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« Livre des délibérations et actes capitulaires du monastère de Saint-Taurin lez Évreux uny à la congrégation de Saint-Maur », du ler mars 1612 au 26 mars 1711. – Procès-verbal d'installation dans l'abbaye de Saint-Taurin des religieux réformés de la congrégation de Saint-Maur, par François de Péricard, évêque d'Évreux, en présence de Jacques du Perron, évêque d'Angoulême et abbé commendataire de Saint-Taurin, les 1er et 2 mars 1642 (fol. 2 et suiv.) ; – délibérations relatives à un emprunt de 2,000 livres contracté par les religieux, attendu » qu'il a esté nécessaire de faire de grands frais pour mettre les lieux réguliers en réparation, comme dortoir, réfectoir, église et autres lieux, à l'effet de leur establissement nouvellement fait, comme aussi pour achepter plusieurs ameublemens nécessaires, pour à quoy satisfaire le revenu de la communauté n'est suffisant » (1er avril 1642. Fol. 9), – au retrait de « plusieurs terres et domaines aliénés de ladite abbaye, tant de la mense conventuelle que de la mense abbatiale, lesquels on peut retirer suivant le pouvoir que le Roi en a donné par sa déclaration du treizième juin 1741 » (fol. 12 et ss.), – au différend soulevé entre l'abbaye et le curé de Saint-Gilles relativement au droit prétendu par les religieux de Saint-Taurin de célébrer la grand'messe avec diacre et sous-diacre, le jour de la fête, de saint Gilles, « en l'église et paroisse dudit Saint Gilles size en l'enclos dudit monastère, pour marque de leur supériorité » (fol. 17, etc.) ; – enregistrement des lettres de nomination de dom Damien Lerminier en qualité de prieur de l'abbaye de Saint-Taurin (17 juillet 1645. Fol. 23 v°) ; – projet d'emprunt de 3,000 livres, attendu « que le monastère doit prez de la somme de deux mil cinq cens livres à divers marchands, dont on ne peut pas différer le paiement plus longtemps, et d'ailleurs que les bâtiments des métairies de la Moinerie, du Buisson et de l'Aumosnerie menacent ruine, si on n'y apporte un présent remède, qu'il y a encore quantité de réparations à faire au moulin de Louviers, à la maison de la Rochette et aux murailles et toicls des logis du monastère... » (1646. Fol. 26) ; – récit des funérailles de François de Péricard, évesque d'Èvreux : « Le dimanche dix-huitième jour de novembre 1646, Messire François de Péricard, évêque d'Évreux, estant décédé à Paris dez le 21° de juillet et son corps ayant reposé en la paroisse de Condé depuis ce temps-là, la cérémonie de l'inhumation a esté faite en l'ordre et la manière qui s'ensuit : le corps fut apporté de Condé dans un charriot, tiré par quatre chevaux, accompagné de quelques cavaliers et des frères de la Charité de Condé. Les chevaux estoient couverts de toile noire avec une grande croix blanche, les housses descendant jusqu'à terre. Le charriot couvert de cercles en guise de berceau, avoit aussi une croix noire croisée de blanc qui couvroit les roues. Le clergé avec les religieux mendians attendoit le corps au cimetière Dieu, lequel fust reçeu par monseigneur messire Jacques du Perron, évesque d'Angoulesme et nommé à l'évesché d'Évreux. La réception faite, on procéda à l'évesché, où le chariot fit seulement un tour dans la cour, et le convoy descendit par la porte de la Geole, passa par la porte au Febvre et continua jusque devant le cimetière de Saint-Gilles. Les religieux de Saint-Taurin attendoient le convoy à la barrière du cimetière... Le lendemain, sur les neuf heures, les corps de ville commencèrent à arriver. Messieurs du Présidial vinrent en corps jeter de l'eau béniste sur le cercueil et se retirèrent dans les chaires du chœur (de l'église Saint-Taurin), des deux costez ; les gens du Roy ensuite, qui se placèrent sur les bancs proche du grand autel du costé du dortoir, où se mirent aussi les eschevins de ville. Ceux de l'Élection n'y vindrent pas, à cause de leur débat pour la prœséance contre le Présidial... Il ne se trouva point de noblesse au convoy, d'autant que ceux du Présidial ne leur eussent pas voulu accorder le pas devant... Etc. » (Fol. 30-34) ; – enregistrement des lettres de nomination de dom Fabien Buteux en qualité de prieur de l'abbaye de Saint-Taurin (15 juin 1648) ; – id., de dom Joseph des Ormes, ancien prieur de l'abbaye de Bernay (16 août 