon, située paroisse Saint-Gilles d'Évreux, rue de la Rochette, et d'une rente de 17 sous 6 deniers tournois, assignée sur une autre pièce de vigne située même paroisse (1324) ; – id., par Renou Labbé et Agnès, sa femme de deux pièces de vigne et d'une pièce de terre situées à Évreux, paroisse Saint-Gilles et paroisse Saint-Thomas, aboutant à « l'Eschenette » et au chemin de la Rochette, pour le prix de 50 livres tournois (1344). Fol. 98. – (En blanc.) Fol. 99-103. – Titres de propriété, enquête par témoins et jugement des assises d'Évreux concernant les biens et les rentes possédés par l'abbaye au Buisson-Hocpin (1235-1325). Vente à l'abbaye par Gautier du Buisson-Hocpin de tout ce qu'il possédait audit lieu, pour le prix de 14 livres et quinze sous tournois (1285) ;– bail à fieffe d'une pièce de terre à Melleville, passé par l'abbaye à Adam de la Forêt (1303). Fol. 104. – (En blanc.) Fol. 105-110. – Titres de propriété de biens et de rentes acquis par l'abbaye dans les paroisses de Notre-Dame-de-la-Ronde et de Saint-Léger d'Évreux (1256-1314) ; – donation à l'abbaye par Richard Laurillons de sa maison sise à Évreux, au Pont-Perrin, et de quatre autres maisons situées à Évreux, rue Vilaine, devant le moulin du seigneur de Cierrey, et de toutes les rentes qu'il possédait à Évreux, dans la ville et dans les faubourgs (1264). Fol. 111-122. – Titres de propriété de biens et de rentes situées ou assignées dans la paroisse Saint-Aquilin d'Évreux, possédés ou acquis par l'abbaye (1232-1336). Fol. 123-128. –Échange entre l'abbaye, Henri d'Angoville et Laurentie, sa femme, d'un pré et d'une vigne que possédaient ces derniers dans la paroisse Saint-Thomas d'Évreux contre une maison avec ses dépendances située dans la rue Saint-Sauveur, même paroisse (1282) ; – accord entre Nicolas d'Auteuil, évêque d'Évreux, et l'abbaye, au sujet des rentes que les religieux de Saint-Taurin avaient reçues en don de Michel de Villettes, clerc, et qui étaient assignées sur des maisons et sur des terres situées à Évreux, dans le fief de l'évêque (1282) ; – vente à l'abbaye par Jean Hendeer et Jeanne, sa femme, d'une pièce de terre plantée de noyers, sise paroisse Saint-Thomas d'Évreux, « aboutant d'un bout au chemin de la Rochete et as vignes de l'autre bout », pour le prix de 20 livres tournois (1318) ; – id., par « Aalis », veuve de Raoul Le Checlierre, d'une pièce de vigne et de terre située même paroisse, « aboutant au chemin et à l'Escheneite », et d'une rente de 7 sous tournois, pour le prix de 3l livres tournois (1334). Fol. 129-140 – Vidimus et confirmation par le roi Philippe le Bel, des lettres, de Louis de France, comte d'Évreux, qui avaient assigné sur les revenus de la prévôté d'Évreux les 40 sous de rente que Marguerite d'Artois, sa femme, avait légués par testament à l'abbaye de Saint-Taurin (1311) ; – assignation au profit de l'abbaye par Philippe le Bon, comte d'Évreux, sur les revenus de sa propriété d'Évreux, d'une rente de 40 sous tournois qu'il avait donnée aux religieux de Saint-Taurin pour la célébration de l'anniversaire de Louis de France, comte d'Évreux, son père (Évreux, 1333) ; – lettres d'amortissement accordées par le même aux religieux de Saint-Taurin pour leurs nouveaux acquêts dans les paroisses de Saint-Jean-de-Morsent et de la Sôgne (1324) ; – jugement rendu aux assises du bailliage d'Évreux, ordonnant la restitution aux religieux de Saint-Taurin des porcs indûment saisis, dans la forêt d'Évreux, par le panageur de la Haye-le-Comte, sous prétexte qu'ils n'avaient pas droit au panage comme ayant été achetés par lesdits religieux, depuis la Saint-Jean, aux foires de Saint-Mathieu à Avrilly, de Saint-Gilles à Elbeuf, de Sainte-Croix au Neubourg et de Notre-Dame-en-Septembre à Bernay (1332) ; – jugement du bailliage d'Évreux, rendu aux assises de 1317, maintenant les religieux de Saint-Taurin en possession du droit de pêcher la nuit de la Saint-Taurin, au feu et avec engins, dans la rivière d'Iton, à Glisolles (1317) ; – lettres d'amortissement accordées à l'abbaye par le roi Philippe le Hardi pour ses nouveaux acquêts depuis trente années à Pacy, à Croisy et à Évreux, évalués en revenus à 13 livres 11 sous et 8 deniers tournois (1277) ; – id., par le roi Philippe le Bel, pour les nouveaux acquêts de l'abbaye dans le bailliage de Gisors (1302) ; – confirmation des biens et des possessions de l'abbaye par le roi Louis IX (1257. Cf. Petit cartulaire, H. 793, fol. 56) ; – bulle d'Innocent III, confirmant à l'abbaye la possession de ses biens, notamment des églises Notre-Dame de Louviers, Saint-Antonin de Pacy et de Périers (1208. Cf. Petit cartulaire, H. 793, fol. 81) ; – bulles d'Innocent IV. Le pape dispense l'abbé et les religieux de Saint-Taurin de l'observation des prescriptions ajoutées après coup par son prédécesseur Grégoire IX à la règle primitive de leur ordre, prescriptions qui constituaient pour eux une aggravation et un surcroît de charges trop lourdes (Pérouse, 15 des calendes de février, la dixième année du pontificat. 1253) ; – bail à ferme passé par les religieux de Saint-Taurin à Robert Paiart, précepteur de l'ordre du Temple en Normandie, stipulant pour la commanderie de Saint-Étienne-de-Renneville, de toutes leurs dîmes de Sacquenville, moyennant une rente de six setiers de froment, six setiers de méteil et six setiers d'avoine, et confirmation de ce bail par Amauri de la Roche (de Ruppe), précepteur de l'ordre du Temple en France (1265) ; – confirmation générale des biens et des possessions de l'abbaye par le pape Honorius III (1217. Cf. Petit cartulaire, H. 793, fol. 81 recto). Fol. 141-148. – Titres de propriété, donations et ventes à l'abbaye de biens et de rentes situés ou assignées à Parville (1236-1337) ; – jugement rendu par le bailli d'Évreux, annulant un bornage fait d'office par le vicomte d'Évreux pour « limiter et diviser chemin ès bois des religieux de Saint-Taurin, si comme l'en va d'Évreux vers Ferieres Haut Clochié ». Le bailli d'Évreux, après avoir pris conseil de l'Échiquier de Rouen, décide « que la limitation de chemin faite ès dis bois sereit nulle et que les bournes illecques mises par le dit vicomte ou de son commandement en seroient ostées et demourroit le chemin des dis bois eu lieu de vant dit en tel estat comme il estoit au devant des bournes mises, en la manière que par l'espace de quarante anz et plus y avoit estey » (1322) ; – donation à l'abbaye par Chrétien de Vieilles, bourgeois d'Évreux, d'une rente de trois setiers de méteil assignée sur deux pièces de terre à Gauville (1260). Fol. 149-153. – Donations, ventes et échanges au profit de l'abbaye de biens et de rentes situés ou assignées dans la paroisse de Caugé (1218-1316). Fol. 154-165. – Titres de propriété de terres et de rentes données aux religieux de Saint-Taurin ou acquises par eux et situées dans la paroisse Saint-Jean de-Morsent (1250-1314) ; – donation à l'abbaye par Godeheude, dame de Fumechon, de son droit de patronage de l'église Saint-Jean-de-Morsent (1274) ; – décret d'union des églises Saint-Jean et Notre-Dame de Morsent par Philippe 1er de Chaource, évèque d'Évreux. L'évêque déclare opérer cette union, parce que les revenus restreints de chacune de ces églises ne suffisaient pas à l'entretien d'un curé distinct. La réunion est effectuée du consentement des patrons (Jean de Sassey, chevalier, pour l'église Notre-Dame, et l'abbaye de Saint-Taurin pour l'église Saint-Jean), qui auront le droit de présenter alternativement à la nouvelle cure de Morsent (1276). Fol. 166-167. – Sentence arbitrale prononcée par l'abbé de la Trappe et par les prieurs de la Trappe et de Saint-Laurent, juges délégués par le pape, pour trancher le différend soulevé entre l'abbaye de Saint-Taurin, d'une part, et Henri, seigneur de Sassey, d'autre part. Le seigneur de Sassey, en compensation de sa renonciation pure et simple aux prétentions qu'il avait élevées, aura droit à la dîme du chaume que les religieux de Saint-Taurin lui abandonnent, mais il devra procurer à ceux-ci une grange convenable et suffisante pour abriter leurs dîmes (1227) ; – vente à l'abbaye par Jean, seigneur de Sassey, de la dîme du chaume de la paroisse de Sassey à laquelle il avait droit sous l'obligation de fournir une grange dîmeresse aux religieux de Saint-Taurin, pour le prix de 40 livres tournois. Jean de Sassey accorde en outre aux religieux l'autorisation d'acheter ou de construire une grange dans l'étendue de son fief (1266). Fol. 168-171. – Titres de propriété de terres et de rentes ayant appartenu à l'abbaye dans les paroisses de Bérengeville-la-Rivière, de Saint-Laout, de la Bonneville et d'Ormes. Fol. 172-179. – Enquête par témoins sur les prétentions élevées à l'encontre des religieux de Saint-Taurin par Robert d'Harcourt, seigneur du Tilleul-Othon. « Vechi ceu que misire Raol de Harecourt, segneur du Teilleul qui ne dort, entent à prouver contre hommes religieux l'abbé et le convent de Saint-Taurin d'Évreux : premièrement, que les devant diz religieux sont tenus audit Raol, segneur de Teilleul, et à ceux qui en la compagnie d'iceli seroient ou vendroient ou compagnie li feroient, fust à pié, fust à cheval, recevoir honorablement et amenistrer lour des biens de lour abbeie tout ce que il lour convendrait en boire et en mangier souffizaument toutes les foiz que il yroi t à Evreux et tant comme il li pleroit à demourer ; derechief, que il deit avoir un palefrey ou un cheval et un vallet à garder ley as despens de l'abbeie, séjournant tant comme il li plaira ; derechief, que il sont tenus à ly chascun an à Pasques en une.sele noeve à chevauchier ou XXV sous tournois pour la value de la dite sele ; derechief, que les diz religieux sont tenuz recevoir en lour abbaie, chascun an une fiée, par un jour, quatre de ses hommes ainsneiz du Tellieul et trouver lour despens convenables des biens de lour abbaie en boire et en mengier par iceli jour ; derechief, que les dis religieux sont tenuz les devant diz quatre ainsneiz du Teilleul et le prevost et le serjant du Teilleul recevoir en lour abbaie toutes les foiz que les foires seront à Evreux et tant comme il demourront durans lez foires et trouver lour boire et mangier souffizamment des biens de lour abbeie ; et toutes lez choses demande il à avoir en lour abbeie comme segneur de Teilleul pour la raison des diesmes que il ont en son fié... » (s. d. vers 1289) ; – sentence arbitrale prononcée par Mathieu des Essarts, chantre d'Évreux, pour trancher le différend pendant entre l'abbaye, d'une part, et Raoul d'Harcourl, archidiacre d'Eu dans l'église de Rouen et seigneur du Tilleul-Othon, d'autre part. La sentence décide que les religieux de Saint-Taurin jouiront désormais librement des dîmes leur appartenant dans la paroisse du Tilleul-Othon, sans que le seigneur puisse exiger d'eux aucun service. Cette sentence est confirmée par Raoul d'Harcourt et par J ean, seigneur d'Harcourt, son frère (1293) ; – confirmation par Robert d'Harcourt, prêtre, seigneur du Mesnilote, des droits de dîmes que possédait l'abbaye sur le fief du Mesnilote (1338). En présence de Raoul d'Harcourt, seigneur de Carentonne, de Jean de Maule, avocat à ÉvreuxTde Jean du Moustier, écuyer, de Pierre-Marie et de Simon de Venois, bourgeois d'Évreux). Fol. 180. – (En blanc.) Fol. 181-197. – Contrats de vente et de donation à l'abbaye de terres et de rentes situées ou assignées dans la paroisse de la Sôgne (vers 1200-1334) ; – renonciation par Robert de Courtenay, bouteiller de France et seigneur de Nonancourt, avec le consentement de Jean de Courtenay, son fils aîné, chevalier, aux droits d'aides aux quatre cas qu'il percevait sur les hommes de l'abbaye habitant la Sôgne (1237). Confirmation de la renonciation précédente par Robert de Courtenay, clerc, seigneur de Nonancourt, fils dudit Rcbert de Courtenay et frère puîné de Jean de Courtenay (1243) ; – procès-verbal d'estimation et de remise à l'abbaye, moyennant