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Confirmation par Enguerran de Saint-Lucien, chevalier, et par Maneserus, son fils, de la donation faite à l'abbaye par Herbert de Saint-Lucien, oncle dudit Enguerran, d'une ferme au Bois-Guillaume, et de l'échange consenti au profit de l'abbaye par Nicolas de Bosencort, d'une terre située in monte Harduini et invalle Ogive (1208) ; — cession à l'abbaye par Hugues de Pia Valle de vingt acres de terre, que le donateur tenait de Guillaume de Capite ville, situées près des terres de ladite abbaye, inter Herloteriam et Roondinam, moyennant 13 livres et 10 sous tournois (1218) ; — confirmation des donations ci-dessus par Robert de Helloteria, fils de Gautier (1300) ; — baux de la ferme du Bois-Guillaume, paroisse de Saint-Lucien, passés par l'abbaye pour le prix principal de 310 livres en 1719 et en 1726, de 350 livres en 1736 et en 1746, de 450 livres en 1754 et 1770 et de 800 livres en 1782.

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Donation à l'abbaye par Pierre de Gerberoy de terres situées au Quesneger, in foresta de Thelis apud Quercum Gisherii, etc., et confirmation par le même des donations faites à l'abbaye par Pierre de Gerberoy, son père, par Guillaume de Gerberoy, son associé, et par Hélie, père de ce dernier (1169) ; — confirmation par Barthélémy de Montcornet, évêque de Beauvais, des donations faites à l'abbaye par Guillaume et Pierre, vidames de Gerberoy, de terres situées au Quesneger (1169) ; — confirmation des mêmes donations par Engelrannus Aculeus, de Trie, et abandon de tous ses droits sur les neuf eharuées de terre données à l'abbaye par les vidames de Gerberoy (1169) ; — abandon par Hugues de Chaumont de tous ses droits sur les terres et les bois appartenant à l'abbaye « apud Quercum Giherii » (1209) ; — id., par Jean de Crèvecœur (de Crepicordio), chevalier, de tous ses droits sur les possessions de l'abbaye au Quesneger (1231. Sceau incomplet de Jean de Crèvecœur : écu à deux fasces, chargé de fleurs de lys) ; — copie collationnée d'un accord passé entre les abbés de Mortemer et de Saint-Lucien-près-Beauvais, aux termes duquel l'abbaye de Mortemer abandonne à celle de Saint-Lucien 110 arpents de terre au Quesneger en remplacement d'une rente de 16 livres parisis assignée sur les biens des religieux de Mortemer au Quesneger. Cette substitution est faite « eu égard à la désolation et désertion dudit lieu du Quesnegehier qui estoit comme du tout inhabité et de nul prouffict ou valleur, plain de boys et de boutures » (1485) ; — mémoires et notes pour l'abbaye contre le prince de Conti, comte de Chaumont-en-Vexin, qui avait fait assigner les religieux de Mortemer à l'effet de représenter les titres primitifs en vertu desquels ils possédaient la ferme du Quesneger et ses dépendances (1780) : « La terre du Quesneger est située dans la paroisse du Vauroux, bailliage de Chaumont en Vexin, coutume de Senlis, en un triège particulier contenant en total huit cens quatre vingt quatorze arpens de terre, y compris les cours et les lieux sur lesquels il y a quelques bastiments... ».