Toutes les ressources Pacy (abbaye de N.-D. de) 7 résultats (31ms)

Verneuil.

H1336 , 1631-1760 , Boussardière (fief de la) ; Breuil (Le) ; Pacy (abbaye de N.-D. de) ; Pot-d'Etain (auberge du), sis à Verneuil ; Verneuil-sur-Avre ; Verneuil-sur-Avre (Abbaye de Saint-Nicolas)  

Requête adressée au Roi par les religieuses de Saint-Nicolas de Verneuil à l'effet d'être déchargées du paiement de toute rente pour la portion du domaine de Verneuil qu'elles possédaient : «... Les suppliantes sont au nombre de quarante-cinq pauvres religieuses, sans aucuns revenuz autres que ce petit domaine qui est leur plus certaine et principalle substance, qui au surplus ne rend pas à présent deux mil livres chacun an au sujet d'une tou qui en estoit proche, laquelle a esté abbatue et qui en a fait divertir et perdre l'eau ; qu'enfin iceluy est la dotte de leur couvent et sur quoy il a esté fondé... » etc. (vers 1660) ; — pièces de procédures et transactions entre les religieuses de Verneuil, d'une part, et Charles Langlois, sieur de la Boussardière, d'autre part, au sujet d'un pré contenant un acre, acquis par ce dernier pour le prix de 900 livres, en exemption de toutes charges comme situé dans la franche bourgeoisie de Verneuil, et reconnu ensuite dépendre du fief du Breuil (1673) ; — copie collationnée d'un jugement du lieutenant particulier du bailliage de Verneuil : «... Nous disons que l'antien cimetière et presbitère de la parroisse de Saint-Nicolas apartient aux dittes dames abesse et religieuses, auxquelles, conformément au consentement des sieurs curé, vicaire et habitants de la parroisse de Nostre-Dame, nous leur avons permis de faire achever la muraille par elles commencée pour les enclorre en partie, comme aussi de faire faire une autre muraille du costé et proche la grande porte de leur maison, qui prendra au mur qui sert de closture à leur jardin et ira en droiture joindre le mur de bauge y opposé, appartenant à Louis Duval, bourgeois de cette ville, pour les enclorre pareillement, parce que lesdites dames, de leur obéissance, feront faire audit dernier mur une porte à deux battants et une autre grande porte qui ouvrira sur la rue du Puy pour venir dans ledit antien cimetière, églize et abbaye, lesquelles deux portes lesdites dames seront tenues de faire ouvrir pour les processions qui se font annuellement en leur ditte églize et autres fonctions curialles telles qu'on a droit d'y faire et au publiq la libre entrée dans leur ditte églize ; à cette fin rendront et feront lesdites dames mettre le chemin ou rue qui va de l'église Nostre-Dame à leur couvent en état et d'une manière que les chevaux et charettes y passent très facilement... » (1707) ; — requête adressée par les religieuses de l'abbaye de Verneuil à l'intendant d'Alençon à l'effet d'être déchargées de l'imposition portée au rôle du dixième de la ville de Verneuil pour l'auberge du Pot d'Étain et une grange acquises par lesdites religieuses sous le nom du sieur Drouin par contrat passé au notariat de Verneuil le 5 juillet 1752 (1760).

Contexte :
Ordres religieux de femmes > Abbaye de Saint-Nicolas de Verneuil et Abbaye de Notre-Dame de Pacy, y réunie (Ordre de Saint-Benoît)

État des frais et dépens auxquels Me Gilles Farcy, prêtre, héritier de feu Pierre Farcy, son père, a été condamné envers les religienses de l'abbaye de Saint-Nicolas de Verneuil (1660) ; — copie du certificat constatant que les religieuses de Saint-Nicolas de Verneuil sont propriétaires de 136 livres 14 sous de rente sur les tailles (1765) ; — reconnaissance par les religieuses de l'abbaye de Verneuil, représentant le prieuré de Saint-Antoine de Pont-de-1'Arche réuni à ladite abbaye, d'une rente foncière de 8 livres 10 sous par elle due à Étienne Febvrier, écuyer, demeurant à Rouen.