le payement de la rente à laquelle ils étaient estimés, des biens saisis sur plusieurs habitants de la Sôgne, tenanciers des religieux de Saint-Taurin, comme cautionnement des sommes dues par eux à Louis de France, comte d'Évreux, pour prix d'achat de bois dans la forêt d'Évreux (1316) ; – donation à l'abbaye par Pierre des Minières, chevalier, seigneur de Corneuil, de trois acres de terre sises à Champ-Dominel (1303). Fol. 198. – (En blanc.) Fol. 199-200. – Vente à l'abbaye par Guillaume de Tenray, chevalier, et Jacqueline, sa femme, de la paroisse de Grossœuvre, des dîmes qu'ils possédaient dans la paroisse de Thomer, pour le prix de 180 livres tournois (1316) ; – id., par Etienne du Cormier, autrement dit Tierri, écuyer, seigneur en partie de Thomer, de ses dîmes dans la même paroisse, pour le prix de 300 livres tournois (1317) ; – confirmation des deux contrats de vente ci-dessus par Guy Mauvoisin, écuyer, seigneur de Saint-André et de Garennes (1318) ; – quittance délivrée aux religieux de Saint-Taurin par Ève dTvry, dame de Saint-André, de la somme de 46 livres tournois qui lui était due à cause de la vente consentie à l'abbaye par Etienne du Cormier (1319). Fol. 201. – (En blanc.). Fol. 202. – Vente à l'abbaye par Jean Lesmerey, d'Avrilly, d'une maison sise à Avrilly, pour le prix de 40 livres tournois (1336). Fol. 203-204. – (En blanc.). Fol. 205-215. – Titres de propriété de terres et de rentes situées ou assignées dans la paroisse de Quessigny et ayant appartenu à l'abbaye (1236-1326) ; – sentence arbitrale prononcée par Foulques de Surcy, curé de Hardencourt, dans le différend pendant entre Heuderius de Pacy, clerc, d'une part, et les tenanciers de l'abbaye de Saint-Taurin habitant Quessigny, d'autre part, au sujet de la banalité du moulin à foulon de Pacy. La sentence décide que les tenanciers de l'abbaye ne seront pas tenus à l'avenir d'aller fouler leurs draps de laine audit moulin (1307). Fol. 216. – (En blanc.). Fol. 217-219. – Contrats de ventes et sentences arbitrales concernant les dîmes et les revenus de l'abbaye à Grossœuvre (1232-1314) ; – fondation de la chapelle du château de Grossœuvre par Henri, chevalier, fauconnier du Roi et châtelain de Gaillard, Amicie, dame de Grossœuvre, sa femme, Simon de l'Aunay, Guillaume d'Aubergenville et Jean Pêcheveron (1244). Fol. 220. –« Cy après ensuivent les cures et bénéfices qui sont en la présentation de Saint-Taurin d'Évreux. ». Fol. 221. – (En blanc.). Fol. 222-224. – Donations à l'abbaye de rentes assignées à Marcilly-la-Campagne par Gohier de l'Aunay (1233) et par Pierre de Marcilly (1227), chevaliers ; – transaction entre l'abbaye, d'une part, et Foulques de Marcilly, chevalier, d'autre part, au sujet des droits d'usage des religieux de Saint-Taurin dans les bois dudit Foulques de Marcilly (1226) ; –donation à l'abbaye par Philippe de l'Aunay, chevalier, avec le consentement de Gohier et de Guy, ses fils, d'un droit, vulgairement appelé charité, que le donateur percevait aux foires de Saint-Laurent-des-Bois (1211) ; – transaction passée entre l'abbaye, d'une part, le maire et les habitants de Nonancourt, d'autre part, au sujet des foires de Saint-Laurent-des-Bois (1290. Transcrite dans le Petit cartulaire, H. 793, fol. 104 verso). Fol. 225-227. – Donation à l'abbaye par Robert de Neuilly.de douze arpents de terre à la Forêt-du-Parc (1208) ; – accords et transactions au sujet des dîmes de la Forêt-du Parc appartenant.à l'abbaye (1228-1276) ; – vente à l'abbaye par Bertrand Foliot, de la Forêt-du-Parc, d'une rente de six pains et huit pots de vin, pour le prix de 15 sous tournois (1309). Fol. 228-232. – Contrats de vente à l'abbaye de terres ou de rentes situées ou assignées dans la paroisse de Cissey (1309-1312) ; – renonciation au profit de l'abbaye par Robert de Villez, seigneur de Villez et de Bérou, à ses prétentions au droit de patronage de l'église de Bérou (1318) ; – donation à l'abbaye par Luc, évêque d'Évreux, de la troisième gerbe de dîme de la paroisse de Cissey, qui appartenait a la cure et à la vicairie de ladite paroisse, et d'une rente de 7 livres assignée sur la vicairie de Notre-Dame de Caudebec (1215). Fol. 233-252. – Titres de propriété de pièces de vigne et de rentes en vin blanc, en vin rouge et en argent, ayant appartenu à l'abbaye sur le territoire de Longueville, à Saint Marcel, à Saint-Just, à Saint-Pierre-d'Autils et aux environs (vers 1200-1330) ; – confirmation par Richard de Saint-Éloi, chevalier, fils de Simon, de deux parts des dîmes de son clos de Pressagny qui avaient été données à l'abbaye par ses ancêtres (1208) ; – donation à l'abbaye par Guillaume Havard, chevalier, de toutes les dîmes qu'il possédait à Longueville, dans la paroisse Saint-Marcel (1219) ; – jugement rendu aux assises de Vernon par Jean de la Ruele, « baillif madame la reyne Marguerite », pour trancher le différend soulevé entre l'abbaye de Saint-Taurin, d'une part, et les religieuses de l'Hôtel-Dieu de Vernon, d'autre part, au sujet de la jouissance d'une rente de 6 sous parisis et un chapon assignée sur une pièce de vigne située à Saint-Marcel-de-Longueville (1295) ; – legs d'une rente d'un tonneau de vin, assignée sur une vigne à Saint-Pierre-d'Autils, fait à l'abbaye par Foulques, curé de Hardencourt (1238) ; confirmé en 1239 par Raoul de Surcy, écuyer ; – donation à l'abbaye par Jeanne, veuve de Geoffroi Le Danois, habitant la paroisse du Pont-de-l'Arche, de tous les biens qu'elle possédait dans la paroisse de Saint-Pierre-d'Autils (1330). Fol. 253-262. – Donations et ventes à l'abbaye de terres et de rentes situées ou assignées à Grimonval, paroisse d'Écos, à Pacy, à Croisy et au Plessis-Hébert (vers 1200-1274) ; – renonciation au profit de l'abbaye par Renaud de Trie, chevalier, seigneur de Croisy, à ses prétentions au droit de patronage de l'église de Croisy (1229) ; – enquête par témoins sur les droits respectifs de l'abbaye de Saint-Taurin et de l'abbaye de la Croix-Saint-Leufroi aux dîmes de certaines terres de la paroisse de Croisy (1277). Fol. 263-289. – Sentence arbitrale prononcée par le chantre de Rouen et par le prieur du Mont-aux-Lépreux pour trancher le différend soulevé entre l'abbaye de Saint-Taurin, d'une part, Robert, clerc, de Louviers, et Thomas, son frère, d'autre part, au sujet du droit de présentation à l'église de Louviers (1208) ; – contrats de vente, passés entre particuliers, de terres et de rentes.situées ou assignées à Louviers, dans le fief de l'abbaye (XVIIIe siècle) ; – renonciation par Robert, clerc, de Louviers, entre les mains de Rotrou de Beaumont, évêque d'Évreux, à une rente de 10 sous qu'il percevait induement des religieux de Saint-Taurin, et remise de cette rente à Ranulphe, abbé de Saint-Taurin (s. d. 1159-1165). En présence de Guillaume, doyen d'Évreux, d'Hugues de Chambines, chantre, de Richard Commin, archidiacre, de Robert, prieur de Saint-Taurin, etc. ; – accord entre l'abbaye, d'une part, et Raoul II de Cierrey, évêque.d'Évreux, d'autre part, au sujet du droit de procuration que ce dernier prétendait exiger des religieux de Saint-Taurin, à cause de leur manoir de Louviers. L'évêque déclare renoncer à ses prétentions moyennant la constitution à son profit par l'abbaye d'une rente annuelle de quatre livres (1239) ; – reconnaissance par le bailli de l'archevêque de Rouen, des droits d'usage des religieux de Saint-Taurin dans la forêt de Louviers. Ces droits, dont une enquête par témoins avait démontré le bien-fondé étaient les suiyants : « c'est assavoir, de hébergier, de refaire lour moulin et lour écluses sanz amende, et un fou et hestre à ardoir, par un setier de fourment de rente chascun an à Noël » (1288) ; – ventes et donations à l'abbaye de terres et de rentes situées ou assignées à Louviers (XIIIe siècle). Fol. 290-292. – (En blanc.). Fol. 293-296. – Titres de propriété des biens possédés par l'abbaye à Caudebec (1206-1259). Fol. 297. – Donations à l'abbaye par Robert (IV), comte de Meulent, de terres et de droits d'usage dans sa forêt de Brotonne, etc. (1203. Cf. Petit cartulaire, H. 793, fol, 62). Fol. 298. – (En blanc.). Fol. 299-311. – Bail à fieffe passé par l'abbaye à Martin, fils de Gautier Asson, de Mantes, de tout ce que les religieux de Saint-Taurin possédaient à Ménerville et dans le fief de Campigny, moyennant le payement d'une somme de 160 livres tournois et une rente annuelle de 100 sous (1217). Procédures et transaction concernant les difficultés survenues entre l'abbaye et ledit Martin Asson au sujet de l'exécution du contrat précédent (1226-1281) ; – poursuites et saisies exercées à la requête de Jacques de la Noë, chevalier, garde des foires de Champagne et de Brie, à l'encontre de Martin Asson, fils de Raoul Asson seigneur de Ménerville, débiteur envers « Andreu Pierre, marcheant, de Siène, et ses compagnons », d'une somme de « sis vins et quinze livres tournois petis que il lour doit du cours de la foire de Lagny-sur-Marne l'an mil trois cens vint et nuef » (1331) ; – lettres d'amortissement accordées aux religieux de Saint-Taurin par Guy Mauvoisin, chevalier, seigneur de Rosny et de Vetheuil, pour une rente d'environ trois muids de sel, assignée sur le pontage de Mantes, dans le fief dudit Guy Mauvoisin, et acquise par l'abbaye (1335). Fol. 312-313. – Procès-verbal de consécration des autels de la chapelle abbatiale de Saint-Taurin, située « in fine ecclesie, in parte dextra, versus meridiem », de réconciliation de l'église Saint-Taurin et de consécration des cinq autels récemment placés dans la nef de l'église. Cette consécration fut faite par Guillaume Dupuis, évêque de Thessalonique, suppléant Ambroise Le Veneur, évêque d'Évreux, en présence de Jean Le Grand, abbé de Saint-Taurin, et de Jean Férey, abbé de la Noë (13 juin 1532). Fol. 314. – (En blanc.). Fol. 315. – Donation à l'abbaye par Etienne Lequeu, trésorier et chanoine en l'église Notre-Dame de Coutances, de tout ce qu'il possédait dans la paroisse d'Hécourt « en herbergement, en jardins, en vignes, en preis et en toutes autres choses, quelesque elles soient » (1330). Fol. 316-317. – (En blanc.). Fol. 318. – Vente à l'abbaye par Robert de Bailleul d'une pièce de vigne contenant trois arpents, sise à Breuilpont, pour le prix de 31 livres parisis (1336). Fol. 319-322. – Bulle de confirmation par le pape Innocent IV des biens et des possessions de l'abbaye (Latran. Le 10 des calendes d'avril, la onzième année du pontificat [1254]). Fol. 323-340. – Contrats de vente entre particuliers et d'acquisition par l'abbaye de terres et de rentes situées ou assignées à Périers en Cotentin et à Millières (XIIIe siècle) ; – remise à l'abbaye, par l'entremise de Richard II de Bohon, évêque de Coutances.de l'église Saint-Étienne de Millières que Richard de Millières et Guillaume, son frère, reconnaissaient avoir possédée injustement (1154) ; – réception par Guillaume 1er de Tournebu, évêque de Coutances, de Robert Le Neveu, prêtre, présenté à l'église de Vaudrimesnil par l'abbaye Saint-Taurin (1198) ; – renonciation au profit de l'abbaye par Gilbert Toupelin, curé de Millières, à tous ses droits sur un étang ou vivier situé entre la paroisse de Millières et celle de Périers (1240) ; – collation par Jean 1er d'Essey, évêque de Coutances, de la vicairie de Périers, vacante par.suite du décès d'Alain, prêtre, dernier titulaire, à la présentation de l'abbaye de Saint-Taurin, en faveur de Nicolas « Peille Villain », son chapelain (1274) ; – reconnaissance par Robert Busquet, bailli de Cotentin, du droit de patronage appartenant à l'abbaye sur l'église de Périers, droit qu'il avait contesté au nom du Roi après le décès de Pierre Quenestel, dernier curé (1315) ; – bail à fieffe passé par l'abbaye à Jaquette, fille de Richard Taurin, de la paroisse de Millières, d'un clos appelé le clos de la Sauvagerie, sis à Millières, moyennant une rente annuelle de deux boisseaux et demi de froment, un pain et une geline (.

