Louviers.
Bail à fieffe passé par Gautier du Martrey à Gilbert des Planches, son parent, d'un jardin avec son pourpris, sis à Louviers, dans le fief de Saint-Taurin, moyennant une rente annuelle de 20 sous (1217) ; vente à l'abbaye par Luc Le Caron d'une rente annuelle de 10 sous assignée sur une pièce de terre sise à la Croix-de-Lomet et sur une masure située rue Saint-Taurin, pour le prix de 53 sous tournois (1253) ; id., par Aalipdis, veuve de Richard Haysie, et Pierre, son fils, d'une rente de 15 sous tournois assignée sur deux maisons et masures sises à Louviers, daus le fief de Saint-Taurin, rue du Puits, pour le prixde 6 livres et 15 sous tournois (1274) ; id., par Laurent Rochefort, d'unerentede 25 sous 6 deniers et deux chapons assignée sur plusieurs maisons sises à Louviers, notamment sur la « grant meson de pierre » des héritiers Jean Maupetit, pour le prix de 12 livres tournois (1296) ; aveux rendus à l'abbaye par André Delamare, marchand tanneur, bourgeois de Louviers, pour deux corps de maison situés paroisse Notre-Dame, près des halles, aboutant d'un bout la rue de la Boucherie, pour un petit jardin sis même paroisse, rue de la Porte-du-Neubourg, aboutant d'un bout les remparts et fortifications, et pour une petite maison avec jardin située paroisse Saint-Jean, rue aux Prêtres (1682) ; bail à ferme passé par l'abbaye à Mathias de Laquerrière, laboureur, d'une maison sise à la Croix-de-Folleville, paroisse Saint-Jean de Louviers, des droits de dîme appartenant à l'abbaye dans ladite paroisse et de neuf pièces de terre labourable contenant environ vingt-une acres et 50 perches, situées paroisse Notre-Dame, moyennant un fermage annuel de 1,000 livres (1731) ; lettre adressée par la municipalité de Louviers aux religieux de Saint-Taurin pour solliciter d'eux des secours en faveur des pauvres de Louviers : « Les maladies et la misère qui affligent la ville de Louviers, dont vous êtes les curés primitifs et seigneurs en partie, ne peuvent manquer de toucher sensiblement vos révérences... Nous espérons que comme les pauvres de Louviers ne vous sont pas ordinairement à charge, vous ne désaprouverez que nous sollicitions votre charité dans cette occasion et dans d'autres qui peuvent en être dignes » (1770).