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Plan de classement

Archives ecclésiastiques : clergé régulier (série H)
Ordres religieux d'hommes
Abbaye de Beaubec (Ordre de Cîteaux)
• Donations et cessions faites à l'abbaye : par Gilbert Le Moine, de deux pièces de vignes aux Côtes de la Rocque (confirmée par Guillaume Bardol, 1200), – par Eude, curé de Courcelles, d'une vigne située près des terres de l'abbaye (confirmée par Guillaume Muies, 1202), – par Pierre de Mauquenchy, d'un clos de vigne aux Monts de la Falaise (in montibus Falesie), et du droit de pressurage sur les vignes que possédait l'abbaye dans l'étendue de son fief (1203), – par Guillaume Blandin et ses frères, du clos d'Emmeline (clausum Ermeline ; confirmée par Amaury de Corny, 1203), – par Pierre de Portmort, sa femme, ses filles Ghellent et Alice, et Guillaume, chevalier, de leur droit de pressurage sur les vignes de la Rocque, depuis le chemin de la Rocque jusqu'au manoir de l'abbaye, sur celles d'Allebert et sur le clos de Pierre de Mauquenchy (donation semblable faite par Osbert Lovel, Garin et Emmeline, 1205), – par Amaury de Corny, de tous ses droits sur la vigne du clos de Pressagny, – par Pierre de Cleri, d'une masure et de ses dépendances, dont Hugues Pelet avait été tenancier, – par Pierre de la Motte (de Mota), écuyer, de tous ses droits sur la vigne de Martin Crosicosse (1207), – par Hédouin Strabon (Heuduinus Strabo) et Nicolas de Vemon, clerc, son fils, d'un demi-muid de vin assigné sur les maisons des donateurs situées à Vernon, « extra portant Madunte, supra fosseium » (1208), – par Denis de Reuilly, de ses droits de pressurage et autres sur les vignes du clos de Mauquenchy et d'Alleubert, et sur les possessions de l'abbaye situées dans l'étendue de son fief (1216), – par Guillaume Pinel, de son droit de pressurage prétendu sur le tiers du fief de Denis de Reuilly, – par Robert Mercenaire (Mercennarius), de toute sa vigne d'Alleubert, avec ses dépendances, – par Gilbert Fromont, de sa vigne située près de Vaucelle (juxta Valcellam, 1217) ; – confirmation par Robert de Mauquenchy de la donation de 7 sous de rente faite à l'abbaye par Mathilde, sa mère (1219) ; – donation à l'abbaye par Robert II, archevêque de Rouen, sur la résignation de Raoul de Oistrekan, de l'église de Courcelles avec ses dépendances et le droit de patronage (1211) ; – sentence arbitrale rendue par Baudouin d'Ourscamp et Jocelin du Pré, abbés, pour régler les contestations survenues entre l'abbaye de Beaubec et l'abbaye de Mortemer au sujet du droit de pressurage des raisins et des autres biens et possessions des deux abbayes à Portmort et à Courcelles (1210).
• Donations, cessions et ventes faites à l'abbaye : par Antoine Carète, avec le consentement de Richard Louvel, son seigneur, d'une rente annuelle de deux sous tournois assignée sur une maison à Port-Mort (1251), – par Amfroi de Courcelles et Pétronille, sa femme, de leur vigne de Vaucelle (1254), – par Guillaume Tristren, chevalier, et Marguerite, sa femme, de 20 sous parisis de rente assignés sur leurs censives de Pacy, en échange d'un tonneau de vin de deux muids et demi (1254), – par Robert Chevalier et Marguerite, sa femme, d'une vigne située près du clos de Villers et du chemin de la Rocque (1272), – par Isabelle, femme de Richard Bense, de la paroisse de Vernonnet (Vernomi-nel), d'une pièce de terre située à Fourneaux (Fomiaux, 1273), – par Jacques Le Marchand et Isabelle, sa femme, d'une pièce de terre sise à Courcelles (1278), – par Aubrée, dame de Courcelles (dicta dama de Corcellis), de tous ses biens sis à Courcelles, à la charge par les religieux de lui fournir, dans son manoir de Courcelles, tous les jours, sa vie durant, un demi-galon de vin et deux pains semblables à ceux de l'abbaye, et, tous les ans, une mine de pois, un porc salé (bachonem) ou un jeune porc (porcellum) du prix de 10 sous, à son choix, trois aunes de drap rouge ou gris et deux paires de souliers (sotularium, 1279), – par Jean de Senancourt et Robert, son frère, d'un muid de vin qu'ils avaient droit de prendre sur les vignes de l'abbaye à Fourneaux (1284), – par Jean de Chartres et Jeanne, sa femme, d'une vigne située en Aillebert, paroisse de Portmort (1298), – par Renaud de Surcy, écuyer, d'une rente de 3 sous parisis assignée sur un quartier de vigne sis à Fourneaux, paroisse de Vernonnet (1299) ; – accord entre Eudes Rigaud, archevêque de Rouen, et l'abbaye de Beaubec, au sujet des droits de pressurage des raisins apportés au pressoir que l'archevêque et l'abbaye possédaient en commun à Portmort (1252) ; – accord entre Jean Ier de Guineville, abbé du Bec, et l'abbaye de Beaubec, portant échange de deux muids de vin, que l'abbaye du Bec percevait sur le clos de Mauquenchy, à Portmort, contre deux autres muids assignés au profit des religieux de Beaubec sur les vignes de l'abbaye du Bec à Vernon, etc. (1272).
• Donations et cessions faites à l'abbaye : par Richard Le Prévôt, Renaud et Drouard, fils de Robert Le Prévôt, de Falaise, d'une vigne située aux Monts-de-la-Rocque (in montibus Rupis), – par Gilbert Le Moine et Bernent, sa femme, de tous leurs biens meubles et immeubles, – par Jean de Hosdenc, de trois muids de vin et de 20 sous de rente assignés sur son clos de Roncherolles (de Ronkeroles), – par Baudoin de Cantelou, d'un muid de vin sur son clos de Pressagny (de Prinseigneio), – par Julienne des Noyers (de Nucariis), d'un muid de vin sur son clos de Pressagny ; – confirmations par Richard de l'Isle et Adeline, sa femme, Hugues de Mauquenchy (de Malkenci), Jean de Portmort, Arnoul de Connelle, des donations faites à l'abbaye par Drouard de la Rocque, Robert Robin et Alice (Liescia), sa femme, Guillaume, fils de Fromont, Herbert, son fils, Durand Lovel, Osbert et Wicart, ses fils, Guillaume Billon, Roger L'Empereur, Guillaume de la Rocque, fils de Roger L'Empereur, etc., de vignes situées à la Rocque et du droit de pressurage sur la vigne du clos Gorle ; – règlement de Richard, abbé de Beaubec, pour l'emploi d'une somme de 200 livres d'angevins aumônées par Benoit, curé de Sainte-Geneviève (le revenu de cette somme devait être affecté à l'achat de bon pain blanc, d'excellent vin et de bon poisson pour la nourriture des moines le jour de l'obit du donateur). (Chartes originales, non datées). (fin du XIIe siècle-début du XIIIe siècle).
• Donations, cessions et ventes à l'abbaye : par Pierre Saussé et Emmeline, sa femme, d'une rente annuelle de 15 deniers parisis assignée sur une pièce de vignes en l'Aillebert (1302), – par Pierre Descor, écuyer, d'une pièce de pré située à Courcelles (1303), – par Ytace Fromont, de Courcelles, d'une voie à quareste parmy le pré dudit Ytace, pour aller au clos as dis religieus, lequel clos est apelé le Clos de la ville (1304), – par Roger Lesage et Maheut, sa femme, de la paroisse de Corny, d'une rente de 12 sous assignée sur une masure et sur une pièce de vignes à Courcelles (1309), – par Guillaume Des Moulins, écuyer, de deux portions d'un pressoir et d'une masure à Fourneaux, paroisse de Vernonnet (1310), – par Guillaume et Pierre Coquin, de deux barils devin « tel comme il cresceit en leur héritage » (1313), – par Pierre Branche et Maheut, sa femme, d'une rente de 6 sous parisis assignée sur une pièce de vigne à Courcelles (1316), – par Pierre de Tilly et Jeanne, sa femme, d'une masure et de ses dépendances, située paroisse Saint-Nicolas de Vernonnet (1317), – par Pierre Coquin, de plusieurs renies assignées sur des terres situées à Courcelles ; – bail à fiefle passé par l'abbaye à Henri Tassel, curé de Courcelles, d'une masure, avec ses dépendances, située près du chemin conduisant de la maison dudit Tassel au manoir de l'abbaye, moyennant une rente annuelle de 10 sous tournois (1315) ; – copie de l'acte de collation de la cure de Courcelles en faveur de Claude Postel, prêtre, sur la présentation de Jacques Bouvier, prêtre, abbé commen-dataire de Beaubec (1630).
• Donations et cessions faites à l'abbaye : par Bernard Le Forestier, d'une vigne située entre les vignes de Thomas de la Rocque et d'Hugues Largi (confirmée par Roger de la Place, seigneur du fief, 1221), – par Etienne des Vignes, d'une vigne et d'une masure à Pressagny-Ie-Val (1227), – par Aubrée, de tous les droits qu'elle pouvait prétendre sur les vignes de la Rocque (1229), – par Jean de la Rocque et Richard de Bodin, avec le consentement de Pierre de Hummez, leur seigneur, d'une pièce de terre située in l'Agou super Sequanam, juxta terram Sancti Martini (1230), – par Guillaume de la Rocque, d'un pré situé dans l'Ile-Mienne (in Insula Media, 1230), – par Jean de la Rocque, d'une partie de sa vigne d'Ailebert située près de celle de l'abbaye (1230), – par Jean, fils de Hugues de la Rocque, d'un pré situé dans l'Ile-Mienne (1230), – par Vincent et Vauquelin (Wafcelinus), fils de Burgèle, d'un pré et d'une vergée de terre située in Agou supra Secanam (1230), – par Gautier Rose, Hugues et Durand, ses frères, de toutes leurs tenures mouvantes du fief de l'abbaye à Courcelles (1231), – par Jean de la Rocque, de son clos aux noyers (noeria), situé au pied du Mont-Saint-Martin (desub pede montis Sancti Martini) et d'une rente annuelle de 8 deniers tournois (1233), – par Thierry Arraz, d'une pièce de terre située dans son domaine de Mousseaux (in planta sua apud Monceaus, 1234), – par Pierre, curé de Portmort, de ses droits de dîme sur les vignes de l'abbaye situées dans la paroisse de Portmort (1246), – par Martin des Vignes, fils d'Etienne des Vignes, avec le consentement de Jean Philippe, de Pressagny, d'une pièce de terre sise à Pressagny, entre le clos de l'abbaye appelé le Glos-de-Courcelles et la masure dudit Jean Philippe (1248), – par Philippe Tabari, d'un baril de vin à prendre sur sa vigne d'Ail-lenbert (1248) ; – confirmations : par Robert de Mauquenchy, de la donation d'une rente annuelle de 7 sous faite à l'abbaye par Mathilde, sa mère (1222), – par Jean, fils de Guillaume, chevalier, de la donation d'un demi-muid de vin assigné sur sa vigne située près du Moutier, sur la Rocque (1229) ; – reconnaissance par Mathieu de Crèvecœur, chevalier, d'un muid de vin blanc, mesure de Vernon, par lui dû à l'abbaye (1243).
• Donations et cessions de biens Pièces de procédures.
Abbaye du Bec (Ordre de Saint-Benoît)
• Nassandres.
• Champ-d'Oisel.
• Labosse.
• Fragment d'un dénombrement des biens et des droits appartenant à l'abbaye du Bec à Breval à Saint-Martin-la-Garenne, à Meulan, à Gaillon, aux Mureaux, etc. (s. d.,. XVesiècle) ; extrait d'un aveu rendu au roi en 1521 ; – id., d'une déclaration des biens de l'abbaye situés dans le bailliage de Gisors (1519 ?) ; – déclaration informe des biens situés à Freneuse, à Martot et à Criquebeuf (XVIIIe siècle) ; – fragment d'un procès-verbal d'arpentage des terres appartenant à l'abbaye à Marbeuf, à Cesseville et à Saint-Aubin-d'Ecrosville, « lesquelles contiennent le nombre de 390 acres et demie, 30 perches » (1662).
• Marbeuf (fief de).
• Illeville-sur-Montfort.
• Saint-Hymer (prieuré de).
• Ordonnance du bailli de Rouen, siégeante Pont-Authou, aux termes de laquelle le tabellion de Pont-Authou devait mettre au commencement de ses lettres « Comme au siège du Pontautou... », et celui du Bec « Comme en siège du Bec apartenant aux religieux dudit lieu... ». Le tabellion de Pont-Authou était autorisé en outre à se réfugier au Bec, en cas de guerre, sans que sa présence pût porter préjudice à la juridiction de l'abbaye.
• Plaids et gages-pleiges des fiefs appartenant à l'abbaye (Neuville, Cesseville, le Lozé, Mallevine, Mailloc, Caumont, Fontainecourt, Saint-Denis et Saint-Pierre-du-Bosc-Guerard, Bonneville, Ecquetot, prieuré de Saint-Lambert et de Saint-Éloi près Nassandres, Anière, la Sécardière, le Theil-Nolent, le Plessis-Mahiet, Marbeuf, le Bec, Saint-Éloi-de-Fourques, la Motte, Aillet, le Bosc-Yves, Authou, Livet-sur-Authou, le Haussy, Fourquette, le Hauzey, Saint-Georges-du-Vièvre, Bosrobert, etc.) ; – sentences de réunion au domaine non fieffé de l'abbaye de terres confisquées « faute d'hommes, aveux non baillés, droits et devoirs seigneuriaux non faits, rentes et redevances seigneuriales non payées ».
• Saint-Aubin-d'Écrosville.
• Thierville.
• Plessis-Mahiet (Le).
• Fragments d'un inventaire général des titres de l'abbaye du Bec, avec rubriques et lettres initiales ornées (170 sur 255 millimètres, marges non comprises). Ces fragments, transcrits sur seize feuillets portant d'anciennes cotes de foliotage comprises entre les chiffres 76 et 179, contiennent les analyses sommaires de 589 chartes concernant principalement les biens, les rentes et les droits de l'abbaye à Surcy (fol. 1-2), à Cherence (fol. 3), à Liancourt (fol. 4), à Vernon (fol. 5-6), à Saint-Aubin-d'Ecrosville (fol. 7-8), à Ecquetot, au Bec et dans les paroisses voisines (fol. 9 et suivants). Les rubriques indiquent le numéro des layettes où les titres étaient renfermés et désignent les cartulaires qui en contenaient la transcription.
• Lettres patentes de Charles VI, adressées au bailli de Rouen, lui prescrivant de ne pas tenir compte d'un précédent mandement qui ordonnait à l'abbé du Bec d'envoyer « à Paris, au premier jour de ce présent mois de may (1412), une charrette » pour le service de l'armée, et accordant à l'abbaye la main-levée de ses biens mis en la main du Roi pour n'avoir pas obéi à cette injonction. Les lettres exposent que, d'après leurs privilèges, les religieux du Bec ne sont pas tenus « d'envoyer ne baillier aucunes charrettes, charioz, somiers, chevaulx ne gens » pour les armées du Roi, et qu'ils « ont grans fraiz et charges à supporter tant pour leurs alimens et nécessitez comme pour la fortification et garde de leur abbaye, laquelle est l'une des plus notables forteresses du pais de Normandie, assise près de mer et en frontière de noz ennemis et qu'ils ne pevent joir d'une grant quantité de leurs revenues assises en la conté d'Alençon et auprès, pour Tempes-chemént de nosdiz ennemis... ».
• Plessis-Mahiet (Le).
• Saint-Hymer (prieuré de).
• Pont-Authou, etc. (Fief de Caumont).
• Mérey.
• Ecquetot.
• Fragments d'un cartuluire du Bec, transcrit au XVe siècle (165 sur 240 millimètres, marges non comprises). – Donation par G..., évêque d'Évreux, au prieuré de Tillières, de la vicairiede Saint-Hilaire de Tillières (s. d.) ; – sentence arbitrale rendue par Geoffroi III Faë, évêque d'Évreux, dans le différend pendant entre l'abbaye du Bec et le curé de Damville au sujet des dîmes des bois de la paroisse de Damville. La sentence adjuge au curé de Damville les droits de dîme contestés (1337) ; – cession à l'abbaye par Berthe, tante maternelle de Vincent d'Acan, du droit de patronage de l'église d'Acan, en présence de Hugues et de Roger de Hellenvilliers, de Robert des Fossés et de Robert Le Manant, chevaliers, etc. (1242) ; – bail à fieffe d'une maison, avec jardin et dix acres de terre, sise au Plessis-Panlatte, passé par l'abbaye à Jean de Bauffes (1383) ; – bail à fieffe du manoir de La Rousselière, paroisse de Grandvilliers, passé par l'abbaye à Jean Orieult, pour le prix annuel de 50 sous tournois (1392) – bail à fieffe d'une pièce de terre sise à Panlatte, passé par l'abbaye à Jean Bouteri (1392).
• Voiscreville.
• Fragments d'un cartulaire du Bec, à deux colonnes, avec rubriques et initiales rouges, rédigé à la fin du XIIIe siècle (255 sur 160 millimètres, marges non comprises ; un certain nombre de feuillets ont subi des mutilations et sont incomplets ; dans son état actuel, ce cartulaire renferme les transcriptions intégrales ou partielles de 549 chartes du XIIe et du XIIIe siècles). Fol. 1. – Corneville, Colletot. – Fragment du bail à fieffe du moulin de Kevroel, sis à Corneville, entre le moulin de Becket et le moulin de Kaot, chargé d'une rente de 60 sous au profit de l'abbé du Bec (1241) ; – vente par Guillaume de Condé, chevalier, à Calet le Juif, de Pont-Audemer, de tout ce qu'il possédait à Corneville et à Colletot (1222). Fol. 2. – Brionne. – Donation à l'abbaye par Raoul Recuchon de la tenure qu'il possédait à Brionne (1209), – id., par Robert de Brionne, clerc, et Gautier de Brionne, son père, d'une rente annuelle de 20 sous ; – donations et ventes à l'abbaye par Richard de la Porte, Jean de la Porte, Robert Mignot des Fontaines (1260), Nicolas Jumel, Gilbert Bigard (1219), Renaud Huard (1267), de biens et de rentes sis à Brionne. Fol. 3. – Confirmation par Thomas d'Aunay des droits et des redevances que possédait l'abbaye dans son fief d'Aunay (1200) ; – reconnaissance d'une rente de 16 sous à l'abbaye par Guillaume Ruaut (1255), – id., d'une rente de 100 sous et 20 deniers et de 6 chapons due par Durand Pilon, d'Aunay (1255). Fol. 4. – Reconnaissance d'une rente de 16 sous tournois et d'un chapon due à l'abbaye par Roger du Parc, de Brionne (1255), – id., d'une rente de 27 sous tournois, un chapon et une poule, due par Guillaume Le Caron, de la Croix-de-Buis (de Cruce-Buxata), de Brionne (1255) ; – cession à l'abbaye par Sibille, dame de Salerne (dicta domina de Salerna), des dîmes qu'elle percevait sur plusieurs prés sis à Brionne et faisant partie du domaine de l'abbaye (1258). Fol. 5. – Donation à l'abbaye par Guillaume Beauvilain, de son bois de Mont-Mal (apud Montimale), du droit d'avoir un pêcheur trois jours par semaine dans les eaux du Roi à Brionne, et de trois oboles dues au donateur sur chaque maison de Brionne à cause du droit de pâturage et d'usage dont jouissaient les habitants dans le bois susdit ; – confirmation de la donation précédente par Richard du Bosc, seigneur dominant du fief (1243). Fol. 6. – Donation à l'abbaye par Richard du Bosc, chevalier, du bois qu'il avait acheté de Guillaume Beauvilain, situé entre le parc de l'abbé du Bec, la maison de Guillaume Ruaut, le chemin du Bec et celui de Brionne (1239). Fol. 7. – Bosc-Yves (fief du). – Cession à l'abbaye par Eustache Golias de tous ses droits sur la terre du Bosc-Yves (de Bosco Yvonis) que Guillaume Baillehache, son tenancier, avait donnée aux religieux du Bec (1211) ; – donation par Robert Le Bas de trois vergées de terre moins huit perches et demie, sises au Bosc-Yves et relevant du fief de Guillaume Houel (1233) ; – donations, cessions et ventes à l'abbaye de biens et de rentes au Bosc-Yves par Laurent du Bosc (1208), Jean de Canteloup, écuyer (1208), Raoul de Gal... (1255), Henri de la Londe (1209), Robert Bérenger (1208), Avema, fille de Guillaume, fils d'Yves, de Brionne (vers 1200), Adeliz, fille de Gautier des Places (1200). Fol. 10. – Fragment d'une restitution à l'abbaye d'une tenure roturière (villenagium) que l'abbé du Bec, Henri de Saint-Léger, avait autrefois concédée au tenancier à titre viager (1256). Fol. 11. – Grostheil. – Vente à l'abbaye par Robert de Vallets, de trois acres de terre, situées paroisse de Grostheil, pour le prix de 16 livres tournois (1235) ; – donation à l'abbaye par Richard Pépin, prêtre, de Fourques (de Furchis), d'une pièce de terre située au Bosc-Yves, paroisse du Grostheil (de Tilia), d'un bout le chemin de Willers, d'autre bout la terre appelée « le demeigne le Rei » (1254). Fol. 12. – Bosc-Robert. – Donation à l'abbaye par Simon de Rondemare, de sa terre de Bosc-Robert (s. d.), – id., par Etienne Recuchon, chevalier, de 5 sous de rente assignés sur son fief de La Haganère, paroisse de Bosc-Robert (1235) ; – cession à l'abbaye par Pierre Recuchon du droit de panage que lui et ses tenanciers possédaient pour leurs porcs dans les bois de l'abbaye, moyennant une somme de 15 livres tournois (1233). Fol. 13. – Cession à l'abbaye par Osberne Hove, fils de feu Guillaume Hove, et Tiphaine, sa sœur, de leur terre de Bosc-Robert, aboutant des deux côtés au chemin du Roi, moyennant une somme de 60 sous tournois (1250), – id., par Guillaume du Hamel, de la tenure roturière (villenagium) qu'il tenait de l'abbaye au Désert (apud Desertum), paroisse de Bosc-Robert (la date manque) ; – vente à l'abbaye par Jean Recuchon, écuyer, du bois et de la bruyère qu'il possédait à Bosc-Robert dans le fief de l'abbaye, moyennant une somme de 24 livres tournois (1276) ; – vente à l'abbaye par Guillaume Carité, de Pont-Authou, d'une rente de 6 sous tournois assignée sur une maison et un jardin à Bosc-Robert (1259), – id., par Robert Vilain (dictus Villanus), de Bosc-Robert, d'une acre de terre dans cette paroisse, pour le prix de neuf livres tournois (1256) ; – cession par Guillaume Picot, de Bosc-Robert, d'une demi-acre de terre dans cette paroisse, sur le chemin de la forêt du Neuhourg (1250) ; – donation à l'abbaye par Jean Quercu Irru, de la terre qu'il possédait à Bosc-Robert près des Sèches-Fontaines (1219). Fol. 14. – Cessions à l'abbaye par Jean Hove, Osberne Hove, Reynaud Hove, frères, etc., de terres à Bosc-Robert (1250). Fol. 15. – Saint-Taurin-des-Ifs. – Donations, cessions et ventes à l'abbaye par Robert et Raoul du Bosc, fils de Michel du Bosc, écuyer, des terres situées à Saint-Taurin-des-lfs (1250). Fol. 16. – Ventes à l'abbaye par Laurent, curé de Saint-Paul (1236), Robert Bochier, de Fourques (de Fulcis, 1250), Nicolas de Saint-Taurin (1262), Richard de la Campagne, de la paroisse de Mallevine (1257), de terres et de rentes à Saint-Taurin-des-Ifs. Fol. 17. – Malleville-sur-le-Bec. – Donation à l'abbaye par Thomas Harenc d'une rente de trois setiers de froment qui lui était due par Jean de la Campagne (1217) ; – vente à l'abbaye par Raoul Malviel d'une pièce de terre située au val de Borval, devant la forge (ante fabricam), appelée aussi le Champ-de-la-Mare (1235) ; – cession à l'abbaye par Jeanne de la Haye d'une vergée de terre située paroisse de Mallevine, près du Chêne (juxta Quercum, 1250), – id., par Raoul Ponchehart, de la terre qu'il possédait à Mallevine (1249). Fol. 18-20. – Donations, cessions et ventes à l'abbaye de terres situées à Mallevine, par Jacques L'Anglais (Jacobus Anglicus, 1258), Aalipdis La Hobée (1257), Raoul Witecoc, Raoul Du Crues (1231), Aubrède Le Charpentier (Alveredus Carpentarius, 1249), Robert de Boelaio (1249), Guillaue Curitè (1253-1258), Gautier Le Pèlerin (1250), Thomas Labé, curé de Mallevine (donation d'une pièce de terre située à Mallevine, apud Rotundum buscum, que le donateur avait lui-même reçue en don de Robert Caritè, curé d'Arnières, de Asneriis, au diocèse d'Évreux, 1260), Robert Caritè (1262). Fol. 21-24. – Vente à Guillaume de Saane, bourgeois du Bec, par Robert Lion (dictus Leo), de Malleville, d'une pièce de terre audit lieu (1256) ; – ventes au même, par Jeanne de la Haye et Roger Doré, de rentes assignées sur des terres à Mallevine et à Pont-Authou (1266) ; – confirmition par le prieur de l'abbaye de Saint-Taurin d'Évreux, juge délégué par le pape, d'un accord intervenu entre l'abbaye du Bec et Thomas, prêtre, curé de Malleville, au sujet des droits de dîme que l'abbaye du Bec avait coutume de percevoir sur les terres dépendant des fiefs appelés les Fiefs-de-l'Abbé (feoda abbatis) dans la paroisse de Malleville (1253). Fol. 25-26. – Saint-Éloi-de-Fourques. – Ventes, cessions et donations à l'abbaye de terres et de rentes à Saint-Éloi de Fourques (apud Furcas, apud Sanctum Eligium de Furcis, apud Mediatariam), par Cécile, veuve de Robert du Bosc (1241), Guillaume Hugo (1261), Pierre de Mediataria (1248), Guillaume Le Gregi (1260), Robert Lovet, écuyer (1262), Pierre de Forquetes, chevalier (1235), Renaud Le Roi (Renaldus dictus Rex, 1258) ; – sentence rendue par le délégué du pape Innocent (IV ?) entre l'abbaye du Becet Robert, chapelain de Saint-Éloi-de-Fourques, au sujet du partage des menues dîmes et des revenus de l'église de cette paroisse. La sentence attribue à l'abbaye deux parts des menues dîmes et les revenus de l'église, à l'exception des offrandes pour les défunts, pour les fiançailles et pour les relevailles (in desponsationibus mulierum e tpurificationibus), qui sont réservées au curé (s. d.). Fol. 27. – Fragment d'une confirmation par l'évêque de Beauvais des biens possédés par l'abbaye du Bec dans l'étendue de son diocèse (s. d.). Fol. 28. – Servaville. – Donation à l'abbaye par Jean de Préaux des droits et des redevances que seigneur de Préaux avait coutume de percevoir à cause de de l'hôtellerie (dominica domus) que les moines du Bec possédaient à Servaville, ainsi que de certains droits de coutume et d'usage dans sa forêt (s. d.) ; – cession par Étienne de Bollob à Raoul, clerc, et à Gireud, sa femme, sœur dudit Étienne, de toute la terre qu'il possédait apud Orgebruellum, paroisse de Servaville (1220) ; – renconnaissance devant l'Officialité de Rouen de la vente faite par Robert Lécuyer, de Servaville, à Geoffroi de Chèvreville (Capravilla), chanoine de Rouen, de toute sa terre de Servaville (1223) ; – renonciation par Thibaud de Chèvreville, Richard et Jean, ses frères, à tous les droits de dîme et autres que possédait feu Geoffroi de Chèvreville dans la paroisse de Servaville (1230). Fol. 29. – Vente par Pierre, fils de feu Beuselin de Carkeleu, à Guillaume de Maudétour, de tout ce qu'il possédait à Servaville, dans le domaine de l'abbaye (1253) ; – donation par le même à l'abbaye du Bec des biens mentionnés dans la charte précédente (1255) ; – transaction entre l'abbaye et Typhaine, femme de Raoul Quesnel, au sujet des biens mentionnés dans les deux chartes précédentes (1255. Ladite Typhaine renonce à tous ses droits prétendus sur lesdits biens du chef de Pierre Beuselin, son père, et l'abbaye lui donne en retour une somme de 400 sous tournois) ; – ventes à l'abbaye par Philippe Le Omtier (1255 n. s.) et par Évrard Grandin (1266), de terres situées à Servaville. Fol. 30-31. – Contrats de donation, de vente et d'échange de terres et de rentes à Servaville, passés entre l'abbaye et Guillaume L'Anglais (1246, n. s.), Geoffroi Laloier (1247), Guillaume Prudhomme (dictus probus homo, 1258), Raoul Leitout (1257), Richard des Hayes (s. d.), Geoffroi et Guillaume L'Anglais (1245), Raoul Laloer (1238), Jean de Gardigno (1247, n. s.), Richard Heuduin (1242), Vincent de Hauville (1242), Guillaume Martin (1262), Jean de Tïlio (1262), Roger Godart (1240). Fol. 32. – Fragment d'une sentence arbitrale rendue entre l'abbaye du Bec et le prieuré de Beaulieu au sujet des dîmes des fiefs de Saint-Cyr et de Daubeuf (Daubou) et du fief Morin (la date manque) ; – id d'une cession à l'abbaye par Hemellée d'Héronchelles d'un champ appellé le champ d'Ermengarde (in presencia tocius parochia de Heroncel excuntis de aeclesia ejusdem ville. La date manque) ; – id d'un accord passé au profil de l'abbaye au sujet de l'église et des dîmes de la paroisse Saint-pierre de Berville (en présence de Wautier, abbé du Bec, 1195) ; – donation à l'abbaye par Richard de Fontaine (de Fontanis), de l'église de Fontaine (Fontaine-Chatel) et de ses dépendances (s. d.). Fol. 33-36. –Écouis, Touffreville, Andelys. – Donations, cessions et ventes à l'abbaye de terres et de rentes à Écouis et à Touffreville, par Richard, fils de Durand Formage (1234-1235), Alix Formage (1235), Hugues et Roger Némeri (1238), Robert, fils de Técie d'Écouis (1231), Gilbert Revel et Agathe La Houlière, sa femme (1258), Neimeri d'Écouis (1237), Jean Sénéchal (1257), Alice, veuve de Richard Le Fermier, clerc, d'Écouis (1258), Benoit, clerc, de Touffreville (1232), Guillaume Gueroud (1260), Robert Le Prévôt, de Touffreville (1265) ; – donation à l'abbaye par [Robert de] Tor[ne]ham de sa maison d'Andely construite sur l'emplacement que lui avait donné le roi d'Angleterre, Richard Cœur-de-Lion (s. d., vers 1199) ; – id., par Hugues de Gournai, de sa maison d'Andely, située au-dessous du Chàteau-Gaillard, « domum unam apud Rupem de Andelio sitam, quam dominus meus Johannes rex Anglie mihi et heredibus meis dedit, videlicet domum illam quam dominus Robertus de Torneham tempore regis Ricardi fieri fecit sub castello in memorata rupe edificato » (1200) ; – confirmation par Henri I, roi d'Angleterre, de la donation faite à l'abbaye par Guillaume Pevrel de terres à Touffreville (s. d.) ; – même confirmation par Étienne, roi d'Angleterre (s. d. Datée de Pont-Audemer. Témoin : le comte de Meulent). Fol. 37-38. – Bouchevilliers, Écos, Civières, Bernouville, Portmort, Touffreville. – Accord entre Roger de Bailleul, abbé du Bec, et Denis, prieur de Sausseuse, au sujet des dîmes de Bouchevilliers (1170) ; – sentence arbitrale prononcée par Durand de Haut-Avesnes, prêtre, Bernard de Gisors et Durand de Cormeilles, clercs, entre l'abbaye du Bec, le prieuré de Sausseuse, d'une part, et le curé d'Écos, d'autre part, au sujet des dîmes de la paroisse d'Écos (1260) ; – abandon à l'abbaye par Jean de la Roche, chanoine de Bayeux, des droits de dîme qu'il prétendait posséder à Civières et à Écos (1255) ; – ventes à l'abbaye de terres et de rentes à Civières par Liégart, veuve de Richard Le Marié (1256), Nicaise texter (1258) ; donation à l'abbaye de l'église de Bernouville par Hélie Ridel et Giroud, curé de Bernouville, son frère, avec le consentement et par l'entremise de R. (Robert II ?) archevêque de Rouen (s. d.) ; par Robert de Reuilly, d'une rente en vin et en argent assigné sur son clos des, Monts à Portmort (1176, quo anno Henricus rex perrexit in Siciliam) ; – compromis passé entre les abbés de Mortemer et de Portmort au sujet de leurs vignes de Portrnort et de leurs terres de Touffreville (1219). Fol. 39. – Vernon, Portrnort, Surcy. – Compromis passé entre l'abbaye de Beaubec et celle du Bec au sujet d'une rente d'un tonneau de vin blanc assignée sur les vignes de Vernon et d'une autre rente de deux muids de vin sur le clos de Mauquenchi à Portrnort (1272) ; – donation à l'abbaye de Beaubec par Garsius, arbalétrier du Roi, d'une rente annuelle d'un tonneau de bon vin blanc assignée sur ses vignes de Vernon et sur son pressoir situé ante Crucem Bordelli (1222) ; – mandement de Guillaume Le Roux, roi d'Angleterre, adressé à ses sergents pour proclamer la terre de Notre-Dame de Surcy exempte du droit de brenage (bernagium) jusqu'à ce qu'une enquête ait été faite sur ce qui se passait du temps de Guillaume le Conquérant, son père (Rouen, s, d., en présence du chancelier Guillaume Gifard) ; – charte de R., archidiacre du Grand-Caux, reconnaissant, après enquête faite au nom de G., évêque de Tusculum et légat du pape que le manoir de l'abbé du Bec à Surcy était exempt du droit do procuration soit envers l'Archevêque, soit envers le Légat (1256) ; – donation à l'abbaye du Bec par Richard de Saint-Gilles, chevalier, de tout ce qu'il possédait à Surcy dans le fief de l'abbé du Bec (1228). Fol. 40-48. – Surcy, Mézières, Panilleuse. – Donations, confirmations, cessions et ventes à l'abbaye du Bec de terres, de rentes et de droits divers à Surcy et à Panilleuse, par Hugues de Bus, chevalier (1231), Goël de Baudemont (s. d.), Robert de Pinchenio et Hildeburge, sa femme (s. d.), Foulque de Surcy (1249, n. s.), Thomas La Douce (1258-1259), Robert Revel (1229, n. s.), Michel Revel (1258-1275), Thomas, fils d'Aales de Surcy (1257), Jean de Coillarville (Coarvilla), écuyer (1263), Guiard de Surcy, écuyer (1270, Robert de Vau-Tesson (1260-1273), Geoffroi de Pavée et Mathilde, sa femme (1261). Pierre Le Brun et Typhaine, sa femme (1258). Jean de Surcy, écuyer (1270), Arnoul Mauduit (1273), Jean Le Prévôt et Martine, sa femme (1275), Arnoul Baudouin (1276, n. s.), Lucas Busquet (1276, n. s,), Jean Kacamou (1279), Guillaume de Mansigny (1279), Étienne Angot (1277), Guillaume de Surcy (1284), etc ; – donation à l'abbaye par Goël de Baudemont et Agnès, sa femme, de l'église de Mézières et du fief de Guiscard, prêtre, sis à Mézières (s. d. Cette donation est faite en réparation des dommages que Baudri, fils des donateurs, avait causés, aux moines du Bec et aux hommes demeurant à Surcy) ; – compromis et enquête par témoins au sujet des droits de l'abbaye du Bec sur les dîmes de la paroisse de Panilleuse (s. d.). Fol. 49. – Bouconvillers. – Vente à l'abbaye et au prieuré de Bouconvillers par Emmeline, veuve de Jean Du Four, d'un champ appelé le Clos et du terroir de Coquereaumont (1250). Fol. 50. – (En blanc.) Fol. 51-56. – Vexin français. – Titres de propriété de vignes, de terres labourables et de droits divers appartenant à l'abbaye du Bec à Meulan et dans les lieux circonvoisins, Tessancourt, Mezy, Hardricourt, Fusier, Vaux, Condecourt (1204-1263) ; – compromis passés entre l'abbaye de Coulombs et celle du Bec au sujet du droit de patronage de l'église de Condecourt (Gondencort, 1243). Fol. 57-59. – Gaillon, Saint-Aubin-sur-Gaillon. – Donations, confirmations, cessions et ventes à l'abbaye de terres et de vignes situées à Gaillon et à Saint-Aubin-sur-Gaillon, hameaux d'Angreville et du Val-d'Any (Vallis Danin, Vallis Damigne), par Baudouin deCantelou, Eustache du Bec, Eustache d'Habloville (s. d.), Durand Godeheut, de Mont-Morel (1261), Durand de Rouen (1265), Jeanne La Doullec (1262), Jean Le Vignon (1260), Jean de la Porte, clerc, (1260), Étienne de la Porte (1260), Gilbert des Minières, écuyer (1261), Geoffroi Marescot (1261), Pétronille Marescot (1264). Fol. 60-62. Vernon. – Titres de propriété de vignes et de rentes appartenant à l'abbaye du Bec à Vernon, triège de Buselain, etc. (1215-1269). Fol. 63-65. – Marbeuf, Sainl-Aubin-d'Écrosville, La Vacherie. – Donations, cessions et ventes à l'abbaye de terres et de renies à Marbeuf par Pierre Loemer, Henri Halle (1257), Robert Malet (1258). Richard Du Busc, (1259), Robert Bordon (1260), Geoffroi et Luc Du Bosc (1261), Guillaume de la Croix, Robert de Tournebu, chevalier, Richard et Robert des Bus (1262), Simon Boulanger (1267), Jean de Fipoux (1261, n.s.) ; – sentence arbitrale rendue entre l'abbaye du Bec et Luc, évêque d'Evreux (1203-1220) au sujet de la donation faite à l'abbaye par Garin de Cierrey, évêque d'Évreux (1193-1201), de l'église de Saint-Aubin-d'Écrosville et de ses dépendances, avec les chapelles de Marbeuf, de Crosville, de Fipoux et du Mesnil-Broquet (s. d) ; – compromis passé entre les Templiers et l'abbaye du Bec au sujet des dîmes de Marbeuf et d'Épréville (1199) ; – donation à l'abbaye par Jean de Nonant, chevalier, de deux setiers de méteil à prendre sur sa part du moulin de la Vacherie (1252) ; –échange entre l'abbaye de la Croix-Saint-Leufroi et celle du Bec, des droits de l'abbaye de la Croix sur le moulin de la Vacherie, situé sur l'Iton et appelé le moulin de Marbeuf, contre les possessions de l'abbaye du Bec à Reuilly (1267) ; hommage rendu à l'abbaye par Jean Le Vavasseur, écuyer, pour le fief d'Azeville, sis à Marbeuf (1501). Fol. 66-68. – Saint-Aubin-d'Écrosville, Marbeuf. – Chartes, des évêques d'Évreux, Rotrou de Beaumont (1159), Jean 1er (s. d.), Garin de Cissey (s. d.) et Luc (s. d.), Confirmant à l'abbye du Bec la possession du droit de patronage et des dîmes des églises et des chapelles de Saint-Aubin-d'Écrosville et de Marbeuf ; – donations et Ventes à l'abbaye de terres et de rentes à Saint-Aubin-d'Écrosville par Robert de Nonant (s. d.), Jeanne Bonnefoi (vers 1260). Remiboudus Coqueri (1258, n. s.), Pierre Loemer (1253-1258), Thomas Le Boucher et Emmeline La Bouchère, sa femme (1258), Robert, fils de Robert Ansout (1263), Hugues de Valle Flotemen, Heluys Flotemen (1258), Richard Coqueri (1254). Fol. 69-70. – Confirmations par Geoffroi de Fipoux (s. d.) et Jean de Fipoux (1237) des biens et des droits que l'abbaye possédait à Fipoux et à Marbeuf par suite des donations de leurs ancêtres ; – donations, cessions et ventes à l'abbaye de terres situées à Fipoux et au Mesnil-Broquet par N... De Tournebu (1229), Roger Le Grand (1267), Girard de Fipoux, clerc (1272), Robert du Glan (1224-1232). Fol. 71-74. – Cesseville, le Bosc-Guerard, etc. – Donations à l'abbaye par Roger Corde de terres et de rentes à Cesseville (1210) ; – bail à fieffe passé par Hugues Chef-de-Ber et Robert, son neveu, à Philippe Sorel, de sa terre du Puits-Gremont (de Puteo Germundi). Sciendum est quod donatio ista facta fuit in primo anno in quo rex Ricardus incepit firmare rupem Andeliaci ; – confirmations par les mêmes de la donation faite à l'abbaye par Philippe Sorel des droits qui lui avaient été conférés par l'acte précédent (1209) ; – donations, confirmations, cessions et ventes à l'abbaye de terres et de rentes à Cesseville, au Bosc-Guerard, au Thuit-Simer, au Thuit-Anger, au Bosc-Asselin, à la Harengère et à Mandeville, par Philippe du Bosc (1209), Hugues Chef-de-Ber, Gui du Saussay (1210), Gui, Philippe et Guillaume Chef-de Ber, Guillaume du Breuil, chevalier, Jean, seigneur de Harcourt, chevalier (1254, n. s.), Jean, curé de Saint-Pierre du Bosc-Guerard (1254), Richard le Boulanger (1255), Pierre et Robert de Verrière (1257), Guillaume le Boulanger (1266), Geoffroi de Franboisier (1208), Gautier le Boucher, Robert Tue Larron (1258), Robert Lemeniant, clerc (1253), Geoffroi wauflart, écuyer (1259) Louis IX, roi du france (1259), Guillaume Le Moine (s. d.), Raoul de Bigars, fils de Guillaume de Bigars (1219), Jean de la Harengère, chevalier (1293) ; – donation à l'abbaye par Jean du Pin, chevalier, du droit de patronage de l'église de Saint-Amand-des-Hautes-Terres (mars 1261). Fol. 75. – Breteuil, Pacy, Acquigny, Mérey. – Titres de propriété de biens, de rentes et de droits divers à Pacy, à Acquigny et dans la forêt de Breteuil, donnés, cédés ou vendus à l'abbaye par Robert, comte de Leycester, et Robert, son fils (s. d.), Guillaume de Breteuil (s. d.), Guillaume des Monts et Roger de Toeny (s. d.), Raoul Ausic (1245) ; – bail à fieffe d'une pièce de terre située près du pont d'Acquigny, passé par l'abbaye à Robert de Poissy, chevalier (1236) ; – confirmation par Gilles ler du Perche, évêque d'Évreux, de la donation faite à l'abbaye par Guillaume de Mérey de l'église et de la dîme de Mérey (s. d.). Fol. 76. –Émalleville, etc. – Donation à l'abbaye par G., évêque d'Évreux, de l'église d'Émalleville et de ses dépendances (s. d.) ; – confirmation par Rotrou de Beaumont, évêque d'Évreux, des donations faites à l'abbaye par Roger de Toeny, Moard de Champagne, Richard de Romilly, de biens situés à Acquigny, au Plessis-Mahiet, etc., (s. d., 1139-1165) ; – donations et confirmations de biens et de droits divers à Émalleville, à Champagne (Campaniae) et à Cantelou, aumônés à l'abbaye par Mathieu de la Poterie (s. d.) et Mathieu, son fils (1202), Moard de Champagne (s. d.), Guillaume de Champagne (1201), Henri de Champagne (s. d.) et Eudeline, dame de Champagne (1227). Fol. 77-78. –Évreux. – Donations, ventes, confirmations etc., au profit de l'abbaye, de maisons et de rentes foncières à Évreux par Amauri, comte d'Évreux (s. d.), Galeran, comte de Meulan (s. d. Témoins : Ouen, évêque d'Évreux, 1113-1139, Robert du Neubourg et Henri de Ferrières), Richard Croc, archidiacre d'Évreux (s. d. 1158-1179. Témoin : Robert, doyen d'Évreux), Gilles du Perche, évêque d'Évreux (1234), Geoffroi Bourgeois, chanoine d'Évreux (s. d.), Henri Le Fèvre, fils de Gilbert de Bourneville (1250), Raoul de Ruella et Isabelle, sa femme (1266. Rente sur une maison située à Évreux, rue des Frères-Mineurs, paroisse Notre-Dame), Gilbert de Saint-Martin, abbé de Saint Taurin (1241), Robert, fils de Guillaume (s. d.), Luc de Dumo (1256). Fol. 79-80 – La Rousière, La Trinité-du-Mesnil-Josselin. – Donations, cessions et ventes à l'abbaye de masures, de terres et de rentes foncières à la Roussière (Rupharia, Rousseria) et à la Trinité du Mesnil-Josselin par Jean Boucel (1261), Gilbert Le Vezie (1241), Guillaume de Lallier (1271), Nicolas Sutor (1258), Guillaume et Robin Mansel (1248), Roger de Onxedoit (1249, n. s.), Laurent Le Chevalier (1262), Robert de la Roussière (1252), Geoffroi et Hugues Herfredi (1258), Gilbert Habren (1247), Robert Lasne (dictus Asinus, 1251 n. s.), Pierre de Hoissedeit (1241), Guillaume Chapes, prêtre (s. d.). Fol. 81-85, – Le Plessis-Mahiet, le Tilleul-Dame-Agnès. – Donations, ventes et confirmations au profil de l'abbaye de terres et de rentes foncières au Plessis-Mahiet et au Tilleul-Dame-Agnès par Gilbert des Minières (date disparue), Pierre des Minières, chevalier, seigneur de Romilly (1274), Robert, comte d'Artois, seigneur de Conches, et Amicie, sa femme (Conches, mars 1273), Richard Loquere et Raoul, clerc, son fils, Roger, filius Remerii de Sancto Ligerio, Guillaume et Richard de la Lande (s. d.), Simon Périn (1225), Guillaume Le Blond (1230), Gautier Le Berchier (1260), Guillaume Goël, prêtre (s. d.), Raoul de Clavile (1220), Richard Gueroud (1260), Guillaume Le Vavasseur (1235), Henri Vimond (1260-1265), Guillaume Loisel (1268), Robert Fromont (1263), Gilbert Corbon (1262), Tyceia, veuve de Gautier Corbon (1260), Étienne de Coeree, curé du Plessis-Mahiet, et les trésoriers de la fabrique (1261), etc. Fol. 86-88. – Neuville-sur-Authou, Morsan, Berthouville. – Donation à l'abbaye par Robert de Ros de l'église de Neuville, avec le droit de patronage et les dîmes. Actum est hoc anno quo rex Anglie Ricardus regressus est ab Alemannia (1194) ; – donations, cessions et ventes à l'abbaye de terres et de rentes à Neuville-sur-Authou et à Morsan par Geoffroi Trossebot (s. d.), Robert Otard Joscelin de Chanteloup Robert Philippe, Jean de Chanteloup et Richard, son frêre (1260), Robert Le Tailleur (1281), Robert de Ros et Jean de Morsan ; – donation à l'abbaye par Raoul de Ressancouvt du droit de patronage de l'église Saint-Pierre de Berthouville (l260). Fol. 89-90. – Chérence. – Donations et confirmations au profit de l'abbaye de terres et de rentes à Chérence (apud Charences) par Guillaume de Doudeauville, écuyer, Matbilde de l'Isle, sa femme, Simon Cabot, écuyer, Eudes Acelin, Alice, dame de Rosny (1267).