H794 , Xe-1532 , Arnières ; Avrilly ; Bayeux ; Bérengeville-la-Rivière ; Bernay (ville) ; Bérou (le fief de) ; Bonneville (La) ; Brie (les Foires de et à) ; Brotonne (Forêt de), située près de Hauville ; Buisson-Hochin (Le), sis à Evreux, paroisse Saint-Aquilin ; Caën ; Campigny ; Canappeville ; Capelles-les-Grands ; Carentonne (fief de) ; Caudebec-les-Elbeuf ; Caugé ; Champ-Dominel (Le) ; Cissey ; Corneuil ; Croisy ; Croix-Saint-Leufroy (La), abbaye ; Elbeuf-sur-Seine ; Eu (ville d') ; Evreux (Abbayes) : Saint-Taurin ; Evreux (Abbayes) : Sauveur (abbaye) ; Evreux (Foire Saint-Nicolas) ; Evreux (Foire Saint-Taurin) ; Evreux (Forêt d'Evreux), a) Forêt ; Evreux (Grands Chantres d') ; Evreux (Hameau), La Rochette ; Evreux (Hameau), Le Valesme ; Evreux (Hameau), Vigne, dite « Le Sablon, sise paroisse Saint-Gilles, rue de la Rochette ; Evreux (Paroisses d') : Notre-Dame-de-la-Ronde ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Aquilin ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Germain ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Gilles ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Léger ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Thomas ; Evreux (Ponts et Moulins) : Le Moulin de la Porte-aux-Fèvres ; Evreux (Ponts et Moulins) : Le Moulin-Tanneret ; Evreux (Ponts et Moulins) : Le Pont-Harouard ; Evreux (Prieuré de Saint-Nicolas de la Maladrerie) ; Ferrières-Haut-Clocher ; Forêt-du-Parc (La) ; Garel ; Garennes ; Gauville ; Gisors ; Glisolles ; Grimonval, fief sis à Ecos ; Grossoeuvre ; Grossoeuvre (Chapelle du Château de) ; Hardencourt ; Harouard (Le Pont d') ; Haye-le-Comte (La) ; Hécourt ; Hondouville ; Lagny-sur-Marne ; Longueville ; Louviers ; Louviers (Paroisse Notre-Dame de) ; Louviers (Paroisse Saint-Jean) ; Mantes ; Marcilly-la-Campagne ; Melleville ; Ménerville ; Mesnilote (fief du) ; Millières (paroisse de), près Périers-en-Cotentin ; Mont-aux-Lépreux (Prieuré du) ; Morsent ; Morsent (paroisse N.-D. Par. St-Jean de), réunies en 1276 ; Mortagne-en-Perche (Abbaye de la trappe à) ; Neubourg (Le) ; Nonancourt ; Normandie (La) ; Ommey (hameau d'), sis à Capelles-les-Grands ; Pacy (le Moulin à foulon de) ; Pacy (paroisse Saint-Antonin de) ; Pacy-sur-Eure ; Parville ; Périers-en-Cotentin (Baronnie de) ; Pérouse ; Plessis-Hébert (Le) ; Pont-de-l'Arche, ville ; Pont-Perrin (le), sis à Evreux ; Portes ; Pressagny-l'Orgueilleux ; Quessigny ; Rochette (La), triège à Evreux ; Rosny ; Rouen (ville) ; Sacquenville ; Saint-André ; Saint-Aubin-de-Vernet ; Saint-Aubin-sur-Gaillon ; Saint-Etienne-de-Remeville (Commanderie de) ; Saint-Jean-de-Morsent ; Saint-Just-près-Vernon ; Saint-Laud (paroisse de) Bérengeville-la-Rivière ; Saint-Laurent-des-Bois ; Saint-Marcel-de-Longueville, près Vernon ; Saint-Pierre-d'Autils (Prieuré de) ; Sassey ; Sauvagerie (Clos dit la), sis à Millières ; Sôgne (La) ; Thomer ; Tilleul-Othon ; Vaudrimesnil-en-Cotentin ; Vernon (Ville de) ; Vétheuil ; Villez (le fief de) ; Vincennes  
Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de Saint-Taurin (Ordre de Saint-Benoît)

Fragments d'un cartulaire du Bec, à deux colonnes, avec rubriques et initiales rouges, rédigé à la fin du XIIIe siècle (255 sur 160 millimètres, marges non comprises ; un certain nombre de feuillets ont subi des mutilations et sont incomplets ; dans son état actuel, ce cartulaire renferme les transcriptions intégrales ou partielles de 549 chartes du XIIe et du XIIIe siècles). Fol. 1. – Corneville, Colletot. – Fragment du bail à fieffe du moulin de Kevroel, sis à Corneville, entre le moulin de Becket et le moulin de Kaot, chargé d'une rente de 60 sous au profit de l'abbé du Bec (1241) ; – vente par Guillaume de Condé, chevalier, à Calet le Juif, de Pont-Audemer, de tout ce qu'il possédait à Corneville et à Colletot (1222). Fol. 2. – Brionne. – Donation à l'abbaye par Raoul Recuchon de la tenure qu'il possédait à Brionne (1209), – id., par Robert de Brionne, clerc, et Gautier de Brionne, son père, d'une rente annuelle de 20 sous ; – donations et ventes à l'abbaye par Richard de la Porte, Jean de la Porte, Robert Mignot des Fontaines (1260), Nicolas Jumel, Gilbert Bigard (1219), Renaud Huard (1267), de biens et de rentes sis à Brionne. Fol. 3. – Confirmation par Thomas d'Aunay des droits et des redevances que possédait l'abbaye dans son fief d'Aunay (1200) ; – reconnaissance d'une rente de 16 sous à l'abbaye par Guillaume Ruaut (1255), – id., d'une rente de 100 sous et 20 deniers et de 6 chapons due par Durand Pilon, d'Aunay (1255). Fol. 4. – Reconnaissance d'une rente de 16 sous tournois et d'un chapon due à l'abbaye par Roger du Parc, de Brionne (1255), – id., d'une rente de 27 sous tournois, un chapon et une poule, due par Guillaume Le Caron, de la Croix-de-Buis (de Cruce-Buxata), de Brionne (1255) ; – cession à l'abbaye par Sibille, dame de Salerne (dicta domina de Salerna), des dîmes qu'elle percevait sur plusieurs prés sis à Brionne et faisant partie du domaine de l'abbaye (1258). Fol. 5. – Donation à l'abbaye par Guillaume Beauvilain, de son bois de Mont-Mal (apud Montimale), du droit d'avoir un pêcheur trois jours par semaine dans les eaux du Roi à Brionne, et de trois oboles dues au donateur sur chaque maison de Brionne à cause du droit de pâturage et d'usage dont jouissaient les habitants dans le bois susdit ; – confirmation de la donation précédente par Richard du Bosc, seigneur dominant du fief (1243). Fol. 6. – Donation à l'abbaye par Richard du Bosc, chevalier, du bois qu'il avait acheté de Guillaume Beauvilain, situé entre le parc de l'abbé du Bec, la maison de Guillaume Ruaut, le chemin du Bec et celui de Brionne (1239). Fol. 7. – Bosc-Yves (fief du). – Cession à l'abbaye par Eustache Golias de tous ses droits sur la terre du Bosc-Yves (de Bosco Yvonis) que Guillaume Baillehache, son tenancier, avait donnée aux religieux du Bec (1211) ; – donation par Robert Le Bas de trois vergées de terre moins huit perches et demie, sises au Bosc-Yves et relevant du fief de Guillaume Houel (1233) ; – donations, cessions et ventes à l'abbaye de biens et de rentes au Bosc-Yves par Laurent du Bosc (1208), Jean de Canteloup, écuyer (1208), Raoul de Gal... (1255), Henri de la Londe (1209), Robert Bérenger (1208), Avema, fille de Guillaume, fils d'Yves, de Brionne (vers 1200), Adeliz, fille de Gautier des Places (1200). Fol. 10. – Fragment d'une restitution à l'abbaye d'une tenure roturière (villenagium) que l'abbé du Bec, Henri de Saint-Léger, avait autrefois concédée au tenancier à titre viager (1256). Fol. 11. – Grostheil. – Vente à l'abbaye par Robert de Vallets, de trois acres de terre, situées paroisse de Grostheil, pour le prix de 16 livres tournois (1235) ; – donation à l'abbaye par Richard Pépin, prêtre, de Fourques (de Furchis), d'une pièce de terre située au Bosc-Yves, paroisse du Grostheil (de Tilia), d'un bout le chemin de Willers, d'autre bout la terre appelée « le demeigne le Rei » (1254). Fol. 12. – Bosc-Robert. – Donation à l'abbaye par Simon de Rondemare, de sa terre de Bosc-Robert (s. d.), – id., par Etienne Recuchon, chevalier, de 5 sous de rente assignés sur son fief de La Haganère, paroisse de Bosc-Robert (1235) ; – cession à l'abbaye par Pierre Recuchon du droit de panage que lui et ses tenanciers possédaient pour leurs porcs dans les bois de l'abbaye, moyennant une somme de 15 livres tournois (1233). Fol. 13. – Cession à l'abbaye par Osberne Hove, fils de feu Guillaume Hove, et Tiphaine, sa sœur, de leur terre de Bosc-Robert, aboutant des deux côtés au chemin du Roi, moyennant une somme de 60 sous tournois (1250), – id., par Guillaume du Hamel, de la tenure roturière (villenagium) qu'il tenait de l'abbaye au Désert (apud Desertum), paroisse de Bosc-Robert (la date manque) ; – vente à l'abbaye par Jean Recuchon, écuyer, du bois et de la bruyère qu'il possédait à Bosc-Robert dans le fief de l'abbaye, moyennant une somme de 24 livres tournois (1276) ; – vente à l'abbaye par Guillaume Carité, de Pont-Authou, d'une rente de 6 sous tournois assignée sur une maison et un jardin à Bosc-Robert (1259), – id., par Robert Vilain (dictus Villanus), de Bosc-Robert, d'une acre de terre dans cette paroisse, pour le prix de neuf livres tournois (1256) ; – cession par Guillaume Picot, de Bosc-Robert, d'une demi-acre de terre dans cette paroisse, sur le chemin de la forêt du Neuhourg (1250) ; – donation à l'abbaye par Jean Quercu Irru, de la terre qu'il possédait à Bosc-Robert près des Sèches-Fontaines (1219). Fol. 14. – Cessions à l'abbaye par Jean Hove, Osberne Hove, Reynaud Hove, frères, etc., de terres à Bosc-Robert (1250). Fol. 15. – Saint-Taurin-des-Ifs. – Donations, cessions et ventes à l'abbaye par Robert et Raoul du Bosc, fils de Michel du Bosc, écuyer, des terres situées à Saint-Taurin-des-lfs (1250). Fol. 16. – Ventes à l'abbaye par Laurent, curé de Saint-Paul (1236), Robert Bochier, de Fourques (de Fulcis, 1250), Nicolas de Saint-Taurin (1262), Richard de la Campagne, de la paroisse de Mallevine (1257), de terres et de rentes à Saint-Taurin-des-Ifs. Fol. 17. – Malleville-sur-le-Bec. – Donation à l'abbaye par Thomas Harenc d'une rente de trois setiers de froment qui lui était due par Jean de la Campagne (1217) ; – vente à l'abbaye par Raoul Malviel d'une pièce de terre située au val de Borval, devant la forge (ante fabricam), appelée aussi le Champ-de-la-Mare (1235) ; – cession à l'abbaye par Jeanne de la Haye d'une vergée de terre située paroisse de Mallevine, près du Chêne (juxta Quercum, 1250), – id., par Raoul Ponchehart, de la terre qu'il possédait à Mallevine (1249). Fol. 18-20. – Donations, cessions et ventes à l'abbaye de terres situées à Mallevine, par Jacques L'Anglais (Jacobus Anglicus, 1258), Aalipdis La Hobée (1257), Raoul Witecoc, Raoul Du Crues (1231), Aubrède Le Charpentier (Alveredus Carpentarius, 1249), Robert de Boelaio (1249), Guillaue Curitè (1253-1258), Gautier Le Pèlerin (1250), Thomas Labé, curé de Mallevine (donation d'une pièce de terre située à Mallevine, apud Rotundum buscum, que le donateur avait lui-même reçue en don de Robert Caritè, curé d'Arnières, de Asneriis, au diocèse d'Évreux, 1260), Robert Caritè (1262). Fol. 21-24. – Vente à Guillaume de Saane, bourgeois du Bec, par Robert Lion (dictus Leo), de Malleville, d'une pièce de terre audit lieu (1256) ; – ventes au même, par Jeanne de la Haye et Roger Doré, de rentes assignées sur des terres à Mallevine et à Pont-Authou (1266) ; – confirmition par le prieur de l'abbaye de Saint-Taurin d'Évreux, juge délégué par le pape, d'un accord intervenu entre l'abbaye du Bec et Thomas, prêtre, curé de Malleville, au sujet des droits de dîme que l'abbaye du Bec avait coutume de percevoir sur les terres dépendant des fiefs appelés les Fiefs-de-l'Abbé (feoda abbatis) dans la paroisse de Malleville (1253). Fol. 25-26. – Saint-Éloi-de-Fourques. – Ventes, cessions et donations à l'abbaye de terres et de rentes à Saint-Éloi de Fourques (apud Furcas, apud Sanctum Eligium de Furcis, apud Mediatariam), par Cécile, veuve de Robert du Bosc (1241), Guillaume Hugo (1261), Pierre de Mediataria (1248), Guillaume Le Gregi (1260), Robert Lovet, écuyer (1262), Pierre de Forquetes, chevalier (1235), Renaud Le Roi (Renaldus dictus Rex, 1258) ; – sentence rendue par le délégué du pape Innocent (IV ?) entre l'abbaye du Becet Robert, chapelain de Saint-Éloi-de-Fourques, au sujet du partage des menues dîmes et des revenus de l'église de cette paroisse. La sentence attribue à l'abbaye deux parts des menues dîmes et les revenus de l'église, à l'exception des offrandes pour les défunts, pour les fiançailles et pour les relevailles (in desponsationibus mulierum e tpurificationibus), qui sont réservées au curé (s. d.). Fol. 27. – Fragment d'une confirmation par l'évêque de Beauvais des biens possédés par l'abbaye du Bec dans l'étendue de son diocèse (s. d.). Fol. 28. – Servaville. – Donation à l'abbaye par Jean de Préaux des droits et des redevances que seigneur de Préaux avait coutume de percevoir à cause de de l'hôtellerie (dominica domus) que les moines du Bec possédaient à Servaville, ainsi que de certains droits de coutume et d'usage dans sa forêt (s. d.) ; – cession par Étienne de Bollob à Raoul, clerc, et à Gireud, sa femme, sœur dudit Étienne, de toute la terre qu'il possédait apud Orgebruellum, paroisse de Servaville (1220) ; – renconnaissance devant l'Officialité de Rouen de la vente faite par Robert Lécuyer, de Servaville, à Geoffroi de Chèvreville (Capravilla), chanoine de Rouen, de toute sa terre de Servaville (1223) ; – renonciation par Thibaud de Chèvreville, Richard et Jean, ses frères, à tous les droits de dîme et autres que possédait feu Geoffroi de Chèvreville dans la paroisse de Servaville (1230). Fol. 29. – Vente par Pierre, fils de feu Beuselin de Carkeleu, à Guillaume de Maudétour, de tout ce qu'il possédait à Servaville, dans le domaine de l'abbaye (1253) ; – donation par le même à l'abbaye du Bec des biens mentionnés dans la charte précédente (1255) ; – transaction entre l'abbaye et Typhaine, femme de Raoul Quesnel, au sujet des biens mentionnés dans les deux chartes précédentes (1255. Ladite Typhaine renonce à tous ses droits prétendus sur lesdits biens du chef de Pierre Beuselin, son père, et l'abbaye lui donne en retour une somme de 400 sous tournois) ; – ventes à l'abbaye par Philippe Le Omtier (1255 n. s.) et par Évrard Grandin (1266), de terres situées à Servaville. Fol. 30-31. – Contrats de donation, de vente et d'échange de terres et de rentes à Servaville, passés entre l'abbaye et Guillaume L'Anglais (1246, n. s.), Geoffroi Laloier (1247), Guillaume Prudhomme (dictus probus homo, 1258), Raoul Leitout (1257), Richard des Hayes (s. d.), Geoffroi et Guillaume L'Anglais (1245), Raoul Laloer (1238), Jean de Gardigno (1247, n. s.), Richard Heuduin (1242), Vincent de Hauville (1242), Guillaume Martin (1262), Jean de Tïlio (1262), Roger Godart (1240). Fol. 32. – Fragment d'une sentence arbitrale rendue entre l'abbaye du Bec et le prieuré de Beaulieu au sujet des dîmes des fiefs de Saint-Cyr et de Daubeuf (Daubou) et du fief Morin (la date manque) ; – id d'une cession à l'abbaye par Hemellée d'Héronchelles d'un champ appellé le champ d'Ermengarde (in presencia tocius parochia de Heroncel excuntis de aeclesia ejusdem ville. La date manque) ; – id d'un accord passé au profil de l'abbaye au sujet de l'église et des dîmes de la paroisse Saint-pierre de Berville (en présence de Wautier, abbé du Bec, 1195) ; – donation à l'abbaye par Richard de Fontaine (de Fontanis), de l'église de Fontaine (Fontaine-Chatel) et de ses dépendances (s. d.). Fol. 33-36. –Écouis, Touffreville, Andelys. – Donations, cessions et ventes à l'abbaye de terres et de rentes à Écouis et à Touffreville, par Richard, fils de Durand Formage (1234-1235), Alix Formage (1235), Hugues et Roger Némeri (1238), Robert, fils de Técie d'Écouis (1231), Gilbert Revel et Agathe La Houlière, sa femme (1258), Neimeri d'Écouis (1237), Jean Sénéchal (1257), Alice, veuve de Richard Le Fermier, clerc, d'Écouis (1258), Benoit, clerc, de Touffreville (1232), Guillaume Gueroud (1260), Robert Le Prévôt, de Touffreville (1265) ; – donation à l'abbaye par [Robert de] Tor[ne]ham de sa maison d'Andely construite sur l'emplacement que lui avait donné le roi d'Angleterre, Richard Cœur-de-Lion (s. d., vers 1199) ; – id., par Hugues de Gournai, de sa maison d'Andely, située au-dessous du Chàteau-Gaillard, « domum unam apud Rupem de Andelio sitam, quam dominus meus Johannes rex Anglie mihi et heredibus meis dedit, videlicet domum illam quam dominus Robertus de Torneham tempore regis Ricardi fieri fecit sub castello in memorata rupe edificato » (1200) ; – confirmation par Henri I, roi d'Angleterre, de la donation faite à l'abbaye par Guillaume Pevrel de terres à Touffreville (s. d.) ; – même confirmation par Étienne, roi d'Angleterre (s. d. Datée de Pont-Audemer. Témoin : le comte de Meulent). Fol. 37-38. – Bouchevilliers, Écos, Civières, Bernouville, Portmort, Touffreville. – Accord entre Roger de Bailleul, abbé du Bec, et Denis, prieur de Sausseuse, au sujet des dîmes de Bouchevilliers (1170) ; – sentence arbitrale prononcée par Durand de Haut-Avesnes, prêtre, Bernard de Gisors et Durand de Cormeilles, clercs, entre l'abbaye du Bec, le prieuré de Sausseuse, d'une part, et le curé d'Écos, d'autre part, au sujet des dîmes de la paroisse d'Écos (1260) ; – abandon à l'abbaye par Jean de la Roche, chanoine de Bayeux, des droits de dîme qu'il prétendait posséder à Civières et à Écos (1255) ; – ventes à l'abbaye de terres et de rentes à Civières par Liégart, veuve de Richard Le Marié (1256), Nicaise texter (1258) ; donation à l'abbaye de l'église de Bernouville par Hélie Ridel et Giroud, curé de Bernouville, son frère, avec le consentement et par l'entremise de R. (Robert II ?) archevêque de Rouen (s. d.) ; par Robert de Reuilly, d'une rente en vin et en argent assigné sur son clos des, Monts à Portmort (1176, quo anno Henricus rex perrexit in Siciliam) ; – compromis passé entre les abbés de Mortemer et de Portmort au sujet de leurs vignes de Portrnort et de leurs terres de Touffreville (1219). Fol. 39. – Vernon, Portrnort, Surcy. – Compromis passé entre l'abbaye de Beaubec et celle du Bec au sujet d'une rente d'un tonneau de vin blanc assignée sur les vignes de Vernon et d'une autre rente de deux muids de vin sur le clos de Mauquenchi à Portrnort (1272) ; – donation à l'abbaye de Beaubec par Garsius, arbalétrier du Roi, d'une rente annuelle d'un tonneau de bon vin blanc assignée sur ses vignes de Vernon et sur son pressoir situé ante Crucem Bordelli (1222) ; – mandement de Guillaume Le Roux, roi d'Angleterre, adressé à ses sergents pour proclamer la terre de Notre-Dame de Surcy exempte du droit de brenage (bernagium) jusqu'à ce qu'une enquête ait été faite sur ce qui se passait du temps de Guillaume le Conquérant, son père (Rouen, s, d., en présence du chancelier Guillaume Gifard) ; – charte de R., archidiacre du Grand-Caux, reconnaissant, après enquête faite au nom de G., évêque de Tusculum et légat du pape que le manoir de l'abbé du Bec à Surcy était exempt du droit do procuration soit envers l'Archevêque, soit envers le Légat (1256) ; – donation à l'abbaye du Bec par Richard de Saint-Gilles, chevalier, de tout ce qu'il possédait à Surcy dans le fief de l'abbé du Bec (1228). Fol. 40-48. – Surcy, Mézières, Panilleuse. – Donations, confirmations, cessions et ventes à l'abbaye du Bec de terres, de rentes et de droits divers à Surcy et à Panilleuse, par Hugues de Bus, chevalier (1231), Goël de Baudemont (s. d.), Robert de Pinchenio et Hildeburge, sa femme (s. d.), Foulque de Surcy (1249, n. s.), Thomas La Douce (1258-1259), Robert Revel (1229, n. s.), Michel Revel (1258-1275), Thomas, fils d'Aales de Surcy (1257), Jean de Coillarville (Coarvilla), écuyer (1263), Guiard de Surcy, écuyer (1270, Robert de Vau-Tesson (1260-1273), Geoffroi de Pavée et Mathilde, sa femme (1261). Pierre Le Brun et Typhaine, sa femme (1258). Jean de Surcy, écuyer (1270), Arnoul Mauduit (1273), Jean Le Prévôt et Martine, sa femme (1275), Arnoul Baudouin (1276, n. s.), Lucas Busquet (1276, n. s,), Jean Kacamou (1279), Guillaume de Mansigny (1279), Étienne Angot (1277), Guillaume de Surcy (1284), etc ; – donation à l'abbaye par Goël de Baudemont et Agnès, sa femme, de l'église de Mézières et du fief de Guiscard, prêtre, sis à Mézières (s. d. Cette donation est faite en réparation des dommages que Baudri, fils des donateurs, avait causés, aux moines du Bec et aux hommes demeurant à Surcy) ; – compromis et enquête par témoins au sujet des droits