Toutes les ressources Bernay, Cordeliers (Les) 96 résultats (12ms)

Titres d'une rente de 20 livres, au capital de 400 livres, constitué en 1727 au profit des Cordeliers par Pierre-Paul Mordant, sieur d'Héricourt, employé dans les fermes du Roi ; – lettre écrite au gardien des Cordeliers par M. d'Héricourt (1757) : «... Si j'ay manqué à vous envoyé de l'argent, ce n'est pas manque que j'aurais souhaitté le faire, mais j'ay eut tant [de] réparations à faire l'année passée que j'ay bien de la peine à vivre ; quand votre lettre est venue, j'étois en campagne pour en recevoir : sur six cent livres qui me sont dues, je reçu cinquante livres ; je n'ait jamais eut tant de misères... ».

H1171 , 1727-1771 , Bernay, Cordeliers (Les) ; Héricourt ; Vernon (Couvent des Cordeliers de)  
Contexte :
Couvents et communautés d'hommes > Cordeliers de Vernon

Journal des recettes et des dépenses du couvent des Cordeliers de Vernon. –« Payé pour du tabac de contrebande, la somme de dix sept livres ; pour une perruque, la somme de six livres ; pour six livres de caffé, la somme de sept livres un sol ; pour deux cornets pour le trictrac, la somme d'une livre dix sols ; payé aux amis de la maison pour fraix de procédures, faux fraix, voiages, port de lettres dans l'affaire de la succession de feu notre père Le Gras intentée mal à propos par le couvent de Meaux qui nous a traduit en ler instance au parlement de Paris, la somme de six cent nonante et douze livres cinq sols neuf deniers ; pour des images en découpures et à fleurs pour donner aux personnes les plus qualifiéez et principaux bienfaiteurs... 3 livres ; payé quarante une livres dix sols pour vingt livres quatre onces de tabac de Hollande acheté sous le manteau pour les vendanges prochaines ; pour une petite bouteille d'essence de thé de Suisse, excellente pour la tête et la poitrine, trois livres ; payé dix-huit livres dix-huit sols pour vingt-une bouteilles d'eau-de-vie à dix-huit sols ; pour soixante livres de beurre d'Issigny, à 12 sols, trente-six livres ; pour une feuillette de vin de Bourgogne rouge et une de blanc, quatre-vingt-dix-huit livres douze sols. ».

H1172 , 1762-1790 , Bernay, Cordeliers (Les) ; Bourgogne (La) ; Hollande (La) ; Isigny ; Meaux ; Paris (Parlement de) ; Suisse (La) ; Vernon (Couvent des Cordeliers de)  
Contexte :
Couvents et communautés d'hommes > Cordeliers de Vernon

Journal des recettes et des dépenses du couvent des Cordeliers de Vernon. –« Payé pour du tabac de contrebande, la somme de dix sept livres ; pour une perruque, la somme de six livres ; pour six livres de caffé, la somme de sept livres un sol ; pour deux cornets pour le trictrac, la somme d'une livre dix sols ; payé aux amis de la maison pour fraix de procédures, faux fraix, voiages, port de lettres dans l'affaire de la succession de feu notre père Le Gras intentée mal à propos par le couvent de Meaux qui nous a traduit en ler instance au parlement de Paris, la somme de six cent nonante et douze livres cinq sols neuf deniers ; pour des images en découpures et à fleurs pour donner aux personnes les plus qualifiéez et principaux bienfaiteurs... 3 livres ; payé quarante une livres dix sols pour vingt livres quatre onces de tabac de Hollande acheté sous le manteau pour les vendanges prochaines ; pour une petite bouteille d'essence de thé de Suisse, excellente pour la tête et la poitrine, trois livres ; payé dix-huit livres dix-huit sols pour vingt-une bouteilles d'eau-de-vie à dix-huit sols ; pour soixante livres de beurre d'Issigny, à 12 sols, trente-six livres ; pour une feuillette de vin de Bourgogne rouge et une de blanc, quatre-vingt-dix-huit livres douze sols. ».