• Harengère (La).
• Registre des déclarations d'abattages de bois taillis et de haute futaie, faites par les tenanciers de l'abbaye et reçues par le verdier du Bec.
• Cernay.
• Conteville.
• Brionne.
• Feuillet d'un cartulaire de l'abbaye du Bec, à deux colonnes, avec rubriques et initiales rouges (198 sur 144 millimètres, marges non comprises), anciennement coté 81. Ce fragment contient la transcription, exécutée vers le milieu du XIIIe siècle, de neuf chartes de la fin du XIIe et de la première moitié du XIIIe siècle. – Donation à l'abbaye par Richard d'Oissel de la moitié de ce qui lui appartenait en commun avec Robert de Rosel au lieu dit Campus mali hospitis (1195), – id., par Guillaume de Saint-Léger, de tous ses droits de patronage et autres sur la chapelle de Saint-Mamet (Sancti Mammetis), près de Saint-Georges-du-Theil (s. d.) ; – confirmation de la donation précédente par Luc de Saint-Léger, fils aîné de Guillaume de Saint-Léger (s. d.) ; – cession à l'abbaye par Pierre de Medieiaria, de quatre acres de terre situées apud Medietariam, près des terres de l'abbaye, moyennant 12 livres tournois (1248), – id., par Pierre Acire, d'une rente de 20 sous et 12 deniers assignée sur une pièce de terre située paroisse de Saint-Paul, avec le droit de justice pleine et entière sur ladite terre, moyennant 9 livres tournois (1208) ; – donation par Baudouin d'Épréville, de deux gerbes de dîme à percevoir sur son fief d'Épréville, tant sur les terres de son domaine que sur celles de ses tenanciers (s. d.) ; – donation par le même de plusieurs gerbes de dîme sur ses domaines et d'une masure pour la construction d'une grange, située près du porche (atrium) de l'église d'Épréville, au lieu dit Leparei, et contenant six perches de long sur trois de large :... Hanc donalionem feci quando mater mea in sororem recepta est apud Beccum (s. d.) ; – confirmation par Hugues d'Épréville de la donation faite à l'abbaye par Raoul Bâtis de la dîme de sa terre d'Épréville. Pour prix de cette concession, Hugues d'Épréville déclare avoir reçu du chambrier de l'abbaye, à l'office duquel cette dîme appartenait, 25 sous d'Angevins et de deux barils neufs remplis de vin (s. d.).
• Réveillon.
• Vente à l'abbaye par Guillaume et Colin Vièle, d'une rente annuelle de 6 sous pour le prix de cinquante sous tournois (1348) ; – jugement du président du Présidial de Rouen, rendu dans l'instance pendante entre Guillaume Férey, receveur dutaillon en l'élection de Pont-Audemer, et l'abbaye du Bec prétendant rentrer en possession de quatre acres de pré aliénées au profit dudit Férey moyennant une rente de 12 livres (1645). – Les parties sont renvoyées en appel conformément à la demande interjetée par ledit Guillaume Férey).
• Vente à l'abbaye par Jean de Valet d'une pièce de terre au Bosc-Yves, pour le prix de 60 sous tournois (1258) ; – information faite par le bailli de Rouen au sujet des droits de haute et moyenne justice sur les terres nommées les Mont-Malle, sur les fiefs du Bosc-Yves et Bame-Amengne, et des droits de haute, moyenne et basse-justice sur dix acres de terre sises au Bosc-Guerard, contestés entre le procureur général du Roi, d'une part, le comte d'Harcourt et l'abbaye du Bec, d'autres parts (1413).
• Hibouville.
• Chesne (Le), Lessard et Montfort.
• Hellenvilliers.
• Authon.
• Servaville.
• Criquebeuf-sur-Seine.
• Sap (Lé).
• Liève des rentes dues par les fermiers de l'abbaye. « Bail passé devant Prud'homme, notaire à Beaumont, le 20 février 1761, au sieur Tragin, notaire à Brionne, du greffe et tabellionnage de la haute justice, verderie et sénéchaussée du Bec, par 25 livres de fermage » (fol 268) ; – baux de la terre de Surcy, passés à M. de Gonfreville pour le prix de 10,000 livres en 1762 et de 13,000 livres en 1771 (fol. 226 et 286).
• Plessis-Grohan (Le).
• Bec-Hellouin (Le).
• Meulan.
• Baux, rentes et fieffes transactions
• Martot.
• Pont-Authou, etc. (Fief de Caumont).
• Marbeuf (fief de).
• Bec-Hellouin (Le).
• Breteuil.
• Neuville (sur-Authou).
• Bec-Hellouin (Le).
• Saint-Hymer (prieuré de).
• Druval.
• Mandement de l'abbé du Bec, Ymer de Saint-Ymer, pour la répartition entre les dignitaires de l'abbaye et les seize prieurs du Bec de la pension de 500 florins accordée par le pape Boniface VIII à Nicolas, cardinal du titre de Saint-Laurent, sur les revenus de l'abbaye : «... Predictam pensionem reddi et persolvi an-nuatim a personis subscriptis volumus, ordinarnus, statuimus et disponimus in hunc modum, videlicet : dominus abbas Becci, quatuor viginti libras ; granetarius, quadraginta libras ; camerarius, decem libras ; pitantiarius, viginti libras ; succelerarius, centum solidos ; sacrista, centum solidos ; ortolanus, centum solidos ; hospitiarius, viginti quinqué solidos ; cantor, viginti quinque solidos ; justiciarius, viginti quinque solidos ; prior de Prato, viginti quinqué libras ; prior de Evermodio, quindecim libras ; prior de Bello Monte Rogerii, viginti libras ; prior de Confluentio, quindecim libras ; prior Mellenti, decem libras ; prior de Layo, decem libras ; prior Sancti-Ymerii, decem libras ; prior pontisare, centum solidos ; prior Sancti Martini in Garenna, centum solidos ; prior Sancti Philiberti, centum solidos ; prior Sancti Martini in Bosco, sexaginta solidos ; prior de Caucheyo, sexaginta solidos ; prior de Bello Saltu, sexaginta solidos ; prior de Brevalle, sexaginta solidos ; prior de Bocunvillare, viginti solidos et prior Sancti Lamberti, viginti solidos reddent et persolvent nobis apud Beccum in Turonensibus nigris annuatim... ».
• Saint-Taurin-des-Ifs.
• Bosrobert.
• Catelon.
• Theil-Nolent (Le), Bailleul-la-Vallée et Boissy-Lamberville (baronnie du Theil-Nolent).
• Criquebeuf-la-Campagne.
• Gouchaupré.
• Pont-Authou, etc. (Fief de Caumont).
• Manneville-sur-Risle.
• Coquainvilliers.
• Gondecourt.
• Marbeuf (fief de).
• Martot.
• Marbeuf (fief de).
• Saint-Hymer (prieuré de).
• Cressonnière (La).
• Bonneville-sur-le-Bec.
• Épégard.
• Bec-Hellouin (Le).
• Neuville (sur-Authou).
• Martot.
• Angleterre.
• Vidimus par le bailli de Rouen (1328) et copie collationnée par les tabellions de Pont-Autou (1548) d'une confirmation par Philippe le Bel (1312) des lettres de Philippe-Auguste (1204) accordante l'abbaye la libre et paisible jouissance des biens qu'elle possédait au temps de Henri II, roi d'Angleterre, « tempore Henrici quondam régis Anglie, filii imperatricis, sicut in cartis ejusdem Henrici continetur » ; – vidimus par le bailli de Rouen et par le prévôt de Meulent (XIIIe siècle) des lettres du roi Louis IX, de février 1270 n. s., confirmant à l'abbaye du Bec la possession de tous ses biens.
• Feuillet d'un cartulaire de l'abbaye du Bec, anciennement coté 263 et contenant la transcription, sur une seule colonne, de dix chartes ou parties de chartes de l'année 1261 (210 sur 128 millimètres, marges non comprises). – Vidimus et confirmation par Louis IX, roi de France, des chartes de Geoffroi Marescot et de Gilbert des Minières, transcrites dans un cahier précédent ; – donation à l'abbaye par Guerrees de Guiberville, écuyer, dit Guerrees de la Vallée, du droit de patronage de l'église Notre-Dame de Houlbec (de Holebec), au doyenné de Bourgtheroulde ; – vente à l'abbaye par N.... Le Carré, de la paroisse du Mesnil-Simon, d'une maison et d'un jardin y attenant, sis dans ladite paroisse, entre le chemin et le canal (doytum) du moulin de l'abbaye, pour le prix de 6 livres tournois, – id., par Guillaume Quesnel, de la paroisse du Mesnil-Simon, d'une rente de 9 sous et 4 deniers, assignée sur des terres au Mesnil-Simon, pour le prix de 4 livres tournois.
• Marbeuf (fief de).
• Margicourt.
• Recueil factice d'arrêts, de mémoires et de factums judiciaires, manuscrits et imprimés, concernant principalement les ecclésiastiques et les ordres religieux. – Mémoire et pièces pour Simon-Louis Deshayes, religieux profès de l'abbaye de Cormeilles, réclamant le payement d'une pension viagère de 500 livres à lui accordée par les religieux de ladite abbaye (1708) ; –« sommaire du procès pour les religieux de l'abbaye de Jumièges contre Monsieur l'Archevêque de Rouen : Monsieur l'Archevêque de Rouen, en vertu de sa dignité, prétend être en droit de conférer pleno jure et librement tous les bénéfices de l'abbaye de Jumièges, situez dans, son diocèse dont le droit de présenter est du lot de l'abbé et desquels les titulaires viennent à décéder pendant la vacance du siège abbatial. Les religieux de Jumièges prétendent au contraire qu'ils doivent présenter ausidits bénéfices, etc. » ; –« factum pour maître Guy Haley, prêtre, bachelier en théologie, curé de la paroisse de Bénéville, ayant été détenu prisonnier alternativement dedans les quatre prisons de la ville de Rouen pendant huit années, appelant de sentence rendue par le lieutenant criminel de Rouen le 2 juillet 1677, contre la conjuration de Messire Charles Bretel, sieur d'Étalleville, président à mortier au parlement de Normandie, de Messire Louis Duperron, sieur de Bénéville, conseiller du Roy en sa Cour des Aydes de Rouen, à la complicité de M. Jacques Le Monnier, promoteur en l'Officialité de Rouen, et de M. Louys Le Jeune, conseiller au Présidial de Caudebec, ayant servi d'instrument et prêté leurs noms à ladite conjuration et parties civiles, en la présence de Monsieur le Procureur général apelant de son chef a minima de ladite sentence » ; – factum pour les religieux de l'abbaye de Lyre contre le chevalier de Gremonville, abbé de ladite abbaye, défendeur au sujet de contestations soulevées à propos du logement abbatial : « les demandeurs, usants du droit et de la faculté à eux donnée par les arrêts, ont fait dresser un devis que tout homme raisonnable trouvera estre autant juste et exact qu'avantageux au chevalier de Gremonville... Le chevalier de Gremonville, qui a tant d'aversion pour ses religieux, aura la satisfaction d'en estre éloigné ; sa maison doit estre, suivant les Arrests, placée dans la première cour de l'abbaye qui est un lieu le plus propre pour sa santé et où il pourra plus librement recevoir les agréables compagnies qu'il a coustume d'y mener... ».
• Mesnil-Simon (Le).
• Plaids et gages-pleiges des fiefs appartenant à l'abbaye.
• Panlatte.
• Villettes.
• Chartes de donations et de cessions de biens, rentes. A noter : donation par Guillaume 1er évêque de Lisieux des droits de patronage sur l'église de Beuron (com) (fin XIIe s.) Donation par Robert de Bosc, chevalier, d'une rente à prendre sur une maison du Bec-Hellouin (1290) Privilèges royaux accordés à l'abbaye (XIIIe siècle) Pièces de procédure concernant des biens à Bosrobert (fin XVe siècle) à la Neuville-du-Bose (XIVe siècle) Pièces concernant le droit de patronage à la Neuville-sur-Authou (1548). Mandement de Louis XIV concernant le procès opposant l'abbaye du Bec au prieuré de Corneville-sur-Risle (1676).
• Saint-Martin-du-Parc.
• Bulle d'Eugène IV pour Jean III de la Motte, abbé du Bec. Le pape, à la demande de l'abbé nouvellement élu, lui concède le privilège de se faire donner la bénédiction apostolique par un prélat en communion avec l'Église romaine, à son choix, à la condition de prêter entre ses mains le serment de fidélité requis. Cette autorisation lui est accordée sans préjudicier pour l'avenir aux droits qu'en sa qualité de métropolitain l'archevêque de Rouen possédait sur l'abbaye du Bec. (Rome, 5 septembre.).
• Donation à l'abbaye par Hugues de Brémontier, avec le consentement d'Eudes et de Hugues, ses fils, d'un courtil et d'une acre de pré à Bellozanne, etc. (1175). Témoins : Hugues de Gournay ; Hugues, clerc ; Raoul Tinel ; Hubert de Brémontier ; Guillaume de Roncherolles ; la prieure de Gaillefontaine (Goislaifontane) ; – vente à l'abbaye par Euguerrand de Ultra aquam de tous les droits, rentes et précaires qu'il avait droit de percevoir sur ses hommes du Buisson-André (1227) ; – ventes par Raoul de la Chapelle, de Cernay (1247) et par Gilbert Hornet (1260), à Roger Esbise, de trois pièces de terre, d'une maison et d'un jardin sis à Cernay.
• Beuzeville.
• Confirmation par Etienne de Blois, comte de Mortain, de la donation faite à l'abbaye par Guillaume Pevrel, de Douvre, avec le consentement d'Hamon et de Payen, ses frères, des biens suivants situés dans l'étendue de son fief : ecclesiam de Buato et quicquid ibi predictus Willelmus habebat, et villam que dicitur Cira cum omnibus ad eam pertinentibus (Rouen. 1113-1128). Témoins : Geoffroi, archevêque de Rouen ; Turgise, évêque d'Avranches ; Turstin. Archevêque d'York ; Ouen, évêque d'Évreux ; Bernard, évêque de Saint-Davis ; Geoffroi, chancelier ; Gautier Gifard III (comité Walterio Gifardo) ; Robert, comte de Leycester, etc. ) ; — donation par Hugues Tirel à l'abbaye du Bec et au prieur. É de Conflans (monachis apud Cumfluentium conversantibus) d'une rente de dix marcs d'argent assignée sur le manoir de Lavigahan. (Poissy. 8 mars 1139, n. s. Témoins : Robertus, prior Conflensis ; Gildninus, filius Waleranni ; Willelmus, prior Picensis ; Er ardus et Hugo, canonici ; Gaufridus, miles, et Warnerus, frater ejus ; et Girardus'de Copenvilla, Johannes et Robertus Rufus, famuli monachorum) ; — charte d'Hubert Gautier, évêque de Salisbury, confirmant à l'abbaye du Bec la propriété de l'église « de Majori Ockeburn. », avec ses dépendances (s. d., avant 1194) ; — charte de Vautier, évêque de Worcester, pour l'abbaye du Bec (1242. Écriture disparue pour la plus grande partie).
• Theil-Nolent (Le), Bailleul-la-Vallée et Boissy-Lamberville (baronnie du Theil-Nolent).
• Donation à l'abbaye par Robert, fils Girold, de l'église de Clive, « in reditu suo de Gualia », avec le droit de patronage et toutes ses dépendances, ainsi que la terre de Harewude (s. d., premières années du xne siècle. Témoins : Eadmaro, capellano ejusdem ecclesie ; Ailwardo, fratre suo ; Godwino, clerico ; Rogero, filio Geroldi ; Gilleberto de Cantelu, senescallo domini Roberti ; Geraldo de Tantune ; Roberto]et Willelmo de Malaunei) ; — confirmations de la donation précédente par Guillaume de Roumare et par Savari, évêque de Bath (s. d.) ; — résignation de l'église de Clive consentie entre les mains de Savari, évêque de Bath, par Roger de Ver et Pierre de Mesnil, clercs, au profit de l'abbaye du Bec (s. d. Cette charte rappelle les droits de l'abbaye du Bec sur l'église de Clive, donnée par Robert, fils Girold, et dont la possession lui avait été reconnue par Guillaume de Roumare, successeur dudit Robert, et par Renaud, évêque de Bath, prédécesseur dudit Savari) ; — accords, en forme de cyrographes, entre l'abbaye du Bec, d'une part, l'évêque de Bath et le chapitre de Wels. D'autre part, et charte confirmative de Savari, évêque de Bath, reconnaissant à l'abbaye du Bec ses droits sur l'église Saint-André de Clive et sur la prébende du chapitre de Wels, «... Ut dicti abbates et conventus de Becco in perpetuum ecclesiam illam habeant et teneant integre et quiete ab omni exactione episcopali et archidiaconorum et officialium suorum, tamquam liberam prebendam, et inde canonici sint, habentes stallum in choro, locum in capitula et communam et plenariam fraternitatem ecclesie Wellnensis in vita et in morte, more aliorum canoni-corurn... » (1199).
• Marbeuf (fief de).
• Malleville, Boscrobert et Pont-Authou.
• Conflans (Prieuré de).
• Marbeuf (fief de).
• Bec-Hellouin (Le).
• Montfort.
• Angleterre.
• Saint-Éloi-de-Fourques.
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Abbaye de Bernay
• Courbépine (prévôté de Frocourt).
• Saint-Clair-d'Arcey.
• Canon (Calvados).
• Menneval, etc.
• Bernay (moulin à tan et à huile).
• Bernay (moulin à tan et à huile).
• Saint-Nicolas-du-Bosc-l'Abbé.
• Procès-verbal d'élection (23 décembre 1422) de Simon de Gonnelle, nommé abbé de Bernay en remplacement de Pons Pignon, destitué, et acte de notification de ladite élection à l'évêque de Lisieux ; – acte de refus par le vicaire général de l'évêque de Lisieux d'une présentation faite à la cure de Saint-Germain de Moyaux par Jean de la Chapelle, abbé de Bernay, son prédécesseur Richard Boschage ayant déjà fait une présentation à la même cure en faveur de Guillaume Quesnel. (S. d. 1482-1488.).
• Note sur les parts que l'abbaye de Bernay avait droit de prendre sur les offrandes faites à l'église de Sainte Croix de Bernay (XIVe siècle) ; –« addition au factum pour Messire Léon Potier de Gèvres, archevêque de Bourges, abbé commandataire de Bernay, et les prieur et religieux de ladite abbaye, intimez et anticipans, contre Me François Lochet Ducarpon, prêtre, vicaire perpétuel de l'église de Sainte-Croix de Bernay, Me Martin Dubusc, vicaire, Me Jean Le Prévôt, clerc, et les prestres habituez en ladite église, etc. Ce grand procès roule sur deux points principaux : le premier, sur la qualité de curez primitifs de l'église paroissiale de Sainte-Croix de Bernay originairement érigée et bâtie par les abbé et religieux bénédictins dudit lieu proche de leur abbaye ou fort de Bernay ; le, second, sur la possession immémoriale et constante que lesdits abbé et religieux de Bernay ont des qualitez de seigneurs, patrons et curez primitifs de ladite église... » ; – copie d'un arrêt des Commissaires généraux du Conseil du Roi, déterminant les rapports et les droits respectifs de l'abbaye et de l'église Sainte-Croix de Bernay (1737).
• Menneval, etc.
• Fontaine-l'Abbé.
• Baux à ferme des revenus affectés à l'office d'aumônier de l'abbaye, passés par dom Grégoire de Neuville (1609), Jean Marc (1614), et annibal du Bois-de-la-Ville (1648), religieux pourvus dudit office ; – copie du bail général des revenus de l'abbaye, passé par Jean-Léonor de Poudens, « prêtre du diocèse de Dux, abbé commandataire de Bernay, demeurant à Dax, en Gascongne », à Guillaume-Jacques-François Boudard, receveur des décimes du diocèse de Lisieux, à charge par le preneur de payer aux religieux une somme de 11,000 livres à titre de pension alimentaire et d'acquitter les autres charges accoutumées, moyennant en outre le prix principal de 56,000 livres de fermage annuel (1781).
• Saint-Mards-de-Fresnes.
• (Nominations par les abbés de Bernay à l'office d'aumônier de l'abbaye de Grégoire de Neuville (1578) et de Jean Marc (1613), religieux profès ; – nomination de dom Philippe le Maignan en qualité de bailli de l'abbaye de Bernay, « lequel office consiste au maniment des affaires de l'abbaye et en la garde et maniment des chartres et documents d'Icelle » (1597) ; – liste des religieux de l'abbaye au 29 octobre 1789 : Charles Vigneron, prieur, Nicolas Parisel, sous-prieur, Louis-Philippe Berguesse, procureur, Joseph-Louis-Vindicien Le Fèvre, Pierre Marais.
• Boisney et Berthouville (fief de l'Éprévier).
• Saint-Clair-d'Arcey.
• « Liève déclarative ou papier de recepte de tout le revenu des religieux et couvent de l'abbaïe de Notre-Dame de Bernay, ordre de Saint-Benoist, congrégation de Saint-Maur, pour en faire la recepte sur icelui à commencer le 1er janvier de l'année 1746. – Fol. 1 : « Revenu de la manse conventuelle deû par Monsieur l'abbé suivant le concordat du 19e mars 1667 et suivant un autre concordat fait en 1746. Monsieur l'abbé donne aux religieux pour leur pension dix mille cinq cents livres » ; – fol. 10 : « Monsieur l'abbé donne par son mûnier cinquante-deux boisseaux de bled païables annuellement à la Saint-Michel, de quartier en quartier, pour les aumosnes qui se font à la porte aux passants, et un autre boisseau au Jeudi Saint » ; – fol. 17 : « ferme de La Planquète » ; –fol. 25 : « pré contenant sept vergées et demie, par échange du Pré au Prieur, scis au Pré aux Boeufs » ; – fol. 30 : « bois taillis scitué en la paroisse de Manneval, nommé la Vente Tabouret, contenant en trois pièces saize acres et une vergée » ; – fol. 35. « loyer des maisons, touttes en un tenant, au nombre de quatre, scises derrière le jardin, bornées touttes ensemble d'un costé la rue de Lettre, d'autre costé et des deux bouts le grand jardin et la cour de l'abbaïe » ; – fol. 66 : « la petite boucherie de Bernay consistante en plusieurs étaux, réserve faitte des boutiques et celiers renfermés dans la boucherie », etc.
• Copies de la nomination par l'abbaye de Richard de Lieuvrey, écuyer, seigneur du Pommier-Enté, à l'office de la prévôté de Fontaine-l'Abbé « avec la foresterie et garde de tous nos boys, en tant qu'il y en a ès paroisses de Fontaynes-l'Abbé, Caranthonne et Saint-Cler de Dercey ».
• Saint-Martin-du-Tilleul.
• Fontaine-l'Abbé.
• Saint-Aubin-le-Vertueux.
• Bernay (paroisse Sainte-Croix).
• Bernay (moulins à blé).
• Bolbec.
• Haricourt.
• Ormes.
• Épinay.
• Prieuré ou chapelle de Sainte-Marie-Madeleine, paroisse de la Couture.
• Bernay (prieuré ou chapelle de Saint-Michel du Mont-Milon, paroisse Sainte-Croix).
• Conches (droits dans la forêt de).
• Saint-Aubin-le-Vertueux.
• Menneval, etc.
• Courbépine (prévôté de Frocourt).
• Sentence rendue aux assises de la vicomte de Beaumont-le-Roger, « tenues à la Rivière de Thibouville, pour occasion de la guerre, » le 27 septembre 1438, entre Jean Anquelin, substitut de Colart Anquetin, procureur du roi au bailliage de Beaumont, demandeur, d'une part, et Henri de Meules, religieux bénédictin, procureur de l'abbaye de Bernay, défendeur, d'autre part. La sentence maintient l'abbaye, contrairement aux prétentions dudit Anquetin, dans le droit de présenter à l'église Saint-Jean de Bouffey.
• « Mémoire pour maître François Lochet Ducarpont, prêtre, curé de la paroisse de Sainte-Croix de Bernay, ayant repris le procès en l'état que l'avoit laissé maître Adrien Mullot, aussi curé de la même paroisse, sur l'appel que le sieur Mullot avoit interjetté de sentence rendue au baillage de Bernay par les juges d'Orbec le 30 janvier 1706, contre les sieurs prieur et religieux bénédictins de l'abbaye de Bernay, intimez en appel : Il doit paroitre bien étrange que des moines, qui par leur profession ne doivent avoir pour partage que la retraite et l'anéantissement, sortent de leur solitude et de leur véritable caractère pour réclamer avec tant d'ardeur des droits honorifiques ou plutôt des servitudes autant odieuses que le sont celles qui font la matière du procès dont il s'agit.., » (le procès avait pour objet les prétentions des religieux de Bernay de jouir des droits que leur conférait leur titre prétendu de seigneurs, patrons et curés primitifs de la paroisse Sainte-Croix). – (Acquisition. 1888.).
• Quittance de Jean de la Chapelle, abbé de Bernay, « cornmandataire perpétuel de l'église Nostre Dame de Nongent soubz Gouey, ou diocèse de Laon », délivrée au receveur de la duchesse d'Orléans, pour diverses rentes en blé, en avoine et en argent assignées sur la terre et seigneurie de Coucy « à cause de la fondation de nostre dite église de Nongent ». (Sceau ovale en cire verte de l'abbé de Bernay.).
• Courbépine (prévôté de Frocourt).
• Menneval, etc.
• Valailles, etc.
• « Plaidoyers de Me Feral, avocat au Parlement de Paris, accusé d'un délit de chasse, poursuivi par la voie des monitoires, et depuis accusateur, contre messire Léonard de Poudens, abbé commendataire de l'abbaye royale de Bernay, aumônier de Madame, décrété d'assigné pour être ouï ; Messire Joseph de Florence, abbé commendataire de l'abbaye de Clermont, grand archidiacre du diocèse de Tarbes, aumônier ordinaire de Madame, décrété d'assigné pour être ouï ; Me Pierre Bernais, curé de la paroisse du Planqué, décrété d'assigné pour être ouï ; Martin Gence, garde-chasse de M. l'abbé de Poudens, et du sieur Perteville, décrété d'ajournement personnel ; Etienne Belhache, garde général de M. l'abbé de Poudens, décrété de prise de corps ; François-Jacques Dutheil, garde-chasse de M. l'abbé de Poudens, décrété de prise de corps, coutumax, tous six procédans au Parlement de Rouen par attribution de lettres-patentes du Roi ». –« Au milieu d'un pays libre, sur le déclin du dix-huitième siècle, on voit renaître une de ces causes dignes des siècles qui ont précédé les Richelieu et les Mazarin, et qui nous rappellent, sous un gouvernement doux et paisible, le triste souvenir des premiers temps de la féodalité, où les privilèges de la grandeur se bornoient à étouffer, à anéantir les droits et les plaintes de la médiocrité... ».
• Bernay (prieuré ou chapelle de Saint-Michel du Mont-Milon, paroisse Sainte-Croix).
• Fontaine-l'Abbé.
• Courtonne-la-Ville (Calvados).
• Amfreville (Calvados).
• Bernay (moulin à foulon).
• Fontaine-l'Abbé.
• Le Planquay.
• « Etat et récapitulation des titres que nous avons trouvés dans le chartrier de l'abbaye de Bernay, ainsy que de ceux qui nous ont été renvoyés de Paris, lesquels titres étants sans ordre, confondus les uns avec les autres, nous les avons recherchés, dattes, lus et examinés, raprochés et mis chacun par raport à ce qu'ils concernent, par liasse, avec des cottes instructives, pour parvenir à la confexion qu'on se propose de l'inventaire général dudit chartrier, et les avons divisés comme il suit... ». Fol. 109 : « Table des noms des paroisses comprises dans le présent état et récapitulation ».
• Bulle du pape Jean XXII adressée à l'abbé de Saint-Martin de Séez pour lui prescrire de faire rentrer l'abbaye de Bernay en possession de ses biens aliénés ou distraits (Avignon, 27 octobre 1332) ; – déclaration passée devant Nicolas Huchier, notaire apostolique, à Rouen, par Étienne Luchier, curé de Sahurs, à la requête d'Archambaud de Saint-Amand, procureur de l'abbaye de Bernay, pour établir que le droit de collation et de provision de l'hôlel-Dieu de Bernay, dont ledit Étienne Luchier avait été titulaire pendant dix-huit ans, appartenait à l'abbaye de Bernay (1388).
• Notre-Dame-de-Ille.
• Serquigny.
• Bernay (boucherie).
• Bernay (prieuré ou chapelle de Saint-Michel du Mont-Milon, paroisse Sainte-Croix).
• Fontaine-l'Abbé.
• Courtonne-la-Ville (Calvados).
• Mémoires pour l'abbaye de Bernay contre le desservant de la paroisse de Notre-Dame-de-la-Couture de Bernay, qui prétendait avoir droit au titre et aux privilèges de curé de la paroisse, alors que l'abbaye prétendait qu'il n'était que vicaire perpétuel un un son patronage.
• Saint-Marcel.
• Bernay (paroisse Sainte-Croix).
• Saint-Aubin-le-Vertueux.
• Saint-Aubin-le-Vertueux.
• Courbépine (prévôté de Frocourt).
• Saint-Aubin-le-Vertueux.
• Saint-Aubin-le-Vertueux.
• Courtonne-la-Ville (Calvados).
• Menneval, etc.
• Donation à l'abbaye par Godehut, veuve de Jean de Mouad, chevalier, d'une rente de 20 sous assignée sur la vigne que ledit Jean de Mouad avait fait planter à Amfreville (1227) ; – abandon à l'abbaye par Jean d'Orbec, chevalier, de ses prétentions au droit d'hommage de la part de Guillaume Bache, homme de l'abbaye, moyennant une somme de 30 livres tournois (1294) ; – inventaire de titres produits par les religieux de Bernay au greffe de la vicomté de Beaumont-le-Roger « sur le descord des dixmes de plusieurs héritages tenus dédits religieux en leur fief de l'Omosne assis en la parroisse de Saint Cier de Darcey » (1565) ; – copie de la formule de recommandation adressée aux abbayes de Grestain, de Cormeilles et aux autres abbayes associées à celle de Bernay, à la suite du décès d'Yves Dumont, prêtre, prieur de Saint-Michel et religieux de Bernay (1649) ; – fragment d'un inventaire des archives de l'abbaye de Bernay, comprenant des aveux et d'autres titres de propriété, de 1704 à 1732, cotés sous les numéros 546 à 586 (XVIIIe siècle).
• Saint-Nicolas-du-Bosc-l'Abbé.
• Bernay (paroisse de la Couture).
• « Mémoire pour les religieux, prieur et couvent de l'abbaye de Bernay contre Messire Léon Pottier des Gesvres, abbé de Bernay et archevesque de Bourges... Il y a plusieurs chefs de demandes formées respectivement entre les parties. Les religieux se plaignent de plusieurs contraventions faites par Monsieur l'Archevesque de Bourges, leur abbé, aux concordats qui ont été cy-devant passez entre les abbé et religieux de Bernay ; ils ont formé plusieurs demandes qui ont leur application aux contraventions commises par le passé à ces concordats. Mais en même temps, soit à cause de l'inexécution de ces concordats, soit pour les difficultez qu'il y a de les exécuter à l'avenir, et enfin à cause de la lésion qu'ils ont souffert, ils demandent de revenir au droit commun, et que leur abbé soit tenu de leur délivrer le tiers des revenus de l'abbaye en essence et, en retenant les deux autres tiers, d'acquitter toutes les charges de l'abbaye.. ».
• Registres de recettes, de dépenses et de reddition des comptes annuels de l'abbaye. – Payé pour un cent d'écrevisses... 3 livres ; – pour six douzaines d'huîtres en poches... 1 livre 10 sols ; – donné à un pauvre gentilhomme et à une femme en couches... 6 livres ; –à un pauvre gentilhomme... 3 livres (1783) ; – payé pour une livre de tabac scaferlati pour D. Heutte... 3 livres 4 sols ; – donné à une femme de condition dans le besoin... 3 livres (1784) ; – donné à deux passants se disants gentilshommes... 12 sols (1785) ; –payé pour une livre de tabac râpé, une à fumer pour D. prieur... 7 livres (1787) ; – payé pour notre part du repas donné à M. le comte Dauvet par l'assemblée du département... 12 livres (1788). – (Le compte de 1789 porte en dépenses une somme totale de 23,361 livres se décomposant ainsi : nourriture de la communauté, des hôtes et des domestiques...2,629 livres ; – autres dépenses de la communauté... 2,087 livres ; – vestiaire... 1,529 livres, – malades et frais communs... 1,045 livres ; – dépenses de l'église... 68 livres ; – aumônes aux pauvres... 632 livres ; – gages des domestiques, rentes et charges., 2,652livres, – réparations... 327 livres ; –frais de voyages... 382 livres ; – dépenses afférentes aux biens-fonds... 335 livres ; – ports de lettres, etc.. 137 livres ; – procès et dépenses extraordinaires... 535 livres ; – dettes anciennes... 658 livrés ; – dettes nouvelles... 10,339 livres.).
• Copies des lettres patentes du roi autorisant Thomas Jouas, sieur de la Lande, lieutenant aux Eaux-et-Forêts de la vicomte d'Orbec, à faire construire un colombier sur sa terre de la Lande, située paroisse de la Chapelle-Hareng (1633), mouvante de l'abbaye de Bernay ; et de la déclaration du procureur fondé de l'abbe de Bernay autorisant ladite construction, à charge par ledit sieur Jouas de rendre aveu à l'abbaye (1634).
• Saint-Aubin-le-Vertueux.
• Pressagny-l'Orgueilleux (prieuré de).
• Canon (Calvados).
• Valailles, etc.
• Extrait du registre d'écrou des prisons d'Orbec constatant l'emprisonnement de Sébastien Duval, receveur de l'abbaye de Bernay, à la requête des receveurs des décimes et des subventions du diocèse de Lisieux, « pour recouvrer paiement de la somme de huict centz livres tournois en quoy l'abbey dudic lieu de Bernay avoit este taxé pour sa part de l'emprunt de dix mil livres faict en cette présente année sur le diossèze de Lisieux pour la contribution d'un million de livres accordez au Roy par Nostre Saint Père le Pape » (1576) ; – mémoire pour l'abbé de Bernay en réponse aux dires de « Symon Roier, cy-devant receveur fermier des sieuryes de Sainct Aulbin, Saint Cler, Fonteynes, Corneville et Caranthonne apartenantz à ladite abbaie, prétendant asubgestir ledit sieur à luy tenir compte et repéter viron la somme de soixante et quinze livres qu'il dict avoir esté receus tant par M09 Remi, Michel et Guillaume Lequeu, à présent défunctz, que par M" André Ronnet, cy-devant receveur général de ladicte abbaye » (vers 1600).
• Pressagny-l'Orgueilleux (prieuré de).
• Sommations signifiées au nom de l'abbaye de Bernay à Jean de Bouffey, chevalier, pour le mettre en demeure d'acquitter le service d'ost et de chevalerie auquel il était tenu envers le Roi pour le compte de ladite abbaye (1467-1476) ; — mandement du roi Louis XI, adressé au comte de Saint-Pol, connétable de France et gouverneur général en Normandie, pour lui prescrire d'évoquer devant lui le procès pendant au bailliage d'Évreux entre Jean de Bouffey, d'une part, et l'abbaye de Bernay, d'autre part, au sujet du service d'ost et de chevalerie (1468) : « Nostre amé et féal conseiller et chambellan Jehan, sire de Bouffay, chevalier, nous a fait exposer que de grant ancienneté, à cause de sa seigneurie dudict lieu de Bouffay, assise au bailliage d'Évreux, en la vicomte de Beaumont-le-Roger, il est tenu et subgect envers nous, touteffoys que mestier est et qu'il nous plaist faire mander et tenir nostre ban ou arrière ban, défaire le service d'ost d'un chevalier monté et habillé, comme il appartient à icelui estat, en l'aquict de luy et des religieux, abbé et couvent de Bernay, des-quelz icelle terre et seigneurie de Bouffay est tenue en foy et hommage, et à ce moyen lesdits religieux sont tenus de payer ledit exposant d'iceluy service qui doit estre fait à leurs despens, comme il le dit apparoir par ses tiltres et Chartres, et ainsi à esté fait le temps passé... Etc. » Ordonnance conforme de Jean de Hangest, lieutenant en Normandie pour le comte de Saint-Pol (6 février 1469, n. s.).