1649) ; – protestation des religieux de Saint-Taurin contre le projet formé par Gilles Boutault, nommé évêque d'Évreux, de prendre possession de son évêché sans se conformer aux usages traditionnels : « Messire Gilles Boutault, évesque de cette ville d'Évreux, se dispose aujourd'huy sur les onze heures, contre les anciennes cérémonies et coustumes religieusement observées par tous ses prédécesseurs jusques à son prédécesseur immédiat, révérendissime Jacques Noël du Perron, décédé le 14° février 1649, de prendre possession de son évesché et faire son entrée en l'église cathédrale sans en avoir donné advis à ceux quiy ont intérêt et nommément aux religieux de cette abbaye de Saint-Taurin, qui ont droict suyvant leurs tiltres de le recevoir en cette abbaye la veille de son entrée solennelle, où il doibt coucher et estre défrayé avec sa suitte par monsieur l'abbé de ladite abbaye, pour le lendemain lui estre imposée la mitre de Saint-Taurin avec grandes cérémonies et prières et de là le conduire jusques près la porte de la grande église Nostre-Dame et le présenter et livrer avec harangue à Mrs les chanoines de ladite église assemblez en corps ; et la haquenée ou autre monture sur laquelle il doibt estre venu audit monastère, avec son anneau d'or, doibt demeurer au proffict de l'aumosnier de ladite abbaye, ou la somme de cinquante six escus, comme il est stipulé par les anciennes transactions ; toutes lesquelles cérémonies il veult obmettre et partir seulement de son évesché sans estre accompagné d'aucun... Etc. » (5 avril 1650. Fol. 50) ; – installation de dom Charles Robillard, prieur de l'abbaye (19 juillet 1651), – id., de dom Germain Friville, nouveau prieur (23 juin 1654) ; – délibération décidant de soumettre au supérieur général les propositions de la duchesse de Bouillon : « Son altesse madame de Bouillon avoit dessein de faire aporter le corps de feu monsieur le duc de Bouillon, son mari, en l'église dudit monastère et mesme vouloit y dresser un sepulchre pour ledit feu seigneur son mari, pour elle, messieurs ses enfans et toute leur postérité, ensemble de faire dresser une chapelle au dessus dudit sépulchre pour y mettre cinq corps sainctz que notre saint père le Pape luy a donné, estant à Rome... » (1655. Fol. 64). Acceptation par les religieux des propositions de la duchesse de Bouillon relatives à la sépulture de sa famille et à un don de 10,000 livres par elle fait à l'abbaye (1657. Fol. 71) ; – installations de dom Germain Ferrand (25 juin 1657) et de dom Laurens Hunault (15 juin 1660), nommés prieurs de l'abbaye ; – délibérations relatives aux difficultés survenues entre l'abbaye et le chapitre de la cathédrale à propos de la cérémonie des funérailles de Gilles Boutault, évêque d'Évreux, décédé à Paris le 11 mars (14-26 mars 1661. Fol. 82-84) ; – enregistrement des lettres de nomination de Claude Carrel (25juin 1667), de Charles Aubourg (26 mai 1670), de Pierre Richer (1l juin 1675), de Jacques Remy (28 mai 1681), de Pierre Lengigneur (31 mai 1682), d'Antoine Beaugendre (24 mai 1687), de Pierre Lengigneur (14 mai 1693), de Nicolas Asselin (15 juin 1696), de Gabriel Pouget (14juin 1699), de René Lâneau (1er juin 1708), prieurs de l'abbaye ; – délibération relative à un projet d'échange avec le duc de Bouillon, qui proposait « d'enclore dans l'enceinte du chasteau qu'il fait bastir à Navarre une espace de rivière appartenant à ce monastère, à condition de donner en échange cent livres de rente » (1682. Fol. 143) ; – projet d'un emprunt de 2,000 livres (15 juillet 1692) ; – consentement donné par les religieux à la translation des corps des membres de la famille de Bouillon inhumés dans l'église de l'abbaye : « Son Altesse éminentissime Monseigneur le cardinal de Bouillon estant venu quelques jours auparavant en ce monastère, où depuis environ quarante ans on avoit en depost les corps de feu monseigneur le duc de Bouillon, de madame la duchesse, ses père et mère, et ceux de plusieurs autres princes et princesses de leur famille, il avoit dit qu'il avoit pris résolution avec Monseigneur le duc de Bouillon, son frère aisné, de les transporter en l'abbaye de Cluny dont il estoit abbé et dont les comtes d'Auvergne, dont ils sont descendus, étoient les fondateurs ou bienfaiteurs insignes ; que pour cet effet, comme les corps n'étoient dans notre