H1172 , 1762-1790 , Bernay, Cordeliers (Les) ; Bourgogne (La) ; Hollande (La) ; Isigny ; Meaux ; Paris (Parlement de) ; Suisse (La) ; Vernon (Couvent des Cordeliers de)  
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Couvents et communautés d'hommes > Cordeliers de Vernon

Vidimus par les notaires d'Évreux (1459) de la confirmation par Philippe I de Chaource, évêque d'Évreux, d'un accord intervenu entre Guillaume, curé de la paroisse de Notre-Dame-de-la-Ronde d'Évreux, d'une part, et les frères Jacobins, d'autre part, au sujet de l'établissement de leur couvent. Aux termes de cet accord, les Jacobins, pour lesquel Robert Lhuissier (Hostiarius), bailli de Gisors et de Verneuil, avait acheté au nom du Roi un terrain à Évreux, paroisse de la Ronde, pourront y faire construire une église et des bâtiments à leur usage, avoir un cimetière et une cloche et célébrer le service divin, à la condition toutefois de ne pas bénir, les dimanches, le pain et l'eau pour les laïques, et de payer au curé de la Ronde et à ses successeurs une rente annuelle de 6 livres tournois. En outre leur église ne devait pas être placée sous l'invocation de la Vierge ni de sainte Marie Madeleine, attendu que l'église cathédrale et celle de la Ronde étaient déjà placées sous l'invocation de Notre-Dame et qu'il existait sur cette même paroisse de la Ronde une chapelle de la Madeleine (1275) ; – procès-verbal de visite et d'inventaire du couvent des Jacobins d'Évreux, dressé par les officiers municipaux d'Évreux en exécution des décrets de l'Assemblée nationale des 20 février, 19 et 20 mars 1790, sanctionnés par lettres patentes du Roi du 26 mars (26 avril – 1er mai 1790) ; –« compte général que présentent à messieurs les maire et officiers municipaux d'Évreux les cy-devant religieux formant la communauté des Jacobins de ladite ville, de tous les biens, fermages, rentes et revenus dont ils jouissoient et qu'ils ont reçu dans le courant de l'année 1790, ensemble de tous les objets de dépense qu'ils ont payés et acquittés dans le courant de la même année », suivi des arrêtés du directoire du district d'Évreux et du directoire du département de l'Eure, rendus sur ledit compte (1791-1793).

H1173 , 1275-1793 , Bernay, Cordeliers (Les) ; Evreux (Paroisses d') : Notre-Dame-de-la-Ronde ; Evreux (Paroisses d') : Portion Sainte-Madeleine sise en la paroisse N.-D. de la Ronde ; Gisors ; Verneuil-sur-Avre  
Contexte :
Couvents et communautés d'hommes > Jacobins d'Évreux

Vidimus par les notaires d'Évreux (1459) de la confirmation par Philippe I de Chaource, évêque d'Évreux, d'un accord intervenu entre Guillaume, curé de la paroisse de Notre-Dame-de-la-Ronde d'Évreux, d'une part, et les frères Jacobins, d'autre part, au sujet de l'établissement de leur couvent. Aux termes de cet accord, les Jacobins, pour lesquel Robert Lhuissier (Hostiarius), bailli de Gisors et de Verneuil, avait acheté au nom du Roi un terrain à Évreux, paroisse de la Ronde, pourront y faire construire une église et des bâtiments à leur usage, avoir un cimetière et une cloche et célébrer le service divin, à la condition toutefois de ne pas bénir, les dimanches, le pain et l'eau pour les laïques, et de payer au curé de la Ronde et à ses successeurs une rente annuelle de 6 livres tournois. En outre leur église ne devait pas être placée sous l'invocation de la Vierge ni de sainte Marie Madeleine, attendu que l'église cathédrale et celle de la Ronde étaient déjà placées sous l'invocation de Notre-Dame et qu'il existait sur cette même paroisse de la Ronde une chapelle de la Madeleine (1275) ; – procès-verbal de visite et d'inventaire du couvent des Jacobins d'Évreux, dressé par les officiers municipaux d'Évreux en exécution des décrets de l'Assemblée nationale des 20 février, 19 et 20 mars 1790, sanctionnés par lettres patentes du Roi du 26 mars (26 avril – 1er mai 1790) ; –« compte général que présentent à messieurs les maire et officiers municipaux d'Évreux les cy-devant religieux formant la communauté des Jacobins de ladite ville, de tous les biens, fermages, rentes et revenus dont ils jouissoient et qu'ils ont reçu dans le courant de l'année 1790, ensemble de tous les objets de dépense qu'ils ont payés et acquittés dans le courant de la même année », suivi des arrêtés du directoire du district d'Évreux et du directoire du département de l'Eure, rendus sur ledit compte (1791-1793).