• Délibération du chapitre de l'abbaye de Bernay autorisant l'emprunt d'une somme de 10,000 livres « pour donner moyen au père procureur de payer touttes les dettes », montant à plus de 7,000 livres, « et d'achever les ouvrages et arrangements entrepris pour l'utilité et la commodité de la maison » (1749) ; – quittance de remboursement par l'abbaye d'une somme de 4,000 livres à elle prêtée par l'abbé de Germont, conseiller clerc en la grande chambre du parlement. De Rouen (1756) ; –état des dettes actives et des dettes passives de l'abbaye de Bernay, de 1784 à 1787 (à la date du 1er janvier 1787, les dettes passives sont évaluées à 29,615 livres et les dettes actives, tant réelles qu'incertaines, à 6,226 livres).
• Fontaine-l'Abbé.
• Le Planquay.
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Abbaye de Bonport (Ordre de Cîteaux)
• Baux de terre ; contrats de vente de biens, rentes ; fieffes Alisay (1296) Damps (1595-1763) Elbeuf (1294) Léry (1239-1385) Montaure (1258) Pont de l'Arche (1284-1773) Radepont (1272) Porte-Joie (1271) Tournedos s/ Seine (1276) Saint-Aubin (1594-1783) quatremare (1747) N. D. du Vaudreuil (XIIIe-XIXe siècles).
• Confirmation par Richard de Bellevue, évêque d'Êvreux, des dispositions prises par le roi Louis IX pour la subsistance de deux prêtres desservant l'église de Quatremare (octobre 1232. Charte détériorée) ; – vente par l'abbaye de Fontaine-Guérard à l'abbaye de Bonport de deux pièces de pré situées à Criquebeuf-sur-Seine, dans l'île de Quatre-Ages, « in insula de Catherage », pour le prix de 12 livres tournois (1264). Confirmation de cette vente par Robert de Feuguerolles, chevalier, seigneur de Criquebeuf (1266) ; – copie du testament de Philippe Desportes passé devant les tabellions de Pont-de-l'Arche le 30 septembre 1606 : «... Fut présent Philippe Desportes, natif de Chartres, aagé de soixante ans ou environ, sain d'entendement, mais mallade de corps, estant au logis de Bomport, lequel a déclaré que c'est icy sa dernière vollunté pour estre exécuté quant il plaira à Dieu le Créateur le retirer de ce monde ; a faict, nommé, dicté et ordonné en la présence de nous tabellions sus nommez et des tesmoingtz cy après desnommés son testament et dernière vollunté ainsy qu'il enssuict, de sa propre bouche : Premièrement, je veulx estre enterré à Bomport et donne aulx prieur et relligieux dudict lieu la maison que jé a Cric-quebeufsur Sayne, appartenance et deppendance d'icelle... Je laisse à Monsieur Le Mareschal, conseiller à la court de Parlement de Paris, mon safir bleu et ma grande bible d'Envers pour tesmoingnage d'amyttié... Etc. » ; – aveu rendu par l'abbé de Bonport à Michel-Charles-Louis de Biencourt, chevalier, marquis de Poutrincourt, au nom et comme ayant épousé noble demoiselle Adelaïde-Ëmilie-Geneviève Lucas de Boucout, dame châtelaine de Martot, seigneur du fief du Menillet assis en la paroisse de Criquebeuf-sur-Seine, pour six perches de jardin relevant du fief du Menillet (1776) ; – titres de propriétés de divers biens et de rentes foncières appartenant à l'abbaye dans la paroisse de Criquebeuf-sur-Seine. – (Onzième liasse de l'inventaire de 1784.).
• Donations à l'abbaye de terres et de rentes foncières à Caudebec-lès-Elbeuf, par Guillaume Saillant (1225), Emma, femme de Pierre Le Jeune, de Criquebeuf (1228), Guillaume Graverenc (1229), Laurence, dame de Saint-Cyr, veuve de Jean Croc, chevalier (1233), Alice La Folète (1240), Julienne, veuve de Baudri de Stallis (1247), Jean Le Fournier (1244), Robert de Meulan (1246), Jean Blondel (1335) ; – reconnaissance au profit de l'abbaye par Robert « Braz-de-Saine » d'une rente annuelle de 4 sous assignée sur une pièce de terre sise à Caudebec, au lieu dit « Le Caste-lier » (1236). – (Soixante-onzième liasse de l'inventaire de 1784.).
• Ventes de terres situées paroisse de Collemare à Robert Trianon, bourgeois de Rouen, par Raoul Le Masnier (1281), Guillaume de Goudemare (1276-1278) et Jean de Orgollis (1277) ; – baux à fieffé de trois acres de terre appartenant à l'abbaye à Collemare (1376-1469) ; – pièces de procédure et copies de titres pour l'abbaye de Bonport contre Michel Carrel, prétendu débiteur de 29 années d'arrérages d'une rente foncière de 6 livres assignée sur des héritages mouvants du fief de l'abbaye à Collemare (XVIe et XVIII siècles) ; – bail de la fiefferme et baronnie de Cailly passé par François de Mailloc à Jean Roussel pour le prix principal de 6,000 livres par an (1616). – (Quatre-vingt-quatrième liasse de l'inventaire de 1784.).
• Vente par Pierre de la Cour, persona de Saint-Cyr-du-Vaudreuil, à Mathilde de Perrone, veuve de Julien de Perrone, chevalier, d'une acre de pré au Vaudreuil, pour construire une chapelle dépendant de l'abbaye de Bonport, moyennant 14 livres tournois (1276) ; –sentence de la vicomte de Pont-de-l'Arche adjugeant à l'abbaye une somme de 9 livres 18 sous 1 denier pour les arrérages de 55 sous 6 deniers de rente assignés sur le moulin Bonni à Saint-Cyr-du-Vaudreuil (1393). – (Quatre-vingt-sixième liasse de l'inventaire de 1784.).
• Vente à l'abbaye par le chapitre de l'église de Saint-Martin de Montmorency de deux pièces de vigne situées à Montmagny, pour le prix de 15 livres parisis et à charge par l'abbaye de payer annuellement au chapitre 12 deniers parisis à titre de cens (1190) ; – donation à l'abbaye par Guillaume de Mauquenchy, fils de Hugues, chevalier, d'un muids de vin à prendre chaque année dans son clos de « Posmor » situé près du clos des moines de Beaubec (1224) ; – ici., par Guibert d'Orival, de tous ses biens meubles (1268. Le donateur déclare avoir choisi sa sépulture dans l'église de l'abbaye de Bonport) ; – bail à fieffe passé par Henri, abbé de Saint-Denis, et ses religieux, à l'abbaye de Bonport, de trois arpents et demi de vignes situés dans leurs censives de Deuil (de Dyogilo), moyennant une rente annuelle de 6 sous 2 deniers (mars 1218. Les religieux de Saint-Denis déclarent avoir consenti à cette aliénation « ad preces domini Régis, quibus déesse non volumus nec debemus ») ; – contrats de donation et d'acquisition de bien fonds et de rentes situés ou assignées à Saint-Cyr-la-Campagne, au Bosc-Asselin, à Venon, à Crestot, à Cesseville, à Cavoville, au Coudray, à Bourgtheroulde, à Venables, à Saint-Melain, etc. (xnie siècle).
• Plans et arpentage de la grande île du moulin d'Andé (1751) ; –« plan et figure de la terre apellée La Quarantaine assise en la paroisse de Saint-Estienne-de-Vauvray, contenant vingt-quatre acres, avec explication des entreprises faites sur icelle », etc. (1682) ; –« plan à vue du fief de Halle-soupe situé en la paroisse de Monteaure, contenant 11 acres » ; –« plan et figure des trièges de la Hayette et Couture-du-Mitan, scitués sur la paroisse de Toste » ; – plan de vingt pièces de terre composant le « triège de Campernel » ; – plan de l'île de Bonport contenant 49 ares 2 vergées 16 perches. – (Cent huitième liasse de l'inventaire de 1784.).
• Notes et extraits informes des donations et fondations faites au profit de l'abbaye de Bonport, à charge d'obits et de services religieux, par les seigneurs de Rouville (1394-1412) ; – procès-verbal de l'état de la chapelle de la Vierge « ditte communément de Rouville, située au côté de la croisée » de l'église de Bonport, ainsi que des sépultures et des inscriptions tunmlaires existant dans ladite chapelle (1724). Note analogue sur les sépultures de la famille de Rouville existant dans ladite chapelle en 1731. – (Quatre-vingt-seizième liasse de l'inventaire de 1784.).
• Vente à l'abbaye par Nicolas Le Sauvage et Renaud Le Sauvage, son père, de deux pièces de terre sises à Portejoie, pour le prix de 110 sous tournois (1269) ; –bail à fieffe passé par l'abbaye à Guilbert Martines, de Portejoie, d'une maison et de ses dépendances sise au port du Vauvray, moyennant une rente annuelle de 62 sous tournois (1289) ; – vente par Chrétien Bocquier à Laurent Legendre, curé de Portejoie, « d'une petite motelle assize en la rivière de Séynne, en la paroisse de Portejoye, au triège de derrière l'isle du Port-Pinché, teneue du fief de i'Eaue de Bomport à la charge de 20 deniers tournois de rente sieurialle envers ladite sieurie », pour le prix de 6 écus (1586). – (Cinquante-neuvième liasse de l'inventaire de 1784.).
• « Inventaire des titres et papiers de la chapelle de Nostre-Dame, appellée la chapelle Saint-Fiacre à cause d'une confrérie érigée en ladite chapelle à l'honneur du mesme sainct, située au vilage et paroisse du Tuitsignol, annexée et unie à la charge de prieur claustral de l'abbaye de Notre-Dame de Bonport, appellée autrefois la chapelle auTringuet, fait en 1667 » ; – abandon à l'abbaye par Jean de Harcourt, chevalier, de son droit de patronage de la chapelle du Thuit-Signol (1279) ; – vente à l'abbaye par André Danois (dictus Daneis) de tout ce qu'il possédait dans les paroisses du Thuit-Signol et de Saint-Pierre-des-Cercueils, pour le prix de 50 livres (1278, a. s.) ; – quittances d'une rente de 72 boisseaux de blé due à l'abbaye de Bonport par les religieux de Notre-Dame du Parc-lès-Harcourt sur la grosse dîme du Thuit-Signol (1569-1636) ; – donation à l'abbaye par Jean Roussel, écuyer, du Bec-Thomas, d'une rente annuelle de 10 sous assignée sur une pièce déterre au Thuit-Signol (1257) ; confirmation de cette donation par Maurice du Thuit, chevalier (1259) ; – plans, devis et mémoires des réparations faites à la chapelle Saint-Fiacre du Thuit-Signol (1612-1757) ; – donation à l'abbaye par Gilbert Le Faë, d'une rente annuelle de 5 sous assignée sur sa terre du Val-Normand (1229) ; – id., par Amauri Recuchon, écuyer, des droits et des redevances qui pouvaient lui appartenir dans la paroisse de Bos-Normand (1270) ; – reconnaissance au profit de l'abbaye par Geoffroi de Vernon, d'une rente annuelle de 32 sous assignée sur une pièce de terre à Bos-Normand (1279). – (Soixante-seizième liasse de l'inventaire de 1784).
• Donation à l'abbaye par Robert, comte de Meulan, d'un hôte (hospitem unum) appelé Raoul de Quillebeuf, libre et franc de toutes coutumes et redevances, avec la maison qu'il habitait à Pont-Audemer devant les halles (ante stalla) (Martot. Août 1197, en présence de Hugues, évoque de Conventry, etc.) ; – copie collationnée d'un arrêt de la Chambre des Requêtes du Palais à Rouen condamnant Pierre Raoul à payera l'abbaye vingt-neuf années d'arrérages d'une rente de deux chapons à cause d'une maison sise à Pont-Audemer (1587). – (Quatre-vingt-unième liasse de l'inventaire de 1784.).
• Actes capitulaires et procès-verbaux des délibérations. – Copie de l'« arrêt du conseil d'Etat du Roy contenant règlement pour la rédaction des constitutions de l'ordre de Cîteaux, du 25 avril 1783 » (fol. 2-25) ; – admission au noviciat de Jean-Baptiste Pruvost et de François-Toussaint Sauvage (1784) : « après avoir interrogé monsieur François-Toussaint Sauvage sur sa vocation pour entrer dans l'état religieux, sur sa science, ayant étudié son caractère et l'ayant suivi de point en point dans tous les exercices réguliers qu'il a observé pendant environ un mois qu'il a postulé dans notre ditte abbaye, l'avons d'un commun accord reçu pour se présenter au noviciat de l'abbaye de Clairvaux pour y suivre les exercices et épreuves ordinaires et de suite, s'il en est jugé digne et capable par Dom maître des novices, après ledit tems du noviciat écoulé, prononcer ses vœux pour notre dite abbaye de Bonport » ; – accord entre le fondé de procuration de François de Bonnal, évêque de Clermont et abbé commendataire de Bonport, d'une part, et les religieux de l'abbaye, d'autre part, au sujet du partage des revenus de l'abbaye et des contestations survenues au sujet de la mense abbatiale et de la mense conventuelle. Délibérations relatives à ces contestations (1785-1786) ; – copie de l'arrêt du conseil d'État, du 15 avril 1786, modifiant certaines dispositions de l'arrêt du 25 avril 1783 sur les constitutions de l'ordre de Cîteaux (fol. 43-52) ; – copie de la déclaration du Roi, du 1" novembre 1789, suspendant l'émission des vœux dans tous les monastères de l'un et de l'autre sexe (fol. 54).
• Vente par Nicolas de Chefdeville (de Capite Ville) à Jean Le Sène, curé d'Alisay, de trois pièces de terre, dont une appelée le Champ-des-Moines, sises à Alisay, pour le prix de 9 livres tournois (date disparue) ; – acquisitions par Robert, maçon (lathomo) à Pont-de-l'Arche, de plusieurs héritages et de rentes foncières à Alisay. Vendeurs : Nicolas et Jean de Chefdeville, Jeanne Bequet (1270), Gautier Balaam, Mathieu Paindieu, Guillaume Maillart et Aubrée La Mercière, sa femme (1276-1285). – (Soixante-dixième liasse de l'inventaire de 1784.).
• « Contract fait et passé entre le Roy et le clergé de France, assemblé par permission de Sa Majesté en la ville de Mante, le quatorziesme jour d'aoust 1641 » ; – arrêt du conseil d'État interdisant aux engagistes et usufruitiers de faire abattre des arbres sans y être autorisés par lettres patentes spéciales (1685) ; –« indictio capituli generalis S. ordinis Cisterciensis, anno Domini M. DCC. LXXXVI, die oclavâ Maii et sequentibus, apud Cistercium, in ducatu Burgundim, celebrandi » ; – arrêt du grand-conseil réglant la forme que doivent suivre les abbés et prieurs commendataires et les prieurs claustraux et religieux dans les demandes en partage des biens des abbayes ou prieurés (1787).
• Aveu rendu par Pierre Gosselin à Guillaume de Fontaine, écuyer, seigneur de Griquetot et de Montaure en partie, pour plusieurs pièces de terre relevant de la seigneurie de Montaure (1490) ; – id., par Jacques Roussel, sergent royal en la vicomte de Pont-de-l'Arche, sergenterie de Quatremares, aux héritiers de feu Pierre Vigor, écuyer, sieur de Montaure et la Hallyne, pour des terres relevant du fief de Montaure (1652) ; – procès-verbal de saisie et de réunion au domaine de l'abbaye des terres relevant des fiefs de Pruneret, Gampernet et Hallesouppe, sis à Montaure, faute d'aveux et de payement des rentes seigneuriales par les tenanciers (1697). – (Seizième liasse de l'inventaire de 1784.).
• Décharge donnée au prieur et aux religieux de Bonport par Guillaume Anquetil, « greffier à la Table de marbre du Palais,... À cause de l'acquict qu'ilz m'ont cejourd'huy baillé de la somme de vingt-cinq sols pour cinq années d'arrérages de cinq solz de rente sieurialle ou un pigeon blanc évalué à ladite somme, qu'il nous doibvent à cause de la vavassorerye de Graville à nous appartenant, scise à Saint-Ouen, Touberville et autres lieux ».
• Bail des fermes de l'abbaye situées à Tostes, passé à Gilles et à Thomas Dugard, père et fils, pour le prix annuel de 1320 livres, 40 boisseaux de blé, 4 chapons, et 4 poulets (1770) ; – procès-verbal d'adjudication du bail du Glos-au-Moine, des terres labourables et prairies sises sur les paroisses de Léry, Poses, Les Damps, Portejoie, Saint-Pierre et Saint-Étienne-du-Vauvray, appartenant à l'abbaye, passé à Jean-Baptiste Fleury, marchand aubergiste à Léry, pour le prix principal de 900 livres (1785).
• Table de l'inventaire des archives de l'abbaye dressé en 1784 et répertoire des liasses inventoriées ; – requête adressée au directoire du district de Louviers par les religieux de Bonport pour le prier de tenir compte des dépenses extraordinaires occasionnées à leur abbaye par le séjour des troupes (1791) : «... En 1789, fin de juillet, veille de l'installation de dom Péronnier à la place de prieur dudit lieu, il y eut une émeute à la porte de ladite abbaye ; on fut obligé d'avoir recours à la troupe, qui étoit le détachement à Pont-de-l'Arche, pour éloigner les rebelles, et ce ne fut pas sans peine ;... Depuis cette émeute, ils n'ont cessé d'avoir de la troupe qu'on leur a envoyé en garnison dans leur abbaye ; d'abord on y logea trente soldats du régiment de Condé infanterie avec deux officiers, auxquels il fallut fournir presque tout le nécessaire ;... À ceux-là ont succédé quarante dragons d régiment de Penthièvre... », etc.
• Copie imprimée (XVIIIe siècle) des lettres de confirmation de la fondation de l'abbaye de Bonport par le roi Richard Cœur de Lion. (L'impression porte : «... Apud Bellum Castrum de Rupe XXVIII die Februarii anno tertio regni nostri » qu'on a corrigé à la main en « anno primo », texte conforme à celui du Gallia Chrisliana, t. XII, instr., col. 137-138. Ces lettres de Richard Cœur de Lion ont été publiées également dans le Cartulaire de Bonport, de M. Andrieux, mais avec la variante « anno nono regni nostri » et la date de 1198. Si l'on admet comme exact le texte du Gallia, publié d'après l'original aujourd'hui perdu et qui porte « anno primo », la date précise de ces lettres de confirmation, données au Château-Gaillard, apud Bellum Castrum de Rupe, serait le 28 février 1190 (a. s.) ; – note informe (XVIIIe siècle) sur les premières chartes de fondation et de confirmation de l'abbaye de Bonport par les rois Richard Cœur de Lion et Jean Sans Terre ; – copie collationnée (1497) des lettres de confirmation de la fondation de l'abbaye de Bonport par Philippe-Auguste, données à Fontainebleau en 1204 ; – copie informe (XVIIIe siècle) de la bulle d'Innocent IV mettant l'abbaye de Bonport sous la protection de saint Pierre et du siège apostolique et la confirmant dans tous ses biens, libertés, immunités et exemptions (Lyon, octobre 1204.) – (Première liasse de l'inventaire de 1784.).
• Attestation de G..., archevêque de Reims, notifiant qu'au temps où le roi Richard d'Angleterre avait fondé l'abbaye de Bonport, avant de partir pour son voyage d'outre-mer, il avait fait don, entre autres choses, à ladite abbaye, du moulin de Poses avec ses dépendances et de tous les revenus qui lui appartenaient sur la Seine, depuis Pont-de-l'Arche jusqu'à l'extrémité de la vallée du Vaudreuil. (Cette charte, qui n'est pas datée, peut être attribuée avec vraisemblance à Guillaume-Aux-Blanches-Mains, archevêque de Reims de 1176 à 1202) ; – copie informe de la confirmation par Philippe-Auguste, roi de France, d'un accord intervenu entre l'abbaye de Saint-Ouen de Rouen et l'abbaye de Bonport au sujet du moulin de Poses et des dîmes du clos de Léry (Pont-de-l'Arche, 1216) ; – enquête par témoins sur la banalité du moulin de Poses, faite auprès des habitants de Poses par le baillide l'abbaye de Saint-Ouen et par le prieur de Bonport (1337) ; – copie d'une requête adressée au Roi et à son Conseil par Louis Colbert, abbé commendataire de Bonport, afin de rentrer en possession « du trou ou pertuis de Poses », sur l'emplacement de l'ancien moulin de l'abbaye, « pour faire la conduitte des vaisseaux de marchandises montant et descendant la rivière, en tel cas requis et accous-tumé, aux droits et émollumens y attribuez, » etc. (s. d. 1692). – (Trente-sixième liasse de l'inventaire de 1784.).
• Donations, ventes et fieffes. Rouen (paroisse S. Vivien) (XIIIe s.) Thuit-Simer (1265) Tourville (1260-1315) Bulle de Grégoire VIII concernant l'ordre cisterien (1187) ; fragment.
• Donation à l'abbaye par Gilles, veuve de Guillaume Le Mire (Guillelmi medici), de Pont-de-l'Arche, de 12 deniers de rente assignés sur une masure au bourg de Pont-de-l'Arche (mars 1241). Cette rente devait être affectée aux aumônes distribuées à la porte de l'abbaye, ad elemosinam porte) ; –id. Par Guillaume du Pont-de-l'Arche, doyen de Lisieux, neveu de feu Guillaume II du Pont-de-l'Arche, évêque de Lisieux, d'une maison (masagium) et de ses dépendances, sise à Pont-de-l'Arche, entre le cimetière et la cure : « habebunt insuper dicti religiosi ordinationem estagiorum predicto manerio annexorum, in quibus soient pauperes misericorditer hospitari ; et ibidem ponent pauperes ad manendum prout secundum Deum utilibus decreverint ordinare » (juin 1281) ; – bail à fieffe passé par Isabelle, veuve de Mathieu de Vilers, et Érembourg, veuve de Philippe Varoude, sa sœur, aux religieux de Bonport, d'une pièce de terre sise à Pont-de-l'Arche, moyennant une rente annuelle de 15 sous tournois (1277) ; – requête adressée par les religieux de Bonport au lieutenant général du bailliage de Pont-de-l'Arche afin d'obtenir le payement de vingt-neuf années d'arrérages d'une rente de 40 sous due à l'office de chantre par Nicolas de Bathencourt, prêtre, curé de Daubeuf, et François Dumont, maître des ponts et passages de Pont-de-l'Arche, héritiers du feu sieur de la Croix, leur grand-père maternel et en cette qualité possédant la maison et hôtellerie où pend pour enseigne l'Écu de France, située au bout des halles de cette ville, sur laquelle ladite rente était assignée (1717) ; – contrat de revalidation au profit de l'abbaye, par Noël-Gabriel Blanton, bourgeois de Pont-de-l'Arche, d'une rente de 20 sous due à l'office du portier et assignée « sur une maison scise en cette ville, au bout de la halle, vis-à-vis le carrefour de la Croix, rue du Bout du Pont, laditte maison appelée le Cheval Bouge » (1773) ; – requêtes, significations et notes pour le cardinal de Polignac, abbé de Bonport, au sujet d'une rente de 6 livres, assignée au profit de l'abbaye sur le domaine de Pont-de-l'Arche et dont il poursuivait le payement (1716-1719). – (Soixante-troisième liasse de l'inventaire de 1784.).
• Cartulaire des pauvres de l'hospice de l'abbaye de Bonport, rédigé à la fin du XIVe siècle et contenant la transcription de vingt-quatre chartes de donation, de cession ou d'acquisition, etc., au profit de l'abbaye, de biens et de rentes foncières dans les paroisses de Freneuse-sur-Risle, Martot, Criquebeuf-sur-Seine, Les Damps, Pant-de-l'Arche, Sotteville-sous-le-Val, Igoville, Saint-Aubin-Jouxte-Boulleng, Incarville et Rouen. D'après le dispositif des contrats, ces biens devaient être affectés à l'entretien des pauvres de l'hospice de l'abbaye, « ad usus pauperum pauperis hospilii predicte domus, pour Vusage du povre hostel d'icelle abbeie ». (Inventorié sous le numéro 26 de la quatrième liasse de l'inventaire de 1784.).
• Bail à fieffe passé par Martin de la Mare à l'abbaye de Bonport d'un jardin planté d'arbres, situé paroisse de Gouy, moyennant une rente annuelle de 12 sous (1306) ; – baux à ferme des bâtiments et du jardin de la chapelle de la Madeleine du Port-Saint-Ouen, passés par les prieurs à Etienne Dauvergne, chirurgien à Pont-de-l'Arche (1741), à Louis Lubert, marchand aux Aulhieux (1743), à Nicolas Hubert, fils de Charles Hubert, maître de la poste du Port-Saint-Ouen (1755), et à François Hubert, aussi maître de ladite poste (1764). – (Quatre-vingt-dix-septième liasse de l'inventaire de 1784.).
• Projets et plans, avec légendes, de cellules pour les religieux et de leurs dépendances.
• Journal de recettes des fermages des pâtures (1781-1788) ; – compte sommaire des recettes et des dépenses de l'abbaye, du 31 mars 1790 au 12 janvier 1791. Pièces justificatives.
• Ventes et donations à l'abbaye de terres, de vignes et de rentes foncières à Léry par Jean Aubin, Gilbert Florie, Mathilde Goce, Nicolas Papei (1259), Robert, fils de Richard, Etienne Le Valois, Robert Sut or, Julienne de Maio (1260), Geoffroi Havard, Éloi Gobelin (1280), Guillaume Le Manoel (1282), JeanLegras (1283), André des Damps, Pétronille Maci, Mathieu Warenne (1284), Hugues Le Picart (1286), Richard Le Couturier (1288), Guillaume Langlois et Marguerite, sa femme (1294), Nicole Boterel et Luce, sa femme (1296) ; – donation par Bichard Legras à Hilaire, curé de Léry, d'une rente de 18 deniers assignée sur une pièce de terre à Léry pour le prix de 12 sous tournois (1269). – (Quarante-huitième liasse de l'inventaire de 1784.).
• Vente à l'abbaye par Robert Le Cortois, d'une pièce de terre sise à Criquebeuf-sur-Seine, pour le prix de 40 sous tournois. – (Sixième liasse de l'inventaire de 1784, n° 1.).
• Vente par Robert Le Tuilier (tegularius), de Montaure, à Guillaume Danois, de Pont-de-l'Arche, d'une rente annuelle de 7 sous assignée sur une pièce de terre sise près de la léproserie de Montaure, pour le prix de 40 sous tournois (1253) ; – donation à l'abbaye par Alice Le Cesne (filia Cesne) de 12 deniers de rente assignés sur une demi-acre de terre à Montaure (1260) ; – id., par Richard Aubry, de 15 deniers de rente assignés sur une masure située à Montaure (1343) ; – id., par Olivier Gauvin, d'Elbeuf, de 2 sous et d'une poule de rente annuelle sur une masure située à Montaure (février 1253 a. s.) ; – contrats de vente entre particuliers de terres sises à Montaure et à Tostes, relevant de l'abbaye de Bonport à cause du fief de Pruneret, etc. (XVIe siècle) ; – donation par Toussaint Langlois, curé de Montaure, à la fabrique de la dite église, « de la maison, battimens, masure et jardins où ledit sieur Langlois, curé, fait à présent sa demeure, scitués en laditte paroisse de Montore, contenant neuf vergées une perche et demie ou environ », pour servir de logement à perpétuité aux curés et aux vicaires de Montaure (1708) ; – ordonnance du Grand-Maître des eaux et forêts au département de Rouen, autorisant les religieux de Bonport à « faire de la brique dans la paroisse de Tosles et à y faire construire les fourneaux nécessaires pour le temps seulement que dureront les réparations qui sont à faire a leurs bâtiments situés dans l'étendue de laditte paroisse » (1760). – (Dix-septième liasse de l'inventaire de 1784.).
• Donation par Robert de Courtenay (de Corteniaco) à l'abbaye de la Trappe d'une rente annuelle de 60 sous tournois assignée sur la prévôté de Conches (1211) ; – cession par l'abbaye delà Trappe à l'abbaye de Bonport des 60 sous de rente mentionnés dans la charte précédente, moyennant une somme de 40 livres tournois. Cette session est confirmée par Raoul, abbé du Breuil (1277). – (Quatre-vingt-deuxième liasse de l'inventaire de 1784.).
• Bail à fieffe passé par l'abbé de Bonport à Jacques-Simon Talon, architecte, demeurant à Conches, de trente perches de terre sises à Pont-de-l'Arche, moyennant une rente annuelle de 30 sous tournois (1656) ; – id., à Claude Langlois fils, demeurant au Pont-de-l'Arche, d'un fourneau à chaux, avec le terrain en dépendant, sis à Pont-de-l'Arche, moyennant une rente annuelle de 12 livres (1767). – (Huitième liasse de l'inventaire de 1784.).
• Titres de diverses rentes assignées sur des héritages situés à Rouen, paroisse Saint-Maclou (XIIIe siècle) ; – vente à l'abbaye par Alice, femme de Raoul Saudbreuil (Saudubruil), d'une maison construite en bois et en pierre, sise à Rouen, paroisse Saint-Maclou, pour le prix de 31 livres et 10 sous tournois (1250) ; – rôle de rentes dues à l'abbaye de Bonport, à Rouen et à Pont-de-l'Arche (1342). – (Quatre-vingt-onzième liasse de l'inventaire de 1784.).
• Copie informe d'une sentence arbitrale prononcée entre l'abbaye de Bonport, d'une part, et Louis de Tournebu, écuyer, seigneur de Tourville et de la Londe, au sujet du droit de patronage de l'église paroissiale Notre-Dame de la Londe (1445) ; – pièces de procédure entre l'abbaye et les fermiers du sieur de la Londe pour parvenir au recouvrement de diverses sommes dues à l'abbaye par lesdits fermiers pour arrérages de rentes. – (Soixante-dix-septième liasse de l'inventaire de 1784.).
• Procès-verbal de réunion, faute d'aveux, au domaine non fieffé de l'abbaye, de plusieurs maisons, masures et pièces de terre sises à Criquebeuf-sur-Seine et relevant du fief de Grand-Cœur (1677) ; –« copie de procez verbal d'arpentage des terres, maisons, bâtimens, clos, closeaux, masures, terres, etc., de la paroisse de Criqbeuf-sur-Seine, dressé en exécution de l'arrêt du Grand Conseil du 6 septembre 1723 entre Mgr le cardinal de Polignac, en sa qualité d'abbé commendataire de l'abbaye de Bonport, ordre de Cisteaux, et le sieur Doinville, prêtre, curé de ladite paroisse de Criqbœuf » (1723). – (Neuvième liasse de l'inventaire de 1784.).
• Vente à l'abbaye par Guillaume Le Carpentier et Jeanne, sa femme, d'une rente annuelle de huit boisseaux et demi de mouture assignée sur le moulin de l'abbaye située sur la rivière d'Eure, à Landemare, paroisse de Notre-Dame-du-Vaudreuil, pour le prix de 60 sous tournois (1276) ; – cession à l'abbaye par Roger Pratarius, du Vaudreuil, d'une demi-acre de pré appelée le Pré-du-Long, sise au Vaudreuil, près des Trentennes, pour le prix de 110 sous tournois (1227. Témoin : Michel de la Cour (de Curia), vicomte du Vaudreuil) ; – vente à l'abbaye par Guibert (Wibertus) de l'Abbaye de 30 sous tournois de rente annuelle assignés sur les terres fieffées par le vendeur, sises à la Métairie, paroisse du Vaudreuil, pour le prix de 18 livres tournois (1228) ; – extraits des comptes de l'abbaye concernant la recette des rentes foncières assignées sur des maisons et des terres à Landemare, paroisse du Vaudreuil, etc. (1500-1589). – Quatre-vingt-cinquième liasse de l'inventaire de 1784.).
• « Table alphabétique par noms de famille des vassaux qui ont rendu aveu aux fiefs de Gampernet, Pruneret et Hallesouppe, sis en la paroisse de Montaure ». – (Quinzième liasse de l'inventaire de 1784).
• Bail à fieffe passé par l'abbaye à Pierre Le Melle, du Pont-Saint-Pierre, d'une masure sise à Auterive, paroisse Saint-Georges de Romilly, moyennant une rente annuelle de 20 sous (1286) ; – extrait de production pour l'abbaye de Bonport contre Noël Cachelièvre, demeurant à Pitres, « pour le faire condamner au paiement de vingt-neuf années d'arrérages de quinze solz de rente foncière et immortelle » assignée sur une masure sise à Pitres (XVIIe siècle). – (Soixante-cinquième liasse de l'inventaire de 1784.).
• Cessions de biens et fieffes.
• Cession à l'abbaye de Bonport par Gilbert, prieur des Deux-Amants, et les religieux du prieuré, de la chapelle Saint-Martin de Maresdans, avec ses dépendances, et de tous les droits que possédait le prieuré depuis Pont-de-l'Arche jusqu'à l'église de Criquebeuf, pour le prix de 31 livres et 40 sous tournois : « Hii sunt testes : Wallterus de Boaffie, tum prior Sancti-Egidii ; frater Guido, procwator Grandirnontis juxta Rotomagum ; Eustatius de Londa, Matheus de lgovilla, Vitalis de Bosco-Rogerii, presbyteri ; Radulfus Recucun, miles ; Johannes, cleriçus, de Ponte-Arche ; Johannes de Crasvitla ; Osbertus Foisnardus et multi alii » (1205) ; – transaction et accord passés entre l'archevêque de Rouen, d'une part, et les habitants de la ville et des faubourgs de Louviers, d'autre part, « pour le faict de partye de la forest de Bord, vulgairement appelée la forest de Loviers, aultrement de l'Archevesque, tant pour raison des droictures et coustumes pretenduz par lesdictz habitans pour eulx et leurs bestes en ladicte forest que pour la taxe des amendes » (février 1515 a. s.) ; – procès-verbaux de visite et de récolement des bois de l'abbaye de Bonport ; – procès-verbaux de délits commis dans lesdits bois ; baux, aliénations, défrichements (XVIIe-XVIIIe siècle). – (Treizième liasse de l'inventaire de 1784.).
• Mandement de Louis IX, roi de France, adressé au châtelain du Vaudreuil pour lui prescrire de laisser l'abbé et les religieux de Bonport prendre dans la forêt de Bord tout le bois nécessaire aux usages de leurs maisons situées en France (Pont-Audemer, mars 1256) ; – lettres de Philippe le Bel, roi de France, reconnaissant à l'abbé et aux religieux de Bonport la propriété des arbres fruitiers situés dans leur bois attenant à l'abbaye, propriété qu'avaient contestée les forestiers royaux, et autorisant les religieux à vendre ou à abattre ces arbres à leur gré (Verneuil. Septembre 1312) ; – lettres de Philippe V le Long, roi de France, autorisant l'abbé et les religieux de Bonport à clore le bois situé près de leur abbaye (Paris. Mars 1317, n. s.) ; – mandements des Grands-Maîtres des eaux et forêts au département de Rouen pour la délivrance aux religieux de Bonport du bois de chauffage auquel ils avaient droit dans la forêt de Bord (XVIIIe siècle) ; – ordonnance du Grand-Maître des eaux et forêts de Normandie accordant à l'abbaye le droit de pâturage pour vingt bêtes aumailles et le droit de panage pour vingt porcs dans la forêt de Bord (1706) ; –« inventaire des titres lesquels hault et puissant prince messire Henry de Bourbon, duc de Verneuil, pair de France, gouverneur pour le Roy en la province de Languedoc, abbé commendataire de l'abbaye de Nostre-Dame de Bonport, produit en sa dite qualité d'abbé et pour les sieurs religieux de laditte abbaye, au greffe de nos seigneurs l'Intendant et commissaires généraux de la réformation des eaus et forêts de Normandie, pour justifier leur droit de propriété de bois qu'ils possèdent, leurs franchise s et exemption de tiers et danger, et les usages, pasturages et pannages qu'ils ont en la forest du Roy, leur droit de chauffage en icelle et le droit d'y prendre bois pour ardouer et bastir et autres usages » (XVIIe siècle). – (Quatorzième liasse de l'inventaire de 1784.).
• Copie informe des titres de la fondation faite par Gilles Mallet, conseiller et maître de l'hôtel du Roi, et Nicole de Chambly, sa femme, d'une rente annuelle de 33 livres 6 sous 8 deniers assignée sur les halles et moulins de la ville de Rouen au profit de l'abbaye de Bonport, pour la célébration, par les religieux, de messes et d'obits à l'intention du Roi et des donateurs (15 juillet 1383). Notes relatives à l'exécution de cette fondation ; – consentement des échevins de Rouen au payement de la rente de 41 livres 13 sous 4 deniers due par la ville à la mense conventuelle de l'abbaye (1696). Quittance de ladite rente consentie par le prieur de Bonport au receveur de la ville de Rouen (1776). – (Quatre-vingt-douzième liasse de l'inventaire de 1784.).
• Baux à fieffé de terres sises à Léry, passés par l'abbaye à Jean Goujon, Nicole Boterel, Guillaume Dutot, Pierre Bonté, Nicole Tièce (1304), Colin Levèque (1376), et Richard Lefèvre (1384) ; – reconnaissance au profit de l'abbaye par Jean de Gondreville dit Le Gaie, de Léry, d'une rente de 8 sous tournois assignée sur une masure située à Léry (1303). – (Quarante-neuvième liasse de l'inventaire de 1784.).
• Vente par Eustache d'Orival à maître Nicolas du Pont-de-l'Arche, chanoine de Lisieux, d'une rente de 17 sous tournois assignée sur une masure sise à Sotteville, près Pont-de-l'Arche (1251) ; – confimation par Enguerran d'Annebaut, chevalier, de la donation faite à l'abbaye par Jean d'Orival d'une tenure sise à Sotteville, appelée le Fief-du-Maire (feodum Majoris) et sujette envers lui à 6 deniers de rente seigneuriale (1253) ; – ventes à l'abbaye de terres sises à Sotteville-sous-le-Val par Thomas de Houlgate (1262) et Guillaume Maupin (1269). – (Soixante-huitième liasse de l'inventaire de 1784.).
• Inventaire des titres et papiers du chartrier de l'abbaye royalle de Notre-Dame de Bonport, fait requeste de M les abbé, prieur et religieux de laditte abbaye, en exécution de l'arrest du grand-conseil du premier avril 1783, par Me Cavellet, notaire à Pont-de-l'Arche, commencé le douze aoust 1783 et fini le six juillet 1784 ». Tome premier, contenant l'inventaire des liasses 1 à 23.
• Vente par Roger Simon, d'Igoville, à Abraham Bourgeois, de Pont-de-l'Arche, de 3 sous et 4 deniers de rente assignés sur une chambre sise à Ymaie, paroisse d'Igoville (1260) ; – id., par Etienne Le Forestier à Thomas Du Val, de 2 sous de rente assignés sur l'île de la Seine appelée Merderel (1260) ; – id., par Thomas Le Bègues, à Henri d'Oissel, de 3 sous 3 deniers de rente assignés sur des immeubles sis à Ymaie (1262). – (Soixante-septième liasse de l'inventaire de 1784.).
• Bail à fieffe passé par les Célestins de Mantes, à N... Guerard, fils de Jean Guerard, de plusieurs héritages sis à Portejoie, sur lesquels le roi Charles V leur avait assigné 9 setiers d'avoine de rente, à la charge par ledit Guerard d'acquitter les charges dues au roi et de leur payer une somme de quatre livres tournois en représentation des neuf setiers d'avoine (1450) ; – sentences et procédures pour les religieux de Bonport contre divers au sujet du payement de rentes en avoine assignées à leur profit sur des héritages sis à Portejoie (1551-1606). – (Soixante-unième liasse de l'inventaire de 1784.).
• Cession et vente à l'abbaye par Bernard Lenfant, de Tournedos, d'un gord à Tournedos, appelé le gord Morel, et d'une acre de terre dans l'île devant Tournedos (Février 1232 a. s.) ; – vente à l'abbaye par Aceline, fille de Guillaume Helloin, de deux parts d'une vergée de terre située dans l'île devant l'église des Damps (mars 1258 a. s.) : – baux à fieffé de diverses terres situées sur les bords et dans les îles de la Seine, aux Damps et à Pont-de-l'Arche (1284-1357) ; – contrats de vente entre particuliers de terres sises à Tournedos, à Poses, à Léry et à Portejoie (XVIe-XVIIe siècle). – (Trente-quatrième liasse de l'inventaire de 1784.).
• Donation à l'abbaye par Robert, dignitaire (persona) de l'église de Louviers, de 10 sous de rente assignés sur divers habitants de Poses (1217) ; – vente à l'abbaye par Vincent Borgeise, d'une acre de terre sise à Poses, triège du Champ-Florentin, pour le prix de 6 livres tournois (1246) ; – id., par Richard Anffrie, de Poses, d'un gord appelé le gord Agoulant, pour le prix de 10 livres tournois (1262) ; – bail à fieffé passé par le prieuré des Deux-Amants à Jean Ozenne, de Poses, delà moitié d'une île de la Seine appelée l'île Pirouart, moyennant une rente annuelle de 20 sous tournois (Février 1516, a. s.) ; –contrats de vente entre particuliers de terres situées à Poses, dans l'île Adeline et dans l'île du Trait, etc. (XVIe-XVIIe siècle.) – (Trente-septième liasse de l'inventaire de 1784.).
• Vente par Nicolas Troches à Raoul, « senescallo celarii de Marretot », d'une masure édifiée d'une maison, sise à Martot, pour le prix de 8 livres tournois (1264) ; – vente par Guillaume Le Port et « Perrée », sa femme, à Gautier Scelief, d'une rente annuelle de 6 deniers tournois assignée sur une masure sise à Martot, pour le prix de 18 sous tournois (1327).