de l'abbaye du Bec sur les dîmes de la paroisse de Panilleuse (s. d.). Fol. 49. – Bouconvillers. – Vente à l'abbaye et au prieuré de Bouconvillers par Emmeline, veuve de Jean Du Four, d'un champ appelé le Clos et du terroir de Coquereaumont (1250). Fol. 50. – (En blanc.) Fol. 51-56. – Vexin français. – Titres de propriété de vignes, de terres labourables et de droits divers appartenant à l'abbaye du Bec à Meulan et dans les lieux circonvoisins, Tessancourt, Mezy, Hardricourt, Fusier, Vaux, Condecourt (1204-1263) ; – compromis passés entre l'abbaye de Coulombs et celle du Bec au sujet du droit de patronage de l'église de Condecourt (Gondencort, 1243). Fol. 57-59. – Gaillon, Saint-Aubin-sur-Gaillon. – Donations, confirmations, cessions et ventes à l'abbaye de terres et de vignes situées à Gaillon et à Saint-Aubin-sur-Gaillon, hameaux d'Angreville et du Val-d'Any (Vallis Danin, Vallis Damigne), par Baudouin deCantelou, Eustache du Bec, Eustache d'Habloville (s. d.), Durand Godeheut, de Mont-Morel (1261), Durand de Rouen (1265), Jeanne La Doullec (1262), Jean Le Vignon (1260), Jean de la Porte, clerc, (1260), Étienne de la Porte (1260), Gilbert des Minières, écuyer (1261), Geoffroi Marescot (1261), Pétronille Marescot (1264). Fol. 60-62. Vernon. – Titres de propriété de vignes et de rentes appartenant à l'abbaye du Bec à Vernon, triège de Buselain, etc. (1215-1269). Fol. 63-65. – Marbeuf, Sainl-Aubin-d'Écrosville, La Vacherie. – Donations, cessions et ventes à l'abbaye de terres et de renies à Marbeuf par Pierre Loemer, Henri Halle (1257), Robert Malet (1258). Richard Du Busc, (1259), Robert Bordon (1260), Geoffroi et Luc Du Bosc (1261), Guillaume de la Croix, Robert de Tournebu, chevalier, Richard et Robert des Bus (1262), Simon Boulanger (1267), Jean de Fipoux (1261, n.s.) ; – sentence arbitrale rendue entre l'abbaye du Bec et Luc, évêque d'Evreux (1203-1220) au sujet de la donation faite à l'abbaye par Garin de Cierrey, évêque d'Évreux (1193-1201), de l'église de Saint-Aubin-d'Écrosville et de ses dépendances, avec les chapelles de Marbeuf, de Crosville, de Fipoux et du Mesnil-Broquet (s. d) ; – compromis passé entre les Templiers et l'abbaye du Bec au sujet des dîmes de Marbeuf et d'Épréville (1199) ; – donation à l'abbaye par Jean de Nonant, chevalier, de deux setiers de méteil à prendre sur sa part du moulin de la Vacherie (1252) ; –échange entre l'abbaye de la Croix-Saint-Leufroi et celle du Bec, des droits de l'abbaye de la Croix sur le moulin de la Vacherie, situé sur l'Iton et appelé le moulin de Marbeuf, contre les possessions de l'abbaye du Bec à Reuilly (1267) ; hommage rendu à l'abbaye par Jean Le Vavasseur, écuyer, pour le fief d'Azeville, sis à Marbeuf (1501). Fol. 66-68. – Saint-Aubin-d'Écrosville, Marbeuf. – Chartes, des évêques d'Évreux, Rotrou de Beaumont (1159), Jean 1er (s. d.), Garin de Cissey (s. d.) et Luc (s. d.), Confirmant à l'abbye du Bec la possession du droit de patronage et des dîmes des églises et des chapelles de Saint-Aubin-d'Écrosville et de Marbeuf ; – donations et Ventes à l'abbaye de terres et de rentes à Saint-Aubin-d'Écrosville par Robert de Nonant (s. d.), Jeanne Bonnefoi (vers 1260). Remiboudus Coqueri (1258, n. s.), Pierre Loemer (1253-1258), Thomas Le Boucher et Emmeline La Bouchère, sa femme (1258), Robert, fils de Robert Ansout (1263), Hugues de Valle Flotemen, Heluys Flotemen (1258), Richard Coqueri (1254). Fol. 69-70. – Confirmations par Geoffroi de Fipoux (s. d.) et Jean de Fipoux (1237) des biens et des droits que l'abbaye possédait à Fipoux et à Marbeuf par suite des donations de leurs ancêtres ; – donations, cessions et ventes à l'abbaye de terres situées à Fipoux et au Mesnil-Broquet par N... De Tournebu (1229), Roger Le Grand (1267), Girard de Fipoux, clerc (1272), Robert du Glan (1224-1232). Fol. 71-74. – Cesseville, le Bosc-Guerard, etc. – Donations à l'abbaye par Roger Corde de terres et de rentes à Cesseville (1210) ; – bail à fieffe passé par Hugues Chef-de-Ber et Robert, son neveu, à Philippe Sorel, de sa terre du Puits-Gremont (de Puteo Germundi). Sciendum est quod donatio ista facta fuit in primo anno in quo rex Ricardus incepit firmare rupem Andeliaci ; – confirmations par les mêmes de la donation faite à l'abbaye par Philippe Sorel des droits qui lui avaient été conférés par l'acte précédent (1209) ; – donations, confirmations, cessions et ventes à l'abbaye de terres et de rentes à Cesseville, au Bosc-Guerard, au Thuit-Simer, au Thuit-Anger, au Bosc-Asselin, à la Harengère et à Mandeville, par Philippe du Bosc (1209), Hugues Chef-de-Ber, Gui du Saussay (1210), Gui, Philippe et Guillaume Chef-de Ber, Guillaume du Breuil, chevalier, Jean, seigneur de Harcourt, chevalier (1254, n. s.), Jean, curé de Saint-Pierre du Bosc-Guerard (1254), Richard le Boulanger (1255), Pierre et Robert de Verrière (1257), Guillaume le Boulanger (1266), Geoffroi de Franboisier (1208), Gautier le Boucher, Robert Tue Larron (1258), Robert Lemeniant, clerc (1253), Geoffroi wauflart, écuyer (1259) Louis IX, roi du france (1259), Guillaume Le Moine (s. d.), Raoul de Bigars, fils de Guillaume de Bigars (1219), Jean de la Harengère, chevalier (1293) ; – donation à l'abbaye par Jean du Pin, chevalier, du droit de patronage de l'église de Saint-Amand-des-Hautes-Terres (mars 1261). Fol. 75. – Breteuil, Pacy, Acquigny, Mérey. – Titres de propriété de biens, de rentes et de droits divers à Pacy, à Acquigny et dans la forêt de Breteuil, donnés, cédés ou vendus à l'abbaye par Robert, comte de Leycester, et Robert, son fils (s. d.), Guillaume de Breteuil (s. d.), Guillaume des Monts et Roger de Toeny (s. d.), Raoul Ausic (1245) ; – bail à fieffe d'une pièce de terre située près du pont d'Acquigny, passé par l'abbaye à Robert de Poissy, chevalier (1236) ; – confirmation par Gilles ler du Perche, évêque d'Évreux, de la donation faite à l'abbaye par Guillaume de Mérey de l'église et de la dîme de Mérey (s. d.). Fol. 76. –Émalleville, etc. – Donation à l'abbaye par G., évêque d'Évreux, de l'église d'Émalleville et de ses dépendances (s. d.) ; – confirmation par Rotrou de Beaumont, évêque d'Évreux, des donations faites à l'abbaye par Roger de Toeny, Moard de Champagne, Richard de Romilly, de biens situés à Acquigny, au Plessis-Mahiet, etc., (s. d., 1139-1165) ; – donations et confirmations de biens et de droits divers à Émalleville, à Champagne (Campaniae) et à Cantelou, aumônés à l'abbaye par Mathieu de la Poterie (s. d.) et Mathieu, son fils (1202), Moard de Champagne (s. d.), Guillaume de Champagne (1201), Henri de Champagne (s. d.) et Eudeline, dame de Champagne (1227). Fol. 77-78. –Évreux. – Donations, ventes, confirmations etc., au profit de l'abbaye, de maisons et de rentes foncières à Évreux par Amauri, comte d'Évreux (s. d.), Galeran, comte de Meulan (s. d. Témoins : Ouen, évêque d'Évreux, 1113-1139, Robert du Neubourg et Henri de Ferrières), Richard Croc, archidiacre d'Évreux (s. d. 1158-1179. Témoin : Robert, doyen d'Évreux), Gilles du Perche, évêque d'Évreux (1234), Geoffroi Bourgeois, chanoine d'Évreux (s. d.), Henri Le Fèvre, fils de Gilbert de Bourneville (1250), Raoul de Ruella et Isabelle, sa femme (1266. Rente sur une maison située à Évreux, rue des Frères-Mineurs, paroisse Notre-Dame), Gilbert de Saint-Martin, abbé de Saint Taurin (1241), Robert, fils de Guillaume (s. d.), Luc de Dumo (1256). Fol. 79-80 – La Rousière, La Trinité-du-Mesnil-Josselin. – Donations, cessions et ventes à l'abbaye de masures, de terres et de rentes foncières à la Roussière (Rupharia, Rousseria) et à la Trinité du Mesnil-Josselin par Jean Boucel (1261), Gilbert Le Vezie (1241), Guillaume de Lallier (1271), Nicolas Sutor (1258), Guillaume et Robin Mansel (1248), Roger de Onxedoit (1249, n. s.), Laurent Le Chevalier (1262), Robert de la Roussière (1252), Geoffroi et Hugues Herfredi (1258), Gilbert Habren (1247), Robert Lasne (dictus Asinus, 1251 n. s.), Pierre de Hoissedeit (1241), Guillaume Chapes, prêtre (s. d.). Fol. 81-85, – Le Plessis-Mahiet, le Tilleul-Dame-Agnès. – Donations, ventes et confirmations au profil de l'abbaye de terres et de rentes foncières au Plessis-Mahiet et au Tilleul-Dame-Agnès par Gilbert des Minières (date disparue), Pierre des Minières, chevalier, seigneur de Romilly (1274), Robert, comte d'Artois, seigneur de Conches, et Amicie, sa femme (Conches, mars 1273), Richard Loquere et Raoul, clerc, son fils, Roger, filius Remerii de Sancto Ligerio, Guillaume et Richard de la Lande (s. d.), Simon Périn (1225), Guillaume Le Blond (1230), Gautier Le Berchier (1260), Guillaume Goël, prêtre (s. d.), Raoul de Clavile (1220), Richard Gueroud (1260), Guillaume Le Vavasseur (1235), Henri Vimond (1260-1265), Guillaume Loisel (1268), Robert Fromont (1263), Gilbert Corbon (1262), Tyceia, veuve de Gautier Corbon (1260), Étienne de Coeree, curé du Plessis-Mahiet, et les trésoriers de la fabrique (1261), etc. Fol. 86-88. – Neuville-sur-Authou, Morsan, Berthouville. – Donation à l'abbaye par Robert de Ros de l'église de Neuville, avec le droit de patronage et les dîmes. Actum est hoc anno quo rex Anglie Ricardus regressus est ab Alemannia (1194) ; – donations, cessions et ventes à l'abbaye de terres et de rentes à Neuville-sur-Authou et à Morsan par Geoffroi Trossebot (s. d.), Robert Otard Joscelin de Chanteloup Robert Philippe, Jean de Chanteloup et Richard, son frêre (1260), Robert Le Tailleur (1281), Robert de Ros et Jean de Morsan ; – donation à l'abbaye par Raoul de Ressancouvt du droit de patronage de l'église Saint-Pierre de Berthouville (l260). Fol. 89-90. – Chérence. – Donations et confirmations au profit de l'abbaye de terres et de rentes à Chérence (apud Charences) par Guillaume de Doudeauville, écuyer, Matbilde de l'Isle, sa femme, Simon Cabot, écuyer, Eudes Acelin, Alice, dame de Rosny (1267).

