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Theil-Nolent (Le), Bailleul-la-Vallée et Boissy-Lamberville (baronnie du Theil-Nolent).

H81 , 1618 , Bailleul-la-Vallée ; Bec-Héllouin (Abbaye du) ; Boissy-Lamberville ; Chevreul (le Moulin), sis à Bailleul-la-Vallée ; Evreux (Ville) ; Petit-Coudray (fief du), sis à Boissey-Louberville ; Rouen (Parlement de) ; Theil-Nolent (Le)  

Confirmations par Raoul de Varneville, évoque de Lisieux, et par Gilbert de Lamberville, de la donation faite à l'abbaye par Guillaume du Bos-Rôt (de Busco rotundo), Vauquelin et Emma, sa femme, Guillaume Herluin et Mathilde, sa femme, de deux gerbes de dîme au Petit-Coudrai (parvi Corileti), paroisse de Boissy (s. d, 1182-1191) ; — confirmation par Hugues d'Asnières de la donation faite à l'abbaye par Simon de Morainville de la moitié du moulin Chevreul (molendinum de Capriolo), sis paroisse de Bailleul (1210). Bail à fieffe de ladite moitié de moulin, passé par l'abbaye à Guillaume de Bailleul, moyennant une rente annuelle de 8 livres tournois (1274) ; — donation à l'abbaye par Robert Haraon, prêtre, de 8 acres de terre en plusieurs pièces, sises au Theil-Nolent, « en la teneure, seigneurie et fief noble » des religieux du Bec (1455, n. s. ) ; — arrêt du parlement de Rouen, confirmatif d'une sentence du bailli d'Évreux qui avait réuni au corps de l'abbaye sept vergées de terre sises au Theil-Noient et précédemment aliénées par elle (1618).

Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye du Bec (Ordre de Saint-Benoît)

Theil-Nolent (Le), Bailleul-la-Vallée et Boissy-Lamberville (baronnie du Theil-Nolent).

H81 , 1618 , Bailleul-la-Vallée ; Bec-Héllouin (Abbaye du) ; Boissy-Lamberville ; Chevreul (le Moulin), sis à Bailleul-la-Vallée ; Evreux (Ville) ; Petit-Coudray (fief du), sis à Boissey-Louberville ; Rouen (Parlement de) ; Theil-Nolent (Le)  

Confirmations par Raoul de Varneville, évoque de Lisieux, et par Gilbert de Lamberville, de la donation faite à l'abbaye par Guillaume du Bos-Rôt (de Busco rotundo), Vauquelin et Emma, sa femme, Guillaume Herluin et Mathilde, sa femme, de deux gerbes de dîme au Petit-Coudrai (parvi Corileti), paroisse de Boissy (s. d, 1182-1191) ; — confirmation par Hugues d'Asnières de la donation faite à l'abbaye par Simon de Morainville de la moitié du moulin Chevreul (molendinum de Capriolo), sis paroisse de Bailleul (1210). Bail à fieffe de ladite moitié de moulin, passé par l'abbaye à Guillaume de Bailleul, moyennant une rente annuelle de 8 livres tournois (1274) ; — donation à l'abbaye par Robert Haraon, prêtre, de 8 acres de terre en plusieurs pièces, sises au Theil-Nolent, « en la teneure, seigneurie et fief noble » des religieux du Bec (1455, n. s. ) ; — arrêt du parlement de Rouen, confirmatif d'une sentence du bailli d'Évreux qui avait réuni au corps de l'abbaye sept vergées de terre sises au Theil-Noient et précédemment aliénées par elle (1618).

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Saint-Hymer (prieuré de).

