Vente par Jacques Bréant, receveur des gabelles de Bernay, Charles Bréant, bourgeois de Louviers, et André Bréant, receveur des grandes entrées au Havre, fils et héritiers de feu Jacques Bréant, gardesel au grenier et magasin à sel de Louviers, « aux dames religieuses hospitalières de Saint-Louis et Sainte-Élisabeth, ordre de Saint-François, établies audit Louviers, d'une acre de terre située dans la vallée, paroisse Notre-Dame de Louviers, pour le prix de 700 livres (1711) ; – autres contrats d'acquisition de maisons, de terres et de rentes situées ou assignées à Louviers et à Sac-quenville, passés par les Franciscaines de Louviers (1711-1714) ; – accord entre les religieuses franciscaines de Louviers, d'une part, et Jean-Nicolas Le Chéron d'Épréville, écuyer, seigneur de la Salle-du-Bois, conseiller à la Cour des comptes de Normandie, d'autre part (1779). Par cet accord, Jean-Nicolas Le Chéron d'Épréville accorde aux religieuses la jouissance de trois pièces de terre lui appartenant « qui se trouvent entre l'héritage desdites dames de Saint-Louis et le mur qui clot son manoir seigneurial de la Salle-du-Bois. En échange, les religieuses accordent à Jean-Nicolas Le Chéron « la liberté de nous présenter et placer dans notre hôpital, pendant sa vie, deux pauvres femmes que nous promettons soigner, nourrir et entretenir, saines et malades, de toutes choses nécessaires à la vie, comme les autres pauvres de notre hôpital... ».
H1524
,
1678-1779
,
Bernay (ville) ; Epréville ; Gisors ; Louviers (Couvent des Franciscains) ; Louviers (Couvent Saint-Louis et Saint-Elisabeth, paroisse Notre-Dame, à) ; Sacquenville ; Salle-du-Bois (la), fief
Contexte :