H1339 , 1660-1771 , Pacy (abbaye de N.-D. de) ; Pont-de-l'Arche (Prieuré de Saint-Antoine de) ; Verneuil-sur-Avre (Abbaye de Saint-Nicolas)  

État des frais et dépens auxquels Me Gilles Farcy, prêtre, héritier de feu Pierre Farcy, son père, a été condamné envers les religienses de l'abbaye de Saint-Nicolas de Verneuil (1660) ; — copie du certificat constatant que les religieuses de Saint-Nicolas de Verneuil sont propriétaires de 136 livres 14 sous de rente sur les tailles (1765) ; — reconnaissance par les religieuses de l'abbaye de Verneuil, représentant le prieuré de Saint-Antoine de Pont-de-1'Arche réuni à ladite abbaye, d'une rente foncière de 8 livres 10 sous par elle due à Étienne Febvrier, écuyer, demeurant à Rouen.

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Saint-André.

H1334 , 1656 , Marets (triège des), situé à Pacy ; Martainville ; Pacy (abbaye de N.-D. de) ; Saint-André ; Verneuil-sur-Avre (Abbaye de Saint-Nicolas)  

Copie d'une quittance de la somme de 200 livres délivrée par M. de la Mésengére ; baron de Saint-André, à l'abbesse de ? ? ? ?, pour le droit d'indemnité à lui dû, à cause de sa baronnie de Saint-André, « pour les terres qu'elle avoyt acquises au nom de ladicte abbaye par contract passé au tabellionnage royal de ? ? ? ? le 28 mars 1650, laquelle acquisition elle auroyt faicte de Louis de Louber, sieur de Martain-ville. ».

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Ordres religieux de femmes > Abbaye de Saint-Nicolas de Verneuil et Abbaye de Notre-Dame de Pacy, y réunie (Ordre de Saint-Benoît)

Copie du testament de « haute et puissante dame Marie-Charlotte Le Meusnier, épouse de haut et puissant seigneur messire Guillaume Besnard de Rezay, chevalier, président au Parlement de la première chambre des enquêtes du palais, demeurante place Royale, paroisse de Saint-Paul, auparavant veuve de haut et puissant seigneur messire Alexandre-Jean Sevin, chevalier, président au Parlement en la cinquième chambre des enquêtes » (1707) ; — compte général de « compensations, liquidations, cessions, transports et délaissemens », arrêté entre « messire Claude-Charles, marquis de Laval, chevalier, seigneur châtelain de la Faigne, demeurant ordinairement en la ville du Mans, donataire entre vifs, créancier et seul héritier par bénéfice d'inventaire de deffuncte dame Marie-Charlotte Le Musnier, sa tante, veuve en premières nopces de messire Alexandre-Jean Sevin, chevalier, et au jour de son décès épouse de messire Guillaume Bénard de Rezé, chevalier, d'une part, et messire Gabriel, comte de Laval-Montmorency, demeurant ordinairement en ladite ville du Mans, fondé de la procuration générale de demoiselle Louise de Laval, sa niepce, ladite demoiselle légataire universelle de ladite deffunte demoiselle Marie-Charlotte Le Musnier, aussy sa tante, d'autre part » (1713) ; — déclaration des religieuses de l'abbaye de Verneuil, « lesquelles, pour entièrement démouvoir le fermier des domaines du Roy des demandes qu'il leur fait à l'occasion du legs fait à leur communauté de la somme de dix-neuf mille livres par le testament olographe de défunte demoiselle Louise de Laval, datté du 21 novembre 1726, ont dit et déclaré qu'elles n'ont rien touché dudit legs, qu'elles l'abandonnent et renoncent à toutes actions et demandes qu'elles pourroient avoir et prétendre à l'effet de le toucher et percevoir, sans néanmoins que la présente déclaration et abandon puissent leur nuire et préjudicier quant aux autres demandes, actions et prétentions qu'elles ont droit de faire et exercer sur la succession de ladite demoiselle de Laval... » (1753.).