église qu'en dépost, ils prioient la communauté de souffrir qu'il les emportassent... » (14 septembre 1692. Fol. 175) ; – opposition formée par les religieux à l'établissement d'un tarif d'abonnement destiné à remplacer la taille et applicable aux privilégiés comme aux taillables de la ville d'Évreux, « les habitans manans taillables de la ville d'Évreux travaillans depuis quelque temps dans les assemblées de la maison de ville à régler » ledit tarif (31 août 1707. Fol. 206) ; – récit de la cérémonie des funérailles de Jacques Potier de Novion, évêque d'Évreux : [« Messire Jacques Potier de Novion, évesque d'Évreux, mourut le 14e d'octobre 1709, à 10 et demy du soir, dans son palais épiscopal ; il fut enlevé de ce monde par une fièvre violente qui ne dura que cinq jours. Comme il estoit fort et robuste, quoyqu'âgé de 64 ans ou environ, il creut que la bonté de son tempérament le tireroit d'affaire ; mais il fut trompé et mourut sans sacrements, au grand regret de tout son diocèse qu'il avoit gouverné pendant 27 ans dans une grande paix et avec beaucoup de vigilance... Toute la communauté (des religieux de Saint-Taurin) fut en procession avec la croix et l'eau bénite attendre le convoy à la porte de l'église, qu'on nomme la porte des Images... Les Capucins et Cordeliers estoient à la teste, les Jacobins suivoient, tous les curez de la ville avec le clergé marchoient après, et messieurs les chanoines, les derniers de tous, fermoient la marche ; ensuitte le corps de feu Mr l'Évesque estoit porté par les frères de la Charité, et les quatre coins du drap par quatre dignitez du chapitre. Le Présidial et toutes les justices de la ville marchoient en habits de cérémonie avec une infinité de peuple qui les suivoient.... (Fol. 211-212) ; – actes de profession de Martin Alleron et de Michel Orry, religieux profès de la congrégation de Cluny et de Saint-Maur (1645) ; – actes de réception et d'ajournements des postulants et des novices (1655-1657).

H809 , 1642-1711 , Auvergne (L') ; Cluny (abbaye de) ; Condé-sur-Iton ; Evreux (Abbayes) : ""La Porte-des-Images"", à l'église abbatiale de Saint-Taurin ; Evreux (Abbayes) : Saint-Taurin ; Evreux (Le Cimetière Dieu) ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Gilles ; Saint-Maur (Congrégation de), à Saint-Taurin-d'Evreux  
Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de Saint-Taurin (Ordre de Saint-Benoît)

« Livre des délibérations et actes capitulaires du monastère de Saint-Taurin lez Évreux uny à la congrégation de Saint-Maur », du ler mars 1612 au 26 mars 1711. – Procès-verbal d'installation dans l'abbaye de Saint-Taurin des religieux réformés de la congrégation de Saint-Maur, par François de Péricard, évêque d'Évreux, en présence de Jacques du Perron, évêque d'Angoulême et abbé commendataire de Saint-Taurin, les 1er et 2 mars 1642 (fol. 2 et suiv.) ; – délibérations relatives à un emprunt de 2,000 livres contracté par les religieux, attendu » qu'il a esté nécessaire de faire de grands frais pour mettre les lieux réguliers en réparation, comme dortoir, réfectoir, église et autres lieux, à l'effet de leur establissement nouvellement fait, comme aussi pour achepter plusieurs ameublemens nécessaires, pour à quoy satisfaire le revenu de la communauté n'est suffisant » (1er avril 1642. Fol. 9), – au retrait de « plusieurs terres et domaines aliénés de ladite abbaye, tant de la mense conventuelle que de la mense abbatiale, lesquels on peut retirer suivant le pouvoir que le Roi en a donné par sa déclaration du treizième juin 1741 » (fol. 12 et ss.), – au différend soulevé entre l'abbaye et le curé de Saint-Gilles relativement au droit prétendu par les religieux de Saint-Taurin de célébrer la grand'messe avec diacre et sous-diacre, le jour de la fête, de saint Gilles, « en l'église et paroisse dudit Saint Gilles size en l'enclos dudit monastère, pour marque de leur supériorité » (fol. 17, etc.) ; – enregistrement des lettres de nomination de dom Damien Lerminier en qualité de prieur de l'abbaye de Saint-Taurin (17 juillet 1645. Fol. 23 v°) ; – projet d'emprunt de 3,000 livres, attendu « que le monastère doit prez de la somme de deux mil cinq cens livres à divers marchands, dont on ne peut pas différer le paiement plus longtemps, et d'ailleurs que les bâtiments des métairies de la Moinerie, du