Toutes les ressources Gisors (Couvent de Mathurin de) 17 résultats (8ms)
Déclarations des biens, revenus et droits divers appartenant aux religieux Mathurins de Gisors. « Premièrement, la maison conventuelle, église, cloître, dortoir, cour, jardin et enclos tenant l'un à l'autre, contenant douze arpents de terre ou environ, assis proche de la ville de Gisors, tenant d'un costé plusieurs, et le bois du Roy, d'autre costé le chemin aux Vaches tendant au bois du Roy, d'un bout par devant les friches, et d'autre bout en pointe ledit bois du Roy et ledit chemin... ».
Bazincourt.
Procès - verbaux d'arpentage de trois quartiers de prairie, sis à Bazin court et appartenant aux Mathurins de Gisors.
Engagement pris par Pierre Lefebvre, docteur en médecine, demeurant à Pontoise, de payer annuellement au couvent des Mathurins de Gisors, une pension annuelle de 150 livres pour l'entretien du frère Joseph Lefebvre, son fils, religieux dudit couvent.
Dangu.
Baux à ferme d'un arpent de pré appartenant aux Mathurins de Gisors, situé dans la prairie de Dangu, passés pour le prix annuel de 24 livres en 1744 et de 26 livres en 1755.
Quittances, extraits de rôles, mandements, contraintes et requêtes en décharge concernant les décimes et autres impositions des Mathurins de Gisors. « Messieurs le lieutenant général, le lieutenant criminel, prevost, président, bourgeois et habitans de la ville et comté de Gisors, supplient humblement les religieux de la Sainte-Trinité, rédemption des captifs du couvent de Nostre-Dame-de-Liesse lez Gisors, vous remonstrant que sur le bruit d'une nouvelle imposition sur les habitans, bourgeois et autres pour le remboursement et acquit des dectes de la ville, on menace les supplians de les imposer sans distinction d'immunitez ny de privilèges, ce qui les oblige d'avoir recours à vous pour vous faire connoistre ou plus tost vous faire ressouvenir qu'en premier lieu Messieurs vos ancestres, vous-même et toute la ville les ont receus comme mendiants et questeurs, ce qu'ils ont exercé dans la ville et ailleurs pendant plusieurs années, n'ayant interrompu leur queste que depuis quelque temps : ainsy leur mendicité receue, permise et tolérée les redime de la crainte d'estre imposez ; qu'en second lieu les supplians ne sont ny habitants ny demeurans dans laditte ville de Gisors, mais seulement compris dans les escarts et qu'ils doivent conséquemment jouir des mêmes privilèges que le Boisgiloud et autres escarts non compris dans l'imposition à faire ; qu'en troisième lieu vous sçavez tous en général et en particulier que tous les biens et facultez des supplians sont divisez par leur règle et statuts en trois égales portions, sçavoir : l'une pour les captifs, et que les deux autres sont plusqu'insufisantes pour la subsistance des religieux et pour la réparation de leurs édifices et de leur église ruinée, estayée et dans un estat si déplorable qu'elle demande plus tost la continuation de vos charitez que la surcharge prétendue dont elle sollicite aujourd'huy l'anéantissement envers vostre piété et voslre zèle pour le culte de Dieu et de la Sainte-Vierge... ».
Boury.
Poursuites exercées à la requête des Mathurins de Gisors contre Sulpice Vion, tailleur d'habits à Boury, pour avoir payement de la somme de 26 livres à eux due pour une année de fermage d'un arpent de pré sis à Boury.
Éragny.
Note sur l'acquisition faite par les Mathurins de Gisors en 1651 d'un arpent de terre a Éragny, triège du Champ-Cornet ; copie d'un aveu rendu par les religieux au prince de Conti, seigneur d'Éragny, pour plusieurs pièces de terre sises au dit lieu (1651).
Gisors.
Copie de l'autorisation accordée aux Mathurins de Gisors par Elisabeth de Vendôme, duchesse de Nemours et d'Aumale, comtesse de Gisors, baronne des Essarts et de Ry, veuve de Charles-Amédée de Savoie, duc de Nemours, de Genevois et d'Aumale, pair de France, « de prendre un arpent de terre vaine et vague du costé du soleil couchant, pour accroître leur couvent et de faire planter des arbres sur tout le reste desdites terres vaines et vagues, tant pour la décoration du lieu que pour le couvert et la commodité des pèlerins qui vont faire leurs dévotions à l'église dudit couvent, et de conserver le vollet à pigeons qu'ils ont cy-devant fait construire en leur couvent pour la commodité des religieux malades et des convalescents » (1662) ; certificat délivré aux Mathurins de Gisors par le lieutenant général civil audit bailliage, pour constater que lesdits religieux « ne sont nullement usurpateurs ny mesme possesseurs de deux arpens de communes plantez en arbres sauvages devant leur couvent, mais que seulement ils ont eu permission de feu Madame la duchesse de Nemours d'y planter les arbres pour l'ornement du lieu et commodité de la ville, à quoy les officiers et échevins de laditte ville ont donné leur consentement, à condition que les bestiaux y pourraient toujours pasturer comme ils le font journellement » (1679) ; requête adressée par les Mathurins de Gisors au lieutenant général civil de la ville et bailliage de Gisors, à l'effet d'être autorisés à déplacer une croix de pierre érigée devant la porte de leur couvent et à la transporter « au bout de leur avenue et allée d'arbres quy conduisent au grand chemin de Dieppe à Paris, afin que les passants et voituriers fassent leurs prières en passant proche et devant ladite croix ». Autorisation conforme du lieutenant général civil (1683) ; « plan de la maison, jardins, bosquets et clos de Messieurs les Mathurins de Gisors, contenant 17 arpents 53 perches » (1764).