H76 , [1077]-1276 , Barneville ; Bec-Héllouin (Abbaye du) ; Lisieux ; Montfort-sur-Risle (Le forêt de) ; Rouen (ville) ; Saint-Hymer (Prieuré de) ; Saint-Martin-du-Parc  

« Copie des titres primordiaux de donation des comtes de Montfort, fondateurs du prieuré de Saint-Himer, de la bulle du pape Luce III et des actes de confirmation de ces donations par les archevêques de Rouen et les évêques de Lisieux, tirée de l'ancien Cartulaire du Bec concernant les prieurés de sa dépendance » (XVIIIe siècle). Ces copies comprennent : 1° Donation d'Hugues II de Montfort (vers 1077, en présence de Guillaumele Conquérant et d'Hugues, évêque de Lisieux) ; 2° donation d'Hugues IV de Montfort (1127) ; 3° confirmation d'Arnoul, évêque de Lisieux (1147) ; 4°, 5° deux donations de Robert de Montfort (1149-1178) ; 6° bulle de confirmation du pape Lucius III (1182) ; 7° confirmation de Raoul de Varneville, évêque de Lisieux (1189) ; 8° confirmation d'Hugues V de Montfort (1194) ; 9° confirmation d'Hugues de Montpinçon (fin du XIIe siècle) ; 10 » confirmation de Jourdain du Houmet, évêque de Lisieux (1202-1218) ; 11° accord entre l'abbaye du Bec, le prieuré de Saint-Hymer, d'une part, et Guillaume de Mortemer, d'autre part (1224) ; 12° règlement par Foulques d'Astin, évêque de Lisieux, des difficultés survenues entre les religieux du prieuré et les paroissiens de Saint-Hymer au sujet de l'usage de l'église (1253) ; 13°-14° règlements d'Eudes Rigaud, archevêque de Rouen, au sujet des dîmes de la paroisse de Barneville (1271) et de la forêt de Montfort (1276. Cette date est inexactement transcrite, Eudes Rigaud étant mort en 1275).

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Saint-Hymer (prieuré de).

H76 , [1077]-1276 , Barneville ; Bec-Héllouin (Abbaye du) ; Lisieux ; Montfort-sur-Risle (Le forêt de) ; Rouen (ville) ; Saint-Hymer (Prieuré de) ; Saint-Martin-du-Parc  

« Copie des titres primordiaux de donation des comtes de Montfort, fondateurs du prieuré de Saint-Himer, de la bulle du pape Luce III et des actes de confirmation de ces donations par les archevêques de Rouen et les évêques de Lisieux, tirée de l'ancien Cartulaire du Bec concernant les prieurés de sa dépendance » (XVIIIe siècle). Ces copies comprennent : 1° Donation d'Hugues II de Montfort (vers 1077, en présence de Guillaumele Conquérant et d'Hugues, évêque de Lisieux) ; 2° donation d'Hugues IV de Montfort (1127) ; 3° confirmation d'Arnoul, évêque de Lisieux (1147) ; 4°, 5° deux donations de Robert de Montfort (1149-1178) ; 6° bulle de confirmation du pape Lucius III (1182) ; 7° confirmation de Raoul de Varneville, évêque de Lisieux (1189) ; 8° confirmation d'Hugues V de Montfort (1194) ; 9° confirmation d'Hugues de Montpinçon (fin du XIIe siècle) ; 10 » confirmation de Jourdain du Houmet, évêque de Lisieux (1202-1218) ; 11° accord entre l'abbaye du Bec, le prieuré de Saint-Hymer, d'une part, et Guillaume de Mortemer, d'autre part (1224) ; 12° règlement par Foulques d'Astin, évêque de Lisieux, des difficultés survenues entre les religieux du prieuré et les paroissiens de Saint-Hymer au sujet de l'usage de l'église (1253) ; 13°-14° règlements d'Eudes Rigaud, archevêque de Rouen, au sujet des dîmes de la paroisse de Barneville (1271) et de la forêt de Montfort (1276. Cette date est inexactement transcrite, Eudes Rigaud étant mort en 1275).

Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye du Bec (Ordre de Saint-Benoît)

Grande charte de Lyre, contenant la donation faite à l'abbaye par Guillaume, fils d'Osberne, son fondateur, et par Adeliz, sa femme, de terres, de dîmes et de droits divers à la Vieille-Lyre et à la Neuve-Lyre, à Marnières, aux Fretils, à Breteuil, à Pacy, à Glos, à Pont-Saint-Pierre, etc. A la suite de cette donation, attribuée à l'année 1051 environ et souscrite par Guillaume, évêque d'Évreux, par Guillaume le Conquérant, duc de Normandie, et par Mathilde, sa femme, sont transcrites les donations des premiers bienfaiteurs de l'abbaye : Ernaud, fils de Popeline ; Ernaud, fils du précédent ; Raoul de Conches ; Guillaume de Breteuil, fils du fondateur de l'abbaye ; Ingenulfe, Guillaume, Robert et Wiard, fils de Grenton ; Osmondrfe Waspreia ; Guillaume de Thevray ; Richard Mahiard et Simon de Gouttières ; Raoul de Tournai ; Guillaume de Tournai et Gilbert, son frère ; Raoul de Pommereuil et Roger, son frère ; Robert de Tranchevilliers ; Gilbert, fils de Roger. (Parchemin de 79 centimètres de hauteur sur 52 de largeur) ; – seconde donation de Guillaume, fils d'Osberne et comte de Hereford, en faveur de l'abbaye. Cet acte est souscrit en même temps par Lanfranc, archevêque de Cantorbéry, et par Guillaume, évêque d'Évreux, bien que Lanfranc ne soit monté sur le trône archiépiscopal qu'en 1070 et que la mort de l'évêque d'Évreux Guillaume soit généralement attribuée à l'année 1066, notamment par le Gallia Christiana. Il est accompagné d'une autre charte également sur parchemin dans laquelle on a voulu voir une troisième donation du même Guillaume, fils d'Osberne, mais qui paraît n'être qu'un projet dressé en vue de la rédaction définitive de la donation précédente. La date de celle-ci pourrait être attribuée à l'année 1070, à la condition de prolonger jusqu'à cette année l'existence de Guillaume I, évêque d'Évreux ; – donation à l'abbaye par Amicie, dame de Montfort, pour le repos de l'âme de Guillaume de Breteuil, son frère, d'une rente annuelle de 60 sous d'angevins (s. d., en présence de Roger, frère de la donatrice, évêque élu de Saint-André) ; – confirmation par Robert (II), comte de Leicester, des biens et des droits que l'abbaye possédait dans l'étendue de ses fiefs (s. d., en présence de Gilebert des Minières, sénéchal du comte) ; – confirmation des biens et des privilèges de l'abbaye de Lyre par Robert (II), comte de Leicester (s. d., en présence d'Amicie, sa femme) ; – confirmations par Robert II et par Robert III, comtes de Leicester, des donations faites à l'abbaye par Richard de Bois-Anzeray et par Baudry, fils d'Hoël (s. d.) ; – donation à l'abbaye par Robert (IV), comte de Leicester, du village du Champ-Motteux et de droits d'usage dans la forêt de Breteuil (s. d.) ; – confirmation par Arnaud du Bois (Ernaldus de Bosco) des donations faites à l'abbaye par ses ancêtres ou par leurs vassaux et donation aux religieux de Lyre de ses droits de dîme sur les moulins de Verrières (s. d.) ; – confirmation par Henri II, roi d'Angleterre, des donations faites à l'abbaye tant en France qu'en Angleterre (Westminster, s. d., 1142-1164) ; – vidimus