• Vente par Eustache de Dreux à Jean du Mesnil, chevalier, d'une vigne située paroisse « de Menides », pour le prix de 20 livres parisis (1235) ; – vente par Durand de Ruella à Raoul Begnart, curé du Mesnil-Jourdain, d'une pièce de terre contenant sept vergées, située « inter terrain de Damenevilla ex una parte et campum quod vocalur le Champ Henrri ex altéra », pour le prix principal de 18 livres tournois et moyennant une redevance annuelle de deux chapons (1241) ; – donation par Jourdain du Mesnil, chevalier, à Raoul Begnard, prêtre, de divers droits d'usage dans ses bois, de panage et de pacage sur ses terres et d'une pièce de terre située entre le chemin de Canappeville et le Champ-des-Lépreux (1243) ; – vente par Gautier du Mesnil à Raoul Begnart, curé du Mesnil, son oncle, d'une pièce de terre appelée le Champ de Boninc, pour le prix de 100 sous tournois (1248). – (Soixante-treizième liasse de l'inventaire de 1784.).
• Bail à fieffe passé par l'abbaye à Bichard Aubine d'une pièce de terre sise à Tournedos, moyennant une rente annuelle de 15 deniers (écriture effacée). – (Soixante-deuxième liasse de l'inventaire de 1784.).
• Vente par André Boittevilain à Jean de Mansigny (de Mancegniaco) d'une rente de 8 sous tournois et 2 chapons assignés à Romilly (apud Romelli), pour le prix de 100 sous tournois (1226) ; – confirmation par François, du Mont-au-Berger (de Montebergerio), chevalier, des donations faites par Jean, son père, à l'abbé de la Sainte-Trinité et à l'abbaye de Bonport ; donation par le même d'une somme de 1,000 livres à l'église Saint-Maclou de Rouen et de 200 écus à l'église de Saint-Eloi-des-Près (1258 ; copie collationnée du XVIIe siècle) ; – accord entre les religieux de Bonport, « seigneurs de la terre et sieurie des Deux-Amands, dicte de Bonport », d'une part, et Jacques Durand, « sieur du Montauberger et Beauséjour », fils et héritier de feu Henri Durand et de Marguerite Viel, d'autre part, pour le règlement des rentes et des devoirs seigneuriaux dus à l'abbaye par ledit sieur du Mont-au-Berger à cause de la seigneurie des Deux-Amants (1574). – (Quatre-vingtième liasse de l'inventaire de 1784.).
• Vente par Robert de Clerc à Guillaume Le Vavasseur, d'une rente de26 sous assignée sur sa tenure du Marché, « in omni tenemento meo quod est in Marcato », pour le prix de 11 livres tournois (1133) ; – donation à l'abbaye par Burrelon et Jeanne, sa femme, de la paroisse Saint-Pierre des Damps, d'une rente de 12 deniers assignée sur des terres sises aux Damps (1312. Charte détériorée et incomplète) ; – contrats de vente entre particuliers de maisons et de terres sises aux Damps et relevant de l'abbaye de Bonport à cause de l'office du portier de l'abbaye (XVIe siècle). – (Trente-neuvième liasse de l'inventaire de 1784.).
• Inventaire des archives de l'abbaye
• Contrat de constitution par l'abbaye au profit de messire Jean-Baptiste Ango, chevalier, « seigneur marquis de la Motte de Lezeau, conseiller du Roy au parlement de Normandie, demeurant à Rouen, rue Estouppée, parroisse de Saint-Pierre-l'Honoré », d'une rente annuelle de 270 livres au capital de 5,400 livres (8 août 1710) ; – quittance de M. de Lezeau délivrée au prieur de Bonport et constatant le remboursement de la somme de 5,400 livres pour le rachat de la rente ci-dessus (12 août 1710) ; – reconnaissance par les échevins de Rouen d'une rente de 300 livres, au capital de 6,000 livres, affectée au profit de l'abbaye « tant sur les octrois de la ville que sur celui des marchands et biens patrimoniaux de ladite ville de Rouen » (1784).
• Titres d'une rente de huit boisseaux de blé et de deux sous d'argent donnée à l'abbaye en 1223 par Richard, clerc, du Mont-Héroud, et assignée sur sept vergées de terre sises à Fouqueville ; – confirmation par Renaud Tauquers, chevalier, d'une rente de 30 sous donnée à l'abbaye par Jean Durand, du Poat-de-l'Arche (1256) ; – bail à fieffe passé par Guillemin Hébert, procureur de Jacques Henry, écuyer, seigneur de Saint-Pierre-des-Cercueils en partie, à Etienne Le François, d'une masure et d'un jardin sis au Bec-Thomas, chargés d'une oie de rente envers l'abbaye de Bonport et d'une chandelle de cire, du prix de 9 deniers, envers l'église du Bec-Thomas (1468) ; –aveu rendu à l'abbaye par Guillaume Le Pènelier, de Saint-Christophe de la Harengère, pour plusieurs pièces de terre mouvantes de la baronnie du Bec-Thomas (1446) ; – inventaire de plusieurs titres, de 1474 à 1581, établissant que le bénéfice-cure de Saint-Germain-de-Pasquier était à la nomination de l'abbé du Bec-Hellouin. – (Soixante-quinzième liasse de l'inventaire de 1784.).
• Reconnaissance au profit de l'abbaye par Jean Lambert, d'Elbeuf, d'une rente de deux sous assignée sur une maison sise à Elbeuf, rue Muleuse (1248) ; – bail à fieffe passé par Guillaume Croc, écuyer, à Richard Le Tailleur, d'une masure située paroisse Saint-Ëtienne d'Elbeuf, moyennant une rente annuelle de 12 sous et un chapon (1265) ; – extraits des comptes de l'abbaye, contenant le relevé des rentes foncières qui lui étaient dues à Elbeuf (XVIe siècle) ; – copie collationnée d'un mandement du roi Charles IX, adressé aux conseillers des Requêtes du Palais, à Rouen, et au bailli de Rouen, pour leur ordonner de contraindre les débiteurs de l'abbaye de Bonport à payer les rentes dont ils seraient trouvés redevables d'après les comptes de l'abbaye : «... Les relligieux, abbé et couvent de l'abbaye Nostre-Dame de Bomport nous ont faict remonstrer que pendant les premiers troubles advenuz en cestuy nostre royaulme, spéciallement estant la ville de Rouen assiégée, les plus principaux tittres et papiers originaux de ladicte abbaye ont esté prins, bruslez, gettez en la rivière de Seine et emportez par la malice d'aucuns cuidans s'affranchir et exempter en ce faisant des rentes et aultres redebvances qu'ilz leur doibvent... Etc. » (5 novembre 1570). – (Soixante-dixième liasse de l'inventaire de 1784.).
• Donation par Agnès Triasnon à Robert Triasnon, son mari, de tous les biens qui pourraient lui appartenir au moment de son décès (1296) ; – vente à l'abbaye par Guillot Malet, de Léry, de dix sous tournois et une sous-sièle de rente, assignés sur une pièce de vigne sise à Léry, pour le prix de 100 sous tournois (1415) ; – contrats de vente entre particuliers de maisons et de terres sises à Léry et relevant de l'abbaye de Bonport (XVIIe siècle). – (Cinquante et unième liasse de l'inventaire de 1784.).
• Contrats de vente et de donation au profit de l'abbaye de rentes foncières assignées sur des terres situées dans les paroisses de Saint-Aubin-Jouxte-Boulleng et de Cléon (XIIIe siècle) ; – vidimus d'un bail à fieffe passé par Richard d'Harcourt à Odeline, fille de Guillaume de Cléon, delà moitié d'un moulin situé dans le bras de la Seine à Cléon, moyennant une rente annuelle de 18 deniers (1231). – (Soixante-neuvième liasse de l'inventaire de 1784.).
• Bail à fieffe passé par Estatinus, seigneur de Pinterville, à Etienne de Mansillo, de l'Isle-Jourdain et du gord de Courcelles (insulam Jordan et gurgitem de Corcellis) moyennant une redevance annuelle de deux flèches barbelées (1206) ; – vente à l'abbaye par Raoul Corbel, d'Incarville (Wicarvilla), et Aubrée, sa femme, d'une acre de pré à Incarville pour le prix de 6 livres 5 sous tournois (1230) ; – donation à l'abbaye par Roger Gatinel, d'Incarville, d'une rente annuelle de 3 sous tournois assignée sur une terre appelée la terre de Tronquai, sise près de l'église d'Incarville (1244). – (Quatre-vingt-neuvième liasse de l'inventaire de 1784.).
• Donation et vente à l'abbaye par Maheude, veuve de Renaud du Moutier (Renodi de Monasterio), des vignes qu'elle possédait sur le territoire de Louviers (1222) ; – cession à l'abbaye par Roger Pratarius des droits qu'il possédait sur les prés de l'abbaye à Louviers, moyennant une somme de 8 livres tournois (1228) ; – confirmation par Rabel de Muids de la donation faite à l'abbaye par Gilbert de Villette, son oncle, d'une rente annuelle de 10 sous assignée sur l'héritage que Jean du Pré tenait du donateur (1335) ; – copie de la ratification par Gilbert-Iîlaise de Chabannes, abbé de Bonport, d'un accord intervenu entre les religieux de l'abbaye et Nicolas Le Monnier, marchand drapier fabricant à Louviers, au sujet de la propriété de deux acres et demie de pré faisant partie du Pré-aux-Moines (1751). – (Quatre-vingt-huitième liasse de l'inventaire de 1784.).
• Vente à l'abbaye par Bolce La Mignote, de la paroisse de Saint-Pierre-du-Vauvray, d'une rente de 2 sous tournois assignée sur une acre de terre située in valle Presie ; – bail à fieffe passé par l'abbaye à Guillot Lheureux, Gautier Barbedieu, Jean de Daubeuf, écuyer, Jean Duval, Colin Audiger et Thomas Le Gris, de plusieurs pièces de vigne dépendant du clos de Frantouville à Saint-Pierre-du-Vauvray (1392) ; – vente par Colin Picquery à Jacques de Croismare, conseiller en la Cour des Aides de Normandie, de vingt perches de vigne sises à Saint-Pierre-du-Vauvray, triège du Val-au-Maître, au prix de 50 sous tournois la perche (1558). – (Cinquante-septième liasse de l'inventaire de 1784.).
• Cession à l'abbaye par Jean de Saint-Cande et Emmeline, sa femme, d'une propriété située à Rouen, « in vico Sancti Candidi super rippam, inter terram que fuit Ausgeri de Augo et terram Simonis de Coromme, sicut se proportat a vico ante usque ad fossatum turris retro », moyennant une rente annuelle de 6 sous (1218) ; – titres de diverses rentes assignées sur des héritages situés à Rouen, paroisses de Notre-Dame-de-la-Ronde, de Saint-Laurent, de Saint-Vivien, de Saint-Godard, de Saint-Hilaire, de Saint-Pierre-du-Châtel, etc. (XIIIe siècle) ; – copie collationnée du décret des biens de Guillaume Le Bourguignon, drapier, demeurant à Rouen, paroisse Saint-Vivien (1501). – (Quatre-vingt-dixième liasse de l'inventaire de 1784.).
• Quittance de payement d'une somme de 100 sous parisis due annuellement à l'abbaye de Bonport sur les revenus du comté de Boulogne, délivrée au duc de Bourgogne, comte de Boulogne, par Guillaume II Lenfant, évêque de Chrysopolis et abbé de Bonport. (Fragment du sceau de l'abbé.).
• Confirmation par Guillaume le Poitevin, de la paroisse Saint-Pierre-du-Vauvray, de la vente faite à l'abbaye par Vivien de Ruella d'une rente de 13 sous et un chapon assignée sur une pièce de terre au port du Vauvray (1249) ; – donation à l'abbaye par Jean Du Val, de la paroisse Saint-Étienne-du-Vauvray, d'une rente annuelle de 2 sous, assignée sur une oseraie sise au Vauvray, devant les Loges (1277) ; – contrats de vente et baux à fieffe de terres et de vignes situées à Saint-Étienne-du-Vauvray, chargées de rentes seigneuriales envers l'abbaye de Bonport (XVIe siècle). – (Cinquante-sixième liasse de l'inventaire de 1784.).
• Donations et ventes à l'abbaye : par Richard de Bardouville, d'une rente annuelle de 5 sous d'angevins assignée sur la terre de Jean Le Lièvre (s. d., fin du XIIe siècle) ; – par Robert de Longue ville, de 4 sous de rente assignés sur une terre dont Geoffroi Dallivet était tenancier (1222) ; – par Guillaume de Léry, fils Michel, d'une maison d'habitation, avec le terrain et la vigne en dépendant, sise à Léry dans le fief de l'abbaye, pour le prix de 15 livres tournois (1229) ; – par Nicolas, fils de feu Onfroi du Mesnil et Richende, sa femme, do 6 sous 2 deniers de rente assignés sur une tenure sise à Léry devant le clos de l'abbaye, pour le prix de 70 sous tournois (1234) ; – par Simon Bonart, d'une masure, avec un terrain et le jardin en dépendant, sis à Léry, et d'une vergée de terre dans la garenne de Léry, pour le prix de 6 livres 15 sous tournois et moyennant la remise d'une corvée sur les quatre que le vendeur devait à l'abbaye (1235) ; – par Nicolas Le Waleis, d'une vigne sise à Léry, entre les vignes de Pierre Legras et de Geoffroi Capon, pour le prix de 4 livres et 14 sous tournois, outre les charges (février 1238, a. s.) ; – donation par Hilaire, curé de Léry, à l'abbaye de Bonport, où il voulait être enterré, de tous ses biens meubles et immeubles, sauf l'usufruit pendant sa vie, et d'une somme de 40 livres tournois qui devait être constituée en 60 sous de rente pour être employés à la nourriture des religieux le jour de son obit (1251) ; – bail à fieffe passé par Adam, abbé, et le couvent de Saint-Ouen de Rouen, à Bernier Coquerel, à Alice, sa femme, et à Gilbert, son frère, d'une terre avec six séchoirs (cum sex pentoriis) faisant partie de la terre donnée à l'abbaye par Aceius Minutor, moyennant une rente annuelle de 18 sous (1232) ; – vente par Guillaume Barre, de Léry, à Pierre de Mauléon (de Malo Leone), châtelain de Pont-de-l'Arche, de 58 sous de rente assignés sur plusieurs pièces de terre situées sur les bords de l'Eure, à Léry, etc. (1237) ; – confirmation par Jean de Carville, archidiacre d'Évreux, de la vente faite par Raoul de Croysset et sa femme à Henri Le Beuf, d'une pièce de terre avec un bâtiment, située dans l'étendue de son fief à Aubevoie (in Alba Via, 1242) ; – vente par Guillaume Le Duc, de Léry, au gardien de l'hospice des pauvres de Bonport, d'une vigne chargée d'une rente de 6 sous tournois envers Robert Basire, pour le prix de 25 sous tournois que le vendeur déclare avoir reçus « de denariis pauperum » (1248). – (Quarante-huitième liasse de l'inventaire de 1784.).
• Bail à fieffe passé par l'abbaye à Guillemin et à Raulin Heurtematte, de Léry, d'un jardin, d'une masure, d'une pièce de terre et d'une pièce de vigne, sis à Léry. – (Cinquantième liasse de l'inventaire de 1784.).
• Mémoires et pièces de procédure pour l'abbaye de Bonport contre le sieur « de Foucquemberque », seigneur du Vaudreuil, « pour recouvrer paiement des arrérages de deux muidz vingt deulx boesseaulx d'avvoyne, mesure du Pont-de-l'Arche, revenant à trois centz dix boesseaulz », assignés au profit de l'abbaye sur la châtellenie du Vaudreuil. – (Quatre-vingt-septième liasse de l'inventaire de 1784.).
• Journal des recettes et arrêtés de comptes de l'abbaye de Bonport, du 26 avril 1783 au 1 janvier 1791. (Les recettes de l'année 1789 s'élèvent à 19,929 livres 19 sous 10 deniers, et les dépenses à 19,923 livres 10 deniers.).
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Abbaye du Breuil-Benoît (Ordre de Cîteaux)
• Donation à l'abbaye par Richard de Moncello d'un baril de vin blanc assigné sur une vigne sise à Vernon, in trelio de Mauviel (1272) ; – id., par Raoul Lempereur, clerc, d'un baril de vin rouge sur une vigne à Vernon (charte mutilée ; la date a disparu) ; – vente à l'abbaye par Jean, Raoul et Richard de Moncello, d'une vigne située in trelio Dotibus, pour le prix de 15 livres et 15 sous parisis (les dernières lignes, y compris la date, ont été coupées).
• Copies d'un contrat de constitution par l'abbaye au profit de Pierre Deshayes d'une rente de 100 livres, au capital de 2.000 livres, formant le reliquat d'un emprunt de 3.000 livres contracté par ladite abbaye en 1757 (1769), – d'un autre contrat de constitution d'une rente de 250 livres, au capital de 5.000 livres, au profit de Jean-Baptiste Gamain, « maître d'hôtel de M. le marquis d'Espiés », demeurant à Amécourt (1782).
• Quittance de payement d'une somme de 6 livres 2 sous 8 deniers parisis, partie d'une rente de 9 livres 10 sous assignée au profit de l'abbaye sur la prévôté de Dreux ; délivrée par Etienne d'Estréchi, abbé du Breuil, à Jean Guillart, receveur du duc d'Orléans à Dreux.
• Comptes des recettes et des dépenses de l'abbaye, depuis la Saint-Martin 1787 jusqu'à la Saint-Martin 1790. –« Le 3 février (1789), étant à Paris, donné aux étudiants de notre collège, suivant l'usage... 24 livres ; – le 1er septembre (1789), payé pour une pièce de vin de Champagne et frais de voiture... 131 livres 16 sols ; – le 18 décembre 1788, payé pour l'abonnement du Mercure de France... 32 livres ». – (Les recettes de l'année 1789 sont arrêtées à 8,885 livres 6 sous et les dépenses à 10,156 livres 9 sous 3 deniers.).
• Transaction et accord passés entre « Charles de Cremeur, conseiller aumosnier du Roy, abbé commendataire de l'abbaye de Nostre-Dame du Breuil-Benoist, chanoine et chambrier de l'esglize cathédralle de Nostre-Dame de Chartres, demeurant audit Chartres », d'une part, les religieux, prieur et couvent de ladite abbaye, d'autre part, au sujet du partage des revenus de l'abbaye (1651) ; – pièces de procédure pour les religieux du Breuil-Benoît, agissant comme héritiers de feu Jean-Baptiste Aubry, prieur curé de Marcilly-sur-Eure, et aussi comme déportuaires de ladite cure, contre « dame Anne-Andrée, dite de Beaufort, dame de Brazais, des Motteux et autres lieux, demeurant en son château de Brazais, paroisse de Marcilly-sur-Eure », assignée en payement d'une somme de quarante livres pour la dîme du beurre de dix-sept vaches lui appartenant (1776) ; – bail de la dîme appartenant à l'abbaye, sur le territoire de « Tournainville », passé par le prieur et les religieux du Breuil-Benoît à Mathu-rin-Pierre Paquier (1782) ; – exploit signifié à la requête des religieux du Breuil-Benoît à l'entrepreneur chargé par « Monsieur l'abbé de Larboust, cy-devant abbé commendataire de ladite abbaye », pour lui faire défenses « de réparer la digue ou grille pratiquée sur la rivière de Couesnon, au dessous du parc de ladite abbaye, n'étant point conforme dans ses proportions au rapport des experts ainsi qu'à l'arrest du grand-conseil, ce qui fait qu'elle force les eaux de refluer sur les terres et prés desdits sieurs religieux, comme aussi de réparer la grille pratiquée par mondi sieur abbé de Larboust au dessous du pont du Breuil, et celle aussi fait pratiquer par lui derrière les écuries de la ferme desdits sieurs requérants sur la même rivière de Couesnon, attendu qu'elles ont été établies sans autorisation et contre les ordonnances des eaux et forêts » (1789).
• Donations de biens Cartulaire.
Abbaye de Conches (Ordre de Saint-Benoît)
• Fidelaire (Le).
• Conches (paroisse de Notre-Dame-du-Val).
• Ces fragments faisaient partie d'un registre contenant la copie, exécutée au XVIIe siècle, d'un ancien cartulaire de l'abbaye de Conches, où l'on avait transcrit les privilèges et les titres de propriétés de l'abbaye depuis sa fondation jusqu'au commencement du XVIe siècle. Ce registre, qui comprenait plus de 260 feuillets, a été détérioré et en partie détruit par l'humidité à une époque indéterminée, mais relativement ancienne. Les fragments recueillis aux Archives de l'Eure, à l'état de feuillets séparés et de débris de feuillets, tombaient en poussière au toucher et ont dû être l'objet d'une restauration minutieuse et non encore terminée, qui permettra de consulter, sans achever leur destruction, une partie des chartes, pour la plupart incomplètes dans l'état actuel, dont ce recueil contenait la transcription.
• « Ensuivent trois lots et partages du propre de Gervais Le Redde, des héritages, maisons et terres labourables situez et assis en la paroisse de Nuysement, faicts par Thomas Le Thort, tuteur des enfants mineurs dudit Le Redde à la sollicitation et suivant l'advis des parents et amis desdits mineurs, sçavoir est de Pierre Hervieux, François Le Redde, Charles Hervieux, Michel Hervieux et Jean Durand, d'une part, et les sieurs prieur et religieux de l'abbaye de Saint-Pierre et Saint-Paul de Castillon lès Conches, cédez aux droicts des seigneurs confiscataires dont relèvent lesdits héritages par accords faicts le trentiesme d'aoust 1673 avec Mr de Lombelon, seigneur des Essarts, et le quinzième septembre audit an avec Mr de Moucheron, seigneur du Nuysement et Maubuisson, etc. ».
• Bailleul-la-Campagne.
• « Compte que rend le sieur Jacques Le Maire, procureur aux sièges royaux de Conches, à Mr Jorel de la Louisière, de la recette et dépense de ce qui restoit deu à feu Mr Jorel, ayant été receveur des abayes de Conches et Lires. » (Incomplet. Vérifié et approuvé par M. Jorel de la Louisière en 1738.).
• Iville.
• Ordonnance de Nicolas de la Buygne, écuyer, seigneur de Rosny, panetier du Roi, maître et enquêteur des eaux et forêts en Normandie, permettant aux religieux de l'abbaye de Couches de jouir des droits que les titres de leurs archives et un usage constant leur conféraient dans la forêt de Conches (1416) : « c'est assavoir de prendre et avoir généralement toutes les dîmes de ladicte forest avec bois pour édiffier, maisonner, mesrainer, réparer et chauffer, et toutes aultres nécessitez, par livrée du verdier d'icelle forest, et aussi d'avoir pasnage et pasturage à leurs bestes, hors taillis et réservé le moys de may, fors à la veue des champs ; et les porcs desdits religieux doivent aller en ladicte forest en touz temps, réservé ledit moys de may et les tailles ; et avec ce doivent avoir deulx sous par an à Noël en l'office du secrestain du lieu pour le plain (sic) à chanter en icelle église ; item, pour treize de leurs serviteurs, douze porcs francs de pasnage ; item, ung cerf et ung sanglier par an, prins à leurs despens ; et aussi coustume en ladicte forest pour ung hostel nommé Valleil, séant en la parroisse Nostre Dame du Val à Conches, pour paier comme les aultres coustumiers ; item, une aultre maison coustumière en ladicte forest, nommée le Buisson de Bernay, comme les habit-tants de Nagel ; et si prent le bailli de ladicte église six sols pour lui et pour son clerc sur les deniers du pasnage d'icelle forest avec la disme et aultrez menuz droiz acoustumez... » ; –« extrait des chartes et autres titres servants à justifier le droit des religieux de Conches de prendre dans la forest dudit lieu tout le bois nécessaire à bastir et reparer non seulement dans leur abbaye, mais mesme dans leurs fermes et métairies » (XVIIIe siècle). Les premiers de ces extraits sont tirés des chartes de Roger III de Tosny, vers 1140 ; les derniers, de procédures, d'ordonnances et d'arrêts jusqu'en 1725) ; – copie collationnée d'une ordonnance de Claude Boudent, écuyer, sieur d'Angerville, maître des eaux et forêts au bailliage d'Évreux, prescrivant de délivrer à l'abbé de Conches un arpent de bois de haute futaie dans la forêt de Conches, pour son chauffage de la présente année (1608).
• Louversey.
• Nagel.
• Fontaine-sous-Jouy.
• Extraits (XVIIe siècle) des chartes de Raoul II de Tosny (fin du XIe siècle) et de Roger III de Tosny (vers 1150) confirmant et augmentant les possessions de l'abbaye ; – id., d'un dénombrement des biens et revenus de l'abbaye, de l'année 1543 : « disent et veulent prouver lesdits religieux qu'à cause de leur ditte abbaye, monastère et sieurye de Castillon, sur laquelle le corps de leur dite abbaye est situé et assis, eux et leurs hommes tenant héritages en icelle sieurie et à leurs autres terres des sieuries dépendants de ladite abbaye, sont francs et exempts de payer aulcuns tributs tant de leurs marchandises, venditions ou aliénations d'icelle, soit aux marchés et en passant et repassant tant par la ville de Conches que autres lieux et passages en ce pays de Normandie, estant au pays d'Angleterre, comme il sera prouvé ou monstre par chartre de ladite exemption et drouaiture d'icelle » ; – donation de Roger III de Tosny et d'Ida, sa femme, à l'abbaye de Conches (vers H40. Roger III de Tosny et sa femme donnent à l'abbaye villam nos-tram que vocatur Gerennam, située en Angleterre. Le donateur déclare avoir reçu de Vincent, abbé de Conclies, un palefroi ayant coûté trois marcs, et, pour sa femme, deux onces d'or. L'abbé donne en outre quittance à Roger de Tosny d'une somme de treize livres sterlings dont il était resté redevable envers l'abbaye à cause des dons faits par son père ; – donations et confirmations de biens, de rentes et de droits divers situés en Angleterre, par Robert Folioth, Hugues Folioth, évêques de Hereford, R., doyen du chapitre de Hereford, et Guillaume Hervé, seigneur de Staffort (confirmation des donations faites par Robert de Tosny, Nicolas de Staffort, son fils, et Robert, fils de ce dernier) et Henri de Mont-fort (s. d. XIIe siècles).
• A noter : Donation par Robert de Curtiniac de ses droits dans la forêt de Conches (1234) Inventaire des biens de l'abbaye (1461).
• Donations à l'abbaye de rentes attribuées à l'office du pitancier par Colette, veuve de feu Gilbert de la Mare (1385), Jean Hubert et Marion, sa femme (1391).
• Lyre (La Vieille).
• Procès-verbal des réparations à faire aux églises, fermes, granges et bâtiments dépendant de l'abbaye de Conches, dressé par Pierre Fontaine, architecte, demeurant à Pontoise, et Gabriel Le Chartier, architecte, demeurant à Conches, experts nommés parles économes séquestres des bénéfices vacants à la nomination du Roi, et par Charles-François-Siméon de Saint-Siméon Sandricourt, ci-devant abbé commendataire de Conches (1761-1762) ; – sentence de nomination et procès-verbal de prestation de serment du sieur Tiercelet, architecte à Paris, y demeurant, et d'Edouard-Jean Le Boullier, aussi architecte à Paris, experts désignés dans le même but en 1754 par Pierre-Jules-César de Rochechouart, évêque de Bailleux, ci-devant abbé commendataire de Conches, et Charles-François-Siméon de Saint-Siméon Sandricourt, son successeur.
Abbaye de Cormeilles (Ordre de Saint-Benoît)
• Aveu rendu à l'abbaye de Cormeilles par François Luce, trésorier de la fabrique de Nojeonle-Sec, pour cinquante-trois pièces de terre relevant de la baronnie de Nojeon (1649) ; – copie d'aveux rendus à l'abbaye par les tenanciers des terres de la seigneurie de Nojeon-le-Sec (XVIIe siècle).
• Pièces de procédure pour l'abbé de Cormeilles contre Jean-Pierre-François Cacherat et joints, au sujet de la revendication, prétendue par ces derniers, de 5 acres 3 vergées 20 perches de terre (1708-1780) ; – id., pour l'abbé commendataire de Cormeilles et le supérieur du grand séminaire de Lisieux « auquel séminaire sont unis les biens et revenus de la manse conventuelle de ladite abbaye de Cormeilles », au sujet d'aveux non rendus par des tenanciers de l'abbaye (1780). Consultations de MM. Ducastel, Ferry, et Le Bourgeois de Belleville, avocats à Rouen, sur la légalité des prétentions du procureur fiscal de la haute justice de Cormeilles prétendant substituer son action à celle de l'abbé de Cormeilles) ; – id., pour l'abbé de Cormeilles contre le sieur Delahaye, son fermier (1786).
• Procès-verbaux dressés par Jacques Heuzey (1780) et Jacques Legris (1789), sergents et gardes des bois, chasses et pêches de l'abbaye de Cormeilles, pour délits commis dans les bois de l'abbaye ; – sentence du bailliage de Pont-Audemer, fixant la contenance des mesures pour le payement des rentes en grains dues à l'abbaye : « nous avons réduit le boisseau de la razière à sept pots une pinte, mesure d'Arqués, composantles trois quarts du boisseau ancien de Lisieux, dans laquelle razière l'avoine sera livrée comble. Et vu aussi ce qui résulte des appréciations produites par ladite abbaye, nous avons fixé à onze pots un demion, aussi mesure d'Arqués, le boisseau dans lequel doivent se livrer les grains autres que l'avoine, soit qu'ils soient livrables mesure du grenier ou de la halle... » (1773. Les considérants de ce jugement mentionnent « qu'il a existé anciennement et de temps immémorial, à l'entrée et en dedans du grenier de ladite abbaye où se payent les rentes et redevances seigneuriales en grain, un étalon de pierre enchaîné d'une chaîne de fer dont le fond étoit en forme ronde et cubique ou de gondole, dans lequel se mesuroient les grains dus par les vassaux de l'abbaye ».).
• Plans d'une portion des bruyères des Monts-du-Bourg faisant partie du domaine non fieffé de la baronnie et haute justice de Cormeilles.
Abbaye de Corneville (Ordre de Saint-Augustin)
• États descriptifs des biens et des revenus de l'abbaye, dressés en 1737 et en 1777 ; – transactions passées en 1750 et en 1752 entre l'abbé et les religieux de Corneville, d'une part, Nicolas de la Londe, conseiller du Roi, auditeur honoraire en la chambre des comptes de Normandie, acquéreur de la terre des Mares, d'autre part, au sujet de la propriété et de la mouvance de plusieurs pièces de terre situées à Corneville, à Colletot, à Valletot et à Cauverville.
• Contrat d'emprunt par les religieux de Corneville (François Clenge, prieur, Claude Noël, Jacques-René Gobard et Jacques de la Cour, chanoines réguliers) d'une somme de 3,000 livres constituée en 150 livres de rente au profit de Robert Thronel, procureur fondé de l'abbé de Corneville (1754) ; – quittances de payement de la rente constituée par l'acte précédent.
• Procès-verbal de bornage de deux pièces de terre en bois taillis situées à Appeville dit Annebault, triège de Rondemare, et appartenant, l'une aux religieux de Corneville, l'autre à Pierre-Henri Lormier.
• « Observations sur les bois de l'abbaye de Corneville, en égard aux nouveaux arrangements desdits lois, aux termes de l'arrêt du conseil du 27 juillet 1756 » ; – procès-verbal de visite des bois de l'abbaye, portant règlement pour l'aménagement et les coupes, dressé en exécution de l'arrêt du conseil du 27 juillet 1756 par « Paul-Augustin Le Boulanger du Thilleul, maître particulier en la maîtrise des Eaux-et-Forêts de Caudebec et siège de Routot, accompagné de maître François-Gabriel-Louis Gardin, faisant les fonctions de procureur du Roi, garde-marteau en ladite maîtrise, et de Thomas-Louis-Claude du Chatard, greffier commis d'icelle » (1756) ; –états descriptifs par lots des coupes annuelles ; – procès-verbal de réception par Louis-Nicolas Le Charpentier du Margot, maître particulier en la maîtrise des Eaux-et-Forêts de Caudebec et siège de Routot, de Jean Pilastre en qualité de garde tireur dans l'étendue des fiefs, terres et seigneuries de l'abbaye (1766) ; – plans des bois de l'abbaye (1732 et 1769).
• Vidimus d'un mandement de Charles Harden, écuyer, lieutenant général des Eaux-et-Forêts au bailliage de Rouen, pour la délivrance aux religieux de Corneville par l'adjudicataire des ventes de bois de la forêt de Brotonne « de deux centz huict mesures de buche de deux pieds et demi de long et de grosseur à l'advenant, pour leur chauffage de ceste année présente, que lesdits abbé et religieux ont accoustumé de prendre et avoir par chacun an en ladicte forest de Brothonne, jouxte leurs Chartres et tittres ».
• Plan d'une partie de la paroisse de Saint-Siméon (seigneurie d'Incourt, etc.).
• Bulles de provision par le pape Clément XI de l'abbaye de Cornevile, vacante par le décès de Louis III d'Esmé de la Chesnaye, dernier abbé, en faveur de François-Alexis « Joubert de la Bastide de Châteaumorand », prêtre (25 avril 1704. Bulle en plomb du pape Clément XI, pendante sur cordelettes de chanvre).
• Quittance délivrée par les frères Le Reffait, fermiers de l'hôpital de Bourg-Achard, à Mr Friquet, procureur de l'abbaye de Corneville, « de dix-huit années d'arrérages de 24 livres de rente dues par ladite abbaye à l'hôpital de Bourg-Achard ».
• Copie informe (XVIIe siècle) d'une charte de Guillaume II de Flavacourt, archevêque de Rouen, confirmant les biens et les revenus de l'abbaye de Corneville, dont les titres avaient été détruits dans l'incendie de l'abbaye (Jumièges. 9 septembre 1290. D'après une copie collationnée délivrée en 1653 à Robert Druel, religieux de Corneville et prieur de Saint-Jean du château de Beaumont-le-Roger) ; – copie collationnée des lettres patentes de Henri V, roi d'Angleterre, « hères et regens regni Franciœ», confirmant à Simon de Roisemare, religieux de Corneville et chapelain de la chapelle Saint-Jean du château de Beaumont-le-Roger, et à ses successeurs, la libre possession des biens, revenus et privilèges attachés à ladite chapelle, fondée et dotée par Roger de Beaumont (datées du château de Rouen, le 22 mars, neuvième année du règne [1421]. Copie délivrée en 1640 à René du Rosguet, religieux de Corneville, prieur ou chapelain de ladite chapelle) ; – copie collationnée des provisions en cour de Rome de la chapelle de Saint-Jean de Beaumont-le-Roger, vacante par la résignation de Nicolas Le Cornu, en faveur de Henri Le Cornu, clerc du diocèse d'Évreux (1645).
• Plan de bornage des terres des Mares de Préaux, à Équainville, à leur point de séparation de celles de la dame de Bautot.
• Notes sur le « fief, terre et seigneurie de Jullienne, appartenant à Monseigneur l'É-vêque de Sisteron, abbé de Corneville, en l'état où est ce fief en 1746 » ; – baux à ferme de diverses pièces de terre en nature de prairies, sises à Corneville et appartenant à l'abbaye ; – observations sur les prix de fermage des biens de l'abbaye situés à Corneville ; – plans de la prairie du Breuil (1723) ; –« plan géométral de l'abbaye de Corneville ; comprenant les bâtiments claustraux, l'église, le cimetière, les granges, cours et jardins, le logis abbatial et ses dépendances (1736).
Abbaye de la Croix-Saint-Leufroi (Ordre de Saint-Benoît)
• Saint-Aubin-sur-Gaillon.
• Donations, ventes, rentes, droits. A noter : Pièces de procédure concernant : le droit de patronage sur l'église de Venables (1330) le prieuré de Tournay (diocèse de Sées) (XIIIe-XVe s.) Rentes à Saint-Vigor (XVe s.).
• Bois de l'abbaye.
• Gaillon.
• Déclarations fournies à Paul Pelot (1705) et à Guillaume Matan (1730), abbés commendataires de la Croix-Saint-Leufroi, par Charles Le Normand, huissier de salle du Roi, demeurant à Vernon, pour des terres sises à Chaignes et relevant de la baronnie dudit lieu.
• Iville.
• Saint-Julien-de-la-Liègue.
• Mandement de Jean de la Mare, vicomte de Pont-de-l'Arche, prescrivant aux sergents de sa vicomte de laisser jouir les religieux de la Croix-Saint-Leufroi des biens et droits dont ils ont fourni le dénombrement (1390) ; – aveux et dénombrements du temporel de l'abbaye, produits par les religieux en 1419, 1450 et 1464 ; fragments d'un dénombrement de 1582 et d'une enquête par témoins, de même date, sur les fiefs appartenant à l'abbaye. Le dénombrement de 1464 énumère comme il suit les principales possessions de l'abbaye : « ung fief tenu par demy baronnie... Et est icelui fief assis ès villes et paroisses dudit lieu de la Croix, auquel lieu est assis le corps de nostre dite église, d'Escardenville, de Fontaines Heudebourg, de Champenart, La Liègue et leurs appartenances... Avec les patronnages desdits lieux de la Croix, Escardenville, Fontaines Heudebourg, Champenart et La Liègue ; item, ung fief noble en la ville de Cailli avec le patronnage de l'église dudit lieu... ; item, ung fief noble assis ès paroisses Notre-Dame d'Yville et de Saint-Richier d'Espegart, et s'estend ès dites paroisses et à Cesseville et ès parties d'environ en la vicomte de Beaumont le Rogier..., avec le patronnage desdites églises Notre-Dame d'Yville et Saint-Richier... ; item, ung fief noble avec ung hostel dit prieuré et le patronnage de l'église, assis en la paroisse de Venables... ; item, le patronnage de l'église Saint-Pierre du Tronq... ; item, ung autre fief assis en la vicomté du Pont-de-l'Arche, en la chastellerie du Valdreuil, et s'estend ès paroisses Notre-Dame et Saint-Cyr dudit Valdreuil et ès parties d'environ ; item, ung manoir et ses appartenances assis en ladite vicomte de Gisors, en la paroisse Saint-Marcel de Longueville ; item, ung fief noble et ung manoir et coulombier à pié, avec le patronnage de l'église de Saint-Julien des Chaignes, assiz en ladite paroisse des Chaignes ; item, ung hostel dit prieuré avec le patronnage de l'église de Saint-Martin de Passel... ; item, ung hostel dit prieuré et le patronnage de l'église Saint-Souplis de Sailli... ; item, une granche avec le patronnage de l'église Saint-Denis du Breul, en la prévosté de Meulent ; item, ung hostel et coulombier dit prieuré assis en la vicomte d'Exmes, en la paroisse Saint-Pater de Tournay, avec le patronnage de l'église ; item, un fief noble avec ung hostel dit prieuré, assis en la paroisse Saint-Remy de Bezu et Basincourt, arec le patronnage de l'église dudit lieu de Saint-Remy ; item, en la paraisse de Thony a lieu et wide place où souloit avoir manoir... Et deux acres de vigne du corps dudit manoir ; item, la granche Sainte-Croix assise en la chastellerie de Gaillon, avec les patronnages des églises Saint-Aubin dessus Gaillon ; item, le patronnage de Saint-Martin de Dardez ; item, le patronnage Saint-Andrieu d'Autouillet ; item, une maison assise au vielz bourg de Vernon auprez de la porte Chanterayne, d'un bout à la Grant Rue et d'autre bout à la ruePotart ; item, en l'éveschié de Coustances, ès isles de Guernesis, ung hostel dit prieuré, nommé Saint-Michiel de la Royfrarie, en la paroisse de Saint-Pierre Port ».
• Écardenville, etc.
• Cailly.
• Fréville (prieuré de la Madeleine de).
• La Croix-Saint-Leufroi, etc.
• Venables (prieuré de).
• Pacel.
• Saint-Julien-de-la-Liègue.
• Vaudreuil (Le).
• Iville.
• Ailly.
• Sailly (prieuré de).
• Tournay (prieuré de).
• Procès-verbal de visite des « églises, maison abbatialle, lieux claustraux, fermes, bâtiments, moulins, bacs, chaussées, canaux, bois et autres lieux dépendants de l'abbaye royalle de la Croix Saint Leuffroy, dont Messire Paul Pelot, décédé le 25 janvier dernier, étoit abbé commendataire » ; dressé par Pierre Jarri, architecte à Rouen, et Mathurin Le Blanc, demeurant à Évreux, experts nommés par le lieutenant général du bailliage d'Évreux, du 30 avril au 22 mai 1726 ; – requête et information pour Charles Ferrand, religieux profès de l'abbaye de La Croix, stipulé et représenté par Louis-Joseph Dioré de la Barge, son neveu, contre dom Havet, prieur claustral, dom Montheleon et dom Buterne, religieux de La Croix, accusés de voies de fait et de séquestration sur la personne dudit Ferrand (1739) ; –« plan des bâtiments de l'abbaye de la Croix » (copie moderne d'un plan du XVIIIe siècle).
• Donation par Raoul de Tosny à l'abbaye de la Croix-Saint-Leufroi, placée sous la direction de l'abbé Odilon, d'un bois situé au-dessus de Cailly : « sylvam quandam in monte qui est super villam que Calliacus dicitur sitam, que crasso vallo interjacente ab altera silva disjungitur... » Raoul de Tosny confirme en outre les donations qui avaient été faites à l'abbaye par Henri, ancien prévôt de Tosny ; Raoul, fils de Gilbert de Clères, l'un et l'autre moines de la Croix ; et Renold, père d'un autre moine du nom de Guillaume. Cette donation porte les signatures de Guillaume le Conquérant, de la reine Mathilde, de Raoul de Conches et de l'évêque d'Évreux Gilbert (1071-1083).
• Chainpenard et Autheuil.
• Chaignes.