H1173 , 1275-1793 , Bernay, Cordeliers (Les) ; Evreux (Paroisses d') : Notre-Dame-de-la-Ronde ; Evreux (Paroisses d') : Portion Sainte-Madeleine sise en la paroisse N.-D. de la Ronde ; Gisors ; Verneuil-sur-Avre  
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Couvents et communautés d'hommes > Jacobins d'Évreux

Titres des fondations faites au profit du couvent des Mathurins de Gisors par Jean Bochard de Champigny et Marguerite Le Charron, sa femme. –«... Messire Jean Bochart, chevalier, conseiller du Roy nostre Sire en ses Conseils d'Estat et privé, seigneur de Champigny, Norroy et Boconviller et autres lieux, terres et seigneuries, demeurant en son chasteau audit Boconviller, et dame Margueritte Le Charron, son espouse, pour le grand zèle et dévotion qu'ils ont dit avoir en l'église et couvent de Notre-Dame de Liesse lez Gisors, et spéciallement que leur intention est d'estre premiers fondateurs dudit couvent, donnent aux vénérables et dévots religieux et couvent de l'église Notre-Dame de Liesse lez ledit Gisors la somme de cinq cens livres tournois de rente annuelle et perpétuelle », assignée spécialement sur leur terre de Bouconvillers, à la charge que lesdils seigneur et dame de Champigny ont voulu et désiré que leur inhumation et sépulture et de leurs enfans soit dans ladicte église Notre-Dame de Liesse, en laquelle église ils pourront faire bastir une chapelle, sy bon leur semble, et dans laquelle ils seront inhumez... » (1630) ; – confirmation par Jean Bochard fils, écuyer, sieur de Bouconvilliers, de la donation précédente et d'une autre donation de 15 arpents trois quartiers sept perches de terre sis au terroir dudit Bouconvilliers, également faite au profit des Mathurins de Gisors par Jean Bochard de Champigny et Marguerite Le Charron, ses père et mère, par contrat du 10 mai 1638 (1638) ; – acte capitulaire, signé du ministre et des religieux du couvent de Notre-Dame-de-Liesse de Gisors, reconnaissant la qualité de premiers fondateurs du couvent à Jean Bochard de Champigny, à Marguerite Le Charron, sa femme, et à Jean Bochard de Champigny, leur fils :... Nous reconnaissons haut et puissant seigneur messire Jean Bochart, chevalier, conseiller du Roy en ses Conseils d'Estat et maistre des Requestes de son Hostel, seigneur de Champigny, Norroy, Bouconvilliers et autres lieux, pour premier et principal fondateur dudit couvent, luy et sa postérité, comme légitime successeur des droits de feu mondict seigneur de Champigni, son père, lequel a esté reconnu premier fondateur dudict couvent par acte passé devant Jean de Landres, notaire à Chaumont, le vingtiesme jour d'octobre 1630, et pour plus ample reconnaissance nous placerons les armes de nosdits Seigneurs fondateurs en lieu éminent de l'église... » (1647).

H1174 , 1619-1668 , Bernay, Cordeliers (Les) ; Bouconvilliers (Prieuré de) ; Chaumont-en-Vexin ; Gisors (Couvent de Mathurin de) ; Gisors (Couvent de Mathurin de), couvent sous le titre de N.-D. de Liesse ; Norroy (fief de)  
Contexte :
Couvents et communautés d'hommes > Mathurins de Gisors

