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Brotonne (Droit de chauffage dans la forêt de).

H1307 , XIIe-1789 , Brotonne (Forêt de), située près de Hauville ; Normandie (La) ; Préaux (Abbaye de Saint-Léger de)  

Copie et traduction informes (XVIIe siècle) de la donation faite aux religieuses de Préaux par Robert IV, comte de Meulent, de deux charretées de bois pour leur chauffage dans la forêt de Brotonne (s. d. Fin du XIIe siècle) ; — ordonnance d'Antoine Guéroult, lieutenant général des eaux et forêts de Normandie, prescrivant de délivrer aux religieuses de Préaux « cent vingt-cinq mesures de bûches de deux pieds et demy de long et de grosseur à l'advenant », à prendre dans la forêt de Brotonne pour leur chauffage de l'année 1555 ; — requête adressée au Roi et à son Conseil par les religieuses de Préaux à l'effet d'obtenir la délivrance des 250 mesures de bûches qui leur étaient dues annuellement dans la forêt de Brotonne : « Les abbesse et relligieuses de l'abbaye de Saint-Léger de Préaux en Normandie remonstrent très humblement à Vostre Majesté que du temps que la forest de Brothonne appartenait à Robert, comte de Meulan, ce seigneur donna à jamais par aumosne à leur abbaye et aux relligieuses y servant Dieu deux charetées de Brothonne selon la coustume du forestier à prendre en ladite forest, voulut que l'infirmerie de ladite abbaye eut un feu suffisant et oultre ce donna à la mesme abbaye une charette avec un cheval et deux hommes pour conduire ledit bois au bord de la rivière de Seyne et estre de là plus commodément conduict en ladite abbaye librement, sans aucun trouble, et exempt de tous impostz, à la charge que lesdites relligieuses seroyent tenues de célébrer par chacun an à perpétuité un annuel et dire cent psaulliers pour l'âme de Godefroy, comte de Bretagne, et pour son salut, celuy de ses prédécesseurs, femme et enffans ; et quoyque les suppliantes en ayent continuellement jouy comme estant un don à tiltre onéreux et mesme que par divers jugemens renduz par les grands maistres enquesteurs et généraux réformateurs des eaues et forestz de France au département de Normandie, ce chauffage ait esté fixé à une quantité certaine de deux cens cincquante mesures de bûches, ensuite desquelz il paroist que depuis l'année mil six cens quatre jusqu'en mil six cens cinquante-deux elles en ont eu deslivrance entière, ayant mesme pour cet effect esté obligées de financer une somme de six cent livres à laquelle elles ont esté taxées en conséquence des arrestz de vostre Conseil pour en jouir entièrement et sans aucun retranchement, toutefois en l'année mil six cens cincquante-quatre le sieur Matharel, l'un des grands maistres des eaues et forestz au département de Normandie, a faict refus d'accorder aux suppliantes le total de leur chauffage et l'a réduict à la moytié sous prétexte de deux arrestz de vostre dit Conseil des treize septembre 1653 et dix-sept décembre 1654... Etc. » (XVIIesiècle) ; — ordonnances de payement aux religieuses de Préaux d'une somme de 180 livres par le receveur général des domaines et bois de la généralité de Rouen, en représentation de leur droit annuel de chauffage dans la forêt de Brotonne (XVIIIe siècle).

Contexte :
Ordres religieux de femmes > Abbaye de Saint-Léger de Préaux (Ordre de Saint-Benoît)

Brotonne (Droit de chauffage dans la forêt de).

H1307 , XIIe-1789 , Brotonne (Forêt de), située près de Hauville ; Normandie (La) ; Préaux (Abbaye de Saint-Léger de)  