Abbaye de l'Estrée (Ordre de Cîteaux)
• Traductions informes des chartes cotées 2, 3 et 5, quatrième liasse, paragraphe premier de l'inventaire de 1792 (charte de Guillaume, archevêque de Sens et légat du Saint-Siège, faisant don à l'abbaye de la portion de la grange de Champillon qui lui appartenait, 1168-1176. Originaux disparus) ; – confirmation par Pierre, frère de Renoud Resnel de Buxero, de la vente faite par ce dernier à l'abbaye de trois arpents de terre faisant partie du fief des Bruyères (janvier 1247, a. s.) ; – copie d'un bail passé par l'abbé de l'Estrée à Jean Gautier et à Julienne Boucher, sa femme, de la ferme de la Trogne, contenant 140 arpents de terre labourable, avec la ferme de Champillon et du Bois-Cochin, pour le prix annuel de 260 livres tournois et 12 chapons (1637) ; – procès-verbal dressé par Pierre Noël, garde des chasses, terres, fiefs et seigneuries de Champillon, la Trogne, Bois-Cochin et autres fiefs pour Mesdames les prieure, titulaire, sous-prieure et religieuses du couvent de l'Estrée, contre « Monsieur Roger, se disant seigneur d'Escorpain, y demeurant », trouvé chassant avec son garde sur ledit fief de Champillon, paroisse d'Escorpain (1761). – (Quatrième liasse du premier paragraphe de l'inventaire de 1792.).
• Copie informe de la donation faite à l'abbaye par Guy de Tournebu, chevalier, d'une rente de 9 livres tournois assignée sur la terre de Muzy (1341) ; – pièces de procédures pour le receveur de l'abbaye poursuivant le recouvrement d'arrérages de rentes dues à l'abbaye par les propriétaires des fiefs de Louye et de Muzy (1689-1703).
• Aveux, déclarations et titres de propriété concernant deux demi-quartiers de vigne sis au Grand-Clos, près Dreux, plusieurs maisons et héritages situés à Dreux et aux environs, le fief des Saulx situé à Boissy-en-Drouais. – (Vingt-septième liasse du deuxième paragraphe de l'inventaire de 1792.).
• Analyses, transcriptions et traductions informes des titres de l'abbaye compris sous les cotes 2 à 5, 9 à 10 et 39 de la troisième liasse, premier paragraphe, de l'inventaire de 1792 (originaux disparus) ; – confirmation par Guillaume de Fraxino, seigneur d'Illiers, de la donation de dîmes faite à l'abbaye par Philippe, prévôt d'Illiers (1200) ; – confirmation par Simon de Illou, chevalier, des donations faites par ses prédécesseurs aux religieux de l'Estrée, en leur grange de Merville (1230) ; –donation à l'abbaye par Guillaume des Grès et Ydonea, sa femme, de deux parts de dîme sur la terre de Merville (1231) ; – id., par Simon de Mou, de trois arpents de sa terre de Pinçon, « ita quod singulis annis in anniversario meo fiat pitancia conventui » 1233) ; – bail de la ferme de Merville, passé par l'abbé de l'Estrée à Jacques Compagnon, laboureur, pour le prix annuel de 170 livres, 60 minots de blé et six poules (1652) ; – procès-verbal de visite de la chapelle de Saint-Thibaut, paroisse de la Madeleine-de-Nonancourt, proche le village de Merville, dépendante de l'abbaye de l'Estrée, « laquelle nous avons trouvée tout en ruine, les murailles abbatues de tous costez, qui estoient autrefois de vingt pieds de longueur sur treize de largeur, sans marque d'autel, y restant seulement une pierre sur laquelle est l'image du sainct, fort difforme, le bois en estant fort poury ; le cintre de la porte y est encore de pierre... » (1694) ; –« état de la mezure des terresde l'abaye de l'Estrée, scituez au terroir de Merville et ez environs, arpentez par le sieur Aubert » (1697). – (Troisième liasse du premier paragraphe de l'inventaire de 1792.).
• Baux à ferme de la ferme de Loirie, sise paroisse de Muzy et appartenant à l'abbaye, passés pour le prix annuel de 250 livres d'argent et 20 livres de beurre en 1710, 300 livres d'argent, 20 livres de beurre et 2 dindons en 1714. – (Septième liasse du premier paragraphe de l'inventaire de 1792.).
• Analyses informes des titres de l'abbaye compris sous les cotes 1 à 5 et 8 de la huitième liasse, second paragraphe, de l'inventaire de 1792 (originaux disparus) ; – pièces de procédures pour l'abbaye de l'Estrée contre Nicolas Buchet, chevalier, seigneur de Muzy, au sujet d'une rente de 18 livres tournois prétendue par l'abbaye sur le fief de Muzy (1392.) – (Huitième liasse du deuxième paragraphe de l'inventaire de 1792).
• Analyses des pièces de cette liasse cotées 2 et 3 dans l'inventaire de 1792 (originaux disparus) ; – copie d'un bail à ferme passé par les religieuses de l'Estrée à Marie Hector, veuve de François Breton, de deux pièces de pré, contenant l'une huit arpents cinq perches, l'autre un quartier, pour le prix annuel de 48 livres l'arpent (1789). – (Dixième liasse du premier paragraphe de l'inventaire de 1792.).
• Procès-verbal d'adjudication à Nicolas Bonnet de la coupe des baliveaux sur 45 arpents de bois taillis appartenant à l'abbaye, au prix de 133 livres l'arpent ; – procès-verbal de visites et d'aménagement par les officiers de la Maîtrise des Eaux et Forêts de Dreux de 70 arpents de bois appartenant à l'abbaye, situés près le hameau des Hauts-Buissons, paroisse Saint-Jean de Dreux (1773) ; –« lettres-patentes du Roi sur un décret de l'Assemblée nationale concernant les délits qui se commettent dans les forêts et bois. » (Décembre 1789. Imprimé). – (Vingt et unième liasse du premier paragraphe de l'inventaire de 1792.).
• Certificat délivré aux religieuses de l'Estrée par Pierre Lelièvre, fermier du moulin de l'Estrée, constatant le bon état du moulin et de ses dépendances. – (Deuxième liasse du premier paragraphe de l'inventaire de 1792, cote 20.).
• Donations à l'abbaye de terres situées paroisse de l'Hosmes, par Richard de l'Hosmes, sa femme et ses enfants (1210), Guillaume de Fossetis (1212), Guillaume Le Prévôt, chevalier (1230), Robert de L'Hosmes (1235), Robert de Marville (Robertus de Matrevilla, major) et Pétronille, sa femme (1235), Gilbert, seigneur des Essarts (1235) ; – confirmation par Jacques, seigneur de Tillières, et Hylaria, sa femme, des possessions de l'abbaye à l'Hosmes, « domura de Lomis cum omnibus pertinentiis suis » (1231). Vidimus et confirmation de cette charte par Richard de Bellevue, évêque d'Évreux (1231) ; – aveux par les religieuses de l'Estrée à Jacques Tanneguy Le Veneur, comte de Tillières, pour les terres de la ferme de la Moinerie, située paroisse de Lhosmes et relevant du comté de Tillières (1738-1761). – (Neuvième liasse du premier paragraphe de l'inventaire de 1792.).
• Analyses et traductions informes (1791) des chartes de l'abbaye comprise sous les cotes 2 à A de la première liasse, premier paragraphe, de l'inventaire dressé par le commissaire du district de Verneuil et par le représentant de la municipalité de Muzy, du 14 novembre 1791 au 12 mai 1792 (les originaux, retirés des chemises qui les renfermaient, ne sont pas parvenus aux archives de l'Eure) ; – copie collationnée d'une transaction passée le 27 octobre 1683 entre Pierre Camus de Pontcarré, « prieur de Saint-Trojan et de Saint-Jean de Musy, conseiller aumosnier du Roy », d'une part, et les procureurs fondés de François de Laval, premier évêque de Québec, abbé commendataire de l'Estrée et de Charles-Marie-Joseph. Bochard, seigneur de Mormoulin, curé de Muzy, d'autres parts. (Les terres de l'abbaye, situées à Muzy, seront exemptes de tous droits de dîmes, conformément aux privilèges de l'ordre de Cîteaux ; l'abbé de l'Estrée et le prieur de Muzy payeront au curé de Muzy chacun 10 livres par an.) – (Première liasse du premier paragraphe de l'inventaire de 1792.).
• Bail à ferme passé par l'économe de l'abbaye à Charles Allayne, vigneron, d'un arpent de terre labourable au clos Hargneux, terroir de Dreux, au prix de 4 livres par an (1684) ; – déclaration fournie par les religieuses de l'Estrée aux chanoines réguliers de Saint-Augustin de l'abbaye de Saint-Vincent -aux-Bois, pour un arpent et demi de terre en trois pièces sises au clos Hargneux, relevant du fief de Flon-ville (1737). – (Dix-septième liasse du premier paragraphe de l'inventaire de 1792, cotes 3 et 5.).
• Analyse et traduction informes des pièces cotées 2 et 12, vingt-deuxième liasse, premier paragraphe de l'inventaire de 1792 (originaux disparus) ; – donation à l'abbaye par Pierre Parc, bourgeois de Dreux, d'une rente de vingt sous parisis assignée sur ses censives de Dreux (charte passée devant Gautier, évêque de Chartres. 1231) ; – reconnaissance consentie par Marin Milcent pour un quartier de vigne sis au Bois-Guyon, vignon de Dreux, chargé d'une rente annuelle de 4 deniers parisis envers l'abbaye (1550). – (Vingt-deuxième liasse du premier paragraphe de l'inventaire de 1792.).
• Pièces de procédure pour l'abbaye de l'Estrée contre Jean Goubert, fils Guillot, poursuivi en payement d'arrérages de rentes pour une pièce de terre sise à la Madeleine-de-Nonancourt et appartenant à l'abbaye ; – copie informe d'une vente de deux arpents à la Madeleine-de-Nonancourt faite à l'abbaye par Jean et Jacques Ratecest (1524) ; – procès-verbal d'arpentage des terres de l'abbaye situées au village de Merville (1608) ; – déclaration de 40 perches de terre appelées le Bois-Roger, sises paroisse de Saint-Remy, chargées de 14 deniers de cens envers l'abbaye (1625). – (Fragments des liasses 10, 12, 18 et 19 du deuxième paragraphe de l'inventaire de 1792. Le surplus en déficit.).
• Analyses, transcriptions et traductions informes des titres de l'abbaye compris sous les cotes 5, 8 à 24, 26 à 27, 31, 36 et 37 de la septième liasse, second paragraphe, de l'inventaire de 1792 (originaux disparus) ; – vidimus par l'Official d'Évreux d'une bulle du pape Innocent III adressée aux évoques de Chartres et d'Évreux et au clergé de ces diocèses pour leur prescrire d'excommunier ou de suspendre de leurs offices et bénéfices les laïques et les clercs qui auraient pu faire tort aux religieux de l'Estrée (Latran. Le 2 des calendes de mai, l'an 11 du pontificat) ; – confirmation par Raynaud d'Épinai, clerc, des donations faites à l'abbaye par Aalesia, dame d'Épinai, sa mère, et par Robert d'Épinai, chevalier, son frère (1274) ; – id., par Guillaume de Dreux, écuyer, seigneur de Pommereuil, de la donation de six acres de terre faite à l'abbaye par Robert de Muzy, seigneur du Défends (1275) ; – lettres d'amortissement de Robert de Courtenai, évêque d'Orléans et seigneur de Nonancourt, pour tous les biens acquis à un titre quelconque par l'abbaye de l'Estrée dans l'étendue de sa baronnie de Nonancourt depuis trente années (1277) ; – reconnaissance d'une rente de 10 sous 8 deniers due à l'abbaye par Isabelle de Buret, femme de Guillaume de Buret, écuyer (1280). – (Septième liasse du deuxième paragraphe de l'inventaire de 1792.).
• Traduction informe d'une donation faite à l'abbaye par Jean, clerc, de l'Estrée, de toute la terre qu'il possédait devant la grange du Fayel (1214) ; – bail à ferme passé par l'abbaye à Etienne Drouard, laboureur, de la terre et ferme du Fayel, pour le prix annuel de 400 livres (1676). – (Sixième liasse du premier paragraphe de l'inventaire de 1792.).
• Copies collationnées des déclarations des biens et des revenus temporels de l'abbaye de l'Estrée, fournies au duc d'Anjou, comte d'Évreux, et au Roi, en sa chambre des comptes de Normandie. (Déclaration produite en 1681 par Henri de Laval, prieur claustral de l'abbaye de la Croix-Saint-Leufroi, procureur général et grand vicaire de François de Laval, premier évêque de Québec, « abbé de la dite abbaye de l'Estrée, dont Sa Majesté luy a fait don, affin d'estre unie en son total, tant en la manse abbatial que monachalle, pour servir de dotation et fondation audit évesché et église de Québec ».).
• Analyses, transcriptions et traductions informes des titres de l'abbaye compris sous les cotes 4, 8, 11, 15, 18, 21 à 22, 26, 29 et 30 de la cinquième liasse, second paragraphe de l'inventaire de 1792 (originaux disparus) ; – donations et ventes de terres et de rentes à l'abbaye par Guillaume de Dreux, chevalier, fils de Gadon de Dreux, Robert de Courtenay, bouteillier de France, seigneur de Nonancourt et de Conches (1237), Jean d'Ardenne et Guillaume de Cornelio, chevaliers, Raoul Mauvoisin, chevalier, seigneur de Saint-André, fils de Pierre Mauvoisin (1238), Jean, seigneur de Muzy (1239), Gilbert des Essarts (fin du XIIe siècle), Guillaume Le Prévôt, chevalier (1240 ; donation confirmée en 1241 par Vincent, fils aîné de Guillaume Le Prévôt), Jean Havart, chapelain de la chapelle de Muzy (1243 ; donation confirmée par Amauri Havart et Robert, son frère), Roger Herbout, de Breteuil, clerc, Pierre, fils de Renou Dollé (1245), Pierre, chevalier, seigneur de Luato (1241), Guillaume, seigneur de Cornelio, chevalier, sénéchal de Conches, Guillaume d'Aviron et Emmeline, sa femme, Amie d'Aviron et Emmeline, sa femme, Geoffroi d'Aviron, et Héloïse, sa femme (1246), Vincent Le Nigat et Emmeline, sa femme (1248), Geoffroi Mauclerc (dictus malus clericus), Jean des Minières, chanoine de Chartres (1251) ; – compromis entre l'abbaye du Bec et celle de l'Estrée, faisant choix de l'abbé de La Noë et de Guillaume de Bouteilles, chanoine d'Évreux, en qualité d'arbitres chargés de juger le différend survenu entre les deux abbayes au sujet de la possession des dîmes de l'Hosmes et de Tillières (1244). – (Cinquième liasse du deuxième paragraphe de l'inventaire de 1792.).
• Cartulaire de l'abbaye de l'Estrée, contenant les copies, transcrites à la fin du XVe siècle, de 197 chartes et documents concernant les privilèges, les propriétés et les droits de l'abbaye. Table aux feuillets 107-111. Fol. 1-3. – Bulles des papes Eugène III (1147) et Alexandre III (1164), confirmant les privilèges et les possessions de l'abbaye. Fol. 4. – Charte de Geoffroy II de Lèves, évêque de Chartres, relatant les circonstances de la fondation de l'abbaye de l'Estrée par Rahier, seigneur de Muzy, et par Amaury, chevalier, en présence de Hugues III, de Mâcon, évêque d'Auxerre, de Guichard, abbé de Pontigny, et de l'archiprêtre Guy (vers 1144). Fol. 5-6. – Chartes de Rotroude Beaumont, évêque d'Évreux, confirmant les donations faites à l'abbaye par Rahier de Muzy, Geoffroi, son père, et Rahier, son grand-père, Amaury, Nivard de Nonancourt, Raoul « de Mo » et Hugues du Châtel (de 1144 circa à 1158). Fol. 7. – Confirmation par Rahier de Muzy des donations de Rahier, son grand-père, et de Geoffroi, son père (avant 1158) ; – cession à l'abbaye par « Aier » et Henri, son fils, de leurs droits de dîmes des Forges (1161). Fol. 9. – Cession à l'abbaye par Raoul, Guillaume et Roger, fils de Roger de Pomerol, et par Asceline, leur mère, de leurs terres et de leurs prairies situées « circa Ulmos subtus et supra » (s. d.) ; – accord entre l'abbaye et le curé d'Heudreville au sujet des droits de dîme sur les terres données à l'abbaye par Amauri et Payen de Tranchevilliers (1163). Fol. 10. – Accord entre Etienne, abbé de Tiron, et Gervais, abbé de l'Estrée, au sujet de divers droits de dîmes contestés entre les deux abbayes (1160). Fol. 11. – Confirmation par Raoul de Tosny des donations faites à l'abbaye par Roger, son père (s. d.) ; – donation à l'abbaye par Guillaume Lunel, Mathilde, sa femme, et Galeran, leur fils, de droits d'usage dans la forêt d'Ivry (s. d.) ; – exemption des droits de tonlieu, de passage et de coutumes, accordée à l'abbaye par Henri II, roi d'Angleterre (s. d.). Fol. 12. – Mandements de Henri II, roi d'Angleterre, adressés à Simon d'Anet, à G. de Tillières, à R. de Muzy et au sénéchal de Nonancourt, pour leur prescrire de maintenir sous sa sauvegarde et sous sa protection les possessions de l'abbaye (s. d.) ; – privilèges concédés à l'abbaye par Galeran, comte de Meulent, et par Robert, « frère du roi de France » (Robert Ier, comte de Dreux. S. d.). Fol. 58-63. – Donations faites à l'abbaye par les comtes de Dreux, de Meulent et de Leycester (fin du XIIe siècle) ; – exemption de droits de péage, de tonlieu et de coutume accordée par Simon de Montfort à toutes les maisons de l'ordre de Cîteaux (s. d.). Fol. 65. – Donation de Robert de Courtenay, bouteiller de France, seigneur de Nonancourt et de Conches (1237). Fol. 68-73. – Bulle du pape Lucius III, exemptant les religieux de l'Estrée du paiement de tous droits de dîme sur leurs terres (s. d., 1184) ; – bulles d'Urbain IV, permettant de révoquer les aliénations illicitement consenties par l'abbaye aune époque ancienne (1262-1264) ; – bulles d'Innocent III, permettant d'excommunier les détenteurs des biens de l'abbaye (1204-1208) ; – id., accordant aux religieux de l'Estrée le privilège de ne pouvoir être forcés à aliéner leurs biens (1204). Fol. 74-81. – Donations faites à l'abbaye par les seigneurs de Muzy, de 1189 à 1302. Fol. 96. – Vidimus par l'archevêque de Rouen (1239) d'une bulle de Grégoire IX accordant aux religieux de l'ordre de Cîteaux le privilège de ne pouvoir être cités en justice par lettres apostoliques à plus de deux journées de marche de leurs monastères (1227 ?). Fol. 97-98. – Vidimus par l'évêque de Chartres et par l'évêque d'Évreux de deux bulles d'Honorius III exemptant les religieux de l'ordre de Cîteaux du payement de tous droits de dîmes sur les terres cultivées par leurs soins (1219 ?). Fol. 99. – Vidimus par l'Official d'Évreux (1340), d'une bulle de Boniface VIII exemptant de tous droits de dîmes les terres de l'ordre de Cîteaux louées pour la culture (1300) ; – lettres d'amortissement de Philippe III, roi de France, pour les nouveaux acquêts de l'abbaye de l'Estrée (1278 ». s.).
• Donation à l'abbaye par Jean, seigneur de Muzy, pour le repos de l'âme de Jean, son père, et de Mathilde, sa mère, de trois arpents de bois situés « juxta cruçem super abbatiam » (1243) ; – vente par l'abbé de l'Estrée à Etienne Hébert, marchand drapier, et à Claude Cleray, tonnelier, de la coupe d'un bois taillis contenant environ 40 arpents, « ladicte pièce de bois assize en Normandye, au hault du Fourneau », pour le prix de 20 livres par arpent (1667) ; – procès-verbaux de visite constatant l'état et l'aménagement des bois de l'abbaye, dressés par les officiers de la Maîtrise des Eaux et Forêts de Nonancourt (XVIIe-XVIIIe siècles) ; – procès-verbal d'adjudication de la coupe de 13 arpents de bois de haute-futaie, faisant partie du parc de l'abbaye, concédée à Pierre Dorge, marchand, demeurant à Anet, au prix de 14,547 livres, à raison de 1,119 livres l'arpent, outre les 26 deniers pour livre (1785). – (Vingtième liasse du premier paragraphe de l'inventaire de 1792.).
• Transactions, donations, rentes. A noter : Bail de terre à Ver (com. Chambray-sur-Eure) Rentes à Nonancourt (1260) Rentes à Cocherel (XIIIe siècle).
• Inventaire des Chartres, titres et documents de l'abbaye de l'Estrée et du prieuré d'Heudreville (paroisse du Mesnil-sur-l'Estrée), dressé par Pierre Agoutin, ancien notaire de Nonancourt, commissaire nommé par le directoire du district de Verneuil, en présence de Jeanne des Monstiers de Mérinville, prieure titulaire, de Françoise-Catherine Desvoyes et de Louise-Victoire Chomereau, dépositaires, d'Antoine Le Maire, maire de Muzy, et de Charles Le Maire, procureur de ladite commune. (Cet inventaire, très développé, donne les analyses de tous les titres répartis en 78 liasses. Mais l'ordre de classement adopté est très imparfait et les analyses contiennent un nombre considérable d'erreurs de transcription et de traduction, surtout en ce qui concerne les noms propres et les noms de lieux.).
• Pièces de procédure pour l'abbaye de l'Estrée contre Vincent Boullemain, prêtre, poursuivi en payement d'arrérages de rente pour deux places vides situées à la Madeleine-de-Nonancourt et appartenant à l'abbaye (1565) ; – analyse informe d'une vente d'une pièce de vigneau Bourg-I'Abbé, faite à l'abbaye par Thomas Fournier, boulanger à Dreux, et Flavie, sa femme (1478). – (Cotes 19 et 21 de la neuvième liasse du deuxième paragraphe de l'inventaire de 1792. Les autres cotes en déficit.).
• Analyses, transcriptions et traductions informes des titres de l'abbaye compris sous les cotes 3 à 4, 8, 10 à 13, 16, 19 à 20, 24, 26 à 27 de la seconde liasse, second paragraphe, de l'inventaire de 1792 (originaux disparus) ; – donations faites à l'abbaye par Robert IV, comte de Meulent ; – confirmations par Rotrou de Beaumont, par Jean I, évoques d'Évreux, et par Robert III, évêque de Chartres, des donations faites à l'abbaye par Rahier de Muzy, Geoffroi, son père, et Rahier, son grand-père, Roger de Pinceone, Guillaume de Foumucun et Gilbert d'Aviron, Marguerite et Baudri, son neveu ; Raoul, Guillaume et Roger Fulco et Asseline, leur mère, etc. ; – donations faites à l'abbaye par Guillaume de Barris et Amicie, comtesse de Monlfort (Robert, comte de Leycester, figure parmi les témoins), Robert II, comte de Dreux, Robert (III), Guillaume et Pierre, ses fils (s. d.). – (Seconde liasse du deuxième paragraphe de l'inventaire de 1792.) (seconde moitié du XIIe siècle).
• Bail à ferme de 4 arpents de pré situés près de la fontaine de l'Estrée, passé à Charles Blin, moyennant une somme de 13 livres et 2 poulets par an. – (Onzième liasse du premier paragraphe de l'inventaire de 1792, cote 11.).
• Analyses, transcriptions et traductions informes des titres de l'abbaye compris sous les cotes 2, 4, 10 à 11, 13, 15 à 16, 18, 21 à 24, 28, 32 à 34 de la troisième liasse, second paragraphe de l'inventaire de 1792 (originaux disparus) ; – donations de terres et de rentes à l'abbaye par Robert de Etre, bourgeois de Verneuil, et Hawis, sa femme (1208), Hugues de Estreies (1212), Robert de Mou, chevalier, et Érerubourg, sa femme (1216), Guillaume Soillart (1312), Robert, seigneur d'ivry, fils de Galeran (1213), Hervé de Chàteauneuf (1215), Guillaume des Bruyères (1215-1222), Hawis de Follosia et Robert de Estre, son mari (1217), Jean de Muzy (1219), Cécile de Gaine (1223 ; donation confirmée par Foulques, seigneur de Marcilly, et Aubrée, sa femme, fille de Cécile de Garne), Guy Mauvoisin et Julienne, dame de Tillières, sa femme (1227), Guillaume de Tournebu, chevalier, et Agnès, sa femme (1227) ; – déclaration par laquelle Jean, seigneur de Muzy, et Mathilde, sa femme, élisent leur sépulture en l'abbaye de l'Estrée : «...nos, ob devotionem et amorem quem habemus erga domum de Strata, in eadem domo nostram elegimus sepulturam ubicumque migraverimus, petantes humiliter et rogantes omnes vos inter quos migraturi sumus quatinus divine pietatis intuitu ad dictam domum corpora nostra pacificè deferri permittatis » (1226). – (Troisième liasse du deuxième paragraphe de l'inventaire de 1792.).
• Donation à l'abbaye par Jean, doyen de l'église de Chartres, de deux pièces de vigne contenant deux arpents et demi, situées près d'Anteauville (1252) ; – plans des fiefs du Haut-Hervieu et des Gastines, avec les listes des tenanciers (1701). – (Partie de la vingt-sixième liasse du deuxième paragraphe de l'inventaire de 1792.).
• Copie informe (XVIIIe siècle) d'une donation faite à l'abbaye par Jean « de Prulay », écuyer, de 26 arpents de bois « en mes bois qui sunt appelles Bernouart, juxte la voye et le chemin par où on vient de Montulé à Boisy et à Couray » en remplacement de 20 autres arpents « assis entre la forêt de Saint-Rômy, d'une part, et les bois de Marigni, de l'autre », qui avaient été donnés précédemment à ladite abbaye par Jean « de Prulay, » le jeune, son frère. – (Dix-huitième liasse du premier paragraphe de l'inventaire de 1792, cote I.).
• Analyses, transcriptions et traductions informes des titres de l'abbaye compris sous les cotes 2 à 4, 7 à 8, 11 à 12, 15 à 17, 20 à 21, 24 à 26, 31 à 34, 38, 41 à 43 de la sixième liasse, second paragraphe de l'inventaire de 1792 (originaux disparus) ; – accord passé devant Rotrou de Beaumont, évêque d'Évreux, entre les moines de l'Estrée et le curé d'Heudreville (de Ildrevilla) au sujet de leurs droits de dîme à Heudreville (1163) ; – donations, ventes, etc., de terres et de rentes à l'abbaye par Isabelle, veuve de Mathieu d'Épinai (1243), Chrétien de Stratis, fils d'Hugues (1254), Robert de Muzy, chevalier (1256-1259), Thibaut, seigneur de Cornelio, chevalier (1256), Isabelle, dame de la Brosse, et Robert de Trunchevillier, écuyer, son fils (1257), Luc Chevrel de Saint-Martin, seigneur de Grossœuvre (de Grandi Silva. 1263), Richard de Forniax, chevalier (1264), Gautier du Coudrai, seigneur de Saugueuse (1264), Guillaume des Minières (1265), Michel de Haignou et Gascius de Moreviller, Renaud Oolerii (1269), Guillaume Le Comte, chevalier, et Pierre de la Ferté, écuyer, son neveu (1270). – (Sixième liasse du deuxième paragraphe de l'inventaire de 1792.).
• Traductions informes des chartes et titres cotés 1, 2 et 4, cinquième liasse, paragraphe premier de l'inventaire de 1792 (originaux disparus) ; – donation et vente à l'abbaye par W. Major de Loun de trois arpents de terre situés paroisse de Laons (1237) ; – copie d'un bail emphytéotique passé par l'abbaye à Guillaume Tufay, de 17 arpents et demi de terre « en boys et dessertz, assis en la paroisse d'Escorpain, nommez les Boys de La Brosse, tenant d'un costé au manoir de Champillon », moyennant une rente annuelle de 4 sous par arpent (1500). – (Cinquième liasse du premier paragraphe de l'inventaire de 1792.).
• Donations de terres et de rentes à l'abbaye par Hugues et Philippe de Loviler, Roger des Minières, Mathieu de Puteolis, curé de Sandarville (1228), Renou Doule, sa femme et ses enfants (1230), Nicolas Malemain (1238), Geoffroi des Landes (1238) ; Roger de Chartres, bourgeois de Tillières, et Basilie, sa femme (1231), Aubin Potin (1232), Jean de Saussay, chevalier (1233 ; donation confirmée en 1235 par Philippe de Saussay, frère du donateur) ; Gautier Bécart, chevalier (1232), Guillaume de Maulia (1234), Jacques, seigneur de Tillières, et Hilairie, sa femme (1234), Agnès, dame d'Aubevoie, veuve de Guillaume de Tournebu, chevalier (1232), Guillaume, fils de Simon de Boissi (1236), Gadon de Dreux, chevalier (1236 ; confirmation de la donation de Simon de Crécy) ; – vente à l'abbaye par Henri et Gilbert de Baronval, et Innard, leur neveu, de leur terre de la Touche-Mauvoisin, sise paroisse d'Écublé, contenant trente-deux arpents « ad cordam Béate Marie Carnotensis », pour le prix de 32 livres tournois (1236 ; confirmation de cette vente par Jean de Champigny et Péronnelle, sa femme) ; – vidimus et confirmation par Gautier, évêque de Chartres, d'une charte d'Hervé de Châteauneuf confirmant toutes les possessions de l'abbaye dans l'étendue de ses fiefs (1230) ; – donation par l'abbaye de Saint-Vandrille à celle de l'Estrée de tous ses droits sur une maison, ayant appartenu à maître Simon et à Aubrée, sa femme, sise à Évreux, près des murs de la cité, dans la rue des Frères Mineurs (1237). – (Quatrième liasse du deuxième paragraphe de l'inventaire de 1792.).
• Quittance délivrée par Thibaud, abbé de l'Estrée, à Jean Le Lieur, vicomte de Pont-Authou et de Pont-Audemer, pour une somme de 75 sous tournois représentant une rente d'un millier de harengs due annuellement à l'abbaye sur la prévôté de Pont-Audemer ; – aveu rendu à l'abbaye par Jean Desjardins pour un quartier de pré relevant de la seigneurie de l'Estrée (1656).
• Copies collationnées de la fondation par Pierre de la Monilly et Catherine Vincent, sa femme, du prieuré de la Colombe, près de Longwy, diocèse de Trêves, relevant de l'abbaye de Morimond (1633), des actes de vente des biens du prieuré et de sa translation à l'abbaye de l'Estrée en 1692. « Les religieuses du prieuré de la Colombe étoient originairement fondées et établies près la ville de Longwy, au païs de Luxembourg. Le Roy s'étant trouvé dans l'obligation de faire fortifier cette ville, on n'auroit pu se dispenser de se servir pour cet effet de leur monastère et lieux réguliers avec les terres voisines qui en dépendoient et qui se trouvèrent comprises dans lesdites fortifications, en sorte que lesdites religieuses seroient ainsi restées sans maison et sans asile, ce qui les auroit obligées de s'adresser à leurs supérieurs et au chapitre général dudit ordre, qui, par son décret du mois de mai 1686, auroit désigné l'abbaye de l'Estrée ; pour quoy le Roy auroit été suplié d'agréer et consentir que lesdites religieuses fussent le plus tôt qu'il se pourrait transférées et introduites dans le monastère de ladite abbaye de l'Estrée au lieu et place de la communauté de religieux qui y étoit auparavant et dont il n'en restoit plus qu'un seul, lequel même n'y résidoit pas : c'est ce qui fut exécuté avec l'agrément du Roy » (extrait de l'inventaire de 1792). – (Partie de la vingt-neuvième liasse de l'inventaire de 1792.).
• Bail à ferme d'un demi-arpent de vigne « ruinée par la grêle et la gelée », sis au lieu dit les Clapiers, passé par Jean Rotrou, économe de l'abbaye, à Jacques Caillé, vigneron, moyennant une rente annuelle de 30 sous et une couple de poulets. – (Quinzième liasse du premier paragraphe de l'inventaire de 1792, cote 3.).
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Abbaye de Fécamp (Ordre de Saint-Benoît)
• « Plan géométrique de la ferme et enclos de la métairie relevante de la baronnie de Heudebouville, appartenante à messieurs les religieux de Fécamp, la perche réduite sur une ligne et demie, la perche de vingt-un pieds et le pié de douze pouces ; compris les bayes et fossés, le tout contenant 40 acres 1 vergée 35 perches, compris une acre 2 perches appartenante à l'église de Notre-Dame-du-Vaudreuil et 280 perches appartenantes à M. le marquis de Conflans..., etc. ».
Abbaye de Grestain (Ordre de Saint-Benoît)
• Pièces de procédure, jugements et copies de titres concernant les différends survenus entre les prieur et religieux de Grestain, d'une part, Gaston-Jean-Baptiste Savary de Brefves et Denis Sanguin, abbés commendataires, au sujet des réparations nécessitées par le mauvais état des bâtiments de l'abbaye. –«... L'abbaye de Grestain et maisons en deppendantes sont en totalle ruine ; l'esglize, le cloistre et dortoir sont descouvertz ; il est impossible aux religieux de célébrer le divin service, ne pouvant conserver de cierges ny lampes allumées pendant l'office ; ils n'ont point de linges, livres ni ornements pour faire leurs fonctions, non pas mesmes de chaires dans le cœur de ladite églize... » (1643) ; – procès-verbal d'enquête et de visite des lieux à la suite de l'incendie de l'abbaye survenu le 18 mars 1665. Le prieur dépose «... Que viron à neuf heures du soir il aperceut de dedans la cour, par dessus le dortoir, une grande lumière de feu et quelque apparence de fumée, ce qui d'abord luy fit croire que c'estoit la commette, et estant passé dans ledit cloistre aux fins de veoir plus facillement laditte commette, aperceurent un grand feu dans le celier qui est à l'entrée du cloistre, qui pousoit jusque dans les combles des maisons voisines... ».
• Confirmation par « R. de Tinvilla » des donations faites aux frères de Saint-Gilles de Pont-Audemer (domui fratrum infirmorum Sancti Egidii de Ponte Audomari) par Robert Buisson, Guillaume, son frère, etc. (s. d. Fin du XIIe siècle) ; – ventes à l'abbaye de rentes assignées sur des terres sises à Genneville par Guillaume Boit-Cidre (bibens sciceram. Beif Cidre, 1258) et Robert Le Vavasseur (1273) ; – reconnaissance au profit de l'abbaye, dans le but de la construction de l'église (ad edificationem ecclesie), par Nicolas de Normandie, d'une rente de 6 sous et 6 deniers tournois assignée sur la terre « des Pereles » (1290) ; – procuration délivrée par l'abbaye à Guillaume Anequin et à Amaury de la Iloussaye, religieux de Grestain, à l'effet de recevoir de Pierre du Plessis, chevalier, de Philippe et de Robert du Plessis, écuyers, ses neveux, la réalisation promise de l'acte de vente, consenti par ces derniers, de leur terre du Maharu, située dans les paroisses de Genneville, du Theil et de Genneville-sur-Honfleur (1336) ; – bail à ferme passé par le receveur général de l'abbaye de Grestain à Pierre Faridde de la terre du Maharu, en toutes ses circonstances et dépendances, avec les dîmes appartenant à l'abbaye dans la paroisse de Genneville, moyennant un fermage annuel de 440 livres, outre les charges (1623).
• Bulle du pape Célestin III, confirmant à l'abbaye de Grestain la possession des églises Saint-Ouen de Grestain, Notre-Dame et Saint-Léonard de Honfleur. (Latran. 6 des Calendes de juin, l'an VII du pontificat.).
• Vente à l'abbaye par Cardin Guieffin et les frères Robin Tougart, des « héritages, arbres, maisons et édifices » qu'ils possédaient dans les paroisses de Fatouville, Saint-Pierre-du-Châtel et Carbec, pour le prix de 20 livres tournois (1480) ; – transaction entre Nicolas Thirel de Boismont, abbé commendataire de Grestain, et Jacques Vannier, laboureur à Fatouville, contenant procès-verbal de bornage des héritages dudit Vannier et des bois de l'abbaye (1760).
• Fragment d'une enquête par témoins sur la mouvance du fief de Varanguebec, appartenant à M. de Hougue, et du fief de Milleville relevant de l'abbaye de Grestain.
• Autorisation donnée par Pierre Hubert, abbé commendataire de Grestain, à dom Baptiste Tirel, religieux profès de l'abbaye, « de s'installer et demeurer doresnavent dans les couvents qui sont scituez au bout du dortoyr d'icelle abbaye, et ce tant qu'il nous plaira ».
• Donations et ventes à l'abbaye de terres et de rentes situées ou assignées à Honfleur et aux environs par Crépin d'Ablon, Hugues d'Ablon, son père, et Morin d'Ablon (s. d.), Hugues d'Ablon, fils de Crépin d'Ablon (1221), Robert Le Vavasseur (1229), Galeran Mauvesin, fils d'Hélie Mauvesin (1233), Tustin « de Loia » (1243), Osbert Lebrun et Guillaume L'Anglais, de Honfleur (1258) ; – charte de Guillaume « de Cheraio », archidiacre de Lisieux, remettant à l'abbaye de Grestain le droit de conférer les deux moitiés des églises Notre-Dame et Saint-Léonard de Honfleur, dont il était en possession (s. d. En présence de l'abbé Raoul, 1186-1197) ; – compromis passé entre Robert « Bertranni », chevalier, seigneur de Honfleur, d'une part, et l'abbaye de Grestain, d'autre part, au sujet de leurs droits respectifs sur les ports de Fiquefleur et de Cramefleu (1255).
• Titres de propriété et baux à fieffe des terres de l'abbaye situées à Notre-Dame-du-Val-sur-Mer et à Saint-Pierre-du-Châtel, – donation à l'abbaye par Geoffroi du Val, chevalier, d'une acre de terre sise à Notre-Dame-du-Val, dans le fief Rabace, « ad conficiendum corpus dominicum » (s. d. 1200 circà. Robert, abbé de Grestain, figure parmi les témoins) ; – vente à l'abbaye par Robert et Richard Giraut, frères, de trois pièces de terres sises à Saint-Pierre-du-Châtel, pour le prix de 16 livres tournois (1258) ; – id., par Roger des Londes, de six pièces de terre contenant trois acres, situées à Notre-Dame-du-Val et à Saint-Pierre-du-Châtel, pour le prix de 44 livres tournois (1315) ; – donations et ventes à l'abbaye de rentes assignées sur des terres situées dans lesdites paroisses (fin du XIIe siècle-1544).
• Ventes, aveux, pièces de procédures, rente. A noter : Confirmation des droits de l'abbaye par Charles VI (1410) Fieffe du moulin de Corbec (1351).
• Requête adressée aux religieux de Grestain par François de Caradas de Bonval, prêtre, pour obtenir l'échange de terres voisines situées sur la ferme de Bonval et sur celle de Grestain dans la paroisse de Fontaine-Bellenger (1678) ; – bail à ferme passé par le représentant de l'abbaye à Jacques Doutte, laboureur, de la ferme de l'abbaye en toutes ses circonstances et dépendances, située à Fontaine-Bellenger, avec un petit trait de dîme sis à Saint-Étienne-du-Vauvray, pour le prix de 900 livres par an, outre les charges (1767).
• Aveux rendus à l'abbaye pour des terres relevant du fief ou aînesse aux Hureaux contenant douze acres et demie de terres situées dans les paroisses de Conteville et de Berville-sur-Mer.
• Bail à fieffé passé par Philippe-Henri Dehouel, fils majeur de Philippe Dehouel, chevalier, seigneur de la Pommeraye et de Berville, demeurant en son manoir seigneurial de la Pommeraye, paroisse de Berville, à Jacques Ballière, « de présent résident en l'abbaye royalle de Notre-Dame-de-Grestain », de quatre petites pièces de terres sises à Carbec-Grestain et à Berville, moyennant une rente annuelle de 10 livres (1757) ; – bail passé par le fermier général de l'abbaye de Grestain à Guillaume-Noël Mallet, notaire à Honfleur, de l'exercice du tabellionnage de la haute justice de Grestain, moyennant 30 livres de fermage par an (1777).
• Donations à l'abbaye de terres et de rentes situées ou assignées à Foulbec, par Guillaume de Bréteville (s. d. ; commencement du XIIIe siècle) et par Guillaume du Bois, de Foulbec (1223-1248) ; – bail à ferme passé par le procureur fondé de l'abbé de Grestain à Jacques Guersent, de deux pièces de terre, l'une en labour et l'autre en pré, sises à Foulbec et à Conteville, pour le prix annuel de 38 livres (1729).
• Bail passé par le receveur de l'abbaye de Grestain à Robert Moulin d'une pièce de terre labourable sise en la paroisse de Fatouville, pour le prix annuel de 15 livres.
Abbaye de l'Isle-Dieu (Ordre de Prémontré)
• Le Tronquay.
• Ry.
• Vascœuil.
• La Chapelle-Saint-Ouen.
• Saint-Aignan sur-Ry.
• Titres de diverses rentes assignées au profit de l'abbaye sur les moulins de Sainte-Croix à Pavilly ? (avant 1398) sur le hameau de la Bosse, paroisse de Lions, sur des masures sises aux Hogues et au Calillon, paroisse d'Elbeuf, etc. (XVIIe et XVIIIe siècles).
• Abenon.
• Rouen.
• Perruel, etc.
• Darnetal.
• Rentes. A noter : rentes à Elbeuf (1274) rentes à Canteleu (commune Amfreville sous-les-monts) (XIIe-XIIIe siècle).
• Rosay.
• Quincampoix.
• Croisy.
• Attestations signées des religieux de l'Isle-Dieu, certifiant la célébration annuelle d'une messe solennelle pour le roi (1686-1743) ; – registres des inhumations faites dans le cimetière et dans l'église de l'abbaye, de 1743 à 1790 : Jacques Bénigne Le Lorier, chanoine régulier de Prémontré, décédé le 27 octobre 1776 ; Pierre Caignard Le Danois, prêtre, décédé le 24 mai 1778 ; Jean-Jacques Morin, prieur de l'abbaye, décédé le 16 juillet 1779 ; Gilles-Robert Le Couvreur, religieux profès, décédé le 20 août 1786, etc..
• Lorleau.
• Cressenville.
• Auffay.
• Mathonville.
