Évreux.
Vidimus et confirmation par Richard de Bellevue, évêque d'Évreux, de la charte par laquelle Roger Vilain, clerc, renonçait au profit d'Agnès, abbesse, et du couvent de Saint-Sauveur, à tous ses droits prétendus sur une vigne située au-dessus de Witheclive, moyennant le payement d'une somme de 60 sous tournois (1224) ; vente à l'abbaye par Lorence de la Rivière, Robert Le Moine et Agnès, sa femme, d'une rente de 4 sous tournois assignée sur une maison et un courtil situés dans la rue Saint-Sauveur, à Évreux, pour le prix de 30 sous tournois (1317) ; jugement du Présidial d'Évreux rendu dans le procès pendant depuis 1551 « entre les huict chanoynes de l'ancienne fondation de l'église cathédrale Notre-Dame d'Évreux, demandeurs à clameurs de haro, d'une part, et les relligieuses, abbesse et couvent de Saint-Sauveur d'Évreux, défenderesses audit haro, d'autre part, pour le descord de la dixme des grains que les dits demandeurs disoyent leur apartenyr et avoir esté prinse et perceue par lesdites défenderesses sur neuf pièces de terre labourable scituez au triège ou plaine nommé Les Fayaulx, assis près ceste ville d'Évreux... » (1560). La sentence condamne les huit chanoines et les déboute de leur demande ; « projet de l'aveu que doit Madame l'abbesse de Saint-Sauveur à Monseigneur l'Évêque d'Évreux » pour des terres et des vignes situées au hameau de Saint-Michel, paroisse Saint-Thomas d'Évreux, et dans la paroisse d'Aviron (XVIIe siècle) ; bail à ferme passé par l'abbaye à Nicolas Adam, vigneron, d'« une maison, masure et jardin contenant environ cinq vergées, plantées en partie d'arbres fruitiers, scis au hameau de Saint-Michel-des-Vignes, et de quatre pièces de terre labourable situées paroisses Saint-Thomas d'Évreux et d'Aviron, moyennant un prix de fermage annuel de 36 livres (1745) ; autorisation accordée par Marie-Anne de la Rochefoucauld Cousages, abbesse de Saint-Sauveur, à Pierre Fessard, de faire enlever et de vendre le bloc qu'il avait tiré de la carrière située sous les vignes de l'abbaye, « eu égard à la pauvreté dudit Fessard et indigence de sa famille » (1755).