des lettres de sauvegarde accordées à l'abbaye par le dauphin Charles, régent du royaume, et adressées aux capitaines des châteaux de Breteuil et de Conches, etc. : «... Noz amez et féaulx les religieux, abbé et couvent de Nostre Dame de Lire nous ont fait monstrer en complaignant que comme leur moustier avecques la greigneur partie des autres maisons de leur abbaie et leurs biens dedans estans et leurs autres manoirs et grandies hors ovecques les biens dedans estans aient esté ars et gastez par les enemis du royaume et aussi vous ou aucuns de vous avez prins et encores vous efforcez de jour en jour de prendre de leurs biens... Pour lesquelx griefs les diz religieux n'ont de quoi vivre et sont demoures povres, mendians et dispers... » (1359) ; – exemption de tous droits de coutume, de tonlieu, de passage, de pontage, etc., accordée à l'abbaye pour ses biens et ses marchandises par Henri II, roi d'Angleterre (Le Vaudreuil. S. d.) ; – lettres de protection et de sauvegarde accordées à l'abbaye par Henri II, roi d'Angleterre (Caen, Argentan et Léry. S. d.) ; – promulgation par Henri Louvel, bailli de Verneuil, d'un jugement de l'Échiquier de Rouen qui avait confirmé les religieux de Lyre, nonobstant l'opposition de Jean de Saint-Léonard, ancien bailli de Verneuil, dans leur droit de jouir des droits de coutume, de haute et de basse justice une semaine sur dix dans les villes de Breteuil, de Glos, de Lyre et de Pacy (1279) ; – arrêt du Parlement de Paris interprétant et réglementant le droit ci-dessus au point de vue des causes introduites et non terminées dans la semaine réservée à l'abbaye : «... Per arrestum nostre curie dictum fuit quod dicti religion cognitionem causarum in eorum décima septimana inchoalam et non complétant ipsi poterunt quantum ad cause cognitionem solummodo pertinet complere in novem sepùmanis nostris » (1310) ; – copie collationnée (1580) des lettres patentes de Philippe V le Long, vidimant et confirmant les donations faites à l'abbaye par ses fondateurs, notamment celles de Guillaume, fils d'Osberne, et des comtes de Leicester (1320) ; – vidimus d'un mandement de Philippe VI de Valois, adressé « aux gens des Comptes » à Paris, pour leur notifier que l'intention du Roi « n'est mie ne n'a esté que l'abbaye de Lyre en Normendie ne aucuns membres d'icelle soient mis hors de nostre main... ; si vous mandons que ce vous signifiez aus commissaires députez à faire certaine assiette ès parties pardela à nostre frère d'Alençon et à nostre très chier cousin le Roy de Navarre, conte de Évreux... » (1337) ; – copies d'une plainte formulée par les religieux de Lyre contre les sieurs de la Frette et de Basqueville, capitaines de compagnies, qui avaient logé de force dans l'abbaye avec leurs gens d'armes et commis plusieurs excès, ainsi que de l'information par témoins faite à ce sujet par le sénéchal de l'abbaye (1585) ; – sauvegardes accordées à l'abbaye par le baron de Médavy, capitaine de 50 hommes d'armes, bailli d'Alençon et gouverneur de Verneuil, et par le vicomte de Tavannes, « mareschal général des camps et armées catholiques, comandant en Normandie » (1591). Au bas de ses lettres de sauvegarde, le vicomte de