Buisson et de l'Aumosnerie menacent ruine, si on n'y apporte un présent remède, qu'il y a encore quantité de réparations à faire au moulin de Louviers, à la maison de la Rochette et aux murailles et toicls des logis du monastère... » (1646. Fol. 26) ; – récit des funérailles de François de Péricard, évesque d'Èvreux : « Le dimanche dix-huitième jour de novembre 1646, Messire François de Péricard, évêque d'Évreux, estant décédé à Paris dez le 21° de juillet et son corps ayant reposé en la paroisse de Condé depuis ce temps-là, la cérémonie de l'inhumation a esté faite en l'ordre et la manière qui s'ensuit : le corps fut apporté de Condé dans un charriot, tiré par quatre chevaux, accompagné de quelques cavaliers et des frères de la Charité de Condé. Les chevaux estoient couverts de toile noire avec une grande croix blanche, les housses descendant jusqu'à terre. Le charriot couvert de cercles en guise de berceau, avoit aussi une croix noire croisée de blanc qui couvroit les roues. Le clergé avec les religieux mendians attendoit le corps au cimetière Dieu, lequel fust reçeu par monseigneur messire Jacques du Perron, évesque d'Angoulesme et nommé à l'évesché d'Évreux. La réception faite, on procéda à l'évesché, où le chariot fit seulement un tour dans la cour, et le convoy descendit par la porte de la Geole, passa par la porte au Febvre et continua jusque devant le cimetière de Saint-Gilles. Les religieux de Saint-Taurin attendoient le convoy à la barrière du cimetière... Le lendemain, sur les neuf heures, les corps de ville commencèrent à arriver. Messieurs du Présidial vinrent en corps jeter de l'eau béniste sur le cercueil et se retirèrent dans les chaires du chœur (de l'église Saint-Taurin), des deux costez ; les gens du Roy ensuite, qui se placèrent sur les bancs proche du grand autel du costé du dortoir, où se mirent aussi les eschevins de ville. Ceux de l'Élection n'y vindrent pas, à cause de leur débat pour la prœséance contre le Présidial... Il ne se trouva point de noblesse au convoy, d'autant que ceux du Présidial ne leur eussent pas voulu accorder le pas devant... Etc. » (Fol. 30-34) ; – enregistrement des lettres de nomination de dom Fabien Buteux en qualité de prieur de l'abbaye de Saint-Taurin (15 juin 1648) ; – id., de dom Joseph des Ormes, ancien prieur de l'abbaye de Bernay (16 août 1649) ; – protestation des religieux de Saint-Taurin contre le projet formé par Gilles Boutault, nommé évêque d'Évreux, de prendre possession de son évêché sans se conformer aux usages traditionnels : « Messire Gilles Boutault, évesque de cette ville d'Évreux, se dispose aujourd'huy sur les onze heures, contre les anciennes cérémonies et coustumes religieusement observées par tous ses prédécesseurs jusques à son prédécesseur immédiat, révérendissime Jacques Noël du Perron, décédé le 14° février 1649, de prendre possession de son évesché et faire son entrée en l'église cathédrale sans en avoir donné advis à ceux quiy ont intérêt et nommément aux religieux de cette abbaye de Saint-Taurin, qui ont droict suyvant leurs tiltres de le recevoir en cette abbaye la veille de son entrée solennelle, où il doibt coucher et estre défrayé avec sa suitte par monsieur l'abbé de ladite abbaye, pour le lendemain lui estre imposée la mitre de Saint-Taurin avec grandes cérémonies et prières et de là le conduire jusques près la porte de la grande église Nostre-Dame et le présenter et livrer avec harangue à Mrs les chanoines de ladite église assemblez en corps ; et la haquenée ou autre monture sur laquelle il doibt estre venu audit monastère, avec son anneau d'or, doibt demeurer au proffict de l'aumosnier de ladite abbaye, ou la somme de cinquante six escus, comme il est stipulé par les anciennes transactions ; toutes lesquelles cérémonies il veult obmettre et partir seulement de son évesché sans estre accompagné d'aucun... Etc. » (5 avril 1650. Fol. 50) ; – installation de dom Charles Robillard, prieur de l'abbaye (19 juillet 1651), – id., de dom Germain Friville, nouveau prieur (23 juin 1654) ; – délibération décidant de soumettre au supérieur général les propositions de la duchesse de Bouillon : « Son altesse madame de Bouillon avoit dessein de faire aporter le corps de feu monsieur le duc de Bouillon, son mari, en l'église dudit monastère et mesme vouloit y dresser