Titres des fondations faites au profit du couvent des Mathurins de Gisors par Jean Bochard de Champigny et Marguerite Le Charron, sa femme. –«... Messire Jean Bochart, chevalier, conseiller du Roy nostre Sire en ses Conseils d'Estat et privé, seigneur de Champigny, Norroy et Boconviller et autres lieux, terres et seigneuries, demeurant en son chasteau audit Boconviller, et dame Margueritte Le Charron, son espouse, pour le grand zèle et dévotion qu'ils ont dit avoir en l'église et couvent de Notre-Dame de Liesse lez Gisors, et spéciallement que leur intention est d'estre premiers fondateurs dudit couvent, donnent aux vénérables et dévots religieux et couvent de l'église Notre-Dame de Liesse lez ledit Gisors la somme de cinq cens livres tournois de rente annuelle et perpétuelle », assignée spécialement sur leur terre de Bouconvillers, à la charge que lesdils seigneur et dame de Champigny ont voulu et désiré que leur inhumation et sépulture et de leurs enfans soit dans ladicte église Notre-Dame de Liesse, en laquelle église ils pourront faire bastir une chapelle, sy bon leur semble, et dans laquelle ils seront inhumez... » (1630) ; – confirmation par Jean Bochard fils, écuyer, sieur de Bouconvilliers, de la donation précédente et d'une autre donation de 15 arpents trois quartiers sept perches de terre sis au terroir dudit Bouconvilliers, également faite au profit des Mathurins de Gisors par Jean Bochard de Champigny et Marguerite Le Charron, ses père et mère, par contrat du 10 mai 1638 (1638) ; – acte capitulaire, signé du ministre et des religieux du couvent de Notre-Dame-de-Liesse de Gisors, reconnaissant la qualité de premiers fondateurs du couvent à Jean Bochard de Champigny, à Marguerite Le Charron, sa femme, et à Jean Bochard de Champigny, leur fils :... Nous reconnaissons haut et puissant seigneur messire Jean Bochart, chevalier, conseiller du Roy en ses Conseils d'Estat et maistre des Requestes de son Hostel, seigneur de Champigny, Norroy, Bouconvilliers et autres lieux, pour premier et principal fondateur dudit couvent, luy et sa postérité, comme légitime successeur des droits de feu mondict seigneur de Champigni, son père, lequel a esté reconnu premier fondateur dudict couvent par acte passé devant Jean de Landres, notaire à Chaumont, le vingtiesme jour d'octobre 1630, et pour plus ample reconnaissance nous placerons les armes de nosdits Seigneurs fondateurs en lieu éminent de l'église... » (1647).

H1174 , 1619-1668 , Bernay, Cordeliers (Les) ; Bouconvilliers (Prieuré de) ; Chaumont-en-Vexin ; Gisors (Couvent de Mathurin de) ; Gisors (Couvent de Mathurin de), couvent sous le titre de N.-D. de Liesse ; Norroy (fief de)  
Contexte :
Couvents et communautés d'hommes > Mathurins de Gisors

Déclarations des biens, revenus et droits divers appartenant aux religieux Mathurins de Gisors. « Premièrement, la maison conventuelle, église, cloître, dortoir, cour, jardin et enclos tenant l'un à l'autre, contenant douze arpents de terre ou environ, assis proche de la ville de Gisors, tenant d'un costé plusieurs, et le bois du Roy, d'autre costé le chemin aux Vaches tendant au bois du Roy, d'un bout par devant les friches, et d'autre bout en pointe ledit bois du Roy et ledit chemin... ».

H1175 , 1175-1707 , Bernay, Cordeliers (Les) ; Gisors (Couvent de Mathurin de)  
Contexte :
Couvents et communautés d'hommes > Mathurins de Gisors

Déclarations des biens, revenus et droits divers appartenant aux religieux Mathurins de Gisors. « Premièrement, la maison conventuelle, église, cloître, dortoir, cour, jardin et enclos tenant l'un à l'autre, contenant douze arpents de terre ou environ, assis proche de la ville de Gisors, tenant d'un costé plusieurs, et le bois du Roy, d'autre costé le chemin aux Vaches tendant au bois du Roy, d'un bout par devant les friches, et d'autre bout en pointe ledit bois du Roy et ledit chemin... ».