Tavannes a ajouté de sa main : « pour l'église et le logis des moynes seullemant » ; – copies d'un arrêt du Parlement de Rouen, du 29 juillet 1652, et d'un arrêt de la Chambre des Comptes, du 12 juillet 1653, ordonnant l'enregistrement, sous la réserve des modifications portées dans lesdits arrêts, des lettres patentes d'avril 1651, qui avaient rendu exécutoire le contrat d'échange passé entre le Roi et le duc de Bouillon du comté d'Évreux et de ses dépendances contre les principautés de Sedan et de Raucourt ; – confirmation par Hugues III d'Amiens, archevêque de Rouen, des biens possédés par l'abbaye dans l'étendue de son diocèse. Cette charte, datée de 1145 et adressée à l'abbé de Lyre Bildier, porte, outre la souscription de l'archevêque, celles de Gautier, abbé de Saint-Wandrille, de Fraterne, abbé de Saint-Ouen, et des dignitaires suivants de l'archevêché et du chapitre : les archidiacres Fulbert, Hugues, Osmond et Geoffroi, le doyen Galeran, le sacriste Nicolas, l'écolâtre (magister scolaris) Laurent, le chantre Gilbert ; – lettres de Gautier de Coutances, archevêque de Rouen, adressées à Raoul de Varneville, évêque de Lisieux, et au clergé de son diocèse, pour leur prescrire de recommander aux fidèles de faire des aumônes aux religieux de Lyre qui se présenteraient dans les églises du diocèse afin de recueillir des offrandes pour reconstruire leur monastère récemment incendié (1188) ; – confirmation par Garin de Cierrey, évêque d'Évreux, des donations faites à l'abbaye par Arnaud du Bois, Gilbert des Essarts, Guillaume de Chanteloup, Eustache de Renneville, Guillaume de Séez-Moulins (s. d., en présence des archidiacres Raoul et Gilles, de Raoul de Conches, de Robert du Bois-Normand et de Chrétien, prêtres, etc., 1193-1201) ; – nomination par Garin de Cierrey, évêque d'Évreux, des vicaires perpétuels présentés par l'abbaye de Lyre pour les églises de Breteuil, de Saint-Denis-du-Béhélan (de Brolioherlant), de Champ-Dominel, de Roman, de Corneuil, de la Vieille-Lyre et de Glos-la-Ferrière (s. d.) ; – vidimus et confirmation (1209) par Luc, évêque d'Évreux, de la charte de Robert IV, comte de Leicester, confirmant à l'abbaye de Lyre les biens et les privilèges qu'elle possédait dans l'étendue de ses fiefs, à la charge de lui fournir le service de deux chevaliers pour sa garde à Breteuil (s. d., vers 1200) ; – confirmation par Luc, évêque d'Évreux, des donations faites à l'abbaye par Roger des Essarts, Guillaume Chevroel et Gilbert Chevroel, son fils, Guillaume Burnel, Guillaume et Gilbert du Chesne, Hubert de Nagel (de Nagelet) Baoul du Bois-Gencelin, Gilbert de Arsiciis, Bichard Laurent, Baoul, Simon et Galeran, ses frères (s. d.) ; – confirmation par le chapitre d'Evreux des biens et des droits de l'abbaye, déjà confirmés par Garin de Cierrey, ancien évêque d'Évreux (1210) ; – déclaration générale des biens et des revenus de l'abbaye de Lyre, fournie au Roi par Jacques Bretel de Gremonville, abbé commendataire (1648. Cahier de 8 feuillets parchemin. Incomplet) ; – mémoire sur les biens, revenus et possessions de l'abbaye (XVIIIe siècle). – (Chapitre premier de l'inventaire général de 1738, en quatre volumes in-folio.).