un sepulchre pour ledit feu seigneur son mari, pour elle, messieurs ses enfans et toute leur postérité, ensemble de faire dresser une chapelle au dessus dudit sépulchre pour y mettre cinq corps sainctz que notre saint père le Pape luy a donné, estant à Rome... » (1655. Fol. 64). Acceptation par les religieux des propositions de la duchesse de Bouillon relatives à la sépulture de sa famille et à un don de 10,000 livres par elle fait à l'abbaye (1657. Fol. 71) ; – installations de dom Germain Ferrand (25 juin 1657) et de dom Laurens Hunault (15 juin 1660), nommés prieurs de l'abbaye ; – délibérations relatives aux difficultés survenues entre l'abbaye et le chapitre de la cathédrale à propos de la cérémonie des funérailles de Gilles Boutault, évêque d'Évreux, décédé à Paris le 11 mars (14-26 mars 1661. Fol. 82-84) ; – enregistrement des lettres de nomination de Claude Carrel (25juin 1667), de Charles Aubourg (26 mai 1670), de Pierre Richer (1l juin 1675), de Jacques Remy (28 mai 1681), de Pierre Lengigneur (31 mai 1682), d'Antoine Beaugendre (24 mai 1687), de Pierre Lengigneur (14 mai 1693), de Nicolas Asselin (15 juin 1696), de Gabriel Pouget (14juin 1699), de René Lâneau (1er juin 1708), prieurs de l'abbaye ; – délibération relative à un projet d'échange avec le duc de Bouillon, qui proposait « d'enclore dans l'enceinte du chasteau qu'il fait bastir à Navarre une espace de rivière appartenant à ce monastère, à condition de donner en échange cent livres de rente » (1682. Fol. 143) ; – projet d'un emprunt de 2,000 livres (15 juillet 1692) ; – consentement donné par les religieux à la translation des corps des membres de la famille de Bouillon inhumés dans l'église de l'abbaye : « Son Altesse éminentissime Monseigneur le cardinal de Bouillon estant venu quelques jours auparavant en ce monastère, où depuis environ quarante ans on avoit en depost les corps de feu monseigneur le duc de Bouillon, de madame la duchesse, ses père et mère, et ceux de plusieurs autres princes et princesses de leur famille, il avoit dit qu'il avoit pris résolution avec Monseigneur le duc de Bouillon, son frère aisné, de les transporter en l'abbaye de Cluny dont il estoit abbé et dont les comtes d'Auvergne, dont ils sont descendus, étoient les fondateurs ou bienfaiteurs insignes ; que pour cet effet, comme les corps n'étoient dans notre église qu'en dépost, ils prioient la communauté de souffrir qu'il les emportassent... » (14 septembre 1692. Fol. 175) ; – opposition formée par les religieux à l'établissement d'un tarif d'abonnement destiné à remplacer la taille et applicable aux privilégiés comme aux taillables de la ville d'Évreux, « les habitans manans taillables de la ville d'Évreux travaillans depuis quelque temps dans les assemblées de la maison de ville à régler » ledit tarif (31 août 1707. Fol. 206) ; – récit de la cérémonie des funérailles de Jacques Potier de Novion, évêque d'Évreux : [« Messire Jacques Potier de Novion, évesque d'Évreux, mourut le 14e d'octobre 1709, à 10 et demy du soir, dans son palais épiscopal ; il fut enlevé de ce monde par une fièvre violente qui ne dura que cinq jours. Comme il estoit fort et robuste, quoyqu'âgé de 64 ans ou environ, il creut que la bonté de son tempérament le tireroit d'affaire ; mais il fut trompé et mourut sans sacrements, au grand regret de tout son diocèse qu'il avoit gouverné pendant 27 ans dans une grande paix et avec beaucoup de vigilance... Toute la communauté (des religieux de Saint-Taurin) fut en procession avec la croix et l'eau bénite attendre le convoy à la porte de l'église, qu'on nomme la porte des Images... Les Capucins et Cordeliers estoient à la teste, les Jacobins suivoient, tous les curez de la ville avec le clergé marchoient après, et messieurs les chanoines, les derniers de tous, fermoient la marche ; ensuitte le corps de feu Mr l'Évesque estoit porté par les frères de la Charité, et les quatre coins du drap par quatre dignitez du chapitre. Le Présidial et toutes les justices de la ville marchoient en habits de cérémonie avec une infinité de peuple qui les suivoient.... (Fol. 211-212) ; – actes de profession de Martin Alleron et de Michel Orry, religieux profès de la congrégation de Cluny et de Saint-Maur (1645) ; – actes de réception et d'ajournements des postulants et des novices (1655-1657).