Courcelles.
Titres et notes concernant la mouvance de terres appartenant aux Mathurins de Gisors, sises à Courcelles, lieux dits Sous-le-Coudray et Sous-les-Aisements (copie d'un aveu rendu en 1782 à Mathieu-François Gouttard de Levéville, écuyer, maître d'hôtel du Roi, seigneur de Courcelles-lès-Gisors, de la terre et châtellenie, ci-devant marquisat, de Levéville, de Sainte-Geneviève-lès-Gasny, etc.).
Villers-sur-Trie, Vesly.
Titres de propriété de la ferme de Villers-sur-Trie, appartenant aux Mathurins de Gisors. Testament d'Antoine Dancoche, écuyer, sieur d'Isancourt, demeurant à Paris chez Madame de Buhy, rue de Vaugirard. Par ce testament, daté du 28 août 1665, Antoine Dancoche « donne et lègue au couvent des Mathurins une ferme size à Villers-sur-Trie, près Gisors, à la charge des rentes seigueuriales, mesme de la rente de 500 livres de principal deue à l'église dudit Gisors, à la charge aussi de fonder des messes et prières pour le repos de son âme, de ses deffunts père et mère et de Denise de Richebois, première femme de son dit deffunt père... » ; procès-verbal d'arpentage de la ferme de Villers-sur-Trie, contenant en totalité trente-neuf arpents quarante-six perches en vingt et une pièces (1676) ; baux de ladite ferme, passés moyennant un prix de fermage annuel de 140 livres en 1682 et de 240 livres en 1734 et en 1756 ; bail à ferme passé par les Mathurins de Gisors à Nicolas-Maurice Feret, laboureur à Vesly, de quarante-deux acres de terre sises à Vesly et aux environs, moyennant un prix de fermage annuel de cinquante boisseaux de blé et de 350 livres d'argent.
Neaufles.
Aveux rendus par les Mathurins de Gisors à « Alexandre d'Orléans, marquis de Rothelin, comte de Moussy, vicomte de Lavedant, maréchal des camps et armées du Roi, gouverneur de Port-Louis, seigneur et patron de Neaufles, le Moulin-Basselin, la Lance, Franconville et autres lieux » (1745), et à « Monseigneur Charles-Jules-Armand de Rohan, prince de Rochefort, seigneur et patron de Neaufles, etc. » (1777), pour trente-six perches de terre, autrefois en vignes, sises au clos Thourouval et relevant de la seigneurie de Neaufles.
Contrat d'acquisition et baux à ferme de plusieurs pièces de terre sises à Gisors, à Courcelles, à Bazincourt, à Villerets et à Éragny. – Bail à ferme de « cinquante un arpents ou environ, tant en terre labourable que prés, en plusieurs pièces, ainsi que le tout s'étend et comporte, scis sur le dixmage d'Éragny, Gisors, Boisgeloup, Trie-Château, Grinville et au très terroirs voisins », passé par les Mathurins de Gisors à Pierre Cartier, marchand et laboureur à Gisors, moyennant un prix de fermage annuel de 836 livres (1782) ; –« plans figurés de plusieurs pièces de terre appartenants à Messieurs les Mathurins de Gisors, scizes sur le terroir dudit Gisors, le Boisgelout et Courcelles, levés par le sieur Pierre Louvet, arpenteur royal, en avril 1758 ».
Heudicourt.
Aveux rendus par les Mathurins de Gisors « à haute et puissante dame Madame Charlotte-Alexandrine Sublet d'Heudicourt, veuve de haut et puissant seigneur messire Antoine-Armand, chevalier, comte de Belzunce, capitaine lieutenant des gens d'armes bourguignons et grand louvetier de France, seule fille et unique héritière de messire Ponce-Auguste Sublet d'Heudicourt, lieutenant général des armées du Roy et ci-devant grand louvetier de France, dame de Madame et dame et patronne de Heudicourt, de Bezu-le-Long, Saint-Éloy et Bernouville », pour des terres sises à Heudicourt et relevant des fiefs de Saint-Paër et des deux fiefs réunis de Saint-Martin et d'Orgeville à Heudicourt..