Du 9 mai 1777 au 2 août 1782.
« Le chapitre a arresté qu'il sera fait un marteau aux armes du chapitre pour marquer à l'avenir les cordes do bois du chapitre » (11 juin 1777) ; – délibération relative à une demande de dispense de résidence formulée par M. Le Noble, chanoine de Vernon, auteur d'expériences sur là médecine magnétique ; délibération de la Société royale de médecine et lettre de M. de Crosne, intendant de la généralité de Rouen, insistant sur la nécessité pour M. Le Noble de résider à Paris, afin d'y poursuivre ses expériences : « M. Bertin me mande que le sieur Lenoble a communiqué à la Société royale de médecine à Paris des recherches qu'il a faites sur les propriétés médicinales des aimants faits de sa composition. La Société de médecine a nommé quelques-uns de ses membres pour constater par des expériences multipliées l'effet de ces aimants et elle pense que la présence du sieur Lenoble est absolument nécessaire à Paris pour ses expériences » (novembre 1777) ; –« le chapitre, pour perpétuer la mémoire d'une époque aussy honorable et les sentiments de respect et de reconnaissance dont il est pénétré pour Son Altesse serenissime Monseigneur le duc de Penthièvre, fondateur et collateur de cette église, dont il vient de se faire recevoir premier chanoine, a arresté que doresnavant la première stalle à droite cessera d'être occupée et ne pourra l'estre que parles seigneurs comtes de Vernon, et que dans les festes solemnelles cette stalle sera garnie d'un tapis à ses armoiries, l'aumusse dessus, comme si lesdits seigneurs étaient présents ; le doyen se placera dorénavant à la première stalle gauche, le chanoine ancien à la deuxième à droite et ainsy de suitte, chacun suivant son rang d'ancienneté » (5 mars 1778) ; –« le chapitre a permis à M. Le Noble de s'absenter pendant partie de la quinzaine de Pâques en conséquence d'une lettre de S. A. Monseigneur le duc de Penthièvre » ; cette lettre autographe, dont l'original est annexé au registre, est ainsi conçue : « Paris, 15 mars 1780. Vous trouvères ci-joint, Monsieur le Doyen, plusieurs papiers relatifs à M. l'abbé Le Noble, dont la prolongation du séjour en cette ville est souhaittée au delà de l'expression, à l'effet de pouvoir continuer ses soins à une pauvre malade qui a mis toute sa confiance en lui ; je désire vivement que nostre chapitre défère à la position d'une famille affligée et ne lui enlève point un de ses membres qu'elle regarde comme le sauveur de la personne objet de son inquiétude. J'espère que Monsieur le Doyen ne doute pas de la sincérité des sentiments que j'aurai toujours pour lui. L. J. M. de Bourbon. ».