H809 , 1642-1711 , Auvergne (L') ; Cluny (abbaye de) ; Condé-sur-Iton ; Evreux (Abbayes) : ""La Porte-des-Images"", à l'église abbatiale de Saint-Taurin ; Evreux (Abbayes) : Saint-Taurin ; Evreux (Le Cimetière Dieu) ; Evreux (Paroisses d') : Saint-Gilles ; Saint-Maur (Congrégation de), à Saint-Taurin-d'Evreux  
Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de Saint-Taurin (Ordre de Saint-Benoît)

Délibérations et actes capitulaires, du 16 septembre 1676 au 15 juin 1788. (Le premier et le 196e feuillet manquent.) – Pierre Danet, prieur (du 16 septembre 1676 au 21 avril 1678) ; – installation de Guillaume Camuset comme prieur (27 juin 1678) ; – le chapitre accorde sur sa demande, à M. de la Roche, « gentilhomme de ce pays », l'autorisation de placer son banc dans le chancel de l'église d'Ambenay, « duquel le curé de ladite paroisse l'avoit (sans nostre consentement) rejetté et placé parmi les païssans » (5 janvier 1679) ; – délibérations au sujet des difficultés pendantes entre les religieux et M. de Grémonville, abbé commendataire, relativement au partage des revenus et à l'usage du logis abbatial : « le R. P. Prieur est député avec D. Robert Samuel pour terminer avec Monsr notre abbé : mais voyage inutile et qui n'a servi tout au plus qu'à faire connaître Monsr l'abbé à notre R. P. Prieur » (5 mars 1679) ; – les religieux décident de contracter un premier emprunt de 8,000 livres pour faire bâtir un logis abbatial conformément à l'arrêt du parlement qui les y obligeait (9 décembre 1680) ; – délibération relative à une relique (vertèbre) de saint Just, martyr, donnée à l'abbaye par Madame la comtesse de Bonnelle, « ayant eu de Monseigneur le Cardinal de Bonsy le corps entier dudit saint, dont la translation auroit esté faicte par Monseigneur l'évesque de Lysieux dans l'église de Fervaques » (12 mai 1684) ; – installation de Dom Martin Filand en qualité de prieur (11 juin 1684) ; – autorisation d'emprunter 2,000 livres « pour tascher de parachever la maison abbatiale bien avancée » (13 août 1686) ; – installation de Dom Augustin Collet en qualité de prieur (14 juin 1687) ; – id., de Dom Jacques Haudart (25 mai 1693) ; – autorisation donnée à Guillaume d'Épinay, écuyer, brigadier des gardes du Roi, « de mettre un banc dans le chœur et chancel de l'église de Couvain tant pour luy que la dame sa femme, et enfans » (1698) ; – délibération au sujet des prétentions de M. du Plessis Châtillon, marquis de Rugles, « qui auroit fait mettre un banc dans le chancel de la paroisse de Saint-Germain dudit Rugles, fait apposer ses armes aux vitres dudit chancel et même fait donner quelqu'actes publics où il avoit fait insérer la qualité de patron honoraire de laditte église » (19 mai 1698) ; – installation de François L'Héritier, prieur (9 juillet 1699 ; – le chapitre propose : 1° de célébrer solennellement la fête de Saint-Christophe, « le prieur ayant trouvé dans le cartulaire de l'abbaye que l'église avoit esté bastie au lieu et place d'une chapelle dédiée à Saint-Christophe ; 2° de déplanter la vigne de l'enclos du monastère et de la remplacer par des arbres fruitiers et du blé, le prieur « ayant examiné et remarqué que depuis plus de 15 ans ladite vigne ne rapporte que très peu de vin et pour l'ordinaire si méchant qu'on a de la peine à en boire et que cependant les frais qui montent environ à la somme de cinq cents livres excèdent de beaucoup le profit qui en revient » (19 avril 1705) ; – Claude Hémin, prieur (10 août 1705) ; – Nicolas Le Poitevin, prieur (29 mai 1711) ; –transaction passée entre les religieux de Lyre, d'une part, et « noble dame Élisabeth-Renée de la Noë, baronne des Bothereaux, dame de la Barre, La Noë, Gisay, Villers, Saint-Ouen de Mancelles et autres lieux, épouse de Guillaume de Karuël, seigneur de la Panière et autres lieux, d'autre part », au sujet de l'aînesse de la Normandière, sise à la Barre, La Noë et Gisay (4 mai 1730) ; – nominations en qualité de prieurs de : Gabriel Pouget, remplaçant Nicolas Le Poitevin décédé (1er juin 1713), Mathieu Huë (24 mai 1714), Pierre Eudes (29 juillet 1720), Jean-Pomponne de Sainte-Marie (14 juin 1726), Joseph Le Paulmier (7 juin 1729) ; – délibérations et déclarations des religieux de Lyre au sujet des lettres du Roi et du comte de Saint-Florentin concernant