H438 , XVIIIe siècle , Alençon ; Argentan ; Bacqueville ; Breteuil ; Caën ; Champ-Dominel (Le) ; Champ-Motteux (Le), sis près de Breteuil ; Corneuil ; Evreux (Chanoines, signataires, doyens d') ; Evreux (Grands Chantres d') ; Frétils (Les) ; Glos-la-Ferrière ; Léry ; Lyons-la-Forêt (Abbaye de) ; Marmières ; Neuve-Lyre (La), dite aussi « la Jeune-Lyre » ; Pacy-sur-Eure ; Paris (Parlement de) ; Pont-Saint-Pierre ; Raucourt ; Roman ; Rouen (Parlement de) ; Saint-Denis-du-Béhélan ; Sédan ; Vaudreuil (Le) ; Verneuil-sur-Avre ; Verrières (Les Moulins de), sis proche …) ; Vieille-Lyre (La)  
Contexte :
Ordres religieux d'hommes > Abbaye de Lyre (Ordre de Saint-Benoît)

Grande charte de Lyre, contenant la donation faite à l'abbaye par Guillaume, fils d'Osberne, son fondateur, et par Adeliz, sa femme, de terres, de dîmes et de droits divers à la Vieille-Lyre et à la Neuve-Lyre, à Marnières, aux Fretils, à Breteuil, à Pacy, à Glos, à Pont-Saint-Pierre, etc. A la suite de cette donation, attribuée à l'année 1051 environ et souscrite par Guillaume, évêque d'Évreux, par Guillaume le Conquérant, duc de Normandie, et par Mathilde, sa femme, sont transcrites les donations des premiers bienfaiteurs de l'abbaye : Ernaud, fils de Popeline ; Ernaud, fils du précédent ; Raoul de Conches ; Guillaume de Breteuil, fils du fondateur de l'abbaye ; Ingenulfe, Guillaume, Robert et Wiard, fils de Grenton ; Osmondrfe Waspreia ; Guillaume de Thevray ; Richard Mahiard et Simon de Gouttières ; Raoul de Tournai ; Guillaume de Tournai et Gilbert, son frère ; Raoul de Pommereuil et Roger, son frère ; Robert de Tranchevilliers ; Gilbert, fils de Roger. (Parchemin de 79 centimètres de hauteur sur 52 de largeur) ; – seconde donation de Guillaume, fils d'Osberne et comte de Hereford, en faveur de l'abbaye. Cet acte est souscrit en même temps par Lanfranc, archevêque de Cantorbéry, et par Guillaume, évêque d'Évreux, bien que Lanfranc ne soit monté sur le trône archiépiscopal qu'en 1070 et que la mort de l'évêque d'Évreux Guillaume soit généralement attribuée à l'année 1066, notamment par le Gallia Christiana. Il est accompagné d'une autre charte également sur parchemin dans laquelle on a voulu voir une troisième donation du même Guillaume, fils d'Osberne, mais qui paraît n'être qu'un projet dressé en vue de la rédaction définitive de la donation précédente. La date de celle-ci pourrait être attribuée à l'année 1070, à la condition de prolonger jusqu'à cette année l'existence de Guillaume I, évêque d'Évreux ; – donation à l'abbaye par Amicie, dame de Montfort, pour le repos de l'âme de Guillaume de Breteuil, son frère, d'une rente annuelle de 60 sous d'angevins (s. d., en présence de Roger, frère de la donatrice, évêque élu de Saint-André) ; – confirmation par Robert (II), comte de Leicester, des biens et des droits que l'abbaye possédait dans l'étendue de ses fiefs (s. d., en présence de Gilebert des Minières, sénéchal du comte) ; – confirmation des biens et des privilèges de l'abbaye de Lyre par Robert (II), comte de Leicester (s. d., en présence d'Amicie, sa femme) ; – confirmations par Robert II et par Robert III, comtes de Leicester, des donations faites à l'abbaye par Richard de Bois-Anzeray et par Baudry, fils d'Hoël (s. d.) ; – donation à l'abbaye par Robert (IV), comte de Leicester, du village du Champ-Motteux et de droits d'usage dans la forêt de Breteuil (s. d.) ; – confirmation par Arnaud du Bois (Ernaldus de Bosco) des donations faites à l'abbaye par ses ancêtres ou par leurs vassaux et donation aux religieux de Lyre de ses droits de dîme sur les moulins de