• Rentes, fieffés, droits. A noter : Patronage de l'église Saint-Denis-le-Thibout (1304) Privilèges de l'abbaye (1512) Rentes : Le Tronquay (1606-1773) ; Rouen (1740-1780) Fieffes : La Haye en Lyons (1717 - 1784) ; Les Hogues (1519 - 1782) Ferme des Grosse Dimes à Grainville-en-Caux (1595).
• Elbeuf-sur-Seine.
• Baudemont.
• La Feuillie.
• La Haye-en-Lyons.
• Le Tronquay.
• Mémoires, consultation et pièces de procédure pour les religieux de l'Isle-Dieu contre Louis de Rome, chevalier, seigneur de Vernouillet, président au présidial de Gisors, neveu et héritier de Louis II de Rome, ancien abbé commendataire de l'Isle-Dieu, au sujet des difficultés survenues entre eux, à propos du partage des revenus de l'abbaye et des réparations des bâtiments. « En l'année 1649, le sieur Rome de Vernouillet, abbé commendataire, présenta trois lots des biens de ladite abbaye aux religieux pour en choisir un. Ils acceptèrent le second desdits lots par acte du 15 septembre de ladite année, passé devant notaire. Le même abbé fit avec lesdits religieux un concordat en 1675, qui fut omologué par arrest du parlement de Normandie du 30 aoust de ladite année, par lequel il cède certains revenus dépendant de ses deux lots aux religieux, pour faire toutes les réparations des lieux claustraux et pour acquiter les charges conventuelles..., etc. ».
• Perruel, etc.
• Vascœuil.
• « Déclaration du revenu temporel de l'abbaye de Notre-Dame de l'Isle-Dieu,... Que donne au roy et à nosseigneurs de la chambre des comptes de Normandie messire Charles de Cuves, escuier, sieur de Préfontaine, abbé commendataire de laditte abbaye... : Premièrement, laditte abbaye, scituée en la vallée d'Andelle, consiste en une église, dortoir, maison abbatialle, cloistre et autres lieux réguliers scitués dans un enclos faisant partye d'une isle nommée autrefois l'Isle-de-l'Homme, à présent l'Isle-Dieu, contenant en son intégrité, en jardins et prairies joignants ladite abbaye, quatre acres ou environ, bornée d'un costé et des deux bouts le cours d'eau venant de la rivière d'Andelle au moullin de ladite abbaye, d'autre costé le cours d'eau defluant de la fonteine de Saint-Martial..., etc. » (vers 1674).
• Perruel, etc.
• Argueil.
• Saint-Lucien.
• Saint-Ouen-sur-Brachy.
• Le Tronquay.
• Le Héron.
• Saint-Lucien.
• Perruel, etc.
• Donations à l'abbaye par Adam Huese de deux acres de terre situées à Elbeuf et de deux autres sises juxta Duscum Meanurn et apud Casteillonem (s. d., fin du XIIe siècle) ; – abandon à l'abbaye par Aubrée, veuve de Sellon Oursel, de tous ses droits sur l'héritage que ledit Sellon avait vendu aux religieux, moyennant 30 sous tournois (1276).
• Grainville-sur-Fleury.
• Guiseniers.
• Ordonnance de visite de l'abbaye de l'Isle-Dieu par François de la Bellière, abbé de la Luzerne, vicaire d'Augustin Le Scellier, général de l'ordre de Prémontré, et visiteur de l'ordre en Normandie, contenant des instructions pour la réception et l'instruction des novices et des profès, l'envoi d'un ou deux religieux dans les prieurés dépendant de l'abbaye, les réparations de l'abbaye et un projet de reconstruction conçu et présenté par l'abbé (1655) ; – copie imprimée (XVIIIe siècle) d'un arrêt du Parlement de Rouen, du 6 mai 1551 « rendu sur le vu de la donation d'Aymeric, archevêque de Rouen, faite au chapitre de l'église cathédrale du même lieu le 29 avril 1341, entre le seigneur cardinal archevêque de Vendôme, archevêque de Rouen, les sieurs doyen, chanoines et chapitre de l'église cathédrale du même lieu, et le seigneur Louis de Clermont, abbé commendataire de l'abbaye de Cerisy, et les religieux de ladite abbaye, apelans de sentence rendue en la Cour des Requêtes du Palais à Rouen le 3 juin 1550 ; qui adjuge les dîmes grosses et menues au profit de St Pierre Vasselin, avocat en la Cour, prêtre et curé de la paroisse de Morgny en la forêt de Lyons, sur sept pièces de terre composant la quantité de trois cens dix-neuf acres aliénées et défrichées de la forêt de Lyons, comme étant situées dedans les confins et limites de ladite paroisse de Morgny, avec dépens et restitution des levées, lequel arrêt confirme ladite sentence, avec dépens ».
• Perruel, etc.
• Elbeuf-sur-Andelle.
• Saint-Denis-le-Thiboult.
• Perruel, etc.
• Grainville-sur-Ry.
• Les Hogues.
• « Lettres-patentes de confirmation des privilèges de l'ordre de Prémonstré et d'évocation générale au Grand-Conseil » (1718. Imprimé) ; –états des revenus annuels de l'abbaye de l'Isle-Dieu en 1756, 1762, 1766, 1774, 1776-1778, 1786, 1788, et 1789 ; – comptes et pièces justificatives des comptes de 1790 ; – concordat entre l'abbé et les religieux au sujet des réparations et du partage des revenus de l'abbaye (1675).
• Biens en Angleterre.
• Beauvoir.
• Copies de la nomination par Pierre Gosset, abbé et général de l'ordre de Prémontré, d'Ignace Personne, religieux do l'abbaye de Séry, au diocèse d'Amiens, en qualité de prieur claustral de l'abbaye de l'Isle-Dieu ; et du procès-verbal d'installation du nouveau prieur, malgré la protestation de François Accoulons, religieux de l'Isle-Dieu, « disant qu'il vouloit un prieur religieux profès de ladite abbaye de l'Isle-Dieu » (1629) ; – copie d'un arrêt du Parlement de Rouen déclarant valable la nomination en qualité de prieur de Charles Roux, religieux de l'Isle-Dieu, faite capitulairement par l'abbé et les religieux à rencontre de celle faite par le général de l'ordre (1630) ; – formules de rénovation annuelle des vœux, signées par les religieux de l'Isle-Dieu (1780-1790).
• Perruel, etc.
• Rouville.
• Morville.
• Verbosc.
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Abbaye d'Ivry (Ordre de Saint-Benoît)
• Saint-Hilaire.
• Villiers-en-Désœuvre.
• Chaussée-d'Ivry (La).
• Fontaine-sous-Jouy.
• Ézy.
• Ormes.
• Breuil (Le).
• Charte de Henri II, roi d'Angleterre, confirmant les possessions, privilèges et exemptions de l'abbaye d'Ivry, notamment les donations de Galeran, seigneur d'Ivry, conformément à l'énumération contenue dans la charte de confirmation de Gilles Ier du Perche, évoque d'Évreux (Westminster. S. d. Après 1170. L'archevêque d'Yorck (Roger de Pont-l'Ëvêque), et l'é-vêque de Durham (Hugh de Puisac), figurent parmi les témoins) ; – concession à l'abbaye par Philippe-Auguste, roi de France, d'une foire annuelle à Ivry la veille et le jour de l'Assomption (Anet. 1205) ; – fragment d'une charte de Robert, seigneur d'Ivry, accordant l'exemption du droit de monte sèche aux tenanciers cultivant des terres dans l'étendue de sa baronnie et sur le territoire d'Ivry (date disparue. Vers 1280) ; – laisser-passer en France et en Angleterre accordé par Marie de Brabant, reine de France, à l'aumônier et procureur de l'abbaye d'Ivry (1304).
• Mousseaux.
• Douains.
• Villette.
• Gadencourt.
• Champigny. Laigle.
• Évreux.
• Villiers-en-Désœuvre.
• Couture (La).
• Ivry.
• Saint-André.
• Charpont et Écluselles (prieuré du Saint-Sépulcre).
• Tilly.
• Arnières.
• Berchères.
• Brignancourt.
• Prunay-le-Gillon.
• Garennes.
• Anet.
• Coudray (Le), etc.
• Mondreville.
• Blaru.
• Bueil.
• Mesnil-Simon (Le).
• Arnières.
• Ville-l'Évêque (La).
• Saint-Lubin-de-la-Haye.
• Chartes d'association et de communauté de prières entre l'abbaye d'Ivry, d'une part, l'abbaye de la Croix-Saint-Leufroi (1226) et celle de Saint-Magloire de Paris (1233), d'autres parts ; – lettres d'indulgences accordées par Ph. Permissione divina.... Nie primas (Philippe Berruyer, archevêque de Bourges et primat d'Aquitaine ?), à l'occasion de la récente dédicace de l'église de l'abbaye. Ces lettres, incomplètes et mutilées, accordent 30 jours d'indulgences à tous les fidèles qui visiteront l'église le jour dé la fête de la dédicace ou dans la quinzaine (datées d'Ivry. 1240) ; – bulles d'Innocent IV adressées à l'abbé d'Ivry pour l'autoriser à dispenser ses religieux des règles d'observance qui ne figuraient pas dans les statuts primordiaux de l'ordre et dont plusieurs avaient été ajoutées par son prédécesseur Grégoire IX. Datées de Pérouse, le 5 des calendes de février, l'an 10 du pontificat (1253) ; – note informe sur les conventions relatives au partage des revenus de l'abbaye entre les abbés commendataires et les religieux, conformément au concordat de 1669 (commencement du XVIIIe siècle).
• Foucrainville, etc.
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Abbaye de Lyre (Ordre de Saint-Benoît)
• Marnières.
• Bail à fieffé passé par Richard d'Auvergny à Robin Manesier, du pré de La Chabotière, sur la Risle, pour le prix de 4 livres tournois et moyennant une rente annuelle de 4 sous tournois. — (Dix-huitième chapitre, article 6, de l'inventaire de 1738.).
• Inventaire général du chartrier de l'abbaye
• La Vieille-Lyre.
• Moulin de Quincampoix, etc.
• Bois de l'abbaye.
• Copie de la sommation adressée à l'abbaye de Lyre pour le payement des droits de reliefet de demi-relief dus au Roi « à cause de son avènement à la Couronne, de la mutation des vassaux et de la naissance et chevalerye de Monseigneur le Dauphin » (1668) ; – extrait du rôle des droits d'amortissement et de nouveaux acquêts dressé en exécution de la déclaration du 5 juillet 1685. Fixant à 962 livres 10 sols 6 deniers les droits dus par l'abbaye de Lyre (1693).
• Ambenay.
• Bois-Arnault.
• Aveux, baux, rentes, donations, acquisitions, fieffes et échanges, pièces de procédure. A noter : Procédures avec le comte Robert d'Artois, comte de Beaumont sur-Risle, sire de Conches (1292-1317) Procédures concernant la possession du moulin et des forges de Trisay (1403) Acquisitions de terres à Bois-Anzeray (1296) Donations de terres sises à Chambord (1233) Charte (fragments) de Robert, abbé de Lyre, concernant le droit du moulte du moulin Roger (com. La Vieille-Lyre) (1264). Rentes : Ambenay (1312) ; Bottereaux (1277-1319) ; Chalet (com. La Vieille-Lyre) (1263) ; Pacy (XIIIe siècle) ; Pont-St-Pierre (1486) ; Transières-moulin (com. Charleval) 1748 ; Trisay (1277-1410) ; St Pierre du Mesnil (l240) ; Vieille Lyre (la) (1271-1399) Fieffes : Bosc-Regnoult (1248) ; Tremblay (1482) Exemption du logement des gens de guerre : 1591-1649.
• Laigle.
• Copies du procès-verbal d'adjudication par les commissaires délégués pour l'aliénation des biens ecclésiastiques du diocèse d'Évreux, à Guillaume Baudot, élu de Verneuil, de la seigneurie de Neaufles et de ses dépendances, appartenant à l'abbaye de Lyre, au prix de 3,012 livres (1577) ; — pièces de procédures et sentences pour Guillaume Baudot, sieur de Neaufles, contre Pierre de Lespinay, sieur d'Auvergny, et la Charité de Lyre, au sujet de la mouvance du pré de La Chabotière sis à Neaufles et appartenant à ladite Charité (1620). — (Dix-huitième chapitre, article 20, lettre A, de l'inventaire de 1738.).
• Breteuil. Prévôté de la Neuve-Lyre, etc.
• La Vieille-Lyre.
• Titres d'une rente foncière de 5 livres 10 sous, au capital de 100 livres, constituée sur André Fortin et transportée à l'abbaye de Lyre par Jean Foulon en 1694. — (Dix-huitième chapitre, article 19, de l'intaire de 1738.).
• Grande charte de Lyre, contenant la donation faite à l'abbaye par Guillaume, fils d'Osberne, son fondateur, et par Adeliz, sa femme, de terres, de dîmes et de droits divers à la Vieille-Lyre et à la Neuve-Lyre, à Marnières, aux Fretils, à Breteuil, à Pacy, à Glos, à Pont-Saint-Pierre, etc. A la suite de cette donation, attribuée à l'année 1051 environ et souscrite par Guillaume, évêque d'Évreux, par Guillaume le Conquérant, duc de Normandie, et par Mathilde, sa femme, sont transcrites les donations des premiers bienfaiteurs de l'abbaye : Ernaud, fils de Popeline ; Ernaud, fils du précédent ; Raoul de Conches ; Guillaume de Breteuil, fils du fondateur de l'abbaye ; Ingenulfe, Guillaume, Robert et Wiard, fils de Grenton ; Osmondrfe Waspreia ; Guillaume de Thevray ; Richard Mahiard et Simon de Gouttières ; Raoul de Tournai ; Guillaume de Tournai et Gilbert, son frère ; Raoul de Pommereuil et Roger, son frère ; Robert de Tranchevilliers ; Gilbert, fils de Roger. (Parchemin de 79 centimètres de hauteur sur 52 de largeur) ; – seconde donation de Guillaume, fils d'Osberne et comte de Hereford, en faveur de l'abbaye. Cet acte est souscrit en même temps par Lanfranc, archevêque de Cantorbéry, et par Guillaume, évêque d'Évreux, bien que Lanfranc ne soit monté sur le trône archiépiscopal qu'en 1070 et que la mort de l'évêque d'Évreux Guillaume soit généralement attribuée à l'année 1066, notamment par le Gallia Christiana. Il est accompagné d'une autre charte également sur parchemin dans laquelle on a voulu voir une troisième donation du même Guillaume, fils d'Osberne, mais qui paraît n'être qu'un projet dressé en vue de la rédaction définitive de la donation précédente. La date de celle-ci pourrait être attribuée à l'année 1070, à la condition de prolonger jusqu'à cette année l'existence de Guillaume I, évêque d'Évreux ; – donation à l'abbaye par Amicie, dame de Montfort, pour le repos de l'âme de Guillaume de Breteuil, son frère, d'une rente annuelle de 60 sous d'angevins (s. d., en présence de Roger, frère de la donatrice, évêque élu de Saint-André) ; – confirmation par Robert (II), comte de Leicester, des biens et des droits que l'abbaye possédait dans l'étendue de ses fiefs (s. d., en présence de Gilebert des Minières, sénéchal du comte) ; – confirmation des biens et des privilèges de l'abbaye de Lyre par Robert (II), comte de Leicester (s. d., en présence d'Amicie, sa femme) ; – confirmations par Robert II et par Robert III, comtes de Leicester, des donations faites à l'abbaye par Richard de Bois-Anzeray et par Baudry, fils d'Hoël (s. d.) ; – donation à l'abbaye par Robert (IV), comte de Leicester, du village du Champ-Motteux et de droits d'usage dans la forêt de Breteuil (s. d.) ; – confirmation par Arnaud du Bois (Ernaldus de Bosco) des donations faites à l'abbaye par ses ancêtres ou par leurs vassaux et donation aux religieux de Lyre de ses droits de dîme sur les moulins de Verrières (s. d.) ; – confirmation par Henri II, roi d'Angleterre, des donations faites à l'abbaye tant en France qu'en Angleterre (Westminster, s. d., 1142-1164) ; – vidimus des lettres de sauvegarde accordées à l'abbaye par le dauphin Charles, régent du royaume, et adressées aux capitaines des châteaux de Breteuil et de Conches, etc. : «... Noz amez et féaulx les religieux, abbé et couvent de Nostre Dame de Lire nous ont fait monstrer en complaignant que comme leur moustier avecques la greigneur partie des autres maisons de leur abbaie et leurs biens dedans estans et leurs autres manoirs et grandies hors ovecques les biens dedans estans aient esté ars et gastez par les enemis du royaume et aussi vous ou aucuns de vous avez prins et encores vous efforcez de jour en jour de prendre de leurs biens... Pour lesquelx griefs les diz religieux n'ont de quoi vivre et sont demoures povres, mendians et dispers... » (1359) ; – exemption de tous droits de coutume, de tonlieu, de passage, de pontage, etc., accordée à l'abbaye pour ses biens et ses marchandises par Henri II, roi d'Angleterre (Le Vaudreuil. S. d.) ; – lettres de protection et de sauvegarde accordées à l'abbaye par Henri II, roi d'Angleterre (Caen, Argentan et Léry. S. d.) ; – promulgation par Henri Louvel, bailli de Verneuil, d'un jugement de l'Échiquier de Rouen qui avait confirmé les religieux de Lyre, nonobstant l'opposition de Jean de Saint-Léonard, ancien bailli de Verneuil, dans leur droit de jouir des droits de coutume, de haute et de basse justice une semaine sur dix dans les villes de Breteuil, de Glos, de Lyre et de Pacy (1279) ; – arrêt du Parlement de Paris interprétant et réglementant le droit ci-dessus au point de vue des causes introduites et non terminées dans la semaine réservée à l'abbaye : «... Per arrestum nostre curie dictum fuit quod dicti religion cognitionem causarum in eorum décima septimana inchoalam et non complétant ipsi poterunt quantum ad cause cognitionem solummodo pertinet complere in novem sepùmanis nostris » (1310) ; – copie collationnée (1580) des lettres patentes de Philippe V le Long, vidimant et confirmant les donations faites à l'abbaye par ses fondateurs, notamment celles de Guillaume, fils d'Osberne, et des comtes de Leicester (1320) ; – vidimus d'un mandement de Philippe VI de Valois, adressé « aux gens des Comptes » à Paris, pour leur notifier que l'intention du Roi « n'est mie ne n'a esté que l'abbaye de Lyre en Normendie ne aucuns membres d'icelle soient mis hors de nostre main... ; si vous mandons que ce vous signifiez aus commissaires députez à faire certaine assiette ès parties pardela à nostre frère d'Alençon et à nostre très chier cousin le Roy de Navarre, conte de Évreux... » (1337) ; – copies d'une plainte formulée par les religieux de Lyre contre les sieurs de la Frette et de Basqueville, capitaines de compagnies, qui avaient logé de force dans l'abbaye avec leurs gens d'armes et commis plusieurs excès, ainsi que de l'information par témoins faite à ce sujet par le sénéchal de l'abbaye (1585) ; – sauvegardes accordées à l'abbaye par le baron de Médavy, capitaine de 50 hommes d'armes, bailli d'Alençon et gouverneur de Verneuil, et par le vicomte de Tavannes, « mareschal général des camps et armées catholiques, comandant en Normandie » (1591). Au bas de ses lettres de sauvegarde, le vicomte de Tavannes a ajouté de sa main : « pour l'église et le logis des moynes seullemant » ; – copies d'un arrêt du Parlement de Rouen, du 29 juillet 1652, et d'un arrêt de la Chambre des Comptes, du 12 juillet 1653, ordonnant l'enregistrement, sous la réserve des modifications portées dans lesdits arrêts, des lettres patentes d'avril 1651, qui avaient rendu exécutoire le contrat d'échange passé entre le Roi et le duc de Bouillon du comté d'Évreux et de ses dépendances contre les principautés de Sedan et de Raucourt ; – confirmation par Hugues III d'Amiens, archevêque de Rouen, des biens possédés par l'abbaye dans l'étendue de son diocèse. Cette charte, datée de 1145 et adressée à l'abbé de Lyre Bildier, porte, outre la souscription de l'archevêque, celles de Gautier, abbé de Saint-Wandrille, de Fraterne, abbé de Saint-Ouen, et des dignitaires suivants de l'archevêché et du chapitre : les archidiacres Fulbert, Hugues, Osmond et Geoffroi, le doyen Galeran, le sacriste Nicolas, l'écolâtre (magister scolaris) Laurent, le chantre Gilbert ; – lettres de Gautier de Coutances, archevêque de Rouen, adressées à Raoul de Varneville, évêque de Lisieux, et au clergé de son diocèse, pour leur prescrire de recommander aux fidèles de faire des aumônes aux religieux de Lyre qui se présenteraient dans les églises du diocèse afin de recueillir des offrandes pour reconstruire leur monastère récemment incendié (1188) ; – confirmation par Garin de Cierrey, évêque d'Évreux, des donations faites à l'abbaye par Arnaud du Bois, Gilbert des Essarts, Guillaume de Chanteloup, Eustache de Renneville, Guillaume de Séez-Moulins (s. d., en présence des archidiacres Raoul et Gilles, de Raoul de Conches, de Robert du Bois-Normand et de Chrétien, prêtres, etc., 1193-1201) ; – nomination par Garin de Cierrey, évêque d'Évreux, des vicaires perpétuels présentés par l'abbaye de Lyre pour les églises de Breteuil, de Saint-Denis-du-Béhélan (de Brolioherlant), de Champ-Dominel, de Roman, de Corneuil, de la Vieille-Lyre et de Glos-la-Ferrière (s. d.) ; – vidimus et confirmation (1209) par Luc, évêque d'Évreux, de la charte de Robert IV, comte de Leicester, confirmant à l'abbaye de Lyre les biens et les privilèges qu'elle possédait dans l'étendue de ses fiefs, à la charge de lui fournir le service de deux chevaliers pour sa garde à Breteuil (s. d., vers 1200) ; – confirmation par Luc, évêque d'Évreux, des donations faites à l'abbaye par Roger des Essarts, Guillaume Chevroel et Gilbert Chevroel, son fils, Guillaume Burnel, Guillaume et Gilbert du Chesne, Hubert de Nagel (de Nagelet) Baoul du Bois-Gencelin, Gilbert de Arsiciis, Bichard Laurent, Baoul, Simon et Galeran, ses frères (s. d.) ; – confirmation par le chapitre d'Evreux des biens et des droits de l'abbaye, déjà confirmés par Garin de Cierrey, ancien évêque d'Évreux (1210) ; – déclaration générale des biens et des revenus de l'abbaye de Lyre, fournie au Roi par Jacques Bretel de Gremonville, abbé commendataire (1648. Cahier de 8 feuillets parchemin. Incomplet) ; – mémoire sur les biens, revenus et possessions de l'abbaye (XVIIIe siècle). – (Chapitre premier de l'inventaire général de 1738, en quatre volumes in-folio.).
• Aveux rendus à l'abbaye par Jean de Mésengel, Jean Varin et Raoulet Fleury (1470-1487), pour des terres situées au Mesnil-des-Frétils ; — bail à fieffe passé à l'abbaye par Guillaume d'Ouche, de 4 acres de terre situées à La Selle, moyennant une redevance annuelle de 15 deniers (s. d. Vers 1200) ; — confirmation par Guillaume d'Ouche des donations de terres sises près de La Selle faites à l'abbaye par Fromond de La Selle et par Guillaume Cocherel (1228) ; — vente à l'abbaye par Girard des Champs d'une rente de 12 sous tournois assignée sur son tènement de La Fouinardière, à La Selle, pour le prix de 110 sous tournois (1276) ; — (Dix-huitième chapitre, article 20, lettres Y et Z, de l'intaire de 1738.).
• Bernay.
• Aveux et gages-pleiges concernant le tènement Michel Le Bel, les aînesses de Beaumont et du Tertre, sis à Neaufles et appartenant à l'abbaye. — (Dix-huitième chapitre, article 20, lettres M, N et Q, de l'inventaire de 1738.).
• Épréville (la-Campagne).
• Bois-Maillard.
• Le Tremblay (Osmonville).
• Rugles.
• Forêt de Pacy, etc.
• La Vieille-Lyre.
• Capelles, Plainville, etc. (prieuré de Maupas).
• La Vieille-Lyre.
• Échange entre l'abbaye et Robert de la Fontaine de dix acres de terre situées près de La Broudière contre dix autres acres situées près de l'habitation dudit Robert de la Fontaine, en présence et avec le consentement de Nicolas de Glos, seigneur du fief (s. d. ) ; — confirmation par Nicolas de Glos de l'échange précédent et d'une donnation d'une acre de terre près de la métairie du Jardin-Secire faite à l'abbaye par Nicolas Ruaut (s. d. ). — (Vingt-quatrième chapitre, article 2, de l'inventaire de 1738.).
• Seigneurie de La Broudière.
• Plans informes de diverses pièces de terres, non explicitement désignées, appartenant, à l'abbaye.
• Reconnaissance envers l'abbaye par Guillaume Chacepein, curé de la Neuve-Lyre, d'une rente annuelle de 40 sous. En garantie du payement de cette rente, Guillaume Chacepein déclare laisser en gage aux religieux de Lyre une somme de 60 livres tournois qu'ils lui devaient, jusqu'au jour où il pourrait assigner une autre garantie convenable (1229) ; – quittancesde rentes payées par l'abbaye à divers créanciers (1686-1689).
• Exemption des droits d'aides féodaux accordée par Pierre de la Rivière, chevalier, aux religieux de Lyre, pour leur terre « de Menibouderia » et pour les autres terre possédées par eux dans l'étendue de son fief et de celui que Gohier de Morainville tenait de lui (1223) ; – mémoires relatifs au blâme d'aveu soutenu par l'abbaye contre Noël de Chastigny (1655).
• Tillières. Ormes. L'Hosmes.
• Quittance délivrée par le receveur des Aides de l'Élection d'Évreux à Etienne Buhot de la somme de 66 sous tournois pour le droit de sol pour livre de l'acquisition par lui faite « de certain héritage dépendant de l'abbaye de Lyre ».
• Neaufles.
• Gisay.
• Confirmation par Raoul Peilevilein et par Agnès, sa femme, de la donation de la moitié de la terre de Vernet faite à l'abbaye par Gervais du Mesle (s. d. Vers 1200) ; — donation à l'abbaye par Raoul de la Haye, du fossé conduisant l'eau de la fontaine de Vernet au vivier que possédaient les religieux et qui leur avait été donné par le comte de Leicester (1224) ; — confirmation par Nicolas de Glos des exemptions et des privilèges concédés à l'abbaye par son père pour la terre de Vernet donnée aux religieux de Lyre par Gervais du Mesle (1227) ; —donations cessions, ventes et confirmations au profit de l'abbaye de biens et de rentes situés ou assignées dans la paroisse de Saint-Pierre-de-Montreuil (Saint-Pierre-de-Sommaire) et aux environs (fief du Mesle etc. ) par Aceline du Mesle (1254), Clément de Courteilles, écuyer (1259,1263), Pierre de Courteilles, écuyer (1309), Nicolas du Mesle, fils de Bernard du Mesle (1259), Michel du Mesle (1261), Aceline du Mesle, Raoul La Caille et Geoffroi Boysier (1262), Jean du Mesle (1264), Henri d'Avaugour, écuyer, seigneur de Laigle (1278) ; — « plan géométrique d'une bruyère ou herbage sise en la paroisse de Saint-Pierre-de-Sommaire, appartenante à Messieurs les pères de Lyre » (XVIIIe siècle). — (Vingt-quatrième chapitre, article 3, de l'inventaire de 1738.).
• Marnières.
• Moulin de Neaufles.
• Bois de l'abbaye.
• Capelles, Plainville, etc. (prieuré de Maupas).
• Confirmation par Roger de Bémécourt de la vente faite à l'abbaye par la veuve de Guillaume de Guernanville (Gamevilla), de la vavassorie de La Bretèche, pour le prix de 8 livres d'angevins. Roger de Bémécourt confirme cette vente et déclare renoncer à tous ses droits sur ladite vavassorie, moyennant une somme de 50 sous d'angevins (s. d. Vers 1200) ; — accord entre Thomas de la Bretèche et les religieux de Lyre, contenant des conventions au sujet du service de la sergenterie à verge de l'abbaye, et, à défaut, de celui de la porte de l'abbaye, que ledit Thomas de la Bretèche s'engageait à remplir, sa vie durant, moyennant certains avantages accordés à lui et à sa famille (1279) ; — aveu du fief de la Bretèche, contenant 30 acres en un seul tenant, rendu à l'abbaye par Jean Aussour et Perrin Henry (1452) ; — autres aveux des terres de la Bretèche, rendus à l'abbaye par Eudes Le Roux, prêtre (1475), Renaud, Pierre et Mathieu Le Roux (1506), Henri Le Roux, prêtre (1565), Jacques de Chastigny, fils de Gilles (1664). — (Dix-huitième chapitre, article 20, lettre T, de l'inventaire de 1738.).
• Mense abbatiale. – Bail à ferme passé par Jacques Le Noël du Perron, abbé commendataire des abbayes de Lyre et de Saint-Taurin, à Girard Passetemps, bourgeois d'Évreux « ? ?-devant receveur général pour feu Monseigneur le Cardinal du Perron » des revenus temporels desdites abbayes de Lyre et de Saint-Taurin, y compris le prieuré d'Acquigny et les terres de Romilly-sur-Andelle dépendant de l'abbaye de Lyre, et excepté la baronnie de Perriers en Cotentin, membre dépendant de l'abbaye de Saint-Taurin, pour le prix principal, outre les charges, de 25,000 livres par an, dont 11,000 livres pour l'abbaye de Lyre, et 14,000 livres pour le surplus (1622) ; – bail des revenus del'abbaye de Lyre passé par Louis de la Rivière, abbé commendataire, à Nicolas Bérenger, receveur des décimes au diocèse d'Évreux (1654. Incomplet).
• Rugles.
• Breteuil, les Baux-de-Breteuil (prieuré du Désert), etc.
• Romilly (prieuré de Saint-Crépin de).
• Pacy.
• Flipou.
• La Barre.
• La Vieille-Lyre.
• Emprunts et constitutions de rentes. – Constitution par l'abbaye au profit de Claude Pigornet, bourgeois de Chartres, d'une rente annuelle de 100 livres tournois, au capital de 2,000 livres (1662) ; – id., au profit de noble dame Marie-Marguerite Le Cormier, veuve de Charles Dupont, écuyer, conseiller du Roi, trésorier de France au Bureau des Finances de la généralité de Rouen, d'une rente de 363 livres 12 sous 8 deniers, au capital de 8,000 livres (1703).
• Les Bottereaux.
• Bois de l'abbaye.
• Cession à l'abbaye par Geoffroi de la Bretèche des droits qu'il possédait sur les près de la Bretèche relevant du fief des religieux de Lyre, moyennant 10 livres tournois, un setier d'avoine et un setier de gros blé. Geoffroi de la Bretèche expose qu'il a eu recours aux religieux de Lyre pour se tirer d'une situation pécuniaire compromise par des dettes usuraires : «... Contigit mihi quod cecidi in magnan inopiam et in magnum debitum occasione peccunie quant acceperam ad usuram, tam propter guerram et propter mala tempora que diu duraverunt in patria nostra quarn pro filia mca maritanda, undè me multum gravavi, et multis aliis de causis ; ita quod eram in magno periculo et pavore perdendi totam terrain meam propter magnitudinem debiti et usurarum quibus eram involutus, nisi habuissem festinum consilium et suceursum ; et ideo, predictis causis urgentibus, consilio amicorum meorum, accessi ad dominos meos abbatem et monachos de Lira... » (1200) ; — donations, ventes et confirmations à l'abbaye de terres et de rentes situées ou assignées à Neaufles et aux environs par Richard d'Auvergny (confirmation d'une donation de Gautier Barbedorée, 1205), Drogo de Fontenil (1206), Girard d'Auvergny (1209,1221 et 1234), Roger de Monasterio (1214. Donation confirmée en 1223 par Henri de Monasterio, frère de Roger, ses sœurs et son beau-frère), Guillaume de Conches et Emmeline de Vernai (1218), Pierre Chopinel (1231), Guillaume du Moulin-Hamet (1233), Guillaume Chacepein, curé de la Neuve-Lyre (1238) ; Gautier, Robert Osbert, Etienne, Herbert et Guillaume de la Bretèche, frères (1239), Jean, seigneur de Bémécourt (1246) ; Renaud Le Bouvier et Gerosia, sa femme, Geoffroi d'Auvergny et Jean d'Auvergny, fils de ladite Gerosia (1248), Guillaume Laufage (1257), Roger Borner (1260) ; Jean Bardoul, écuyer, seigneur de la Cbaucière, et Nicole, sa femme, fille et héritière de Colin de la Chaucière, écuyer, seigneur du lieu (1255), Durand Baudot (1274), Pierre du Hamel (1275), Herbert du Tertre (1276), Thibaud Le Brun (1276), Alice, veuve de Robert d'Abernon, écuyer, Herbert de Colle, Jean Chacot, Jean Le Bouc (1277), Robert Le Guaignier, Pierre du Hamel, Roger Loriot, Durand Martel, Herbert Le Bouc (1278), Richard du Pont (1279), Guillaume Gautier (1280-1284), Gilbert Le Berardel (1281), Geoffroi Mylart (1284), Roger Frer-et (1285), Guillaume Chopin (1286), Robert Loriol (1291), Simon de la Bretèche (1294), Jeanne L'Osmondesse (1298) ; — confirmation par Luc, évoque d'Évreux, des donations faites à l'abbaye par Dreu de Fontenilles, Mathieu de Bois-Anzeray, Raoul d'Hellenvilliers, Jean de Joe, Gérard d'Auvergny, Robert de Fonte et Raoul Le Graverenc (s. d. 1203-1220). — (Dix-huitième chapitre, article 20, lettre B, de l'inventaire de 1738.).
• La Vieille-Lyre.
• Ambenay.
• La Vieille-Lyre.
• La Vieille-Lyre.
• Ambenay.
• Bois-Penthou.
• Rugles.
• Donation à l'abbaye par Anne de Chastigny, veuve en premières noces d'Etienne de Héris, écuyer, sieur du Mesnil, demeurant à la Vieille-Lyre, d'une somme de 280 livres tournois, à la charge par l'abbaye de célébrer son obit et celui de feu son mari.
• La Vieille-Lyre.
• Rentes, transactions, donations, fieffes, pièces diverses. A noter : Fieffe foncière seigneuriale de Couvains (Orne) (1785-1767) Fieffe de terres à la Fleuvière (com. Ambenay) (1763) Confirmation des biens de l'abbaye par Henri II, roi d'Angleterre (XIIe siècle) Pièce de procédure concernant la construction d'un moulinà fer. Catalogue (fragment) de la bibliothèque du prieuré de Carisbrook (1260). Table alphabétique du 1er et du 2ème registre d'arpentage (XVIIe siècle).
• La Neuve-Lyre.
• Neaufles.
• Bertreville.
• Couvert.
• Délibérations et actes capitulaires, du 16 septembre 1676 au 15 juin 1788. (Le premier et le 196e feuillet manquent.) – Pierre Danet, prieur (du 16 septembre 1676 au 21 avril 1678) ; – installation de Guillaume Camuset comme prieur (27 juin 1678) ; – le chapitre accorde sur sa demande, à M. de la Roche, « gentilhomme de ce pays », l'autorisation de placer son banc dans le chancel de l'église d'Ambenay, « duquel le curé de ladite paroisse l'avoit (sans nostre consentement) rejetté et placé parmi les païssans » (5 janvier 1679) ; – délibérations au sujet des difficultés pendantes entre les religieux et M. de Grémonville, abbé commendataire, relativement au partage des revenus et à l'usage du logis abbatial : « le R. P. Prieur est député avec D. Robert Samuel pour terminer avec Monsr notre abbé : mais voyage inutile et qui n'a servi tout au plus qu'à faire connaître Monsr l'abbé à notre R. P. Prieur » (5 mars 1679) ; – les religieux décident de contracter un premier emprunt de 8,000 livres pour faire bâtir un logis abbatial conformément à l'arrêt du parlement qui les y obligeait (9 décembre 1680) ; – délibération relative à une relique (vertèbre) de saint Just, martyr, donnée à l'abbaye par Madame la comtesse de Bonnelle, « ayant eu de Monseigneur le Cardinal de Bonsy le corps entier dudit saint, dont la translation auroit esté faicte par Monseigneur l'évesque de Lysieux dans l'église de Fervaques » (12 mai 1684) ; – installation de Dom Martin Filand en qualité de prieur (11 juin 1684) ; – autorisation d'emprunter 2,000 livres « pour tascher de parachever la maison abbatiale bien avancée » (13 août 1686) ; – installation de Dom Augustin Collet en qualité de prieur (14 juin 1687) ; – id., de Dom Jacques Haudart (25 mai 1693) ; – autorisation donnée à Guillaume d'Épinay, écuyer, brigadier des gardes du Roi, « de mettre un banc dans le chœur et chancel de l'église de Couvain tant pour luy que la dame sa femme, et enfans » (1698) ; – délibération au sujet des prétentions de M. du Plessis Châtillon, marquis de Rugles, « qui auroit fait mettre un banc dans le chancel de la paroisse de Saint-Germain dudit Rugles, fait apposer ses armes aux vitres dudit chancel et même fait donner quelqu'actes publics où il avoit fait insérer la qualité de patron honoraire de laditte église » (19 mai 1698) ; – installation de François L'Héritier, prieur (9 juillet 1699 ; – le chapitre propose : 1° de célébrer solennellement la fête de Saint-Christophe, « le prieur ayant trouvé dans le cartulaire de l'abbaye que l'église avoit esté bastie au lieu et place d'une chapelle dédiée à Saint-Christophe ; 2° de déplanter la vigne de l'enclos du monastère et de la remplacer par des arbres fruitiers et du blé, le prieur « ayant examiné et remarqué que depuis plus de 15 ans ladite vigne ne rapporte que très peu de vin et pour l'ordinaire si méchant qu'on a de la peine à en boire et que cependant les frais qui montent environ à la somme de cinq cents livres excèdent de beaucoup le profit qui en revient » (19 avril 1705) ; – Claude Hémin, prieur (10 août 1705) ; – Nicolas Le Poitevin, prieur (29 mai 1711) ; –transaction passée entre les religieux de Lyre, d'une part, et « noble dame Élisabeth-Renée de la Noë, baronne des Bothereaux, dame de la Barre, La Noë, Gisay, Villers, Saint-Ouen de Mancelles et autres lieux, épouse de Guillaume de Karuël, seigneur de la Panière et autres lieux, d'autre part », au sujet de l'aînesse de la Normandière, sise à la Barre, La Noë et Gisay (4 mai 1730) ; – nominations en qualité de prieurs de : Gabriel Pouget, remplaçant Nicolas Le Poitevin décédé (1er juin 1713), Mathieu Huë (24 mai 1714), Pierre Eudes (29 juillet 1720), Jean-Pomponne de Sainte-Marie (14 juin 1726), Joseph Le Paulmier (7 juin 1729) ; – délibérations et déclarations des religieux de Lyre au sujet des lettres du Roi et du comte de Saint-Florentin concernant les religieux de la congrégation de Saint-Maur qui avaient appelé de la constitution Unigenitus (7 juin 1733) ; – délibération relative à la part contributive de l'abbaye dans les frais de réparation du clocher de l'église de Breteuil, « que l'on fait actuellement » (l0juin 1735). D'après une délibération du 27 mars 1736, la somme payée par l'abbaye pour cet objet s'élevait à 6,500 livres ; – consentement donné par les religieux à la démolition du jubé de bais « qui partage le chœur d'avec la nef de l'église de Breteuil » (30 juin 1742) ; – projet d'un emprunt de 8,000 livres (9 septembre 1748) ; – Jean-Baptiste Tougard, organiste de l'abbaye (16 décembre 1748) ; –projet d'un emprunt de 10,000 livres (10 mars 1759) ; – id., de 5,000 livres pour achever les constructions commencées (15 juin 1760) ; – bail de la forge de Trisay passé à Nicolas Pottin pour le prix annuel de 6,200 livres (18 novembre 1770) ; – consentement donné à la destruction des sous-ailes des halles de Breteuil sur la demande du duc de Bouillon (16 décembre 1782) ; – allusion au dommage considérable causé à l'abbaye par le tonnerre le 15 juillet 1783 (25 janvier 1784) ; – nominations en qualité de prieurs de : Pierre Eudes (3 août 1733), Jean Foulques (27 mai 1736), Pierre Collinet (15 juin 1737), Louis Barbe (19 mai 1739), Pierre Eudes (4 juin 1740), Hervé Boissel (14 mai 1742), Gilbert de Saint-Affrique (22 mai 1744), Jean-Baptiste Duval (1er mai 1748), François Sohier (28 mai 1751), Pierre-César Le Pin (4 juin 1757), Pierre Le Maître (4 juin 1763), Jacques Benoît (28 janvier 1766), Jean Le Febvre (25 novembre 1766), François Follin (6 septembre 1767), Romain Le Prévost de Gournai (24 juin 1769), Charles Vigneron (29 mai 1773), Alexandre-Jean Ruault (9 juin 1778), Etienne Le Picard (8 juin 1781), Benigne Madenié (15 mars 1782), Jean-Antoine Chahan (5 octobre 1783), Pierre-Charles David (20 mai 1786).
• Capelles, Plainville, etc. (prieuré de Maupas).
• Titres, procédures et notes concernant les forges et les moulins de l'abbaye sis à la Neuve-Lyre, à la Vieille-Lyre et à la Barre (moulin et forge de Trisay, moulin de la Chaise, moulin de Houmes, moulin Rouge ou Roger) ; – vidimus et confirmation par Raoul de la Barre, chevalier, de la vente faite par Guillaume de la Barre, son père, aux religieux de Lyre, de sa part du moulin de la Chaise, avec ses dépendances et les droits de mouture en dépendant, pour le prix de 60 livres d'angevins (1220) ; – donation à l'abbaye par Nicolas de Glos, chevalier, d'une rente annuelle de 30 sous qui lui avait été donnée par Alienor de Vitteio, comtesse de Salisbury, sur son moulin de Trungeio, etc. (1229) ; – copie collationnée (1607) d'une transaction passée entre l'abbaye de Lyre et ses tenanciers au sujet de la banalité du moulin Roger, sur la Risle. Les tenanciers de l'abbaye se reconnaissent sujets à la banalité dudit moulin pour tout le blé acheté ou récolté par eux ; les religieux « tournant vers leur pauvreté un œil miséricordieux », les dispensent de certaines réparations auxquelles ils étaient tenus, et remplacent par une redevance en argent l'obligation qui leur incombait d'amener eux-mêmes les meules au moulin (1263). – (Troisième chapitre de l'inventaire de 1738.).