H1338 , 1673-1753 , Faigne (La) fief ; Le Mans ; Pacy (abbaye de N.-D. de) ; Verneuil-sur-Avre (Abbaye de Saint-Nicolas)  

Copie du testament de « haute et puissante dame Marie-Charlotte Le Meusnier, épouse de haut et puissant seigneur messire Guillaume Besnard de Rezay, chevalier, président au Parlement de la première chambre des enquêtes du palais, demeurante place Royale, paroisse de Saint-Paul, auparavant veuve de haut et puissant seigneur messire Alexandre-Jean Sevin, chevalier, président au Parlement en la cinquième chambre des enquêtes » (1707) ; — compte général de « compensations, liquidations, cessions, transports et délaissemens », arrêté entre « messire Claude-Charles, marquis de Laval, chevalier, seigneur châtelain de la Faigne, demeurant ordinairement en la ville du Mans, donataire entre vifs, créancier et seul héritier par bénéfice d'inventaire de deffuncte dame Marie-Charlotte Le Musnier, sa tante, veuve en premières nopces de messire Alexandre-Jean Sevin, chevalier, et au jour de son décès épouse de messire Guillaume Bénard de Rezé, chevalier, d'une part, et messire Gabriel, comte de Laval-Montmorency, demeurant ordinairement en ladite ville du Mans, fondé de la procuration générale de demoiselle Louise de Laval, sa niepce, ladite demoiselle légataire universelle de ladite deffunte demoiselle Marie-Charlotte Le Musnier, aussy sa tante, d'autre part » (1713) ; — déclaration des religieuses de l'abbaye de Verneuil, « lesquelles, pour entièrement démouvoir le fermier des domaines du Roy des demandes qu'il leur fait à l'occasion du legs fait à leur communauté de la somme de dix-neuf mille livres par le testament olographe de défunte demoiselle Louise de Laval, datté du 21 novembre 1726, ont dit et déclaré qu'elles n'ont rien touché dudit legs, qu'elles l'abandonnent et renoncent à toutes actions et demandes qu'elles pourroient avoir et prétendre à l'effet de le toucher et percevoir, sans néanmoins que la présente déclaration et abandon puissent leur nuire et préjudicier quant aux autres demandes, actions et prétentions qu'elles ont droit de faire et exercer sur la succession de ladite demoiselle de Laval... » (1753.).

Contexte :
Ordres religieux de femmes > Abbaye de Saint-Nicolas de Verneuil et Abbaye de Notre-Dame de Pacy, y réunie (Ordre de Saint-Benoît)

Copie d'un bail à fieffe passé par adjudication devant la vicomté normande de Verneuil, requête de Ciprien de Meseray, capitaine dudit Verneuil, à Jean de Darnic, écuyer, « natif du pays de Alemaigne », moyennant une rente annuelle de 100 sous tournois, d'c une place et sault à moullin à bled scitué et assis sur la rivière d'Avre, vulgairement appelle Mitouflet, lequel estoict en ruyne et non valleur » (1482) ; — vente par Jean de Darnic à Richard Caradas, seigneur de Lon-guelune, d'« un moullin à bled assis sur la rivière d'Iton entre la ville de Vernueil et le moullin de Poillé, appelé le moulin de Mitouflet », pour le prix principal de 400 livres (1484) ; — procès-verbal de visite et d'estimation des réparations à faire au moulin de Mitouflet, « duquel jouissent les dames religieuses de Sainct-Nicollas de Verneuil pour les deux tiers et le Roy de l'autre tiers » (1677) ; — requête adressée pa les religieuses de l'abbaye de Verneuil à l'intendant de la généralité d'Alençon à l'effet de faire admettre leur déclaration du moulin Mitouflet : « vous remonstrent qu'elles sont en bonne et valable possession d'un moulin à bled appellé l'Alemant, dit Mitouflet, assis en la paroisse de Poislé, dans l'estendue du domaine de Verneuil, au droit de la cession qui leur en a esté faitte par noble Me Georges Madline, auquel Madline il apartenoit à droit de lignage suivant le contrat de ladite cession du dixième novembre 1635, sur lequel moulin Sa Majesté a droit de prendre le tiers du revenu d'iceluy... » (1680).