les religieux de la congrégation de Saint-Maur qui avaient appelé de la constitution Unigenitus (7 juin 1733) ; – délibération relative à la part contributive de l'abbaye dans les frais de réparation du clocher de l'église de Breteuil, « que l'on fait actuellement » (l0juin 1735). D'après une délibération du 27 mars 1736, la somme payée par l'abbaye pour cet objet s'élevait à 6,500 livres ; – consentement donné par les religieux à la démolition du jubé de bais « qui partage le chœur d'avec la nef de l'église de Breteuil » (30 juin 1742) ; – projet d'un emprunt de 8,000 livres (9 septembre 1748) ; – Jean-Baptiste Tougard, organiste de l'abbaye (16 décembre 1748) ; –projet d'un emprunt de 10,000 livres (10 mars 1759) ; – id., de 5,000 livres pour achever les constructions commencées (15 juin 1760) ; – bail de la forge de Trisay passé à Nicolas Pottin pour le prix annuel de 6,200 livres (18 novembre 1770) ; – consentement donné à la destruction des sous-ailes des halles de Breteuil sur la demande du duc de Bouillon (16 décembre 1782) ; – allusion au dommage considérable causé à l'abbaye par le tonnerre le 15 juillet 1783 (25 janvier 1784) ; – nominations en qualité de prieurs de : Pierre Eudes (3 août 1733), Jean Foulques (27 mai 1736), Pierre Collinet (15 juin 1737), Louis Barbe (19 mai 1739), Pierre Eudes (4 juin 1740), Hervé Boissel (14 mai 1742), Gilbert de Saint-Affrique (22 mai 1744), Jean-Baptiste Duval (1er mai 1748), François Sohier (28 mai 1751), Pierre-César Le Pin (4 juin 1757), Pierre Le Maître (4 juin 1763), Jacques Benoît (28 janvier 1766), Jean Le Febvre (25 novembre 1766), François Follin (6 septembre 1767), Romain Le Prévost de Gournai (24 juin 1769), Charles Vigneron (29 mai 1773), Alexandre-Jean Ruault (9 juin 1778), Etienne Le Picard (8 juin 1781), Benigne Madenié (15 mars 1782), Jean-Antoine Chahan (5 octobre 1783), Pierre-Charles David (20 mai 1786).

H582 , 1676-1788 , Ambenay ; Barre (La) ; Bottereaux (Les) ; Breteuil ; Couvain (le fief de) ; Fervaques (paroisse de) ; Gisay ; Mancelles ; Noë (Abbaye de la) ; Normandie (Aînesse de), sise à la Barre ; Panière (fief de la) ; Rugles ; Rugles (Paroisse Saint-Germain de) ; Saint-Ouen-de-Mancelles ; Trisay (la forge de) ; Villers  
Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de Lyre (Ordre de Saint-Benoît)

Délibérations et actes capitulaires, du 16 septembre 1676 au 15 juin 1788. (Le premier et le 196e feuillet manquent.) – Pierre Danet, prieur (du 16 septembre 1676 au 21 avril 1678) ; – installation de Guillaume Camuset comme prieur (27 juin 1678) ; – le chapitre accorde sur sa demande, à M. de la Roche, « gentilhomme de ce pays », l'autorisation de placer son banc dans le chancel de l'église d'Ambenay, « duquel le curé de ladite paroisse l'avoit (sans nostre consentement) rejetté et placé parmi les païssans » (5 janvier 1679) ; – délibérations au sujet des difficultés pendantes entre les religieux et M. de Grémonville, abbé commendataire, relativement au partage des revenus et à l'usage du logis abbatial : « le R. P. Prieur est député avec D. Robert Samuel pour terminer avec Monsr notre abbé : mais voyage inutile et qui n'a servi tout au plus qu'à faire connaître Monsr l'abbé à notre R. P. Prieur » (5 mars 1679) ; – les religieux décident de contracter un premier emprunt de 8,000 livres pour faire bâtir un logis abbatial conformément à l'arrêt du parlement qui les y obligeait (9 décembre 1680) ; – délibération relative à une relique (vertèbre) de saint Just, martyr, donnée à l'abbaye par Madame la comtesse de Bonnelle, « ayant eu de Monseigneur le Cardinal de Bonsy le corps entier dudit saint, dont la translation auroit esté faicte par Monseigneur l'évesque de Lysieux dans l'église de Fervaques » (12 mai 1684) ; – installation de Dom Martin Filand en qualité de prieur (11 juin 1684) ; – autorisation d'emprunter 2,000 livres « pour tascher de parachever la maison abbatiale bien avancée » (13 août 1686) ; – installation de Dom Augustin Collet en qualité de prieur (14 juin 1687) ; – id., de Dom Jacques Haudart (25 mai 1693) ; – autorisation donnée à Guillaume d'Épinay, écuyer, brigadier des gardes du Roi, « de mettre un banc dans le chœur et chancel de l'église de Couvain tant pour luy que la dame sa femme, et enfans » (1698) ; – délibération