• Liève des rentes foncières, payables en grains, dues par les tenanciers et par les fermiers de l'abbaye. (Commencé en 1737.).
• Bois de l'abbaye.
• Aveu rendu à l'abbaye par Robin Le Bas pour huit acres de terre, situées à Neaufles, à cause desquelles ledit Robin Le Bas était tenu défaire le service de prévôté de Neaufles et d'en acquitter les charges, en jouissant des droits et des redevances en miches, en pots de vin et en mets de cuisine, etc., que comportait ce service (s. d. XVe siècle) ; — id., par Jean de Vaurabourg, pour treize acres et demie de terre en cinq pièces, situées à Neaufles (1405) ; — aveux et poursuites en payement d'arrérages de rentes concernant l'aînesse Hanoy-Baudot sise à Neaufles et appartenant à l'abbaye (1542-1674). — (Dix-huitième chapitre, article 20, lettres C à F, de l'inventaire de 1738.).
• Marnières.
• Pont-Audemer, etc.
• Aveu, bail à fieffe, procédures et sentences concernant les biens de l'abbaye sis à Juignettes et le tènement du Breuil à Rugles. — (Dix-huitième chapitre, article 20, lettres AA et GC, de l'inventaire de 1738.).
• « Extrait du devis fait par Marin Massis, charpentier, des réparations nécessaires à faire au prétoire, halle et petites boutiques aux merciers du bourg de la Jeune Lire » (1737) ; – journal des recettes de l'abbaye pour l'année 1783 (les recettes totales s'élèvent à 36,782 livres 4 sous 6 deniers) ; – quittances de rentes payées par l'abbaye.
• Bois-Anzeray.
• La Vieille-Lyre.
• Bois de l'abbaye.
• Chapelle de Saint-Augustin ou de Saint-Autin, située dans la forêt de Longboël.
• La Vieille-Lyre.
• « Plan et description du domaine fieffé de la baronnie de l'abbaye Nostre Dame de Lyre en la paroisse de Rubremont, y compris le fief Cauvin relevant de la baronnie, à présent tenu par le sieur de Montulley. » Plan dressé par G. Legendre, arpenteur juré.
• Breteuil, les Baux-de-Breteuil (prieuré du Désert), etc.
• La Barre.
• La Vieille-Lyre.
• Romilly (prieuré de Saint-Crépin de).
• Le Tilleul-Fol-Enfant.
• La Barre.
• Rubremont.
• Romilly (prieuré de Saint-Crépin de).
• Gouttières (fief de la Trochée).
• Bois de l'abbaye.
• Bois de l'abbaye.
• La Neuve-Lyre.
• La Vieille-Lyre.
• La Gueroulde.
• Rouen.
• Capelles, Plainville, etc. (prieuré de Maupas).
• Seigneurie de La Broudière.
• Neaufles.
• Glos et Couvains.
• La Neuville-Champ-d'Oisel.
• Bois-Normand-près-Lyre.
• Lettre adressée par le prieur de Lyre à Madame *** pour l'inviter à cesser ses visites à l'abbaye : « Je croiois, Madame, qu'après le départ de D. Mullet vos visites à l'abbaye seraient moins fréquentes... Vous n'ignorés pas (puisque vous l'avez dit à plusieurs personnes) que le prieur et d'autres religieux ne vous voient pas avec plaisir... Je me flatte Madame, que vous voudrés bien ne pas vous exposer à une réception qui ne seroit pas de votre goût et me permettre néammoins de vous assurer des sentiments respectueux avec lesquels j'ai l'honneur d'être, Madame, votre très humble et très obéissant serviteur » (1784) ; – lettre d'affaires adressée de Versailles par M. Le Masson au cellérier de l'abbaye de Lyre (1788.).
• Quittances délivrées par Girard Passetemps et François Moteau, receveurs de Mgr Jacques du Perron, abbé commendataire de Lyre, pour des sommes reçues de MM. Harou, à l'acquit de M. de la Vastine, receveur général de l'abbaye de Lyre (1636-1644) ; – quittances délivrées par Nicolas Béranger le jeune, receveur général de l'abbaye de Lyre, à M. Harou, maître des grosses forges de ladite abbaye (1650-1666) ; –« mémoire de l'argent payé par François Harou pour fere fere les reffections et rediffications du Moulin Rouge deppendant de l'abbaye de Lyre » (s. d.) ; – lettres d'affaires adressées de Paris par M. « d'Auvernelt » à « M. du Bosq Harou, aux Grosses Forges de Lyre » (1670).
• Capelles, Plainville, etc. (prieuré de Maupas).
• Sentences rendues par la Maîtrise des Eaux-et-Forêts, siège de Breteuil, au sujet des frais d'entretien du cours de la rivière de Risle, dans la traverse, en amont et en aval, de la Neuve-Lyre (1400, 1464) ; – notes informes (XVIIIe siècle) analysant des procédures relatives aux moulins de l'abbaye sis sur la Risle (1546-1651). – (Deuxième chapitre de l'inventaire de 1738.).
• Échanfray.
• Forêt de Breteuil.
• La Haye-Saint-Sylvestre.
• La Neuville-Champ-d'Oisel.
• Pont-Saint-Pierre.
• Marnières.
• Ambenay.
• Pacy.
• Bois de l'abbaye.
• Romilly (prieuré de Saint-Crépin de).
• Romilly (prieuré de Saint-Crépin).
• « Devys et estat des réédifications et réparations qu'il convient faire au logis abbatial de l'abbaye de Lyre » (1646) ; –devis et procès-verbal de réception des réparations exécutées « au palais abbatial, forge, moulin, fermes, ponts, chaussées, granges, chancels lieux et bâtiments dépendans du domaine de l'abbaye de Lyre » (1783-1784).
• Paroisses diverses (Amfreville, Auvergny, Le Chamblac, Chéronvilliers, Condé, Évreux, Gisay, Guéprey, Épinay, La Ferrière, Goupillères, Herponcey, Montreuil-l'Argillé, Orbec, Rouen, Rubremont, Saint-Aubin-d'Écrosville, Saint-Aubin-sur-Risle, Saint-Hymer, Saint-Nicolas-d'Attez, Saint-Martin-de-Charentonne, Saint-Pierre-de-Sommaire, Saint-Victor-de-Chrétienville).
• Bois-Anzeray.
• Capelles, Plainville, etc. (prieuré de Maupas).
• Flipou.
• Confirmation par Guillaume de Séez-Moulins de la donation faite à l'abbaye par Simon de Séez-Moulins, son père, d'une rente d'un setier de blé assignée sur la grange de Séez-Moulins (s. d. vers 1200) ; – donation à l'abbaye par Guillaume Portier de tous ses droits sur le bois du Boulay (1228. En présence de toute la paroisse de Bourth) ; – id., par Robert de Houcemagne, pour l'anniversaire de Renaud, son frère, d'une rente de 7 sous tournois assignée sur une pièce de terre située paroisse Saint-Maximin de Houcemagne (1260) ; – confirmation par Thomasse Cauquette, héritière de feu Jean Laignel, avocat, de la donation testamentaire faite par ce dernier à l'abbaye de Lyre d'une rente annuelle de 20 sous tournois assignée sur une maison située paroisse Saint-Thomas à Évreux (1343). – (Quatre-vingt-treizième chapitre de l'inventaire de 1738.).
• Gouttières (fief de la Trochée).
• La Neuve-Lyre.
• La Neuve-Lyre.
• « Inventaire général des Chartres, titres et autres actes qui sont dans le chartrier de l'abbaye de Notre-Dame de Lyre ». Premier volume, contenant : 1 une table générale des chapitres et des articles des quatre volumes de l'inventaire (17 feuillets) ; 2e des tables alphabétiques des biens de la mense abbatiale et de la mense conventuelle (7 feuillets) ; 3° un avertissement sur le plan et sur la rédaction de l'inventaire ; 4° une « histoire de la fondation de l'abbaye, avec la généalogie du fondateur, comte de Bretheuil et de Hereford, et de ses successeurs audit comté de Bretheuil jusqu'à la réunion de la Normandie à la couronne de France, extraite de différens auteurs » (fol. II) ; 5° une « histoire ou catalogue des abbés de Lyre depuis la fondation de l'abbaye » (fol. IX) ; 6° un « poulier des bénéfices dépendants de l'abbaye de Lyre » (fol. XVII.) ; 7° l'inventaire des onze premiers chapitres, dans l'ordre suivant : Ch. 1. Titres généraux (chartes des fondateurs ; privilège de garde-gardienne et droit de committimus ; barons fossiers ; bulles et brefs des souverains pontifes ; chartes et lettres des archevêques, évêques et chapitres ; aveux et dénombrements rendus au Roi ; pensions des anciens religieux, concordats, transactions et partages entre les abbés et les religieux, etc.) ; – Ch. 2. Rivière de Risle. – Ch. 3. « La grosse forge de Trisay et ses dépendances, les préries affermées conjointement avec ladite forge, le Rouge-Moulin faisant partie du bail d'icelle, et le moulin de Trisay à présent démoly » ; – Ch. 4. Bois (bois en général ; parc et enclos de l'abbaye ; bois de la Bourgeraye ; la Garenne en bois taillis ; la Haye de Lyre ; bois de la Broudière, à Glos ; forêt de Conches ; forêt de Breteuil, forêt de Pacy et ses dépendances ; la Tuilerie ; maison abbatiale) ; – Ch. 5. Terre ou prieuré de Saint-Crépin de Romilly et ses dépendances. – Ch. 6. Paroisse de la Neuville-Champ-d'Oisel. Forêt de Longboël et chapelle ou hermitage de Saint-Autin ; – Ch. 7. Paroisse de Pitres ; – Ch. 8. Paroisse de Flipou ; – Ch. 9. Paroisse de Radepont ; – Ch. 10. Paroisse de Pont-Saint-Pierre ; – Ch. 11. Maison de la Crosse, rue Martainville, à Rouen.
• Baronnie des Baons-le-Comte.
• Bois-Penthou.
• Capelles, Plainville, etc. (prieuré de Maupas).
• Neaufles.
• Ambenay.
• Forêt de Pacy, etc.
• Forêt de Longboël.
• Rail à fieffé passé par Nicolas de Glos à Robert de Bernay, clerc de Guillaume, fils de Raoul, sénéchal de Normandie, de 20 acres de terre faisant partie de sa bruyère des Frétils, moyennant une redevance annuelle d'une livre de poivre (s. d. Fin du XIIe siècle) ; — donations, cessions et ventes à l'abbaye de terres et de rentes situées ou assignées aux Frétils par Nicolas de Glos, Guillaume d'Auvergny et Julienne, sa femme (s. d. Fin du XIIe siècle), Jean de la Chaucière (1222), Jean, Guillaume et Richard de la Gastine, frères (1274) ; — bail à ferme passé par l'abbaye à Raoul, curé des Bottereaux, du manoir de la Maillardière et de ses dépendances, ainsi que de la dîme des Bottereaux, appartenant aux religieux de Lyre, moyennant un fermage annuel de 42 livres tournois (1275. Cette charte contient l'énumération des animaux et du matériel d'exploitation qui garnissaient la ferme de la Maillardière) ; — accord entre Pierre « sire de Mouaz », chevalier, et les religieux de Lyre, au sujet de la banalité des moulins à foulon de Rugles, aux termes duquel ledit Pierre reconnaît que les hommes du Boshion, du Chesnay, des Seaules et d'Ambenay n'étaient pas tenus, comme il l'avait prétendu, à venir fouler leurs draps à ses moulins à draps de Rugles (1342) ; — copie d'un aveu du fief de la Maillardière, sis aux Frétils et à Ambenay et contenant 145 acres, rendu par les tenanciers (Jean d'Orbec, conseiller au Présidial d'Évreux, etc., etc. ) à Guillaume Baudot, seigneur de Neaufles, lieutenant général du bailli d'Évreux en la vicomte de Breleuil (1584). — (Dix-huitième chapitre, article 20, lettres V et X, de l'inventaire de 1738.).
• La Neuville-Champ-d'Oisel.
• Bois-Anzeray.
• Bois de l'abbaye.
• Forêt de Breteuil.
• La Vieille-Lyre.
• Capelles, Plainville, etc. (prieuré de Maupas).
• La Neuve-Lyre.
• La Vieille-Lyre.
• La Vieille-Lyre.
• Ambenay.
• Rugles.
• Herponcey (fief de Montigny).
• Bois de l'abbaye.
• Pîtres.
• Les Frétils.
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Abbaye de Marmoutier
• Mathieux de Montmorency exempte les indigents de tous droits de rouage et de travers sur toutes leurs possessions sises dans les fiefs de Gisors et de Vesly (1137).
Abbaye de Mortemer (Ordre des Cîteaux)
• Rouen.
• Rosay.
• Gaillardbois (terres de Brémulle, etc.).
• Authevernes, etc.
• Beauvais.
• Rosay.
• Gournay.
• Villerets.
• Heudicourt.
• Vauroux (Le Ferme du Quesneger).
• Rosay.
• Mesnil-Verclives (Le).
• Fragment d'un rôle des rentes foncières dues à l'abbaye par divers tenanciers et assignées sur des vignes des maisons et des terres situées à Beauvais, à Jouy-la-Fontaine, (apud vallem de Joiaco) et à Andrésy, au Port-Morin ? (apud Porz supra Andelium), à Sainte-Marie-des-Champs et à Douxmesnil (s. d. Fin du XIIIe siècle) ; –« copie du roule des rentes de l'office de la priorté de Mortemer, lequel roule avoit esté fait en l'an mil CCC et XLV et fu copié en l'an mil CCCC et quatre » ; – extraits informes (XVIIe siècle) d'un certain nombre de chartes, de 1144 à 1481, transcrites dans le cartulaire de Mortemer « dressé en 1484 par ordre de l'abbé Guillaume » ; – extrait collationné d'une déclaration des revenus de l'abbaye adressée à la Chambre des Comptes de Normandie en 1683, en ce qui concerne la ferme du Quesneger et la ferme du Petit-Mortemer ou Manoir de Noisy.
• Rosay.
• Fragment mutilé d'un diplôme de Louis VIII, roi de France, confirmant les possessions de l'abbaye ([1224]); pancarte contenant les copies par extraits des donations faites à l'abbaye par Ascius Dux, Gautier, prêtre, de Touffreville, Baudouin du Pont, Raoul, fils de Baudouin de Touffreville, Raoul, fils de Robert Pance, Raoul de Saint-Aubin, Guillaume Le Per, Burgis et Guillaume de Saint-Aubin, Robert du Pont, Baudouin de Touffreville (1164), Robert, fils d'Hélie, Hugues du Plessis (1166) et Richard, son fils, chevalier, Euphémie, femme de Gilbert de Bigart (1171), Ébroin de Verclives, Robert, fils de Raoul du Plessis, Gilbert, fils d'Eudeline, et sa femme, Robert, fils d'Eudes du Pont, Raoul Bufi et Hugues, son frère, Raoul, fils de Robert Pancie, et Raoul Brecart (fin du XIIe siècle).
• Andrésy.
• Courcelles.
• Thil-en-Caux (Le).
• Coudray (Le).
• Villers-en-Vexin.
• Andelys (Les).
• Gaillardbois (terres de Brémulle, etc.).
• Tronquay (Le).
• Lyons.
• Pièces de procédures, ajournements, appointements et sentences interlocutoires rendues ou produites devant les juridictions d'Andely, de Bacqueville et de Gisors dans les causes pendantes entre divers particuliers et les religieux de Mortemer poursuivant le recouvrement d'arrérages de rentes dues à l'abbaye, etc. (XVe-XVIe siècles).
• Lorleau.
• Bacqueville.
• Rosay.
• Gaillardbois (terres de Brémulle, etc.).
• Requête adressée au Parlement par les religieux de Mortemer à l'effet d'être autorisés à faire dresser un devis estimatif des frais de reconstruction de la chapelle située dans l'enclos de la ferme d'Autre-bosc, tombée en ruine faute de n'avoir pas été entretenue et réparée par feu Philippe de la Fontaine, leur abbé commendataire (1670) ; — plans d'une grange ou charterie, d'un pressoir, d'une écurie et de divers bâtiments à usage de communs, approuvés en 1786 par « Verdun, prieur ».
• Port-Mort.
• Auvers.
• Hacqueville, etc.
• Rosay.
• Bazincourt.
• Lettres patentes de François 1er, roi de France, accordant aux abbayes de Mortemer et de Bonport main-levée de la saisie de leur temporel, à la charge de justifier du payement du don gratuit, de la valeur de trois décimes, auquel elles avaient été taxées : «...noz amez et féaulx conseillers frères Loys Huillart, abbé dudit Mortemer, et Noël Mauduit, abbé de ladite abbaye de Bon Port, nous ont fait entendre que saichant et congnoissant les grans, urgens et pressez affaires que nous avons de present à supporter et conduire... Ils estoient très contents et de faict nous ont pour eulx, les religieux, officiers et couvents de leurs dites abbayes, accordé, pormis et octroyé ung subside et octroy par forme de don gratuit et caritatif... ».
• Donations, cessions et ventes à l'abbaye de terres et de rentes situées ou assignées dans diverses paroisses par Richard du Plessis, Geoffroi de Gaillardbois, Raoul « de Herecort » et Agnès, sa femme, Richard du Vaudreuil, Garnier « Arcuarius » (dates disparues. XIIIe siècle), Geoffroi de Gaillardbois, Hugues « de Wistrencort » et « Havis », sa femme (1208), Eustache « de Cousanciis » (1217), Jean « de Monasterio » (1237), Hugues du Plessis, chevalier (1260), Guillaume du Val, Pierre Tiremont (1264), Guillaume Le Fèvre (1287) ; — mémoire pour les religieux de Mortemer contre plusieurs particuliers au sujet de l'état ancien des terres jadis fieffées par eux à Bezeguay et des prétendus défrichements qui y auraient été opérés, etc. : « il est prouvé par les Chartres de leur fondation très anciennes que le lieu de Bessegay estoit appelé Lande et il répugne que landes soient lieux plains de boys et buissons... » (1521) ; — lettres du maréchal duc de Belle-Isle adressées à l'abbé de Saint-Aulaire et au procureur de l'abbaye de Mortemer au sujet du payement de la rente de 3 livres 6 sous 3 deniers due par l'abbaye au domaine d'Andely et de celle de 20 livres assignée au profit de l'abbaye sur le domaine de Lyons (1746. Signatures autographes : « le maréchal duc de Belle-Isle »).
• Bosquentin.
• Gaillardbois (terres de Brémulle, etc.).
• Neuve-Grange (La) et Puchay.
• Boisemont.
• Lisors.
• Vauroux (Le Ferme du Quesneger).
• Paris.
• Ratification par Jean d'Orléans, archevêque de Toulouse et abbé commendataire du Bec, d'un accord intervenu entre le procureur de l'abbaye du Bec, d'une part, et Louis Huillard, abbé de Mortemer, agissant en son nom et au nom de son couvent, d'autre part. (1520. L'accord autrefois annexé à cette pièce manque. ).
• Mont-Rôti et Boshyon.
• Cressenville.
• Ordonnances des maîtres des Eaux et Forêts, prescrivant de laisser jouir les religieux de Mortemer des droits, usages et privilèges qui leur appartenaient dans les forêts de Lyons, Vernon, Andely et Bacqueville et qui avaient été confirmés par le roi Charles IV Le Bel en 1322 et par Jean, duc de Normandie, en 1349 (1398-1492) ; – mandement pour la délivrance aux religieux de Mortemer de douze chênes de la forêt de Lyons, « ny des pires, ny des meilleurs », pour être employés aux réparations de leur maison et de leur église (1555) ; – id., de trente-trois cordes de bois de la forêt de Lyons pour le chauffage de l'abbaye (1680).
• Tilly (Sausseuse).
• Bray.
• « Hardreville ».
• Gaillardbois (terres de Brémulle, etc.).
• Thil-en-Vexin (Le).
• Étrépagny.
• Écouis, etc.
• Hennezis.
• Tilly (Sausseuse).
• Grainville.
• Aveux. Fragments de terrier, rentes, cessions de biens. A noter : Cession de terres à Verclives (1432). Aveux pour des terres situées dans la vallée de l'Andelle (XIVe siècle).
• Mussegros.
• Fragment mutilé d'une charte de Philippe le Bel, confirmant le « privilège de faire faire tout le charbon nécessaire pour la forge de l'abbaye. »
• Longchamps.
• Bacqueville.
• Copie collationnée (1567) des bulles du pape Boniface VIII, accordant à l'ordre de Cîteaux le privilège de l'exemption de dîmes et de prémices pour toutes les terres, cultivées ou non, appartenant à l'ordre et qui seraient à l'avenir données à bail pour être cultivées. (Latran. 15 des calendes de janvier, l'an VIII du pontificat [18 décembre 1302]).
• Flumesnil.
• Verclives.
• Charleval (Nojeon-sur-Andelle).
• Neuve-Grange (La) et Puchay.
• Ménesqueville.
• Plan teinté « des bois de la mense abbatiale de l'abbaye du Mortemer, du ressort de la maîtrise particulière de Lions-la-Forêt, contenans en totalité 347 arpens et demy 6 perches, dont le quart mis en réserve pour croître en futaye est de 86 arpens 89 perches et les trois autres quarts des sus dits bois ont été divisés en 25 coupes séparées les unes des autres par des pierres bornales nature de grès, suivant et conformément à l'arrest du Conseil du 5 juin 1744, l'ordonnance de M. de Savary, Grand Maître, du 18 may 1748, pour estre usées suivant l'ordre des chifres du présent plan, relatif au proceds verbal qui a esté dressé de tous les dits bois par MM. Les officiers de la dite Maîtrise de Lions et Michel Hüe, arpenteur d'icelle Maîtrise, le 19 aoust audit an 1748 ». (Bois de la Cuisine, des Fosses-Glo-riettes, de la Mésangère, de la Petite-Vente et de la Grande-Vente-aux-Moines.).
• Saussay-la-Vache.
• Fontenay.
• Touffreville.
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Abbaye de la Noë (Ordre de Cîteaux)
• Ormes.
• Rouen.
• Fragments (deux feuillets complets et deux mutilés) d'un cartulaire de la Noë, de la fin du XIIIe siècle. Ces fragments contiennent les transcriptions intégrales ou partielles de seize chartes comprises entre les anciennes cotes numériques XXVIII à L, notamment des donations ou confirmations de Thomas de Saint-Germain (1206), de Richard de Tournebu, chevalier (1207), de Gilbert de Ferrières (1211), de Gautier de Pérei (1225), de Geoffroi Ferré (1227), de Philippe de Ferrières, chevalier (1276), de Pierre de Pommereuil, écuyer, fils de feu Guillaume de Pommereuil, chevalier (1273), etc.
• Ferrières-Haut-Clocher.
• Donation à l'abbaye par Simon de Vilers d'une rente de 4 sous qui lui était due par Gilbert du Pont à cause de son fief du Hamel (1206) ; – confirmation par Henri de Bello Fosseio de la donation faite à l'abbaye par Henri Paumier, son grand père, par Héloïse, sa mère, et par Guillaume Le Moine, mari de cette dernière, des vignes appelées le Val-Garnier, le Clos-Cellier, la Vieille-Vigne et le Mont-Urbain (1217) ; – donations et confirmations au profit de l'abbaye de terres et de rentes situées ou assignées dans diverses paroisses par Richard de Graveron, chevalier (1222), Robert du Moulin (1232), Thomas des Crèches et Isabelle, sa femme (1233), Guillaume, Thomas et Jean du Hamel, Guillaume des Rotoirs, chevalier (1234), Gilbert de Pancheia, Marguerite, fille de feu Raoul de Neuville (1235), Garin de Pisselou (1236), Guillaume de Tosny (1239), Robert du Val et Guillaume du Buisson-Vernet (de dumo Vernaii), clerc, frère dudit Robert (1246), Barthélémy de Saussay (1247), Thomas Prieur et Agnès, sa femme (1251).
• Venables.
• Brosville.
• Baux-Sainte-Croix (Les).
• Copie d'une transaction passée le 16 juin 1753 entre l'abbé commendataire et les religieux de la Noë au sujet « des réparations actuellement à faire aux églises, lieux claustraux, fermes et bâtiments dépendants de ladite abbaye et aux chancels des églises, auxquelles elle est tenue, ainsi qu'aux moulin, rivière, prés, ponts et chaussées, etc. ; » – procès-verbaux de visite, d'estimation et d'adjudication desdites réparations (1754-1781).
• Fresne (Le).
• Champ-Dolent.
• Nuisement (Le).
• A noter : Fragment de cartulaire (XIIIe siècle) Donation de Raoul d'Arnières (XIIIe siècle).
• Andé.
• Aubevoye.
• Émalleville.
• Saint-Jean-de-Morsent.
• Vacherie-sur-Hondouville (La).
• Glisolles.
• Chesne (Le).
• Angerville-la-Rivière.
• Morsent.
• Collandres (fief du Mesnil-Gal).
• Procès-verbal d'arpentage par Jean Le Comte, arpenteur juré au bailliage et vicomté d'Évreux, de la ferme de Bellemare, sise au Mesnil-Hardray, des fermes de la Tuilerie, du Mesnillet, de la Croix et de la Moinerie sises au Nuisement et à Nogent-le-Sec, et des terres de Ferrières-Haut-Clocher appartenant à l'abbaye (1621) ; – accord passé entre dom Augustin Duplessis, prieur claustral de la Noë, agissant en son nom et au nom de la communauté des religieux, d'une part, et Clair-François des Notz de Villermont, abbé commendataire, d'autre part, pour le partage des biens et des revenus de l'abbaye : «... Ledit sieur abbé a choisy pour son lot abbatial le premier lot commençant par la ferme de Morand et finissant par les rentes de Cativel ; ledit sieur prieur pour les religieux a choisi le second, commençant par les terres du grand enclos et finissant par la vigne de l'enclos ; et le troisième commençant par la vigne de Penette et finissant par la moitié de la pièce de vigne du côté du moulin, réputé pour le lot des charges, appartiendra aux religieux du consentement dudit sieur abbé, à condition par lesdits religieux d'acquitter les charges dont ladite abbaye est tenue... ».Le partage évalue à 2,866 livres les revenus du premier lot, à 2,863 livres ceux du second et à 2,865 livres ceux du troisième (1726) ; – bail à ferme passé par Jean-Jacques de Biaudos, doyen de Bayeux et abbé commendataire de la Noë, à dom François-Joseph de Seyssel de Beauretour et à dom Joseph Pétrol, prieur et procureur de la communauté des religieux, des deux tiers des revenus de l'abbaye, moyennant un fermage annuel de 7,700 livres, outre les charges. Parmi ces charges figure l'obligation pour les religieux « de fournir tous les ans audit seigneur abbé, en sa demeure ou à Paris, suivant l'indication qu'il leur en donnera, une douzaine de perdrix rouges » (1754).
• Menilles.
• Donations, cessions de biens et rentes. Rentes aux Ventes (1734-1777) Rente dans la seigneurie de Pithienville (com. Bernienville) (1190-1731) Donation faite à l'abbaye de terres sises à Sacquenville (XIIIe siècle) Copie de la lettre de fieffe faite au duc de Bouillon pour une terre à Boisgencelin (XVIIIe siècle). Pièces de procédure concernant des biens à Morsan (XIVe s.).
• Saint-Germain-de-Fresney.
• Gaillon.
• Mandement du lieutenant général du bailli d'Évreux pour faire assigner devant lui l'évêque d'Évreux ou son procureur, à la requête des religieux de la Noë.
• Houlbec-Cocherel.
• Arnières.
• Couillerville.
• Nogent-le-Sec.
• Prey.
• Aulnay.
• Exemption des droits de tonlieu, de coutumes, de péages et de toutes autres redevances accordée aux religieux de la Noë par Robert d'Harcourt, avec le consentement de Richard, de Jean et d'Amaury d'Harcourt, ses fils, pour toutes leurs possessions situées dans l'étendue de son fief (1192) ; – copie informe d'un vidimus (1456) des lettres de Philippe le Bon, comte d'Évreux, portant assignation sur ses domaines du comté d'Évreux, de la rente de de 100 livres de petits tournois léguée aux religieux de la Noë par Louis de France, comte d'Évreux, son père, dont les entrailles étaient enterrées dans l'église de l'abbaye (1320).
• Bonneville (La).
• Conches.
• Boisgencelin.
• Mesnil-Péan (Le).
• Nagel.
• Évreux.
• Oissel-Ie-Noble. Caugé.
• Aviron.
• Tournedos et Bois-Hubert.
• Caugé.
• Claville.
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Abbaye de Saint-Ouen de Rouen (Ordre de Saint-Benoît)
• Copie collationnée d'une déclaration rendue au Roi par Emmanuel-Théodore de la Tour d'Auvergne, cardinal de Bouillon, grand aumônier de France et abbé commendataire de Saint-Ouen, pour les baronnies de Saint-Pierre-de-Bailleul et de Gasny relevant du Roi à cause de sa châtellenie de Vernon.
• Aveux (1486-1598) Baux de la ferme du manoir à Perriers-sur-Andelle (1784-1788) Bail du manoir de Perruel (1780) Baux de la ferme de Colmont à Transcières (com. Charleval) (1780-1789).
Abbaye de Saint-Pierre de Préaux (Ordre de Saint-Benoît)
• Préaux (chapelle Sainte-Catherine).
• Salerne (baronnie de).
• Saint-Symphorien.
• Hauville, etc.
• Saint-Martin-le-Vieux.
• Selles.
• Saint-Benoît-des-Ombres.
• Pont-Audemer.
• Saint-Sulpice-de-Graimbouville.
• Toutainville.
• Donations, aveux, ventes et rentes. A noter : Aveux (XVIe et XVIIe siècle) Fondation de Dom Guillaume Baron : 40 sous de rente à St Symphorien (1552-1774). Donation de Robert, comte de Meulan et Leycester (XIIe s.).
• Épaignes.
• Aubergenville.
• Préaux (chapelle Sainte-Catherine).
• Selles.
• Tourville.
• Selles.
• Cartulaire de l'abbaye de Saint-Pierre-de-Préaux
• Copie de la déclaration des biens et revenus de l'abbaye fournie au Roi, en sa Chambre des comptes de Normandie, le 6 décembre 1692. Le dénombrement des biens est établi, par paroisses, dans l'ordre suivant : Notre-Dame-de-Préaux : «... Une baronnie dont le chef est assis en la paroisse de Notre-Dame-de-Préaux, où est l'enclos de ladite abbaye, dans lequel sont compris l'église, les lieux réguliers, les jardins, l'étang, colombier à pied à présent démoly et autres édifices, le tout environné de murailles et joignant le bois des Fontaines et le prey qui est au dessous d'iceluy, le tout ensemblement revenant à la quantité de dix-huit acres, sçavoir ledit bois contenant treize acres, ledit enclos quatre acres et demie et ledit pré demie acre... Item, nous apartient la terre, ferme et métairye nommée et appelée le Bosc-Auber, composée d'un manoir seigneurial et autres bâtiments qui l'accompagnent et entr'autres d'une grange considérable pour sa structure... ; Saint-Symphorien (ferme de la Glocquerie, etc.) ; Vannecrocq ; Èpaignes (fermes de la Poignerie et de la Varande, etc.) ; Selles (droit de patronage, dîmes, moulin banal, fiefs du Manoir-de-Selles et de Mellimont, fermes du Grand-Hamel et du Petit-Hamel, etc.) ; Saint-Martin-le-Vieux (droit de patronage, chapelle de Saint-Firmin, moulin banal et fief de Saint-Martin, etc.) ; Campigny ; Pont-Audemer (droit de patronage des églises Saint-Ouen, Saint-Aignan, Saint-Germain et Notre-Dame-du-Pré, droits de coutume et d'étaux, maison située paroisse Saint-Germain et appelée l'Hôtel de Préaux, moulin à tan sis paroisse Saint-Germain, etc.) ; Martainville ; Équainville (fief des Mares) ; Boulleville ; Saint-Sulpice-de-Graimbouville ; Toutainville (fermes de la Berguerie et du Mont-les-Mares, moulin banal, etc.) ; Saint-Mards-sur-Risle ; Hauville ; forêt de Brotonne (droits de chauffage et de passage, hermitage ou prieuré de Saint-Ouen Saint-Maur de Brotonne : «... Le sieur titulaire d'iceluy prieuré est obligé faire sonner la cloche dudit prieuré tous les soirs pendant l'espace d'une heure à commencer à soleil renonçant pour adresser les personnes qui pourroient être adirées en ladite forest » ; Périers (prieuré de Saint-Pierre-de-Rouville) ; biens et revenus attribués à la chapelle Notre-Dame fondée et desservie dans l'abbaye de Préaux ; prieuré de Sainte-Radegonde (vicomté de Neufchâtel) ; Saint-Benoît-des-Ombres ; Saint-Pierre--de-Salerne (baronnie de Salerne, s'étendant sur Saint-Pierre de Salerne, Saint-Cyr-de-Salerne, Bretigny, Pont-Autou, Livet, etc.) ; Ètréville ; le Bosgouet ; Rouen (rente sur un immeuble situé rue de la Chaîne) ; Gaillonnet près Gaillon ; Sainte-Opportune-du-Bosc ; Combon (fief des Granges, etc.) ; Courteculier près Louviers ; Catelon ; Vienne près Bayeux ; rente sur la vicomté de Pont-Audemer ; droits de marché, de pêche, etc. ; mouvance, à cause de la baronnie de Préaux, sur les fiefs de Bocquencé (à Èpaignes), de Boulleville (à Boulleville), sur le Moulin-l'Évêque (à Triqueville), sur les fiefs du Bosgouet, du Bois-d'Aubigny (à Saint-Sulpice de Graimbouville et à Toutainville), du Feuguerey et Hareng (vicomté d'Auge), Duval (à Tourville) et des Gastines (à Illeville-sur-Montforl) (1692) ; – copies du partage en trois lots des biens et des revenus de l'abbaye, arrêté entre le procureur fondé de Jean d'Estrées, abbé commendataire et celui des religieux. Le premier lot, évalué à 9,494 livres de revenus est attribué à l'abbé ; le deuxième, évalué 9,525 livres, aux religieux et le troisième, estimé à 9,429 livres, à l'abbé commendataire pour l'acquittement des charges (1695).
• Étréville.
• Toutainville.
• Neufchâtel (prieuré de Sainte-Radegonde).
• Préaux (chapelle Sainte-Catherine).
• Préaux (chapelle Sainte-Catherine).
• Procès-verbal d'adjudication de dix acres de bois taillis appartenant à l'abbaye de Préaux, sises à Toutainville, au lieu dit la Vallée-au-Capitaine, faite à noble homme Antoine Restault, sieur de Fomanville, lieutenant au bailliage de Rouen pour la vicomté de Pont-Authou et Pont-Audemer, moyennant le prix principal de 400 livres et une rente seigneuriale et annuelle de 5 sous.
• Vidimus délivré le 19 mai 1419 par le garde du scel des obligations de la vicomté de Bayeux des lettres de Henri V, « roi de France et d'Angleterre », datées du château de Rouen le 12 février 1419 (n. s.), confirmant à l'abbaye de Préaux la possession de tous ses biens temporels dans le duché de Normandie, et des lettres de la Chambre des comptes de Normandie données en conséquence le 16 mars suivant.
Abbaye de Saint-Taurin (Ordre de Saint-Benoît)
• Vernon.
• Morsent.
• Louviers.
• « Ensuyt l'inventaire des lectres et enseignemens apparlenans à l'office de l'omonier de Sainct Taurin d'Évreux. » Cet inventaire, rédigé au XVIe siècle, contient des analyses développées et des copies par extrait des chartes, titres et documents, du XIIIe au XVIe siècle, intéressant les terres et les rentes appartenant à l'office d'aumônier de l'abbaye, situées ou assignées à Morsent, à Bérengeville-la-Rivière, au Bois Gencelin, à Évreux, à Glisolles, à la Sôgne, à Louviers, etc. On a transcrit intégralement sur le 23e et dernier feuillet une transaction passée le 23 novembre 1549 entre Jacques, cardinal d'Annebaut, évêque de Lisieux et abbé commendataire de Saint-Taurin, d'une part, et Gabriel Le Veneur, évêque d'Évreux, d'autre part, pour terminer « certain procès cy devant meu entre eulx, pandant et indécis en la court de parlement de Rouan, touchant certaine demande et soustien faict par ledit sieur cardinal abbé dudit Saint-Taurin, au droict de l'office et dignité d'aumosnier, constre ledit sieur évesque d'Évreulx, disant que le mullet ou autre espesse sur lequel ledit sieur évesque d'Evreulx estoit monté lors de son avènement et entrée en son évesché appartenoit à l'aumosnier de son dit monastère, avecques une bacque ou anneau d'or de valleur honneste, le contraire auroit esté soustenu par ledit Le Veneur, évesque d'Evreulx. » Par cette transaction, l'évêque d'Évreux, « pour demeurer quitte vers ledit sieur cardinal, au droit de l'office et dignitté d'aumosnier de ladite abbaye, a présentement baillé contant à domp Ambroise de Moustiers, prêtre, religieulx, à présent aumosnier, la somme de cinquante six escuz sol, pour demeurer quitte de toutes choses généralement quelconques... ».
• Saint-Marcel.
• Avrilly.
• Ratification par les religieux de Saint-Taurin d'un contrat de constitution de 291 livres 13 sous de rente, au capital de 7,000 livres, passé entre dom Gabriel Le Moigne, leur procureur, d'une part, Nicolas Pierre, grénetier au grenier à sel de Chartres, et Marie Millet, d'autres parts (l678) ; – copies de titres concernant un emprunt de 2,000 livres, contracté en 1642 par l'abbaye de Saint-Taurin des religieux des Blancs-Manteaux et transporté en 1689 à Tristan Périer, procureur au Châtelet de Paris.
• Quessigny.
• Évreux (paroisse Notre-Dame-de-la-Ronde).
• Marcilly-sur-Eure.
• Plan figuré représentant en perspective l'enclos et les bâtiments de l'abbaye de Saint-Taurin ainsi que les quartiers environnants, les prairies et les terres de Pannette, de la Rochette, de Cambolle et du Valesme. Ce plan, formé de plusieurs feuilles de parchemin assemblées et dressé par le peintre Denis Raban à l'occasion de questions litigieuses soulevées entre l'abbaye de Saint-Taurin et l'évêque d'Évreux, mesure lm 34 centimètres dans sa plus grande longueur et 0m 92 centimètres dans sa plus grande largeur. Il est accompagné de la légende suivante : « L'an de grâce mil cinq cens soixante dix, le vendredi dernier jour de janvier, en l'abbaye de Sainct Taurin d'Évreux, devant nous Loys Lemasson, conseiller du Roy en sa cour de parlement et ès Requestes du palais à Rouen, commissaire en ceste partie, présence de Me Sébastien Darcy, commis au greffe desdictes Requestes, se sont comparuz noble homme Me Vulfran Bigot, chanoyne en l'église cathédrale Nostre Dame de Rouen, grand vicaire, et Pierre Belin, receveur d'icelle abbaye, assistez de maistre François de Sainct Amand, advocat et conseil du sieur abbé et relligieux de ladicte abbaye, d'une part, et noble homme Me Jehan Le Doulx, conseiller du Roy et président au siège présidial d'Évreux, stipulant pour Messire Claude de Sainctes, evesque dudict lieu d'Évreux, assisté de maistre Nicolas Pastez, conseil dudit sieur, présence desquelz et de Denys Raban, peindre, ayant faict la présente figure des lieux que on prétend estre appellez La Rochette, Pennette et Le Valesme, dont mention est faicte au procès pendant en la cour desdictes Requestes entre lesdictes parties, a esté proceddé à l'accordance et vériffication de ladicte présente figure jouxte et suivant qu'il est collé et escript sur chacun lieu et endroit d'icelle de la main dudict Darcy, nostre adjoinct ; joinct les raisons, remonstrances et protestations faictes par lesdictes parties sur les lieux et endroitz mer [quez sur] la présente figure A, B, C, D, E, contenuz en nostre procès-verbal sur ce faict cedict jour et an. (Signé) D. Raben (un cygne dessiné à la plume sépare le D de l'R). Lemasson. Darcy. ».
• Saint-Laurent-des-Bois.
• Elbeuf.