H1337 , 1483-1743 , Alençon ; Longuelune (fief de) ; Mitouflet (le Moulin de), sur Avre, à Verneuil ; Pacy (abbaye de N.-D. de) ; Poëlay (paroisse de) ; Verneuil-sur-Avre (Abbaye de Saint-Nicolas)  

Copie d'un bail à fieffe passé par adjudication devant la vicomté normande de Verneuil, requête de Ciprien de Meseray, capitaine dudit Verneuil, à Jean de Darnic, écuyer, « natif du pays de Alemaigne », moyennant une rente annuelle de 100 sous tournois, d'c une place et sault à moullin à bled scitué et assis sur la rivière d'Avre, vulgairement appelle Mitouflet, lequel estoict en ruyne et non valleur » (1482) ; — vente par Jean de Darnic à Richard Caradas, seigneur de Lon-guelune, d'« un moullin à bled assis sur la rivière d'Iton entre la ville de Vernueil et le moullin de Poillé, appelé le moulin de Mitouflet », pour le prix principal de 400 livres (1484) ; — procès-verbal de visite et d'estimation des réparations à faire au moulin de Mitouflet, « duquel jouissent les dames religieuses de Sainct-Nicollas de Verneuil pour les deux tiers et le Roy de l'autre tiers » (1677) ; — requête adressée pa les religieuses de l'abbaye de Verneuil à l'intendant de la généralité d'Alençon à l'effet de faire admettre leur déclaration du moulin Mitouflet : « vous remonstrent qu'elles sont en bonne et valable possession d'un moulin à bled appellé l'Alemant, dit Mitouflet, assis en la paroisse de Poislé, dans l'estendue du domaine de Verneuil, au droit de la cession qui leur en a esté faitte par noble Me Georges Madline, auquel Madline il apartenoit à droit de lignage suivant le contrat de ladite cession du dixième novembre 1635, sur lequel moulin Sa Majesté a droit de prendre le tiers du revenu d'iceluy... » (1680).

Contexte :
Ordres religieux de femmes > Abbaye de Saint-Nicolas de Verneuil et Abbaye de Notre-Dame de Pacy, y réunie (Ordre de Saint-Benoît)

Saint-Martin-du-Vieux- Verneuil.

H1335 , 1639-1788 , Alençon ; Boullay (fief du) sis à Verneuil ; Buisson (Le), sis à Saint-Martin-du-Vieux-Vermeuil ; Maladrerie (Chapelle de la), sise à Saint-Martin-du-Vieux-Verneuil ; Montigny (fief de) ; Orme (fief de l'), sis à Verneuil ; Pacy (abbaye de N.-D. de) ; Pierrefitte (fief de), sis à Verneuil ; Saint-Martin-du-Vieux-Verneuil (Chapelle de) ; Verneuil-sur-Avre (Abbaye de Saint-Nicolas) ; Verneuil-sur-Avre (Saint-Martin-du-Vieux) [Chapelle de]  

Copie collationnée d'un arrêt de la Chambre royale, condamnant le sieur Anfry à se désister de la possession et jouissance de la chapelle de Saint-Martin du Vieux-Verneuil, appelée la Maladrerie, sur la requête du grand vicaire général, des commandeurs et des chevaliers de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare de Jérusalem (1674) ; — pièces de procédures et transaction pour les religieuses de l'abbaye de Saint-Nicolas de Verneuil contre Jean-Louis de Laval, chevalier, seigneur de Montigny, au sujet de dix arpents de pré sis à Saint-Martin du Vieux-Verneuil, dépendant du fief de L'Orme, chargés d'une rente seigneuriale annuelle de 12 deniers envers ledit seigneur de Montigny (1635-1698) ; — procès-verbal d'arpentage des terres appartenant à l'abbaye de Saint-Nicolas de Verneuil dans la paroisse de Saint-Martin du Vieux-Verneuil, au village du Buisson, dressé par François Mahay, arpenteur juré au bailliage et à la Maîtrise des eaux et forêts de la ville et duché d'Alençon (1724) ; — déclarations fournies par les religieuses de l'abbaye de Verneuil aux fiefs du Boullay, de l'Orme et de Pierrefitte, pour les terres possédées par elles dans la paroisse de Saint-Martin du Vieux-Verneuil (1731-1787).

