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Plan de classement

Archives ecclésiastiques : clergé régulier (série H)

Couvents et communautés d'hommes

Pénitents de Louviers

• Copie collationnée des lettres patentes de Louis XIV autorisant les Pénitents de Sainte-Barbe, près Louviers, à transférer leur couvent dans la ville de Louviers et leur accordant le droit d'amortissement pour leurs biens acquis ou à acquérir (1645) : « Dez l'année mi six cens quatre, feu nostre cher et bien amé orateur le Père Vincent Mussart, lors provincial dudit ordre, auroit entrepris la restauration et reforme d'un ancien couvent de religieux du mesme ordre appelle de Sainte-Barbe, proche la ville de Louviers, lequel estoit presque entièrement ruiné, sur l'instance que luy en auroient faite les habitans, avec promesse de contribuer à ce qu'ils pourroient librement de leurs moyens, facultez et aumosnes, pour nourir les religieux reformez qui seraient mis audit couvent, ce qui auroit avec la bénédiction de Dieu et par les soins, travaux et vie exemplaire desdits religieux si heureusement réussy que ledit couvent auroit esté entièrement rebasty et le service divin avec la discipline régulière et monastique parfaitement restablis en iceluy ; mais d'autant que depuis ce restablissement les religieux qui ont demeuré audit couvent ont souffert de très grandes incommoditées tant pour le grand esloignement de ladite ville que pour les grandes maladies dont la pluspart ont estés affligés et que l'on a recognu par expérience provenir de la situation du lieu fort malsain, ils auroient esté conseillez de transférer leur dit couvent et famille dans ladite ville à laquelle, n'y ayant point d'autres religieux, ils ne seroient en rien plus à charge, ains s'y pouroient rendre plus utiles au public par leurs exercices et fonctions religieuses et ecclésiastiques..., etc. » ; – vente par Jean Behotte, fils de Jacques Behotte, de Louviers, aux Pénitents de Sainte-Barbe, près Louviers, d'« une maison et jardin assis audict Louviers, d'un bout la rivière faisant mouldre les moullins de Fescamp et d'aultre bout la rue de la Trinité, pour y transférer et establir leur dit couvent de Sainle-Barbe-lez-Louviers, ainsy qu'ilz y ont esté permis par arrest de la Cour du deuxiesme de novembre dernier », pour le prix de 700 livres tournois (1646) ; – donation aux Pénitents de Sainte-Barbe-près-Louviers par Marguerite du Bosc, veuve de Jean de Beaulieu, seigneur du Bec-Thomas et d'Amfreville-sur-Iton, fille de feu Léonor du Bosc, chevalier, seigneur de Radepont, Fleury-sur-Andelle et Boudeville, demeurant au château du Bec-Thomas, d'une somme de 4,200 livres tournois, « pour contribuer à l'establissement du couvent que lesdits religieux Pénitens entreprennent et ont commencé de construire et bastir en ladite ville de Louviers soubz l'invocation et tiltre de Nostre-Dame-de-Consolation, ainsy qu'il plust hyer à Monseigneur l'illustrisime François de Péricard, évesque d'Évreux, faire la bénédiction d'une chapelle soubz ce mesme tiltre en la maison qui leur a été destinée pour ledit establissement par Monsieur Me François Auber, écuyer, conseiller du Roy en sa Cour de Parlement de Rouen, commissère à ce depputé par ladite Cour » (1646).

• Déclarations des biens et des revenus des Pénitents de Louviers. Extraits de rôles et quittances des droits d'amortissement et de nouveaux acquêts.

• Acquigny et Hondouville.

• Louviers.

• Mesnil-Jourdain (le).

• Contrats de fondations de messes et de services religieux faites au couvent des Pénitents de Louviers par Louis Convenant (1659-1662), les héritiers de feu Robert Le Forestier, greffier secrétaire de l'hôtel de ville de Louviers (1709), Guillaume Jourdain, fils de Pierre Jourdain, originaire de la ville de Dieppe (1712).

• Accord passé entre les Pénitents de Louviers, d'une part, et Louis Desnoyers, prêtre, curé de la Chapelle-du-Bois-des-Faux, d'autre part, au sujet du payement de la rente de 12 livres due aux dits Pénitents par la fabrique de la Chapelle-du-Bois-des-Faux à cause d'une fondation faite en 1672 par Jean de Malorlye, écuyer, sieur de la Vallée.

• Titres d'une rente de 100 livres constituée en 1670 au profit des Pénitents de Louviers, moyennant un capital de 1,800 livres, par Michel Le Prévost, conseiller du Roi, grènetier au grenier à sel de Louviers ; – vente par les Pénitents du couvent de Nazareth, à Paris, aux Pénitents de Louviers, de 100 livres de rente, au capital de 2,000 livres dont 1,800 livres sont déclarées provenir du remboursement de la rente ci-dessus fait audit couvent de Louviers par Geneviève Le Prévost.

• Titres d'une rente de 7. livres 10 sous et un chapon, constituée sur les héritiers Regnault, donnée en 1642 aux Pénitents de Sainte-Barbe-près-Louviers par Charles Romé, écuyer, sieur de L'Éprevier ; – transport aux mêmes par Simon Dagommer, notaire à Louviers et procureur fiscal de la haute justice dudit lieu, d'une rente de 63 livres, « portion de 150 livres de rente hipothèque à luy due par la ville et communauté de Louviers pour cause des avances par luy faites pour elle dans son année d'échevinage de 1740 et 1741 », moyennant une somme de 1,260 livres (1730).

• Titres d'une rente de 7 livres 2 sous 10 deniers, constituée sur Jacques de Morsent, d'Andely, transportée en 1654 aux Pénitents de Louviers par Robert Fouët, boucher, bourgeois de Louviers, moyennant un capital de 100 livres tournois ; – reconnaissance d'une somme de 100 livres prêtée aux Pénitents de Louviers, par Denis Boncompagnon « pour l'achèvement de leur dortoir » (1659) ; – vente par les Pénitents de Louviers à R. P. F. Hyacinthe de Neufchâtel, provincial de la province de Saint-Yves du même ordre, et à ses successeurs, d'une rente de 100 livres, au capital de 2,000 livres (1663) ; – rachat par les mêmes d'une rente de 50 livres constituée au profit d'Étienne Papavoine, contrôleur au grenier et magasin â sel de Louviers, moyennant une somme de 900 livres (1703).

• « Registre des brefs des papes, des lettres du général, des ordonnances et autres choses qui concernent le temporel de la maison de Sainte-Barbe depuis 1748 ». –« L'excès de relâchement et d'irrégularité qui désole notre province est trop notoire et trop marqué pour que nous puissions le dissimuler... Le service divin est abandonné ou très indécemment acquité, la science ecclésiastique et l'étude des devoirs du ministère sont totalement négligez, on n'observe pas même les bienséances les plus indispensables ; les cheveux longs, les habits amples, l'usage des chemises, des boutons d'argent et des montres, tout cela devient commun et ordinaire parmy nous ; on porte de l'argent, on joue avec les séculiers et dans la maison on fait venir du vin du cabaret qu'on paie argent comptant... » (chapitre provincial de 1748).

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Lien permanent :

Pénitents de Louviers

Date :
1470-1788
Identifiant :
H1205-1215
Autres identifiants :
Cotes extrêmes : H1205-1215