H91 , XIIIe siècle , Acquigny ; Andelys (Les) ; Andelys (Les), Château-Gaillard (Le) ; Aunay, fief sis près Muzy ; Azevile (fief) sis à Marbeuf ; Beaubec (abbaye de) ; Beaulieu (Prieuré de Notre-Dame de) ; Beauvais ; Bec-Héllouin (Abbaye du) ; Bec-Héllouin (Le) ; Becket (le Moulin) sis à Corneville ; Bernouville-près-Lisors ; Berthouville ; Berville-en-Roumois ; Borval (le Val de), sis à Malleville-sur-le-Bec ; Bosc-Ascelin ; Bosc-Guerard (Le) ; Bosc-Yves (Le), hameau sis au Gros-Theil ; Bosrobert ; Bouconvilliers (Prieuré de) ; Breteuil (Forêt de) ; Brionne ; Buselain (le triège de), sis à Vernon ; Cesseville ; Champ-de-la-Mare (Le), sis à Malleville-sur-le-Bec ; Chérence ; Civières ; Clos (Champ dit le), sis à Coqueréaumont ; Colletot ; Conches ; Condecourt ; Corneville ; Coulombs (Abbaye de) ; Croix-de-Buis (La) ; Croix-Saint-Leufroy (La), abbaye ; Daubeuf-la-Campagne ; Ecos ; Ecouis ; Emalleville ; Epréville ; Ermangarde (le Champ d'), sis à Héronchelles ; Evreux (Abbayes) : Saint-Taurin ; Evreux (Archidiacres d') ; Evreux (Chanoines, signataires, doyens d') ; Evreux (Ville) ; Fiefs de l'Abbé (Les), sis à Malleville-sur-le-Bec ; Fipou ; Fontaine-Châtel ; Fusiers ; Gaillon ; Gros-Theil (Le) ; Guiscard (fief de), sis à Mézières ; Haganère (fief de la), sis à Boisrobert ; Hardricourt ; Harengère (La) ; Héronchelles (Village d') ; Iton (Rivière de l') ; Kaot (le moulin de) ; Kevroël (le Moulin de) sis à Corneville ; Malleville-sur-le-Bec ; Mandeville ; Marbeuf ; Mauquenchy (le clos de), situé à Port-Mort ; Mérey ; Mesnil-Broquet (Le) ; Meulan ; Mezi ; Mézières ; Mont-Mal (Bois de) ; Mont-Morel ; Monts (le Clos des), situé à Portillort ; Morin (le fief) ; Morsan ; Neubourg (Forêt du) ; Neubourg (Le) ; Neuville-sur-Authou ; Notre-Dame-de-Lurey (Manoir de l'abbé du Bec) ; Pacy-sur-Eure ; Panilleuse ; Plessis-Mahiet (Le) ; Pont-Audemer (ville) ; Pont-Authou ; Port-Mort ; Puits-Grémont (triège du) ; Roussière (La) ; Saint-Amand-des-Hautes-Terres ; Saint-Aubin-d'Escroville ; Saint-Aubin-sur-Gaillon ; Saint-Cyr-de-Salerne ; Saint-Eloi-de-Fourques ; Saint-Pierre-de-Bosc-Guerard ; Saint-Taurin-des-Ifs ; Sausseuse ; Séchs-Fontaines (Les), situées à Bosrobert ; Servaville ; Surcy (fief de l'abbé du Bec) ; Surcy (Manoir de l'abbé de Bec) ; Tessancourt ; Thuit-Augers ; Thuit-Limer ; Tilleul-Dame-Agnès (Le) ; Touffreville ; Trinité-du-Mesnil-Josselin (La) ; Vacherie-sur-Hondeville (La) ; Val-d'Any (Le), hameau près Gaillon ; Vaux (fief de), sis à Gisors ; Vernon (Ville de) ; Vexin-François (Le)  
Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye du Bec (Ordre de Saint-Benoît)

Fragments d'un cartulaire du Bec, à deux colonnes, avec rubriques et initiales rouges, rédigé à la fin du XIIIe siècle (255 sur 160 millimètres, marges non comprises ; un certain nombre de feuillets ont subi des mutilations et sont incomplets ; dans son état actuel, ce cartulaire renferme les transcriptions intégrales ou partielles de 549 chartes du XIIe et du XIIIe siècles). Fol. 1. – Corneville, Colletot. – Fragment du bail à fieffe du moulin de Kevroel, sis à Corneville, entre le moulin de Becket et le moulin de Kaot, chargé d'une rente de 60 sous au profit de l'abbé du Bec (1241) ; – vente par Guillaume de Condé, chevalier, à Calet le Juif, de Pont-Audemer, de tout ce qu'il possédait à Corneville et à Colletot (1222). Fol. 2. – Brionne. – Donation à l'abbaye par Raoul Recuchon de la tenure qu'il possédait à Brionne (1209), – id., par Robert de Brionne, clerc, et Gautier de Brionne, son père, d'une rente annuelle de 20 sous ; – donations et ventes à l'abbaye par Richard de la Porte, Jean de la Porte, Robert Mignot des Fontaines (1260), Nicolas Jumel, Gilbert Bigard (1219), Renaud Huard (1267), de biens et de rentes sis à Brionne. Fol. 3. – Confirmation par Thomas d'Aunay des droits et des redevances que possédait l'abbaye dans son fief d'Aunay (1200) ; – reconnaissance d'une rente de 16 sous à l'abbaye par Guillaume Ruaut (1255), – id., d'une rente de 100 sous et 20 deniers et de 6 chapons due par Durand Pilon, d'Aunay (1255). Fol. 4. – Reconnaissance d'une rente de 16 sous tournois et d'un chapon due à l'abbaye par Roger du Parc, de Brionne (1255), – id., d'une rente de 27 sous tournois, un chapon et une poule, due par Guillaume Le Caron, de la Croix-de-Buis (de Cruce-Buxata), de Brionne (1255) ; – cession à l'abbaye par Sibille, dame de Salerne (dicta domina de Salerna), des dîmes qu'elle percevait sur plusieurs prés sis à Brionne et faisant partie du domaine de l'abbaye (1258). Fol. 5. – Donation à l'abbaye par Guillaume Beauvilain, de son bois de Mont-Mal (apud Montimale), du droit d'avoir un pêcheur trois jours par semaine dans les eaux du Roi à Brionne, et de trois oboles dues au donateur sur chaque maison de Brionne à cause du droit de pâturage et d'usage dont jouissaient les habitants dans le bois susdit ; – confirmation de la donation précédente par Richard du Bosc, seigneur dominant du fief (1243). Fol. 6. – Donation à l'abbaye par Richard du Bosc, chevalier, du bois qu'il avait acheté de Guillaume Beauvilain, situé entre le parc de l'abbé du Bec, la maison de Guillaume Ruaut, le chemin du Bec et celui de Brionne (1239). Fol. 7. – Bosc-Yves (fief du). – Cession à l'abbaye par Eustache Golias de tous ses droits sur la terre du Bosc-Yves (de Bosco Yvonis) que Guillaume Baillehache, son tenancier, avait donnée aux religieux du Bec (1211) ; – donation par Robert Le Bas de trois vergées de terre moins huit perches et demie, sises au Bosc-Yves et relevant du fief de Guillaume Houel (1233) ; – donations, cessions et ventes à l'abbaye de biens et de rentes au Bosc-Yves par Laurent du Bosc (1208), Jean de Canteloup, écuyer (1208), Raoul de Gal... (1255), Henri de la Londe (1209), Robert Bérenger (1208), Avema, fille de Guillaume, fils d'Yves, de Brionne (vers 1200), Adeliz, fille de Gautier des Places (1200). Fol. 10. – Fragment d'une restitution à l'abbaye d'une tenure roturière (villenagium) que l'abbé du Bec, Henri de Saint-Léger, avait autrefois concédée au tenancier à titre viager (1256). Fol. 11. – Grostheil. – Vente à l'abbaye par Robert de Vallets, de trois acres de terre, situées paroisse de Grostheil, pour le prix de 16 livres tournois (1235) ; – donation à l'abbaye par Richard Pépin, prêtre, de Fourques (de Furchis), d'une pièce de terre située au Bosc-Yves, paroisse du Grostheil (de Tilia), d'un bout le chemin de Willers, d'autre bout la terre appelée « le demeigne le Rei » (1254). Fol. 12. – Bosc-Robert. – Donation à l'abbaye par Simon de Rondemare, de sa terre de Bosc-Robert (s. d.), – id., par Etienne Recuchon, chevalier, de 5 sous de rente assignés sur son fief de La Haganère, paroisse de Bosc-Robert (1235) ; – cession à l'abbaye par Pierre Recuchon du droit de panage que lui et ses tenanciers possédaient pour leurs porcs dans les bois de l'abbaye, moyennant une somme de 15 livres tournois (1233). Fol. 13. – Cession à l'abbaye par Osberne Hove, fils de feu Guillaume Hove, et Tiphaine, sa sœur, de leur terre de Bosc-Robert, aboutant des deux côtés au chemin du Roi, moyennant une somme de 60 sous tournois (1250), – id., par Guillaume du Hamel, de la tenure roturière (villenagium) qu'il tenait de l'abbaye au Désert (apud Desertum), paroisse de Bosc-Robert (la date manque) ; – vente à l'abbaye par Jean Recuchon, écuyer, du bois et de la bruyère qu'il possédait à Bosc-Robert dans le fief de l'abbaye, moyennant une somme de 24 livres tournois (1276) ; – vente à l'abbaye par Guillaume Carité, de Pont-Authou, d'une rente de 6 sous tournois assignée sur une maison et un jardin à Bosc-Robert (1259), – id., par Robert Vilain (dictus Villanus), de Bosc-Robert, d'une acre de terre dans cette paroisse, pour le prix de neuf livres tournois (1256) ; – cession par Guillaume Picot, de Bosc-Robert, d'une demi-acre de terre dans cette paroisse, sur le chemin de la forêt du Neuhourg (1250) ; – donation à l'abbaye par Jean Quercu Irru, de la terre qu'il possédait à Bosc-Robert près des Sèches-Fontaines (1219). Fol. 14. – Cessions à l'abbaye par Jean Hove, Osberne Hove, Reynaud Hove, frères, etc., de terres à Bosc-Robert (1250). Fol. 15. – Saint-Taurin-des-Ifs. – Donations, cessions et ventes à l'abbaye par Robert et Raoul du Bosc, fils de Michel du Bosc, écuyer, des terres situées à Saint-Taurin-des-lfs (1250). Fol. 16. – Ventes à l'abbaye par Laurent, curé de Saint-Paul (1236), Robert Bochier, de Fourques (de Fulcis, 1250), Nicolas de Saint-Taurin (1262), Richard de la Campagne, de la paroisse de Mallevine (1257), de terres et de rentes à Saint-Taurin-des-Ifs. Fol. 17. – Malleville-sur-le-Bec. – Donation à l'abbaye par Thomas Harenc d'une rente de trois setiers de froment qui lui était due par Jean de la Campagne (1217) ; – vente à l'abbaye par Raoul Malviel d'une pièce de terre située au val de Borval, devant la forge (ante fabricam), appelée aussi le Champ-de-la-Mare (1235) ; – cession à l'abbaye par Jeanne de la Haye d'une vergée de terre située paroisse de Mallevine, près du Chêne (juxta Quercum, 1250), – id., par Raoul Ponchehart, de la terre qu'il possédait à Mallevine (1249). Fol. 18-20. – Donations, cessions et ventes à l'abbaye de terres situées à Mallevine, par Jacques L'Anglais (Jacobus Anglicus, 1258), Aalipdis La Hobée (1257), Raoul Witecoc, Raoul Du Crues (1231), Aubrède Le Charpentier (Alveredus Carpentarius, 1249), Robert de Boelaio (1249), Guillaue Curitè (1253-1258), Gautier Le Pèlerin (1250), Thomas Labé, curé de Mallevine (donation d'une pièce de terre située à Mallevine, apud Rotundum buscum, que le donateur avait lui-même reçue en don de Robert Caritè, curé d'Arnières, de Asneriis, au diocèse d'Évreux, 1260), Robert Caritè (1262). Fol. 21-24. – Vente à Guillaume de Saane, bourgeois du Bec, par Robert Lion (dictus Leo), de Malleville, d'une pièce de terre audit lieu (1256) ; – ventes au même, par Jeanne de la Haye et Roger Doré, de rentes assignées sur des terres à Mallevine et à Pont-Authou (1266) ; – confirmition par le prieur de l'abbaye de Saint-Taurin d'Évreux, juge délégué par le pape, d'un accord intervenu entre l'abbaye du Bec et Thomas, prêtre, curé de Malleville, au sujet des droits de dîme que l'abbaye du Bec avait coutume de percevoir sur les terres dépendant des fiefs appelés les Fiefs-de-l'Abbé (feoda abbatis) dans la paroisse de Malleville (1253). Fol. 25-26. – Saint-Éloi-de-Fourques. – Ventes, cessions et donations à l'abbaye de terres et de rentes à Saint-Éloi de Fourques (apud Furcas, apud Sanctum Eligium de Furcis, apud Mediatariam), par