Laigle.
Requêtes et mémoires pour les religieuses de Chaise-Dieu contre Jacques-Louis des Acres, comte de Laigle, représentant les droits de Louis des Acres, chevalier, marquis de Laigle, son père, au sujet d'une pièce de terre contenant quinze acres, sise paroisse Saint-Sulpice, relevant du marquisat de Laigle, à propos de laquelle les religieuses invoquaient la prescription pour ne pas payer le droit d'indemnité : «... Quant à ce que dit le seigneur de Laigle pour montrer que laditte prescription alléguée est odieuse, ce sont verba et voces praetereaque nihil qui ne méritent pas de réponse ; car enfin, puisque la prescription est permise par les lois civiles et canoniques, les suppliantes peuvent bien s'en servir sans faire rien contre leur devoir ; elle est en effect très judicieusement establie, puisqu'elle asseure le bien dans les familles dont elle procure le repos, ne res in incerto dominio sint, comme dit la loi première au Digeste, de Usucapione, et c'est à bon droit qu'elle est appelée par les autheurs la patronne du genre humain et la mère de la paix... » (1713) ; reconnaissance au profit du prieuré d'une rente de 4 livres assignée sur une pièce de terre contenant 40 acres, située paroisse Saint-Martin de Laigle (1751).