Contexte :
Ordres religieux de femmes > Abbaye de Saint-Nicolas de Verneuil et Abbaye de Notre-Dame de Pacy, y réunie (Ordre de Saint-Benoît)

Attestation délivrée par les maire, échevins et principaux bourgeois et habitants de la ville de Verneuil pour constater « que le monastère et abbeye instituée et bastie en la parroisse et église de Sainct Nicolas de ladicte ville depuis le vingt-cinquiesme mars 1627 de filles de l'ordre de Sainct Benoist, à présent composée de quarante quatre à quarante cinq filles, tant de chœur que sœurs laicques consacrées au service de Dieu et vivant pieusement dans ladicte abbaye soubs la direction de la dame leur abbesse, sœur Scholastique de Rouxel de Médavy, très-digne sœur de Monsieur l'Évesque de Sées et de Monseigneur de Grançay, mareschal de France, ne possède pour faire subsister temporellement ledict nombre de quarante-cinq religieuses, les entretenir de chapellains, confesseurs et prédicateurs selon leur reigle et tenir les édifices de ladicte abbaye en suffisante réparation que environ mil livres de rente en plusieurs petites parties constituées et affermées, desquelles en la plus part ne se perçoit aucun payement par ladicte abbeye, avec la jouissance du revenu du domaine royal en ladicte vicomté de Vernueil, en la portion seulement qui a esté engagée par feu d'heureuse mémoire le roy Henri quattrième au sieur baron de Médavy, père de ladicte dame abbesse de Sainct-Nicolas de Vernueil... Etc. » (1650) ; — requête adressée à l'évêque d'Évreux par sœur Scolastique de Rouxel de Médavy, abbesse de Saint-Nicolas de Verneuil, et autorisation conforme de l'évêque : « veu la susdite requeste et la fondation faite par Me Michel Allart, prebtre de nostre diocèse, avons permis à Madame l'abbesse de Saint-Nicolas de Verneuil d'exposer le Saint-Sacrement de l'autel pendant la messe et pendant la litanie qui se dira tous les jeudis dans l'église de Saint-Nicolas dudit Verneuil, suivant et conformément à l'intention du fondateur. Fait à Condé ce quatriesme novembre 1657 ». Signé : « Gilles, E. d'Évreux ».

H1340 , 1650-1657 , Condé-sur-Iton ; Pacy (abbaye de N.-D. de) ; Séez ; Verneuil-sur-Avre (Abbaye de Saint-Nicolas) ; Verneuil-sur-Avre (Paroisse Saint-Nicolas de)  

Attestation délivrée par les maire, échevins et principaux bourgeois et habitants de la ville de Verneuil pour constater « que le monastère et abbeye instituée et bastie en la parroisse et église de Sainct Nicolas de ladicte ville depuis le vingt-cinquiesme mars 1627 de filles de l'ordre de Sainct Benoist, à présent composée de quarante quatre à quarante cinq filles, tant de chœur que sœurs laicques consacrées au service de Dieu et vivant pieusement dans ladicte abbaye soubs la direction de la dame leur abbesse, sœur Scholastique de Rouxel de Médavy, très-digne sœur de Monsieur l'Évesque de Sées et de Monseigneur de Grançay, mareschal de France, ne possède pour faire subsister temporellement ledict nombre de quarante-cinq religieuses, les entretenir de chapellains, confesseurs et prédicateurs selon leur reigle et tenir les édifices de ladicte abbaye en suffisante réparation que environ mil livres de rente en plusieurs petites parties constituées et affermées, desquelles en la plus part ne se perçoit aucun payement par ladicte abbeye, avec la jouissance du revenu du domaine royal en ladicte vicomté de Vernueil, en la portion seulement qui a esté engagée par feu d'heureuse mémoire le roy Henri quattrième au sieur baron de Médavy, père de ladicte dame abbesse de Sainct-Nicolas de Vernueil... Etc. » (1650) ; — requête adressée à l'évêque d'Évreux par sœur Scolastique de Rouxel de Médavy, abbesse de Saint-Nicolas de Verneuil, et autorisation conforme de l'évêque : « veu la susdite requeste et la fondation faite par Me Michel Allart, prebtre de nostre diocèse, avons permis à Madame l'abbesse de Saint-Nicolas de Verneuil d'exposer le Saint-Sacrement de l'autel pendant la messe et pendant la litanie qui se dira tous les jeudis dans l'église de Saint-Nicolas dudit Verneuil, suivant et conformément à l'intention du fondateur. Fait à Condé ce quatriesme novembre 1657 ». Signé : « Gilles, E. d'Évreux ».

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