Copie et traduction informes (XVIIe siècle) de la donation faite aux religieuses de Préaux par Robert IV, comte de Meulent, de deux charretées de bois pour leur chauffage dans la forêt de Brotonne (s. d. Fin du XIIe siècle) ; — ordonnance d'Antoine Guéroult, lieutenant général des eaux et forêts de Normandie, prescrivant de délivrer aux religieuses de Préaux « cent vingt-cinq mesures de bûches de deux pieds et demy de long et de grosseur à l'advenant », à prendre dans la forêt de Brotonne pour leur chauffage de l'année 1555 ; — requête adressée au Roi et à son Conseil par les religieuses de Préaux à l'effet d'obtenir la délivrance des 250 mesures de bûches qui leur étaient dues annuellement dans la forêt de Brotonne : « Les abbesse et relligieuses de l'abbaye de Saint-Léger de Préaux en Normandie remonstrent très humblement à Vostre Majesté que du temps que la forest de Brothonne appartenait à Robert, comte de Meulan, ce seigneur donna à jamais par aumosne à leur abbaye et aux relligieuses y servant Dieu deux charetées de Brothonne selon la coustume du forestier à prendre en ladite forest, voulut que l'infirmerie de ladite abbaye eut un feu suffisant et oultre ce donna à la mesme abbaye une charette avec un cheval et deux hommes pour conduire ledit bois au bord de la rivière de Seyne et estre de là plus commodément conduict en ladite abbaye librement, sans aucun trouble, et exempt de tous impostz, à la charge que lesdites relligieuses seroyent tenues de célébrer par chacun an à perpétuité un annuel et dire cent psaulliers pour l'âme de Godefroy, comte de Bretagne, et pour son salut, celuy de ses prédécesseurs, femme et enffans ; et quoyque les suppliantes en ayent continuellement jouy comme estant un don à tiltre onéreux et mesme que par divers jugemens renduz par les grands maistres enquesteurs et généraux réformateurs des eaues et forestz de France au département de Normandie, ce chauffage ait esté fixé à une quantité certaine de deux cens cincquante mesures de bûches, ensuite desquelz il paroist que depuis l'année mil six cens quatre jusqu'en mil six cens cinquante-deux elles en ont eu deslivrance entière, ayant mesme pour cet effect esté obligées de financer une somme de six cent livres à laquelle elles ont esté taxées en conséquence des arrestz de vostre Conseil pour en jouir entièrement et sans aucun retranchement, toutefois en l'année mil six cens cincquante-quatre le sieur Matharel, l'un des grands maistres des eaues et forestz au département de Normandie, a faict refus d'accorder aux suppliantes le total de leur chauffage et l'a réduict à la moytié sous prétexte de deux arrestz de vostre dit Conseil des treize septembre 1653 et dix-sept décembre 1654... Etc. » (XVIIesiècle) ; — ordonnances de payement aux religieuses de Préaux d'une somme de 180 livres par le receveur général des domaines et bois de la généralité de Rouen, en représentation de leur droit annuel de chauffage dans la forêt de Brotonne (XVIIIe siècle).

Contexte :
Ordres religieux de femmes > Abbaye de Saint-Léger de Préaux (Ordre de Saint-Benoît)

Bacqueville (forêt de), etc.

H853 , 1177-1654 , Bray (lieu-dit) sis à Bacqueville ; Buisson (lieu-dit Le), sis à Racqueville ; Deux-Amants (Prieuré Sainte-Madeleine des) ; Ecriquetuit (Chapelle d'), sis à Racqueville ; Gisors ; Normandie (La)  

Confirmation par Goël de Beaudemont de la donation faite au prieuré par lui et par Baudry, son père, de la chapelle d'Écriquetuit (Escrachetut), avec les terres en dépendant, du droit de panage pour leurs porcs et du droit d'usage dans sa forêt de Bacqueville. Goël de Baudemont concède en outre aux religieux du prieuré le libre passage par Bray pour eux et les choses leur appartenant (1177) ; — procès-verbal de visite de la forêt de Bacqueville par Jacques de Chauffours, écuyer, lieutenant général des eaux et forêts au bailliage de Gisors, pour y reconnaître, marquer du marteau du Roi et délivrer au prieur des Deux-Amants les arbres propres aux réparations des bâtiments du prieuré (1616) ; — requête adressée par les religieux des Deux-Amants à M. Matharel, grand maître enquêteur et général réformateur des eaux et forêts en Normandie, à l'effet d'obtenir la délivrance d'arbres delà forêt de Bacqueville pour réparations des bâtiments du prieuré. Cette requête est rejetée, parce que le buisson de Bacqueville « n'est planté qu'en jeunes ventes et revenu de vingt ans sans aulcun bois d'essance à bastir » (1654).

Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Prieuré des Deux-Amants

Bacqueville (forêt de), etc.

H853 , 1177-1654 , Bray (lieu-dit) sis à Bacqueville ; Buisson (lieu-dit Le), sis à Racqueville ; Deux-Amants (Prieuré Sainte-Madeleine des) ; Ecriquetuit (Chapelle d'), sis à Racqueville ; Gisors ; Normandie (La)  

Confirmation par Goël de Beaudemont de la donation faite au prieuré par lui et par Baudry, son père, de la chapelle d'Écriquetuit (Escrachetut), avec les terres en dépendant, du droit de panage pour leurs porcs et du droit d'usage dans sa forêt de Bacqueville. Goël de Baudemont concède en outre aux religieux du prieuré le libre passage par Bray pour eux et les choses leur appartenant (1177) ; — procès-verbal de visite de la forêt de Bacqueville par Jacques de Chauffours, écuyer, lieutenant général des eaux et forêts au bailliage de Gisors, pour y reconnaître, marquer du marteau du Roi et délivrer au prieur des Deux-Amants les arbres propres aux réparations des bâtiments du prieuré (1616) ; — requête adressée par les religieux des Deux-Amants à M. Matharel, grand maître enquêteur et général réformateur des eaux et forêts en Normandie, à l'effet d'obtenir la délivrance d'arbres delà forêt de Bacqueville pour réparations des bâtiments du prieuré. Cette requête est rejetée, parce que le buisson de Bacqueville « n'est planté qu'en jeunes ventes et revenu de vingt ans sans aulcun bois d'essance à bastir » (1654).

Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Prieuré des Deux-Amants
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