Cécile, veuve de Robert du Bosc (1241), Guillaume Hugo (1261), Pierre de Mediataria (1248), Guillaume Le Gregi (1260), Robert Lovet, écuyer (1262), Pierre de Forquetes, chevalier (1235), Renaud Le Roi (Renaldus dictus Rex, 1258) ; – sentence rendue par le délégué du pape Innocent (IV ?) entre l'abbaye du Becet Robert, chapelain de Saint-Éloi-de-Fourques, au sujet du partage des menues dîmes et des revenus de l'église de cette paroisse. La sentence attribue à l'abbaye deux parts des menues dîmes et les revenus de l'église, à l'exception des offrandes pour les défunts, pour les fiançailles et pour les relevailles (in desponsationibus mulierum e tpurificationibus), qui sont réservées au curé (s. d.). Fol. 27. – Fragment d'une confirmation par l'évêque de Beauvais des biens possédés par l'abbaye du Bec dans l'étendue de son diocèse (s. d.). Fol. 28. – Servaville. – Donation à l'abbaye par Jean de Préaux des droits et des redevances que seigneur de Préaux avait coutume de percevoir à cause de de l'hôtellerie (dominica domus) que les moines du Bec possédaient à Servaville, ainsi que de certains droits de coutume et d'usage dans sa forêt (s. d.) ; – cession par Étienne de Bollob à Raoul, clerc, et à Gireud, sa femme, sœur dudit Étienne, de toute la terre qu'il possédait apud Orgebruellum, paroisse de Servaville (1220) ; – renconnaissance devant l'Officialité de Rouen de la vente faite par Robert Lécuyer, de Servaville, à Geoffroi de Chèvreville (Capravilla), chanoine de Rouen, de toute sa terre de Servaville (1223) ; – renonciation par Thibaud de Chèvreville, Richard et Jean, ses frères, à tous les droits de dîme et autres que possédait feu Geoffroi de Chèvreville dans la paroisse de Servaville (1230). Fol. 29. – Vente par Pierre, fils de feu Beuselin de Carkeleu, à Guillaume de Maudétour, de tout ce qu'il possédait à Servaville, dans le domaine de l'abbaye (1253) ; – donation par le même à l'abbaye du Bec des biens mentionnés dans la charte précédente (1255) ; – transaction entre l'abbaye et Typhaine, femme de Raoul Quesnel, au sujet des biens mentionnés dans les deux chartes précédentes (1255. Ladite Typhaine renonce à tous ses droits prétendus sur lesdits biens du chef de Pierre Beuselin, son père, et l'abbaye lui donne en retour une somme de 400 sous tournois) ; – ventes à l'abbaye par Philippe Le Omtier (1255 n. s.) et par Évrard Grandin (1266), de terres situées à Servaville. Fol. 30-31. – Contrats de donation, de vente et d'échange de terres et de rentes à Servaville, passés entre l'abbaye et Guillaume L'Anglais (1246, n. s.), Geoffroi Laloier (1247), Guillaume Prudhomme (dictus probus homo, 1258), Raoul Leitout (1257), Richard des Hayes (s. d.), Geoffroi et Guillaume L'Anglais (1245), Raoul Laloer (1238), Jean de Gardigno (1247, n. s.), Richard Heuduin (1242), Vincent de Hauville (1242), Guillaume Martin (1262), Jean de Tïlio (1262), Roger Godart (1240). Fol. 32. – Fragment d'une sentence arbitrale rendue entre l'abbaye du Bec et le prieuré de Beaulieu au sujet des dîmes des fiefs de Saint-Cyr et de Daubeuf (Daubou) et du fief Morin (la date manque) ; – id d'une cession à l'abbaye par Hemellée d'Héronchelles d'un champ appellé le champ d'Ermengarde (in presencia tocius parochia de Heroncel excuntis de aeclesia ejusdem ville. La date manque) ; – id d'un accord passé au profil de l'abbaye au sujet de l'église et des dîmes de la paroisse Saint-pierre de Berville (en présence de Wautier, abbé du Bec, 1195) ; – donation à l'abbaye par Richard de Fontaine (de Fontanis), de l'église de Fontaine (Fontaine-Chatel) et de ses dépendances (s. d.). Fol. 33-36. –Écouis, Touffreville, Andelys. – Donations, cessions et ventes à l'abbaye de terres et de rentes à Écouis et à Touffreville, par Richard, fils de Durand Formage (1234-1235), Alix Formage (1235), Hugues et Roger Némeri (1238), Robert, fils de Técie d'Écouis (1231), Gilbert Revel et Agathe La Houlière, sa femme (1258), Neimeri d'Écouis (1237), Jean Sénéchal (1257), Alice, veuve de Richard Le Fermier, clerc, d'Écouis (1258), Benoit, clerc, de Touffreville (1232), Guillaume Gueroud (1260), Robert Le Prévôt, de Touffreville (1265) ; – donation à l'abbaye par [Robert de] Tor[ne]ham de sa maison d'Andely construite sur l'emplacement que lui avait donné le roi d'Angleterre, Richard Cœur-de-Lion (s. d., vers 1199) ; – id., par Hugues de Gournai, de sa maison d'Andely, située au-dessous du Chàteau-Gaillard, « domum unam apud Rupem de Andelio sitam, quam dominus meus Johannes rex Anglie mihi et heredibus meis dedit, videlicet domum illam quam dominus Robertus de Torneham tempore regis Ricardi fieri fecit sub castello in memorata rupe edificato » (1200) ; – confirmation par Henri I, roi d'Angleterre, de la donation faite à l'abbaye par Guillaume Pevrel de terres à Touffreville (s. d.) ; – même confirmation par Étienne, roi d'Angleterre (s. d. Datée de Pont-Audemer. Témoin : le comte de Meulent). Fol. 37-38. – Bouchevilliers, Écos, Civières, Bernouville, Portmort, Touffreville. – Accord entre Roger de Bailleul, abbé du Bec, et Denis, prieur de Sausseuse, au sujet des dîmes de Bouchevilliers (1170) ; – sentence arbitrale prononcée par Durand de Haut-Avesnes, prêtre, Bernard de Gisors et Durand de Cormeilles, clercs, entre l'abbaye du Bec, le prieuré de Sausseuse, d'une part, et le curé d'Écos, d'autre part, au sujet des dîmes de la paroisse d'Écos (1260) ; – abandon à l'abbaye par Jean de la Roche, chanoine de Bayeux, des droits de dîme qu'il prétendait posséder à Civières et à Écos (1255) ; – ventes à l'abbaye de terres et de rentes à Civières par Liégart, veuve de Richard Le Marié (1256), Nicaise texter (1258) ; donation à l'abbaye de l'église de Bernouville par Hélie Ridel et Giroud, curé de Bernouville, son frère, avec le consentement et par l'entremise de R. (Robert II ?) archevêque de Rouen (s. d.) ; par Robert de Reuilly, d'une rente en vin et en argent assigné sur son clos des, Monts à Portmort (1176, quo anno Henricus rex perrexit in Siciliam) ; – compromis passé entre les abbés de Mortemer et de Portmort au sujet de leurs vignes de Portrnort et de leurs terres de Touffreville (1219). Fol. 39. – Vernon, Portrnort, Surcy. – Compromis passé entre l'abbaye de Beaubec et celle du Bec au sujet d'une rente d'un tonneau de vin blanc assignée sur les vignes de Vernon et d'une autre rente de deux muids de vin sur le clos de Mauquenchi à Portrnort (1272) ; – donation à l'abbaye de Beaubec par Garsius, arbalétrier du Roi, d'une rente annuelle d'un tonneau de bon vin blanc assignée sur ses vignes de Vernon et sur son pressoir situé ante Crucem Bordelli (1222) ; – mandement de Guillaume Le Roux, roi d'Angleterre, adressé à ses sergents pour proclamer la terre de Notre-Dame de Surcy exempte du droit de brenage (bernagium) jusqu'à ce qu'une enquête ait été faite sur ce qui se passait du temps de Guillaume le Conquérant, son père (Rouen, s, d., en présence du chancelier Guillaume Gifard) ; – charte de R., archidiacre du Grand-Caux, reconnaissant, après enquête faite au nom de G., évêque de Tusculum et légat du pape que le manoir de l'abbé du Bec à Surcy était exempt du droit do procuration soit envers l'Archevêque, soit envers le Légat (1256) ; – donation à l'abbaye du Bec par Richard de Saint-Gilles, chevalier, de tout ce qu'il possédait à Surcy dans le fief de l'abbé du Bec (1228). Fol. 40-48. – Surcy, Mézières, Panilleuse. – Donations, confirmations, cessions et ventes à l'abbaye du Bec de terres, de rentes et de droits divers à Surcy et à Panilleuse, par Hugues de Bus, chevalier (1231), Goël de Baudemont (s. d.), Robert de Pinchenio et Hildeburge, sa femme (s. d.), Foulque de Surcy (1249, n. s.), Thomas La Douce (1258-1259), Robert Revel (1229, n. s.), Michel Revel (1258-1275), Thomas, fils d'Aales de Surcy (1257), Jean de Coillarville (Coarvilla), écuyer (1263), Guiard de Surcy, écuyer (1270, Robert de Vau-Tesson (1260-1273), Geoffroi de Pavée et Mathilde, sa femme (1261). Pierre Le Brun et Typhaine, sa femme (1258). Jean de Surcy, écuyer (1270), Arnoul Mauduit (1273), Jean Le Prévôt et Martine, sa femme (1275), Arnoul Baudouin (1276, n. s.), Lucas Busquet (1276, n. s,), Jean Kacamou (1279), Guillaume de Mansigny (1279), Étienne Angot (1277), Guillaume de Surcy (1284), etc ; – donation à l'abbaye par Goël de Baudemont et Agnès, sa femme, de l'église de Mézières et du fief de Guiscard, prêtre, sis à Mézières (s. d. Cette donation est faite en réparation des dommages que Baudri, fils des donateurs, avait causés, aux moines du Bec et aux hommes demeurant à Surcy) ; – compromis et enquête par témoins au sujet des droits de l'abbaye du Bec sur les dîmes de la paroisse de Panilleuse (s. d.). Fol. 49. – Bouconvillers. – Vente à l'abbaye et au prieuré de Bouconvillers par Emmeline, veuve de Jean Du Four, d'un champ appelé le Clos et du terroir de Coquereaumont (1250). Fol. 50. – (En blanc.) Fol. 51-56. – Vexin français. – Titres de propriété de vignes, de terres labourables et de droits divers appartenant à l'abbaye du Bec à Meulan et dans les lieux circonvoisins, Tessancourt, Mezy, Hardricourt, Fusier, Vaux, Condecourt (1204-1263) ; – compromis passés entre l'abbaye de Coulombs et celle du Bec au sujet du droit de patronage de l'église de Condecourt (Gondencort, 1243). Fol. 57-59. – Gaillon, Saint-Aubin-sur-Gaillon. – Donations, confirmations, cessions et ventes à l'abbaye de terres et de vignes situées à Gaillon et à Saint-Aubin-sur-Gaillon, hameaux d'Angreville et du Val-d'Any (Vallis Danin, Vallis Damigne), par Baudouin deCantelou, Eustache du Bec, Eustache d'Habloville (s. d.), Durand Godeheut, de Mont-Morel (1261), Durand de Rouen (1265), Jeanne La Doullec (1262), Jean Le Vignon (1260), Jean de la Porte, clerc, (1260), Étienne de la Porte (1260), Gilbert des Minières, écuyer (1261), Geoffroi Marescot (1261), Pétronille Marescot (1264). Fol. 60-62. Vernon. – Titres de propriété de vignes et de rentes appartenant à l'abbaye du Bec à Vernon, triège de Buselain, etc. (1215-1269). Fol. 63-65. – Marbeuf, Sainl-Aubin-d'Écrosville, La Vacherie. – Donations, cessions et ventes à l'abbaye de terres et de renies à Marbeuf par Pierre Loemer, Henri Halle (1257), Robert Malet (1258). Richard Du Busc, (1259), Robert Bordon (1260), Geoffroi et Luc Du Bosc (1261), Guillaume de la Croix, Robert de Tournebu, chevalier, Richard et Robert des Bus (1262), Simon Boulanger (1267), Jean de Fipoux (1261, n.s.) ; – sentence arbitrale rendue entre l'abbaye du Bec et Luc, évêque d'Evreux (1203-1220) au sujet de la donation faite à l'abbaye