Bénédictines de Pont-de-l'Arche
Requête adressée par les bénédictines de Pont-de-l'Arche au marquis de Beuzeville pour lui demander le payement d'une somme de 6.000 livres constituée à leur profit par le contrat de leur fondation et qui ne leur avaient pas été payées : « mondit sieur est supplié d'observer que par le contrat de fondation dudit couvent, du sixième décembre 1634, passé devant les tabellions de Grossœuvre, messire Anthoine de Montenay, baron de Guarentières, etc., et dame Marguerite du Gué, son épouse, promettent et s'obligent de donner la somme de six mil livres en deniers, pour estre emploiez en achaps de maisons et héritages dans la ville de Pont-de-l'Arche, pour servir à l'establissement dudit monastère et construction d'une église ou chapelle, avec droit d'y apposer leurs armes, aux charges d'y estre célébré des messes et des services pour le repos de leurs âmes, aux jours portez par ledit contrat ; et pour aider à subvenir à l'entretien et nourriture des religieuses, donnent aussi la ferme et terre de Monceaux, au bailliage de Gisors, contenant soixante et deux acres de terre... » (1667) ; – accord passé entre Marie-Césarine de Montenay, veuve de Paul-Tanneguy de la Luzerne, chevalier, seigneur de Beuzeville, Anne Le Doux, veuve et légataire d'Antoine de Montenay, conseiller en la Grand'chambre du parlement de Normandie, d'une part, et les bénédictines de Pont-de-1'Arche, d'autre part, pour le payement des 6.000 livres promises par les fondateurs, Antoine de Montenay et Marguerite du Gué, sa femme (1669) ; – vente aux bénédictines de Pont-de-l'Arche par Nicolas Le Cordier, bourgeois de Pont-de-l'Arche, « recepveur au bureau des quarante-cinq sols pour muy de vin audict lieu », de plusieurs maisons, bâtiments et jardins situés a Pont-de-1'Arche, « moyennant le prix et somme de huict mil livres tournois, pour le paiement de laquelle somme ledict sieur Le Cordier a dès à présent donné et omosné ausdictes dames et couvent la somme de trois mil livres tournois pour estre à toujours à perpétuité, luy et ses prédécesseurs et représentants, accueillis aux prières qui se feront dans ladicte maison et couvent comme bienfaicteur d'icelle » (1670).