au sujet des prétentions de M. du Plessis Châtillon, marquis de Rugles, « qui auroit fait mettre un banc dans le chancel de la paroisse de Saint-Germain dudit Rugles, fait apposer ses armes aux vitres dudit chancel et même fait donner quelqu'actes publics où il avoit fait insérer la qualité de patron honoraire de laditte église » (19 mai 1698) ; – installation de François L'Héritier, prieur (9 juillet 1699 ; – le chapitre propose : 1° de célébrer solennellement la fête de Saint-Christophe, « le prieur ayant trouvé dans le cartulaire de l'abbaye que l'église avoit esté bastie au lieu et place d'une chapelle dédiée à Saint-Christophe ; 2° de déplanter la vigne de l'enclos du monastère et de la remplacer par des arbres fruitiers et du blé, le prieur « ayant examiné et remarqué que depuis plus de 15 ans ladite vigne ne rapporte que très peu de vin et pour l'ordinaire si méchant qu'on a de la peine à en boire et que cependant les frais qui montent environ à la somme de cinq cents livres excèdent de beaucoup le profit qui en revient » (19 avril 1705) ; – Claude Hémin, prieur (10 août 1705) ; – Nicolas Le Poitevin, prieur (29 mai 1711) ; –transaction passée entre les religieux de Lyre, d'une part, et « noble dame Élisabeth-Renée de la Noë, baronne des Bothereaux, dame de la Barre, La Noë, Gisay, Villers, Saint-Ouen de Mancelles et autres lieux, épouse de Guillaume de Karuël, seigneur de la Panière et autres lieux, d'autre part », au sujet de l'aînesse de la Normandière, sise à la Barre, La Noë et Gisay (4 mai 1730) ; – nominations en qualité de prieurs de : Gabriel Pouget, remplaçant Nicolas Le Poitevin décédé (1er juin 1713), Mathieu Huë (24 mai 1714), Pierre Eudes (29 juillet 1720), Jean-Pomponne de Sainte-Marie (14 juin 1726), Joseph Le Paulmier (7 juin 1729) ; – délibérations et déclarations des religieux de Lyre au sujet des lettres du Roi et du comte de Saint-Florentin concernant les religieux de la congrégation de Saint-Maur qui avaient appelé de la constitution Unigenitus (7 juin 1733) ; – délibération relative à la part contributive de l'abbaye dans les frais de réparation du clocher de l'église de Breteuil, « que l'on fait actuellement » (l0juin 1735). D'après une délibération du 27 mars 1736, la somme payée par l'abbaye pour cet objet s'élevait à 6,500 livres ; – consentement donné par les religieux à la démolition du jubé de bais « qui partage le chœur d'avec la nef de l'église de Breteuil » (30 juin 1742) ; – projet d'un emprunt de 8,000 livres (9 septembre 1748) ; – Jean-Baptiste Tougard, organiste de l'abbaye (16 décembre 1748) ; –projet d'un emprunt de 10,000 livres (10 mars 1759) ; – id., de 5,000 livres pour achever les constructions commencées (15 juin 1760) ; – bail de la forge de Trisay passé à Nicolas Pottin pour le prix annuel de 6,200 livres (18 novembre 1770) ; – consentement donné à la destruction des sous-ailes des halles de Breteuil sur la demande du duc de Bouillon (16 décembre 1782) ; – allusion au dommage considérable causé à l'abbaye par le tonnerre le 15 juillet 1783 (25 janvier 1784) ; – nominations en qualité de prieurs de : Pierre Eudes (3 août 1733), Jean Foulques (27 mai 1736), Pierre Collinet (15 juin 1737), Louis Barbe (19 mai 1739), Pierre Eudes (4 juin 1740), Hervé Boissel (14 mai 1742), Gilbert de Saint-Affrique (22 mai 1744), Jean-Baptiste Duval (1er mai 1748), François Sohier (28 mai 1751), Pierre-César Le Pin (4 juin 1757), Pierre Le Maître (4 juin 1763), Jacques Benoît (28 janvier 1766), Jean Le Febvre (25 novembre 1766), François Follin (6 septembre 1767), Romain Le Prévost de Gournai (24 juin 1769), Charles Vigneron (29 mai 1773), Alexandre-Jean Ruault (9 juin 1778), Etienne Le Picard (8 juin 1781), Benigne Madenié (15 mars 1782), Jean-Antoine Chahan (5 octobre 1783), Pierre-Charles David (20 mai 1786).

H582 , 1676-1788 , Ambenay ; Barre (La) ; Bottereaux (Les) ; Breteuil ; Couvain (le fief de) ; Fervaques (paroisse de) ; Gisay ; Mancelles ; Noë (Abbaye de la) ; Normandie (Aînesse de), sise à la Barre ; Panière (fief de la) ; Rugles ; Rugles (Paroisse Saint-Germain de) ; Saint-Ouen-de-Mancelles ; Trisay (la forge de) ; Villers  
Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de Lyre (Ordre de Saint-Benoît)
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