par Garin de Cierrey, évêque d'Évreux (1193-1201), de l'église de Saint-Aubin-d'Écrosville et de ses dépendances, avec les chapelles de Marbeuf, de Crosville, de Fipoux et du Mesnil-Broquet (s. d) ; – compromis passé entre les Templiers et l'abbaye du Bec au sujet des dîmes de Marbeuf et d'Épréville (1199) ; – donation à l'abbaye par Jean de Nonant, chevalier, de deux setiers de méteil à prendre sur sa part du moulin de la Vacherie (1252) ; –échange entre l'abbaye de la Croix-Saint-Leufroi et celle du Bec, des droits de l'abbaye de la Croix sur le moulin de la Vacherie, situé sur l'Iton et appelé le moulin de Marbeuf, contre les possessions de l'abbaye du Bec à Reuilly (1267) ; hommage rendu à l'abbaye par Jean Le Vavasseur, écuyer, pour le fief d'Azeville, sis à Marbeuf (1501). Fol. 66-68. – Saint-Aubin-d'Écrosville, Marbeuf. – Chartes, des évêques d'Évreux, Rotrou de Beaumont (1159), Jean 1er (s. d.), Garin de Cissey (s. d.) et Luc (s. d.), Confirmant à l'abbye du Bec la possession du droit de patronage et des dîmes des églises et des chapelles de Saint-Aubin-d'Écrosville et de Marbeuf ; – donations et Ventes à l'abbaye de terres et de rentes à Saint-Aubin-d'Écrosville par Robert de Nonant (s. d.), Jeanne Bonnefoi (vers 1260). Remiboudus Coqueri (1258, n. s.), Pierre Loemer (1253-1258), Thomas Le Boucher et Emmeline La Bouchère, sa femme (1258), Robert, fils de Robert Ansout (1263), Hugues de Valle Flotemen, Heluys Flotemen (1258), Richard Coqueri (1254). Fol. 69-70. – Confirmations par Geoffroi de Fipoux (s. d.) et Jean de Fipoux (1237) des biens et des droits que l'abbaye possédait à Fipoux et à Marbeuf par suite des donations de leurs ancêtres ; – donations, cessions et ventes à l'abbaye de terres situées à Fipoux et au Mesnil-Broquet par N... De Tournebu (1229), Roger Le Grand (1267), Girard de Fipoux, clerc (1272), Robert du Glan (1224-1232). Fol. 71-74. – Cesseville, le Bosc-Guerard, etc. – Donations à l'abbaye par Roger Corde de terres et de rentes à Cesseville (1210) ; – bail à fieffe passé par Hugues Chef-de-Ber et Robert, son neveu, à Philippe Sorel, de sa terre du Puits-Gremont (de Puteo Germundi). Sciendum est quod donatio ista facta fuit in primo anno in quo rex Ricardus incepit firmare rupem Andeliaci ; – confirmations par les mêmes de la donation faite à l'abbaye par Philippe Sorel des droits qui lui avaient été conférés par l'acte précédent (1209) ; – donations, confirmations, cessions et ventes à l'abbaye de terres et de rentes à Cesseville, au Bosc-Guerard, au Thuit-Simer, au Thuit-Anger, au Bosc-Asselin, à la Harengère et à Mandeville, par Philippe du Bosc (1209), Hugues Chef-de-Ber, Gui du Saussay (1210), Gui, Philippe et Guillaume Chef-de Ber, Guillaume du Breuil, chevalier, Jean, seigneur de Harcourt, chevalier (1254, n. s.), Jean, curé de Saint-Pierre du Bosc-Guerard (1254), Richard le Boulanger (1255), Pierre et Robert de Verrière (1257), Guillaume le Boulanger (1266), Geoffroi de Franboisier (1208), Gautier le Boucher, Robert Tue Larron (1258), Robert Lemeniant, clerc (1253), Geoffroi wauflart, écuyer (1259) Louis IX, roi du france (1259), Guillaume Le Moine (s. d.), Raoul de Bigars, fils de Guillaume de Bigars (1219), Jean de la Harengère, chevalier (1293) ; – donation à l'abbaye par Jean du Pin, chevalier, du droit de patronage de l'église de Saint-Amand-des-Hautes-Terres (mars 1261). Fol. 75. – Breteuil, Pacy, Acquigny, Mérey. – Titres de propriété de biens, de rentes et de droits divers à Pacy, à Acquigny et dans la forêt de Breteuil, donnés, cédés ou vendus à l'abbaye par Robert, comte de Leycester, et Robert, son fils (s. d.), Guillaume de Breteuil (s. d.), Guillaume des Monts et Roger de Toeny (s. d.), Raoul Ausic (1245) ; – bail à fieffe d'une pièce de terre située près du pont d'Acquigny, passé par l'abbaye à Robert de Poissy, chevalier (1236) ; – confirmation par Gilles ler du Perche, évêque d'Évreux, de la donation faite à l'abbaye par Guillaume de Mérey de l'église et de la dîme de Mérey (s. d.). Fol. 76. –Émalleville, etc. – Donation à l'abbaye par G., évêque d'Évreux, de l'église d'Émalleville et de ses dépendances (s. d.) ; – confirmation par Rotrou de Beaumont, évêque d'Évreux, des donations faites à l'abbaye par Roger de Toeny, Moard de Champagne, Richard de Romilly, de biens situés à Acquigny, au Plessis-Mahiet, etc., (s. d., 1139-1165) ; – donations et confirmations de biens et de droits divers à Émalleville, à Champagne (Campaniae) et à Cantelou, aumônés à l'abbaye par Mathieu de la Poterie (s. d.) et Mathieu, son fils (1202), Moard de Champagne (s. d.), Guillaume de Champagne (1201), Henri de Champagne (s. d.) et Eudeline, dame de Champagne (1227). Fol. 77-78. –Évreux. – Donations, ventes, confirmations etc., au profit de l'abbaye, de maisons et de rentes foncières à Évreux par Amauri, comte d'Évreux (s. d.), Galeran, comte de Meulan (s. d. Témoins : Ouen, évêque d'Évreux, 1113-1139, Robert du Neubourg et Henri de Ferrières), Richard Croc, archidiacre d'Évreux (s. d. 1158-1179. Témoin : Robert, doyen d'Évreux), Gilles du Perche, évêque d'Évreux (1234), Geoffroi Bourgeois, chanoine d'Évreux (s. d.), Henri Le Fèvre, fils de Gilbert de Bourneville (1250), Raoul de Ruella et Isabelle, sa femme (1266. Rente sur une maison située à Évreux, rue des Frères-Mineurs, paroisse Notre-Dame), Gilbert de Saint-Martin, abbé de Saint Taurin (1241), Robert, fils de Guillaume (s. d.), Luc de Dumo (1256). Fol. 79-80 – La Rousière, La Trinité-du-Mesnil-Josselin. – Donations, cessions et ventes à l'abbaye de masures, de terres et de rentes foncières à la Roussière (Rupharia, Rousseria) et à la Trinité du Mesnil-Josselin par Jean Boucel (1261), Gilbert Le Vezie (1241), Guillaume de Lallier (1271), Nicolas Sutor (1258), Guillaume et Robin Mansel (1248), Roger de Onxedoit (1249, n. s.), Laurent Le Chevalier (1262), Robert de la Roussière (1252), Geoffroi et Hugues Herfredi (1258), Gilbert Habren (1247), Robert Lasne (dictus Asinus, 1251 n. s.), Pierre de Hoissedeit (1241), Guillaume Chapes, prêtre (s. d.). Fol. 81-85, – Le Plessis-Mahiet, le Tilleul-Dame-Agnès. – Donations, ventes et confirmations au profil de l'abbaye de terres et de rentes foncières au Plessis-Mahiet et au Tilleul-Dame-Agnès par Gilbert des Minières (date disparue), Pierre des Minières, chevalier, seigneur de Romilly (1274), Robert, comte d'Artois, seigneur de Conches, et Amicie, sa femme (Conches, mars 1273), Richard Loquere et Raoul, clerc, son fils, Roger, filius Remerii de Sancto Ligerio, Guillaume et Richard de la Lande (s. d.), Simon Périn (1225), Guillaume Le Blond (1230), Gautier Le Berchier (1260), Guillaume Goël, prêtre (s. d.), Raoul de Clavile (1220), Richard Gueroud (1260), Guillaume Le Vavasseur (1235), Henri Vimond (1260-1265), Guillaume Loisel (1268), Robert Fromont (1263), Gilbert Corbon (1262), Tyceia, veuve de Gautier Corbon (1260), Étienne de Coeree, curé du Plessis-Mahiet, et les trésoriers de la fabrique (1261), etc. Fol. 86-88. – Neuville-sur-Authou, Morsan, Berthouville. – Donation à l'abbaye par Robert de Ros de l'église de Neuville, avec le droit de patronage et les dîmes. Actum est hoc anno quo rex Anglie Ricardus regressus est ab Alemannia (1194) ; – donations, cessions et ventes à l'abbaye de terres et de rentes à Neuville-sur-Authou et à Morsan par Geoffroi Trossebot (s. d.), Robert Otard Joscelin de Chanteloup Robert Philippe, Jean de Chanteloup et Richard, son frêre (1260), Robert Le Tailleur (1281), Robert de Ros et Jean de Morsan ; – donation à l'abbaye par Raoul de Ressancouvt du droit de patronage de l'église Saint-Pierre de Berthouville (l260). Fol. 89-90. – Chérence. – Donations et confirmations au profit de l'abbaye de terres et de rentes à Chérence (apud Charences) par Guillaume de Doudeauville, écuyer, Matbilde de l'Isle, sa femme, Simon Cabot, écuyer, Eudes Acelin, Alice, dame de Rosny (1267).

H91 , XIIIe siècle , Acquigny ; Andelys (Les) ; Andelys (Les), Château-Gaillard (Le) ; Aunay, fief sis près Muzy ; Azevile (fief) sis à Marbeuf ; Beaubec (abbaye de) ; Beaulieu (Prieuré de Notre-Dame de) ; Beauvais ; Bec-Héllouin (Abbaye du) ; Bec-Héllouin (Le) ; Becket (le Moulin) sis à Corneville ; Bernouville-près-Lisors ; Berthouville ; Berville-en-Roumois ; Borval (le Val de), sis à Malleville-sur-le-Bec ; Bosc-Ascelin ; Bosc-Guerard (Le) ; Bosc-Yves (Le), hameau sis au Gros-Theil ; Bosrobert ; Bouconvilliers (Prieuré de) ; Breteuil (Forêt de) ; Brionne ; Buselain (le triège de), sis à Vernon ; Cesseville ; Champ-de-la-Mare (Le), sis à Malleville-sur-le-Bec ; Chérence ; Civières ; Clos (Champ dit le), sis à Coqueréaumont ; Colletot ; Conches ; Condecourt ; Corneville ; Coulombs (Abbaye de) ; Croix-de-Buis (La) ; Croix-Saint-Leufroy (La), abbaye ; Daubeuf-la-Campagne ; Ecos ; Ecouis ; Emalleville ; Epréville ; Ermangarde (le Champ d'), sis à Héronchelles ; Evreux (Abbayes) : Saint-Taurin ; Evreux (Archidiacres d') ; Evreux (Chanoines, signataires, doyens d') ; Evreux (Ville) ; Fiefs de l'Abbé (Les), sis à Malleville-sur-le-Bec ; Fipou ; Fontaine-Châtel ; Fusiers ; Gaillon ; Gros-Theil (Le) ; Guiscard (fief de), sis à Mézières ; Haganère (fief de la), sis à Boisrobert ; Hardricourt ; Harengère (La) ; Héronchelles (Village d') ; Iton (Rivière de l') ; Kaot (le moulin de) ; Kevroël (le Moulin de) sis à Corneville ; Malleville-sur-le-Bec ; Mandeville ; Marbeuf ; Mauquenchy (le clos de), situé à Port-Mort ; Mérey ; Mesnil-Broquet (Le) ; Meulan ; Mezi ; Mézières ; Mont-Mal (Bois de) ; Mont-Morel ; Monts (le Clos des), situé à Portillort ; Morin (le fief) ; Morsan ; Neubourg (Forêt du) ; Neubourg (Le) ; Neuville-sur-Authou ; Notre-Dame-de-Lurey (Manoir de l'abbé du Bec) ; Pacy-sur-Eure ; Panilleuse ; Plessis-Mahiet (Le) ; Pont-Audemer (ville) ; Pont-Authou ; Port-Mort ; Puits-Grémont (triège du) ; Roussière (La) ; Saint-Amand-des-Hautes-Terres ; Saint-Aubin-d'Escroville ; Saint-Aubin-sur-Gaillon ; Saint-Cyr-de-Salerne ; Saint-Eloi-de-Fourques ; Saint-Pierre-de-Bosc-Guerard ; Saint-Taurin-des-Ifs ; Sausseuse ; Séchs-Fontaines (Les), situées à Bosrobert ; Servaville ; Surcy (fief de l'abbé du Bec) ; Surcy (Manoir de l'abbé de Bec) ; Tessancourt ; Thuit-Augers ; Thuit-Limer ; Tilleul-Dame-Agnès (Le) ; Touffreville ; Trinité-du-Mesnil-Josselin (La) ; Vacherie-sur-Hondeville (La) ; Val-d'Any (Le), hameau près Gaillon ; Vaux (fief de), sis à Gisors ; Vernon (Ville de) ; Vexin-François (Le)  
Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye du Bec (Ordre de Saint-Benoît)
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