Verrières (s. d.) ; – confirmation par Henri II, roi d'Angleterre, des donations faites à l'abbaye tant en France qu'en Angleterre (Westminster, s. d., 1142-1164) ; – vidimus des lettres de sauvegarde accordées à l'abbaye par le dauphin Charles, régent du royaume, et adressées aux capitaines des châteaux de Breteuil et de Conches, etc. : «... Noz amez et féaulx les religieux, abbé et couvent de Nostre Dame de Lire nous ont fait monstrer en complaignant que comme leur moustier avecques la greigneur partie des autres maisons de leur abbaie et leurs biens dedans estans et leurs autres manoirs et grandies hors ovecques les biens dedans estans aient esté ars et gastez par les enemis du royaume et aussi vous ou aucuns de vous avez prins et encores vous efforcez de jour en jour de prendre de leurs biens... Pour lesquelx griefs les diz religieux n'ont de quoi vivre et sont demoures povres, mendians et dispers... » (1359) ; – exemption de tous droits de coutume, de tonlieu, de passage, de pontage, etc., accordée à l'abbaye pour ses biens et ses marchandises par Henri II, roi d'Angleterre (Le Vaudreuil. S. d.) ; – lettres de protection et de sauvegarde accordées à l'abbaye par Henri II, roi d'Angleterre (Caen, Argentan et Léry. S. d.) ; – promulgation par Henri Louvel, bailli de Verneuil, d'un jugement de l'Échiquier de Rouen qui avait confirmé les religieux de Lyre, nonobstant l'opposition de Jean de Saint-Léonard, ancien bailli de Verneuil, dans leur droit de jouir des droits de coutume, de haute et de basse justice une semaine sur dix dans les villes de Breteuil, de Glos, de Lyre et de Pacy (1279) ; – arrêt du Parlement de Paris interprétant et réglementant le droit ci-dessus au point de vue des causes introduites et non terminées dans la semaine réservée à l'abbaye : «... Per arrestum nostre curie dictum fuit quod dicti religion cognitionem causarum in eorum décima septimana inchoalam et non complétant ipsi poterunt quantum ad cause cognitionem solummodo pertinet complere in novem sepùmanis nostris » (1310) ; – copie collationnée (1580) des lettres patentes de Philippe V le Long, vidimant et confirmant les donations faites à l'abbaye par ses fondateurs, notamment celles de Guillaume, fils d'Osberne, et des comtes de Leicester (1320) ; – vidimus d'un mandement de Philippe VI de Valois, adressé « aux gens des Comptes » à Paris, pour leur notifier que l'intention du Roi « n'est mie ne n'a esté que l'abbaye de Lyre en Normendie ne aucuns membres d'icelle soient mis hors de nostre main... ; si vous mandons que ce vous signifiez aus commissaires députez à faire certaine assiette ès parties pardela à nostre frère d'Alençon et à nostre très chier cousin le Roy de Navarre, conte de Évreux... » (1337) ; – copies d'une plainte formulée par les religieux de Lyre contre les sieurs de la Frette et de Basqueville, capitaines de compagnies, qui avaient logé de force dans l'abbaye avec leurs gens d'armes et commis plusieurs excès, ainsi que de l'information par témoins faite à ce sujet par le sénéchal de l'abbaye (1585) ; – sauvegardes accordées à l'abbaye par le baron de Médavy, capitaine de 50 hommes d'armes, bailli d'Alençon et gouverneur de Verneuil, et par le vicomte de Tavannes, « mareschal général des camps et armées catholiques, comandant en Normandie » (1591). Au bas de ses lettres de sauvegarde, le vicomte de Tavannes a ajouté de sa main : « pour l'église et le logis des moynes seullemant » ; – copies d'un arrêt du Parlement de Rouen, du 29 juillet 1652, et d'un arrêt de la Chambre des Comptes, du 12 juillet 1653, ordonnant l'enregistrement, sous