• « Mémoire de plusieurs choses assez considérables arrivées à ce monastère de Saint-Taurin et autres ». Ce « mémoire » comprend trois séries de notes : la première, de 1649 à 1651 ; la seconde, de 1697 à 1699 ; la troisième, de 1749 à 1762, plus une note de 1738. On a inscrit sur le dernier feuillet du registre les « noms des amis du monastère », accompagnés de quelques annotations. –« Après le deceds de R. P. en Dieu messire Jaques du Perron, évesque d'Évreux et abbé des abbayes de N. D. de Lyre et S. Taurin, qui arriva le 16 febvrier 1649, monsieur Vautier, premier médecin du Roy Louis XIV, a esté nommé par le Roy à ladite abbaye de S. Taurin, lequel à cause de sa condition de médecin, à ce que l'on croit, n'en a peu obtenir de bulles de Sa Saincteté, et cependant en a toujours jouy par œconomat, sans en prendre possession » (fol. L) ; – notes sur les difficultés survenues entre Gilles Boutault, nommé évêque d'Évreux, et les religieux de Saint Taurin, au sujet des cérémonies traditionnelles de l'entrée de l'évêque dans sa ville épiscopale (165. Fol. 20) ; – id., entre le même évêque et le chapitre de la cathédrale au sujet de la visite de l'église cathédrale : « Le lundi 27e jour de mars 1651, l'heure de la visite estant venue, et tous les corps du clergé assemblez avec croix et banière devant l'église N. D., ils n'y peurent entrer à cause que lesdits sieurs du chapitre tenoient toutes les portes fermées, desquelles ilz s'estoient emparez et assurez dès le soir de peur de surprise, en sorte que personne n'y peut avoir entrée que ceux du corps qui eurent commandement exprez de s'y trouver tous sur peine d'excommunication, tant pour y prester main-forte que pour faire l'office ; et cependant ledit sieur évesque estoit beaucoup en peine comment il s'y prendroit, ayant esté fort surpris de ce procédé et le clergé fort en peine de ce qu'il demeuroit si longtemps dehors à l'injure de temps... » (fol. 3-4) ; – récit du conflit survenu à propos des préséances entre les religieux de Saint-Taurin et les curés des paroisses d'Évreux, à l'occasion de la procession à Saint-Sébastien, le 26 mai 1651 (fol. 5-6) ; –« en 1698, on a fait redorer le chef de Saint-Cyran et on a fait faire trois autres chefs dorés, l'un pour mettre la mâchoire de Saint-Christophe et les deux autres pour mettre deux reliques des Saints Innocens. Le tout coûte, avec les cinq piédestaux peints en noir qui sont sous les cinq chefs, soixante et six livres (fol. 6.), – on a repassé entièrement l'orgue et adjouté ce qui manquait au positif, à sçavoir tous les gros jeux. Il en coûte bien 400 livres » ; –« 1699. Le 12 de juin on a commencé à travailler à la nef pour empescher les premières arcades de tomber et la voulte du bout de la nef. On donne à celui qui a entrepris l'ouvrage douze sols par jour et nourri» ; –« le 9 avril 1749, on a échangé le vieil encensoir d'argent pour un neuf, lequel coûte 540 livres » ; –« en 1743, le R. P. dom Théodore Chevallier, prieur de Saint Taurin, a fait ôter l'ancien grand autel qui n'était que de bois et a fait mettre à la même place un tombeau de marbre qui a coûté d'achapt cinq cents livres, non compris le transport de Rouen à Évreux et les frais de le poser ;– dans la même année, le R. P. prieur a fait venir de la manufacture royale d'Aubusson sept pièces de tapisserie, savoir six pièces qui sont l'histoire de Saint-Jean-Baptiste en grands personnages et une pièce de verdure pour orner le rond-point dans les grandes festes ; les sept pièces ont coûté 532 livres, rendues à Saint-Taurin » ; –« en 1754, le R. P. prieur a fait démonter les basses stalles pour raccommoder les dessous qui estoient consommez. Il a ôté toutes les figures ridicules qui estoient aux dites stalles et les ornemens de sculptures antiques qui en faisoient le couronnement ; il a fait mettre à leur place une corniche moderne qui règne sur toute leur longueur ; le tout a été peint et mis en vernis dans le même temps. Cette dépense, y compris la nourriture des ouvriers, a pu monter à deux cents livres ; – dans la même année, le R. P. prieur a fait démolir, avec l'agréement par écrit des supérieurs majeurs, le jubé de pierre qui séparoit le chœur de la nef et qui coupant l'église en deux par sa hauteur excessive, faisoit un très mauvais effet » ; –« le 12 septembre 1762, on a fait solennellement la translation de deux ossements des reliques de Saint-Taurin, apportés par M. de Marnésia, évêque d'Évreux, de l'abbaye de Gigny, Ces ossemens ont été déposés dans notre église, d'où ils ont été portés solennellement à la cathédrale, pour y rester ».
• Parville.
• « Plaids et gage plege des nobles fiefs, terres et seigneuries de l'ancien fief de Saint Taurin aux environs d'Évreux, des Aurillots et du Buisson Hocquepin, tenus au parloir de l'abbaye royale de Saint Taurin par nous Jean Pierre Buzot, avocat aux sièges royaux d'Évreux, sénéchal desdits fiefs, assisté de Me Pierre Rossignol, procureur aux dits sièges, greffier ordinaire desdits fiefs. » A la fin, table alphabétique des noms des tenanciers, en cinq feuillets.
• Droits dans la forêt d'Évreux.
• La Forêt-du-Parc.
• Liève générale des rentes, fermages et revenus divers de l'abbaye de Saint-Taurin. En tête de la plupart des articles de cette liève, le rédacteur, Gilles Biard, arpenteur et feudiste à Évreux, a placé une note préliminaire indiquant l'origine, la nature et la valeur des biens affermés par l'abbaye : « Moulin de Saint-Taurin. Cet article contient trois objets : 1er ledit moulin à blé avec toutes ses dépendances ; 2e demie acre vingt-quatre perches d'assès bon pré en trois pièces ; 3e la pêcherie à sec. Cet objet est de conséquence, parce que les rivières et canaux de Navarre remplies de poisson venant à déborder, surtout par un orage, le poisson est entraîné ; tout ce qui passe par le moulin de Saint-Taurin est pris dans la pêcherie ; ajouter que le canal le long de la grande route à droite en allant à Navarre est rempli de boue où il y a beaucoup d'anguilles qui ne sortent que dans des temps orageux ; le meunier, vers 1760, en prit en une seule fois plus de 500 » (page 130) ; –« pré Tournyou blanchisserie. Cet objet fait partie des lieux réguliers. Sa valeur provient : l° de ce qu'il est parfaitement clos de bonnes murailles et le seul aux environs d'Évreux propre à faire avec toutes les commodités possibles une blanchisserie ; 2° à cause d'un bon espalier planté en 1767. Bail fait le 27 janvier 1775 pour 9 ans à un sieur Charles-Joseph Riquier, marchand, fabriquant de velours et de coton à Vernon..., etc. » (page 140).
• Normanville.
• Copie informe (XVIIIe siècle) de l'aveu rendu par l'abbaye au roi le 30 novembre 1526 : « Nous, les religieux, abbé et couvent de Saint-Taurin d'Évreux, avouons à tenir du Roy notre sire, pour une seule féaulté, en faisant prières et oraisons pour les fondateurs dudit hostel, les choses contenues ès lettres dont la teneur ensuit : Ricardus dei gratta rex Angliœ... », etc. (Suit la transcription de la charte de Richard Cœur-de-Lion, de 1195, énumérant les donations faites à l'abbaye et lui confirmant la possession de ses biens) ; – copies de la déclaration du 4 mai 1680, « que présente à sa Majesté et à nos seigneurs de la Chambre des comptes de Normandie, messire Nicolas de Fresnoy, abbé commendataire de la dicte abbaye, tant pour luy que les religieux et officiers d'icelle ». Les biens et reve nus appartenant à l'abbaye sont énumérés et décrits dans l'ordre suivant : « Bailliage d'Évreux, viconté dudict Évreux : paroisse de Sainct Gilles du dict Évreux, paroisse de Sainct Germain d'Évreux, paroisse de Sainct Thomas d'Évreux ; ville, domaine et bois d'Évreux ; paroisses de Sainct Sauveur, de Parville et de Sainct Jean de Morsen, paroisse de la Songne, paroisse de Sainct Laurens des Bois, paroisse de Bérengeville la Rivière, paroisse de Caugey, paroisse de Nostre-Dame-du Parc, paroisse de Normanville, paroisse de Guichainville, paroisse de Sainct Sébastien du Boisgencelin, paroisse de Miseray, paroisse de Combon, paroisse de Morsent et de Sainct Jean le Sec, paroisse de Gaudreville, paroisse de Martainville et le Cormier, paroisse de Nully, paroisse de Sainct Martin de Cissey, paroisse de Grosseuvre, paroisse de Sacquenville, paroisse du Boullay Morin, paroisse de Pray, paroisse de Cracouville, paroisse de Beroult, paroisse de Sainct Luc, paroisse de Sainct Aubin sur Risle, paroisse de Reuilly, paroisse de Sainct Germain de Croisy, paroisse d'Avrilly, paroisse de Thomer, paroisse du Plessis Grohan, paroisse de Sainct Martin la Champagne, paroisse de Sassey, paroisse du Buisson aux Chevalliers, paroisse du Tilleul Lothon. Bailliage de Beaumont, viconté d'Orbec : paroisse de Capelle et de Sainct Germain de la Champagne. Bailliage de Rouen, viconté du Pont de l'Arche : paroisse de Nostre Dame de Louviers, paroisse de Sainct Jean de Louviers, paroisse de Sainct Germain de Louviers, paroisse de Pinterville ; environs de la ville de Louviers ; paroisse de Saint Jean d'Elbœuf, paroisse de Sainct Estienne d'Elbœuf. Bailliage et viconté de Gisors : paroisse de Quessigny. Viconté de Vernon : paroisse de Sainct Marcel, paroisse d'Escos, paroisse de Garencières. Bailliage de Caux, viconté de Caudebec : paroisse de Petiville. Bailliage de Costentin, viconté de Sainct Sauveur Landelin : paroisse de Perriers (baronnie de Perriers dont le chef est scis au bourg de Perriers, composée de quatre plains fiefs de haubert, qui s'estendent tant audict Perriers qu'aux paroisses de Millières, Vaudremesnil, La Feuillée, Manneville et autres lieux circonvoisins.) Bailliage et viconté de Mante sur Seine : paroisse de Ménerville. Prieurez despendans de la dicte abbaye de Sainct Taurin : le prieuré de Sainct Nicolas d'Évreux, le prieuré de Saint Michel d'Évreux, le prieuré de Sainct André dans le doyenné de Vernon, le prieuré de Sainct Germain près Pacy, le prieuré de Motel, autrement de Chambrière des Motels, dans le doyenné de Verneuil, le prieuré d'Asselée et celuy de Tangenits (?) ou l'église de Sainct Kenets, et plusieurs autres bénéfices et prieurés, biens et revenus scis au royaume d'Angleterre, appartenans à la dicte abbaye, dont n'est baillé déclaration à cause de la non jouissance... » ; –état informe des revenus et des charges de l'abbaye (Fin du XVIIIe siècle. Le total des revenus est évalué à 10,703 livres).
• Prey.
• Boisgencelin.
• Évreux (paroisse Saint-Gilles).
• « Livre des délibérations et actes capitulaires du monastère de Saint-Taurin lez Évreux uny à la congrégation de Saint-Maur », du ler mars 1612 au 26 mars 1711. – Procès-verbal d'installation dans l'abbaye de Saint-Taurin des religieux réformés de la congrégation de Saint-Maur, par François de Péricard, évêque d'Évreux, en présence de Jacques du Perron, évêque d'Angoulême et abbé commendataire de Saint-Taurin, les 1er et 2 mars 1642 (fol. 2 et suiv.) ; – délibérations relatives à un emprunt de 2,000 livres contracté par les religieux, attendu » qu'il a esté nécessaire de faire de grands frais pour mettre les lieux réguliers en réparation, comme dortoir, réfectoir, église et autres lieux, à l'effet de leur establissement nouvellement fait, comme aussi pour achepter plusieurs ameublemens nécessaires, pour à quoy satisfaire le revenu de la communauté n'est suffisant » (1er avril 1642. Fol. 9), – au retrait de « plusieurs terres et domaines aliénés de ladite abbaye, tant de la mense conventuelle que de la mense abbatiale, lesquels on peut retirer suivant le pouvoir que le Roi en a donné par sa déclaration du treizième juin 1741 » (fol. 12 et ss.), – au différend soulevé entre l'abbaye et le curé de Saint-Gilles relativement au droit prétendu par les religieux de Saint-Taurin de célébrer la grand'messe avec diacre et sous-diacre, le jour de la fête, de saint Gilles, « en l'église et paroisse dudit Saint Gilles size en l'enclos dudit monastère, pour marque de leur supériorité » (fol. 17, etc.) ; – enregistrement des lettres de nomination de dom Damien Lerminier en qualité de prieur de l'abbaye de Saint-Taurin (17 juillet 1645. Fol. 23 v°) ; – projet d'emprunt de 3,000 livres, attendu « que le monastère doit prez de la somme de deux mil cinq cens livres à divers marchands, dont on ne peut pas différer le paiement plus longtemps, et d'ailleurs que les bâtiments des métairies de la Moinerie, du Buisson et de l'Aumosnerie menacent ruine, si on n'y apporte un présent remède, qu'il y a encore quantité de réparations à faire au moulin de Louviers, à la maison de la Rochette et aux murailles et toicls des logis du monastère... » (1646. Fol. 26) ; – récit des funérailles de François de Péricard, évesque d'Èvreux : « Le dimanche dix-huitième jour de novembre 1646, Messire François de Péricard, évêque d'Évreux, estant décédé à Paris dez le 21° de juillet et son corps ayant reposé en la paroisse de Condé depuis ce temps-là, la cérémonie de l'inhumation a esté faite en l'ordre et la manière qui s'ensuit : le corps fut apporté de Condé dans un charriot, tiré par quatre chevaux, accompagné de quelques cavaliers et des frères de la Charité de Condé. Les chevaux estoient couverts de toile noire avec une grande croix blanche, les housses descendant jusqu'à terre. Le charriot couvert de cercles en guise de berceau, avoit aussi une croix noire croisée de blanc qui couvroit les roues. Le clergé avec les religieux mendians attendoit le corps au cimetière Dieu, lequel fust reçeu par monseigneur messire Jacques du Perron, évesque d'Angoulesme et nommé à l'évesché d'Évreux. La réception faite, on procéda à l'évesché, où le chariot fit seulement un tour dans la cour, et le convoy descendit par la porte de la Geole, passa par la porte au Febvre et continua jusque devant le cimetière de Saint-Gilles. Les religieux de Saint-Taurin attendoient le convoy à la barrière du cimetière... Le lendemain, sur les neuf heures, les corps de ville commencèrent à arriver. Messieurs du Présidial vinrent en corps jeter de l'eau béniste sur le cercueil et se retirèrent dans les chaires du chœur (de l'église Saint-Taurin), des deux costez ; les gens du Roy ensuite, qui se placèrent sur les bancs proche du grand autel du costé du dortoir, où se mirent aussi les eschevins de ville. Ceux de l'Élection n'y vindrent pas, à cause de leur débat pour la prœséance contre le Présidial... Il ne se trouva point de noblesse au convoy, d'autant que ceux du Présidial ne leur eussent pas voulu accorder le pas devant... Etc. » (Fol. 30-34) ; – enregistrement des lettres de nomination de dom Fabien Buteux en qualité de prieur de l'abbaye de Saint-Taurin (15 juin 1648) ; – id., de dom Joseph des Ormes, ancien prieur de l'abbaye de Bernay (16 août 1649) ; – protestation des religieux de Saint-Taurin contre le projet formé par Gilles Boutault, nommé évêque d'Évreux, de prendre possession de son évêché sans se conformer aux usages traditionnels : « Messire Gilles Boutault, évesque de cette ville d'Évreux, se dispose aujourd'huy sur les onze heures, contre les anciennes cérémonies et coustumes religieusement observées par tous ses prédécesseurs jusques à son prédécesseur immédiat, révérendissime Jacques Noël du Perron, décédé le 14° février 1649, de prendre possession de son évesché et faire son entrée en l'église cathédrale sans en avoir donné advis à ceux quiy ont intérêt et nommément aux religieux de cette abbaye de Saint-Taurin, qui ont droict suyvant leurs tiltres de le recevoir en cette abbaye la veille de son entrée solennelle, où il doibt coucher et estre défrayé avec sa suitte par monsieur l'abbé de ladite abbaye, pour le lendemain lui estre imposée la mitre de Saint-Taurin avec grandes cérémonies et prières et de là le conduire jusques près la porte de la grande église Nostre-Dame et le présenter et livrer avec harangue à Mrs les chanoines de ladite église assemblez en corps ; et la haquenée ou autre monture sur laquelle il doibt estre venu audit monastère, avec son anneau d'or, doibt demeurer au proffict de l'aumosnier de ladite abbaye, ou la somme de cinquante six escus, comme il est stipulé par les anciennes transactions ; toutes lesquelles cérémonies il veult obmettre et partir seulement de son évesché sans estre accompagné d'aucun... Etc. » (5 avril 1650. Fol. 50) ; – installation de dom Charles Robillard, prieur de l'abbaye (19 juillet 1651), – id., de dom Germain Friville, nouveau prieur (23 juin 1654) ; – délibération décidant de soumettre au supérieur général les propositions de la duchesse de Bouillon : « Son altesse madame de Bouillon avoit dessein de faire aporter le corps de feu monsieur le duc de Bouillon, son mari, en l'église dudit monastère et mesme vouloit y dresser un sepulchre pour ledit feu seigneur son mari, pour elle, messieurs ses enfans et toute leur postérité, ensemble de faire dresser une chapelle au dessus dudit sépulchre pour y mettre cinq corps sainctz que notre saint père le Pape luy a donné, estant à Rome... » (1655. Fol. 64). Acceptation par les religieux des propositions de la duchesse de Bouillon relatives à la sépulture de sa famille et à un don de 10,000 livres par elle fait à l'abbaye (1657. Fol. 71) ; – installations de dom Germain Ferrand (25 juin 1657) et de dom Laurens Hunault (15 juin 1660), nommés prieurs de l'abbaye ; – délibérations relatives aux difficultés survenues entre l'abbaye et le chapitre de la cathédrale à propos de la cérémonie des funérailles de Gilles Boutault, évêque d'Évreux, décédé à Paris le 11 mars (14-26 mars 1661. Fol. 82-84) ; – enregistrement des lettres de nomination de Claude Carrel (25juin 1667), de Charles Aubourg (26 mai 1670), de Pierre Richer (1l juin 1675), de Jacques Remy (28 mai 1681), de Pierre Lengigneur (31 mai 1682), d'Antoine Beaugendre (24 mai 1687), de Pierre Lengigneur (14 mai 1693), de Nicolas Asselin (15 juin 1696), de Gabriel Pouget (14juin 1699), de René Lâneau (1er juin 1708), prieurs de l'abbaye ; – délibération relative à un projet d'échange avec le duc de Bouillon, qui proposait « d'enclore dans l'enceinte du chasteau qu'il fait bastir à Navarre une espace de rivière appartenant à ce monastère, à condition de donner en échange cent livres de rente » (1682. Fol. 143) ; – projet d'un emprunt de 2,000 livres (15 juillet 1692) ; – consentement donné par les religieux à la translation des corps des membres de la famille de Bouillon inhumés dans l'église de l'abbaye : « Son Altesse éminentissime Monseigneur le cardinal de Bouillon estant venu quelques jours auparavant en ce monastère, où depuis environ quarante ans on avoit en depost les corps de feu monseigneur le duc de Bouillon, de madame la duchesse, ses père et mère, et ceux de plusieurs autres princes et princesses de leur famille, il avoit dit qu'il avoit pris résolution avec Monseigneur le duc de Bouillon, son frère aisné, de les transporter en l'abbaye de Cluny dont il estoit abbé et dont les comtes d'Auvergne, dont ils sont descendus, étoient les fondateurs ou bienfaiteurs insignes ; que pour cet effet, comme les corps n'étoient dans notre église qu'en dépost, ils prioient la communauté de souffrir qu'il les emportassent... » (14 septembre 1692. Fol. 175) ; – opposition formée par les religieux à l'établissement d'un tarif d'abonnement destiné à remplacer la taille et applicable aux privilégiés comme aux taillables de la ville d'Évreux, « les habitans manans taillables de la ville d'Évreux travaillans depuis quelque temps dans les assemblées de la maison de ville à régler » ledit tarif (31 août 1707. Fol. 206) ; – récit de la cérémonie des funérailles de Jacques Potier de Novion, évêque d'Évreux : [« Messire Jacques Potier de Novion, évesque d'Évreux, mourut le 14e d'octobre 1709, à 10 et demy du soir, dans son palais épiscopal ; il fut enlevé de ce monde par une fièvre violente qui ne dura que cinq jours. Comme il estoit fort et robuste, quoyqu'âgé de 64 ans ou environ, il creut que la bonté de son tempérament le tireroit d'affaire ; mais il fut trompé et mourut sans sacrements, au grand regret de tout son diocèse qu'il avoit gouverné pendant 27 ans dans une grande paix et avec beaucoup de vigilance... Toute la communauté (des religieux de Saint-Taurin) fut en procession avec la croix et l'eau bénite attendre le convoy à la porte de l'église, qu'on nomme la porte des Images... Les Capucins et Cordeliers estoient à la teste, les Jacobins suivoient, tous les curez de la ville avec le clergé marchoient après, et messieurs les chanoines, les derniers de tous, fermoient la marche ; ensuitte le corps de feu Mr l'Évesque estoit porté par les frères de la Charité, et les quatre coins du drap par quatre dignitez du chapitre. Le Présidial et toutes les justices de la ville marchoient en habits de cérémonie avec une infinité de peuple qui les suivoient.... (Fol. 211-212) ; – actes de profession de Martin Alleron et de Michel Orry, religieux profès de la congrégation de Cluny et de Saint-Maur (1645) ; – actes de réception et d'ajournements des postulants et des novices (1655-1657).
• Marché passé entre Jean Desmont, maçon, et Louis Audry, « pour faire et parfaire l'ouvrage d'une cave sous la coste de Saint-Sauveur, que ledit Louis Audry a entrepris de Mrs les prieur et religieux de l'abbaye » (1740) ; – correspondances, extraits de délibérations capitulaires, sentences et pièces de procédures au sujet des réparations nécessaires aux bâtiments et aux dépendances de l'abbaye, après la nomination de N. de Beaupoil de Saint-Aulaire, abbé commendataire (1753-1754) ; –état (1789) des réparations et constructions faites par Pierre Doucerain, maître maçon, et par Claude Duval, maître charpentier à Évreux, à la ferme de Saint-Sébastien (3,850 livres), à la ferme de la Moinerie (3,150 livres), au mur du jardin potager et aux remises de l'abbaye (809 livres).
• Reuilly.
• Bérengeville-la-Rivière.
• Millières.
• Bérengeville-la-Rivière.
• Sôgne (La).
• Copie collalionnée (1762) de la charte de Richard Cœur-de-Lion, roi d'Angleterre, énumérant les donations faites à l'abbaye et lui confirmant la possession de ses biens (1195) ; – id., du concordat passé entre Jacques du Perron, évêque d'Angoulême et abbé de Saint-Taurin, d'une part, dom Joseph Taillandeau, prieur de l'abbaye de Saint-Évroult, et dom Philippe Dey, religieux convisiteur de la province de Normandie, au nom et comme procureur fondé de dom Grégoire Tarize, supérieur général de la congrégation de Cluny et Saint-Maur, ordre de Saint-Benoît, d'autre part, pour la réforme de l'abbaye et son aggrégation à la congrégation de Saint-Maur : «... Ledit seigneur évesque a dit qu'il avait longtemps ardemment souhaitté de voir reflorir en l'abbaye de Saint-Taurin l'ancienne discipline monastique de l'ordre du glorieux patriarche et père des moines, saint Benoist, laquelle y seroit depuis longtemps décheue et presque anéantie par le laps des temps et malheur des guerres qui ont eu cours en ce royaume et qu'ayant reconnu que le plus propre et assuré moyen pour faire réussir ce dessein et restablir le bien avec solidité dans ladite abbaye à la gloire de Dieu et édification du public estoit de l'unir et aggréger à ladite congrégation. De Saint Bonoist, à l'imitation de plusieurs grands cardinaux, illustres prélats et abbez qui ont appelé des religieux de ladite congrégation dans des plus célèbres et fameuses abbayes de ce royaume, desquelles est à présent composée ladite congrégation..., etc. ». Ce concordat, daté du 16 janvier 1642, règle à la fois la discipline et le régime intérieur de l'abbaye, ainsi que l'attribution des biens et des revenus temporels ; – id., du concordat passé le 5 avril 1661 entre Henri de Bourbon, évêque de Metz, abbé de Saint-Germain-des-Prés et de Saint-Taurin d'Évreux, d'une part, et dom Benoît Brochet, procureur fondé des religieux de Saint-Taurin, d'autre part, pour établir une nouvelle répartition des biens et revenus de l'abbaye entre la mense abbatiale et la mense conventuelle.
• Périers.
• Parville.
• Bérengeville-la-Rivière.
• Plans terriers de la paroisse de Vaudrimesnil.
• Plans terriers de la paroisse de Millières.
• La Forêt-du-Parc.
• Plans terriers de la paroisse de Périers.
• Évreux (paroisse Saint-Aquilin).
• Saint-Laurent-des-Bois.
• Louviers.
• Saint-Laurent-des-Bois.
• Actes d'admission et de renvoi des postulants et des novices. –« L'an 1663, le 17e jour de may, Olivier Labelle, natif de la paroisse de Fontenelle, diocèse de Lisieux, aagé de 27ans, fils de François Labelle et Marie Le Febvre, ses père et mère en légitime mariage, ayant demeuré l'espace de quatre sepmaines en son habit séculier dans le dessein d'estre religieux, a demandé souvent avec instance d'estre admis à la probation de frère convers. Il a reçeu l'habit de novice par le R. P. dom Laurens Hunault, prieur de ce monastère, dans les solennitez de la grande messe, avec les cérémonies et prières accoustumez, ayant au préalable le jour précédent esté revestu de la robbe et du petit scapulaire, après luy avoir solennellement lavé les pieds au chapitre. En foy de quoy... Etc. » –« Le susdit Olivier Labelle ayant passé 15 jours en habit de novice convers en ce monastère a de son bon gré redemandé ses habits séculiers avec tant d'empressementet a tesmoigné avoir si peu de sentiment et d'estime de sa vocation que le R. P. Prieur, après l'avoir plusieurs fois exhorté à la persévérance sans pouvoir rien gaigner sur son esprit (la petitesse duquel joincte à une lâcheté qui lui est naturelle et qui l'esloigne tout à fait de tout ce qui est rude et difficile aux sens ont esté la cause de sa sortie) luy a faict redonner ses habits séculiers et mettre hors du monastère le dimanche au matin 3 juin 1663. » –« Nicolas Lestiboudois ayant passé dix mois dans la probation de commis de ce monastère de Saint-Taurin d'Évreux, ayant demandé congé de sortir, le R. P. prieur voyant son humeur difficile, l'affection qu'il avoit excessive pour le boire et le manger, sa langueur au travail, sa paresse à se lever, son peu de dévotion et son peu de sentiment de sa condition, l'a faict congédier le lundy 17e de novembre 1664. ».
• Petit cartulaire de l'abbaye de Saint-Taurin, contenant la transcription de cent cinquante-six chartes ou notices, la plupart du XIIIe siècle
• Périers.
• Rente sur le moulin de Saint Germain des Angles (1747). Rentes sur le domaine royal (1659-1775). Etat des rentes dues à l'abbaye à Saint Marcel (1440) ; rentes à Saint-Marcel (1440-1760). Bail de la ferme de la Moinerie (par. Saint-Gilles d'Évreux) (1781) Rente de 15 l. sur le moulin à tan de Saint-Germain-lès-Évreux (1777). Rente de 50 s. sur le moulin de la Grande-Roue (par Saint-Léger d'Évreux) (1696-1784). Rente de 50 1. sur le moulin du Champ Durant (par Saint-Thomas d'Évreux) (1788). Rentes dans la paroisse Saint-Gilles (1329). Mortuaire des religieux de l'abbaye (1648).
• Bérengeville-la-Rivière.
• « Normanville et Saint-Germain-des-Angles. Inventaire de tous les titres, depuis 1265 jusqu'en 1766, des biens appartenants à l'abbaye royale de Saint-Taurin d'Évreux dans les dittes paroisses, à cause de l'office de sacristain. On a mis dans une même liasse tous les titres qui concernent le même objet. Chaque liasse est par ordre de date. Il y a cinq liasses : la première pour la dixième semaine du moulin de Normanville, la deuxième pour le droit de pêche qu'a l'abbaye sur la rivière dudit Normanville, la troisième pour lés oublies que fait l'abbaye à la fabrique dudit Normanville, la quatrième pour les 30 livres de rente que doit la grosse dixme dudit Normanville, et la cinquième, la dixième semaine du moulin de Saint-Germain. Par Gilles Biard, arpenteur royal à Évreux. 1766. ».
• Saint-Germain-de-Navarre.
• Périers.
• Périers.
• Aulnay.
• Guichainville.
• Copies (XVIIIe siècle) de titres, contrats et écritures concernant les biens, rentes et droits attribués à l'office de sacristain de l'abbaye. Les documents ont été groupés, d'après la situation des biens, dans l'ordre suivant : Norinanvillé et Saint-Germain-des-Angles, Évreux (paroisses Saint-Gilles, Saint-Thomas, Saint-Denis, Saint-Aquilin), Saint-Germain-des-Prés, Parville, Cissey, La Sôgne, Prey et Quessigny.
• Saint-Just.
• Périers.
• Plaids et gages-pleiges « des nobles fiefs, terres et seigneurie de l'ancien fief de Saint-Taurin aux environs d'Évreux, des Aurillots et du Buisson-Hocquepin ».
• Contrat passé entre les religieux de Saint-Taurin et Martin Le Turc pour l'admission de ce dernier « en la qualité et condition de commis pour servir audit monastère, dans lequel il passera le reste de ses jours et s'employera en tous services, ministères et exercices auxquels les supérieurs jugeront estre à propos de l'employer, tant dedans que dehors iceluy... Etc. » (1657) ; – actes de profession, en qualité de frères convers, de Pierre Fauquié, de la paroisse Sainte-Catherine de Mirande (1668) et de Louis Cousturier, de la paroisse de Saint-Jean-Baptiste de Dammartin, diocèse de Meaux (1669).
• Miserey.
• Millières.
• Gravigny.
• Bérengeville-la-Rivière.
• Sôgne (La).
• Évreux (paroisse Saint-Thomas).
• Saint-Aubin-sur-Risle.
• Garencières.
• Délibérations capitulaires, du 6 février 1658 au 26 octobre 1758. – Baux à ferme des terres, près, moulins et dîmes appartenant à l'abbaye ; – délibérations au sujet de « la nécessité qu'il y auroit de faire un portail à notre église, laquelle menaçoit ruine, si on n'y remédioit par ce moyen » (22 juin 1669. Fol. 11) ; – approbation par les religieux des travaux proposés par le prieur et autorisés par le supérieur général, « suivant le dessein qu'on a depuis longtemps de faire une chapelle dans la croisée méridionale de l'église qui sert jusqu'à présent de sacristie, et de changer le chapitre en sacristie et le parloir en chapitre » (21 août 1687. Fol. 22) ; – délibération relative à la translation éventuelle à l'abbaye de Cluny des corps saints conservés dans l'église de Saint-Taurin en vertu de la fondation de feu la duchesse de Bouillon. Les religieux décident de proposer aux représentants de la famille de Bouillon la translation à Cluny de trois corps (au nombre desquels celui donné par Innocent X au feu duc de Bouillon) sur les sept que possédait l'abbaye ; des quatre autres, deux devaient rester à Saint-Taurin et deux être réservés pour la chapelle du château de Navarre, suivant le désir qu'en avait exprimé le duc régnant de Bouillon (6octobre 1691. Fol. 26).
• Comptes de recettes et de dépenses des rentes et des fermages appartenante l'abbaye de Saint-Taurin (1462-1463. Fol. 1-128), Les recettes sont énumérées dans l'ordre suivant : « Saint-Gilles d'Évreux Pennette, Saint-Martin la Champaigne, le fief aux Aurillos, le fief du Buisson, Parville, le Luhéré, Moursenc, Hourmes, Quessigny, La Brosse, La Sougne, le fief Gerouart, Saint-Laurens la Champaigne, Pacy, Fains jouxe Pacy, Hécourt. » Les dépenses prélevées sur ces recettes s'appliquent presque exclusivement à des frais de voyages, de consultation, de procédure, de rédaction de « mémoriaux » et autres actes intéressant les biens et les rentes de l'abbaye : « Le premier jour d'avril, à messire Jehan Drouet, pour plusieurs escriptures faittes par lui, c'est assavoir minuté et grossé l'appointement du procès de Fains, deux mandemens pour sequestrer les fruys estant sur les terres descordables et toutes les aultres escriptures touchant ledit procès, deux prorogations du compromis passé par le curé de Croisy pour les dismes des pains de ladite paroisse et l'émologation de la sentence donnée par les arbitres contre ledit curé de Croisy, ung instrument d'actainte sur le curé du Plessis Hesbert et des menues dismes de la Sougne, et pour tout le procès de la dixième sepmaine du moulin du Champ-Durant, duquel procès le monnier a depuis appointé à Monseigneur, et plusieurs aultres escriptures, payé par marché fait à luy pour toutes ses choses... LX sous tournois » ; – plaids de la seigneurie du Buisson-Hocpin appartenant à l'abbaye (1568 1570. Fol. 129-148) ; – inventaire sommaire des aveux, titres et contrats concernant la même seigneurie (1570. Fol. 149-167) ; –« ce qui est deu annuellement aux religieux, abbé et couvent de l'abbaie de Saint Taurin d'Évreux par les tenans du fief de Saint Jehan de Morsencq jouxte les ancyens pappiers et registres » (Fol. 168-171) ; – journal des recettes des rentes dues à l'abbaye et perçues par Julien Blondel, « recepveur des fiefz, terres et seigneuries » appartenant aux religieux de Saint Taurin (1568-1580.Fol. 172-306) ; –baux à ferme et fragments de plaids et de gages-pleiges des terres, etc., appartenant à l'abbaye (fermes de Cambolle, de la Sôgne, de Qnessigny, de Parville, de Saint-Martin-la-Campagne, du Buisson-Hocpin, dîmes dans diverses paroisses, etc., (1581-1595 ; Fol. 308-411) ; – journaux et états des rentes dues à l'abbaye par les tenanciers des terres dépendant de l'ancien fief de Saint-Taurin, à Évreux et aux environs (1594-1606. Fol. 412-462) ; –« pappier-journal contenant le receptefaicte par Michel Pitet, recepveur des rentes tant foncières que seigneurialles deulz au sieur abbé de Saint-Taurin d'Évreux à cause des maisons et héritaiges assises tant en ceste bourgeoisye que ès environs, tenues de l'ancien fief Saint Taurin sur lequel est assis le masnoir abatial de ladite abbeye, le fieif des Apvrilloclz, le fieif du Buisson Hocquepin et de Pennette, le fief de Parville et le fieif de Sainct Jehan de Morsent, desquels fieifs les hommes tenans et subjectz avecq leurs redevances et recepte sur ce faicte pour les annez mil six cens quatre, six cens cinq et mil six cens six sont cy apprès nommez et desclarez, ainsy qu'il ensuict... » (Fol. 463-528) ; – plaids et gagespleiges, états et journaux de recette des rentes foncières et seigneuriales des terres dépendant du fief du Buisson-Hocpin et de l'ancien fief de Saint-Taurin (1608-1656. Fol. 529-1166).
• Sôgne (La).
• Ménerville.
• Terrier de la baronnie de Périers appartenant à l'abbaye et s'étendant sur les paroisses de Périers, de Millières et de Vaudrimesnil.
• Cierrey.
• Grand cartulaire de Saint-Taurin, transcrit au milieu du XIVe siècle, et comprenant les copies de 552 chartes ou documents. Ce travail forme le complément et la suite du Petit cartulaire (H. 793). Un très petit nombre de chartes, déjà copiées dans le Petit cartulaire, ont été récopiées dans celui-ci. La plupart des originaux à l'aide desquels ont été faites ces transcriptions ne se trouvent pas aux archives de l'Eure dans le fonds de l'abbaye de Saint-Taurin et peuvent être considérés comme perdus. Ainsi que l'indique la table générale, qui occupe les feuillets 13 à 43, et comme il est facile de s'en rendre compte par les analyses ci-dessous, on a eu soin, lors de la transcription des documents, de les grouper autant que possible par paroisses, afin de rendre les recherches plus faciles. La rédaction primitive comprenait 532 chartes, de 1154 à 1343, avec une table générale. Vingt autres documents, dont le plus récent est de 1532, ont été ajoutés postérieurement à la rédaction primitive que d'après une note inscrite au verso du deuxième feuillet on doit attribuer à l'année 1350. Le grand cartulaire de Saint-Taurin est écrit en belle gothique du XIVe siècle, large et régulière. Une majuscule initiale, rouge ou bleue, décorée de filets et d'entrelacs de couleur inverse, orne chacune des chartes transcrites. Fol. 1-10. – Note sur les droits perçus par l'abbaye en 1249 pendant la dixième semaine et pendant la durée de la foire Saint-Taurin à Évreux ; – titres, procédures et sentences concernant les droits appartenant aux religieux de Saint-Taurin à cause de leur fief de Périers (1311-1400) ; – lettres d'amortissement accordées aux religieux de Saint-Taurin par Philippe le Bon, roi de Navarre et comte d'Évreux, pour leurs nouveaux acquêts depuis quarante ans, moyennant le payement d'une somme de 350 livres tournois. Le revenu de ces nouveaux acquêts, dont les lettres donnent l'énumération détaillée, était évalué à 50 livres tournois (1338). Fol. 11-12. – (En blanc.) Fol. 13-43. – Table générale des documents, au nombre de 532, compris dans la rédaction primitive du cartulaire. Cette table, rédigée en latin à l'époque même de la transcription primitive, donne une analyse sommaire de chaque charte avec renvoi au feuillet. Fol. 44. – (En blanc.) Fol. 45-48. – Confirmation générale des biens et des possessions de l'abbaye par Richard Cœur de Lion, roi d'Angleterre (1195). Transcrite dans le Petit cartulaire (H. 793), fol. 57-61. Fol. 48 verso-52. – Vidimus et confirmation par Philippe le Bel, roi de France, d'un jugement de l'Échiquier de Rouen, de 1287, qui avait maintenu, contrairement aux prétentions du vicomte d'Évreux, les religieux de Saint-Taurin dans la jouissance du droit de panage pour leurs porcs « es deffens de la forest d'Évreus et es haies d'icelle forest » (1298) ; –lettres de Philippe le Bel concédant et confirmant à l'abbaye des droits d'usage dans la forêt d'Évreux (1291). Transcrites dans le Petit cartulaire (H. 793), fol. 106 verso ; – vidimus et confirmation par Philippe le Bel des lettres de Jean de Marle, bailli de Gisors, qui avaient autorisé les religieux de Saint-Taurin à construire un pont sur le bras de l'Iton traversant l'enclos de leur abbaye (1290). Les lettres du bailli de Gisors sont transcrites dans le Petit cartulaire (H. 793), fol. 106 ; – lettres de Philippe le Bel ordonnant une enquête et confirmant un jugement de l'Échiquier de Rouen au sujet du droit de forage des vins et des autres boissons, ainsi que des droits d'amendes et de justice appartenant à l'abbaye pendant chaque dixième semaine de l'année dans la ville d'Évreux (1295-1296) ; – lettres de Simon le Chauve, comte d'Évreux (s. d.) et diplômes de Philippe-Auguste, roi de France (1202-1207), concédant à l'abbaye certains droits et revenus à Évreux : la dîme du moulin de la porte aux Fèvres (échangée avec le roi contre une rente de onze setiers de froment assignée sur son moulin sis au-dessous de la tour d'Évreux), deux jours de foire à la Pentecôte, la dîme du moulin Tanneret et des nouveaux étaux de Saint-Léger, etc. La charte de Simon le Chauve et les deux diplômes du roi Philippe-Auguste sont transcrits dans le Petit cartulaire (H. 794), fol. 61-62. Fol. 53-61. – Sentence arbitrale prononcée par Guillaume II de Flavacourt, archevêque de Rouen, au sujet des difficultés soulevées entre l'évêque d'Évreux, d'une part, et les religieux de Saint-Taurin, d'autre part. La sentence décide que l'évêque d'Évreux et ses successeurs auront le droit de visiter librement l'abbaye une fois par an et plus souvent, s'il est nécessaire, sans pourtant demander ou exiger aucun droit de procuration ; que les religieux seront tenus de recevoir les nouveaux évêques, la veille de leur installation dans l'église d'Évreux, avec cent cavaliers, et de leur fournir dans leur abbaye tout ce qui leur sera nécessaire, que les corps des évêques décédés seront reçus dans l'abbaye et que les religieux devront payer cent sous tournois aux personnes préposées à la garde et à la veillée du corps et fournir les nappes nécessaires pour le repas (1290) ; – transaction passée entre Raoul IV de Chevri, évêque d'Évreux, d'une part, et l'abbaye de Saint-Taurin, d'autre part. L'évêque d'Évreux renonce aux droits de procuration qu'il prétendait lui être dus par les religieux de Saint Taurin, moyennant le payement par ces derniers d'une somme de 200 livres tournois constituée en une rente de 20 livres au profit de l'évêque et de ses successeurs (1268) ; – bail à ferme passé par les religieux de Saint-Taurin à l'abbaye de la Croix-Saint-Leufroi de tout ce que lesdits religieux possédaient dans la paroisse de Saint-Aubin-sur-Gaillon, moyennant une rente annuelle de six setiers de blé et de six setiers d'avoine (1267) ; – cessions et ventes à l'abbaye de terres situées aux environs de l'enclos de Saint-Taurin, près de la rivière d'Iton, in clauso Maniudas, par Basilie, veuve de Guilbert Repernel, Roger Scriptor et Aubrée, sa femme (1238), Renou Mulet et Félicie, sa femme, Renou Le Savetier (1244), Jean de Pont-l'Évêque et Agnès, sa femme (1251). Fol. 62-67. – Transaction passée entre l'abbaye de Saint-Sauveur d'Évreux, d'une part, et celle de Saint-Taurin, d'autre part, au sujet de la portion appartenant à l'abbaye de Saint-Sauveur dans les revenus de la dixième semaine de la prévôté d'Évreux dont les religieux de Saint-Taurin avaient la jouissance (1265) ; – id., entre l'abbaye de Saint-Taurin, d'une part, le prieur et les frères de la léproserie Saint-Nicolas d'Évreux, d'autre part, au sujet de leurs droits respectifs sur les revenus de la foire Saint-Nicolas, suivant que cette foire tombait dans une des neuf semaines appartenant au Roi ou dans la dixième semaine réservée à l'abbaye de Saint-Taurin (1293) : – concession à l'abbaye par Je