la réserve des modifications portées dans lesdits arrêts, des lettres patentes d'avril 1651, qui avaient rendu exécutoire le contrat d'échange passé entre le Roi et le duc de Bouillon du comté d'Évreux et de ses dépendances contre les principautés de Sedan et de Raucourt ; – confirmation par Hugues III d'Amiens, archevêque de Rouen, des biens possédés par l'abbaye dans l'étendue de son diocèse. Cette charte, datée de 1145 et adressée à l'abbé de Lyre Bildier, porte, outre la souscription de l'archevêque, celles de Gautier, abbé de Saint-Wandrille, de Fraterne, abbé de Saint-Ouen, et des dignitaires suivants de l'archevêché et du chapitre : les archidiacres Fulbert, Hugues, Osmond et Geoffroi, le doyen Galeran, le sacriste Nicolas, l'écolâtre (magister scolaris) Laurent, le chantre Gilbert ; – lettres de Gautier de Coutances, archevêque de Rouen, adressées à Raoul de Varneville, évêque de Lisieux, et au clergé de son diocèse, pour leur prescrire de recommander aux fidèles de faire des aumônes aux religieux de Lyre qui se présenteraient dans les églises du diocèse afin de recueillir des offrandes pour reconstruire leur monastère récemment incendié (1188) ; – confirmation par Garin de Cierrey, évêque d'Évreux, des donations faites à l'abbaye par Arnaud du Bois, Gilbert des Essarts, Guillaume de Chanteloup, Eustache de Renneville, Guillaume de Séez-Moulins (s. d., en présence des archidiacres Raoul et Gilles, de Raoul de Conches, de Robert du Bois-Normand et de Chrétien, prêtres, etc., 1193-1201) ; – nomination par Garin de Cierrey, évêque d'Évreux, des vicaires perpétuels présentés par l'abbaye de Lyre pour les églises de Breteuil, de Saint-Denis-du-Béhélan (de Brolioherlant), de Champ-Dominel, de Roman, de Corneuil, de la Vieille-Lyre et de Glos-la-Ferrière (s. d.) ; – vidimus et confirmation (1209) par Luc, évêque d'Évreux, de la charte de Robert IV, comte de Leicester, confirmant à l'abbaye de Lyre les biens et les privilèges qu'elle possédait dans l'étendue de ses fiefs, à la charge de lui fournir le service de deux chevaliers pour sa garde à Breteuil (s. d., vers 1200) ; – confirmation par Luc, évêque d'Évreux, des donations faites à l'abbaye par Roger des Essarts, Guillaume Chevroel et Gilbert Chevroel, son fils, Guillaume Burnel, Guillaume et Gilbert du Chesne, Hubert de Nagel (de Nagelet) Baoul du Bois-Gencelin, Gilbert de Arsiciis, Bichard Laurent, Baoul, Simon et Galeran, ses frères (s. d.) ; – confirmation par le chapitre d'Evreux des biens et des droits de l'abbaye, déjà confirmés par Garin de Cierrey, ancien évêque d'Évreux (1210) ; – déclaration générale des biens et des revenus de l'abbaye de Lyre, fournie au Roi par Jacques Bretel de Gremonville, abbé commendataire (1648. Cahier de 8 feuillets parchemin. Incomplet) ; – mémoire sur les biens, revenus et possessions de l'abbaye (XVIIIe siècle). – (Chapitre premier de l'inventaire général de 1738, en quatre volumes in-folio.).

H438 , XVIIIe siècle , Alençon ; Argentan ; Bacqueville ; Breteuil ; Caën ; Champ-Dominel (Le) ; Champ-Motteux (Le), sis près de Breteuil ; Corneuil ; Evreux (Chanoines, signataires, doyens d') ; Evreux (Grands Chantres d') ; Frétils (Les) ; Glos-la-Ferrière ; Léry ; Lyons-la-Forêt (Abbaye de) ; Marmières ; Neuve-Lyre (La), dite aussi « la Jeune-Lyre » ; Pacy-sur-Eure ; Paris (Parlement de) ; Pont-Saint-Pierre ; Raucourt ; Roman ; Rouen (Parlement de) ; Saint-Denis-du-Béhélan ; Sédan ; Vaudreuil (Le) ; Verneuil-sur-Avre ; Verrières (Les Moulins de), sis proche …) ; Vieille-Lyre (La)  
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