H1175 , 1175-1707 , Bernay, Cordeliers (Les) ; Gisors (Couvent de Mathurin de)  
Contexte :
Couvents et communautés d'hommes > Mathurins de Gisors

Quittances, extraits de rôles, mandements, contraintes et requêtes en décharge concernant les décimes et autres impositions des Mathurins de Gisors. « Messieurs le lieutenant général, le lieutenant criminel, prevost, président, bourgeois et habitans de la ville et comté de Gisors, supplient humblement les religieux de la Sainte-Trinité, rédemption des captifs du couvent de Nostre-Dame-de-Liesse lez Gisors, vous remonstrant que sur le bruit d'une nouvelle imposition sur les habitans, bourgeois et autres pour le remboursement et acquit des dectes de la ville, on menace les supplians de les imposer sans distinction d'immunitez ny de privilèges, ce qui les oblige d'avoir recours à vous pour vous faire connoistre ou plus tost vous faire ressouvenir qu'en premier lieu Messieurs vos ancestres, vous-même et toute la ville les ont receus comme mendiants et questeurs, ce qu'ils ont exercé dans la ville et ailleurs pendant plusieurs années, n'ayant interrompu leur queste que depuis quelque temps : ainsy leur mendicité receue, permise et tolérée les redime de la crainte d'estre imposez ; qu'en second lieu les supplians ne sont ny habitants ny demeurans dans laditte ville de Gisors, mais seulement compris dans les escarts et qu'ils doivent conséquemment jouir des mêmes privilèges que le Boisgiloud et autres escarts non compris dans l'imposition à faire ; qu'en troisième lieu vous sçavez tous en général et en particulier que tous les biens et facultez des supplians sont divisez par leur règle et statuts en trois égales portions, sçavoir : l'une pour les captifs, et que les deux autres sont plusqu'insufisantes pour la subsistance des religieux et pour la réparation de leurs édifices et de leur église ruinée, estayée et dans un estat si déplorable qu'elle demande plus tost la continuation de vos charitez que la surcharge prétendue dont elle sollicite aujourd'huy l'anéantissement envers vostre piété et voslre zèle pour le culte de Dieu et de la Sainte-Vierge... ».

H1176 , 1658-1746 , Bernay, Cordeliers (Les) ; Gisors (Couvent de Mathurin de) ; Gisors (Couvent de Mathurin de), couvent sous le titre de N.-D. de Liesse  
Contexte :
Couvents et communautés d'hommes > Mathurins de Gisors

Quittances, extraits de rôles, mandements, contraintes et requêtes en décharge concernant les décimes et autres impositions des Mathurins de Gisors. « Messieurs le lieutenant général, le lieutenant criminel, prevost, président, bourgeois et habitans de la ville et comté de Gisors, supplient humblement les religieux de la Sainte-Trinité, rédemption des captifs du couvent de Nostre-Dame-de-Liesse lez Gisors, vous remonstrant que sur le bruit d'une nouvelle imposition sur les habitans, bourgeois et autres pour le remboursement et acquit des dectes de la ville, on menace les supplians de les imposer sans distinction d'immunitez ny de privilèges, ce qui les oblige d'avoir recours à vous pour vous faire connoistre ou plus tost vous faire ressouvenir qu'en premier lieu Messieurs vos ancestres, vous-même et toute la ville les ont receus comme mendiants et questeurs, ce qu'ils ont exercé dans la ville et ailleurs pendant plusieurs années, n'ayant interrompu leur queste que depuis quelque temps : ainsy leur mendicité receue, permise et tolérée les redime de la crainte d'estre imposez ; qu'en second lieu les supplians ne sont ny habitants ny demeurans dans laditte ville de Gisors, mais seulement compris dans les escarts et qu'ils doivent conséquemment jouir des mêmes privilèges que le Boisgiloud et autres escarts non compris dans l'imposition à faire ; qu'en troisième lieu vous sçavez tous en général et en particulier que tous les biens et facultez des supplians sont divisez par leur règle et statuts en trois égales portions, sçavoir : l'une pour les captifs, et que les deux autres sont plusqu'insufisantes pour la subsistance des religieux et pour la réparation de leurs édifices et de leur église ruinée, estayée et dans un estat si déplorable qu'elle demande plus tost la continuation de vos charitez que la surcharge prétendue dont elle sollicite aujourd'huy l'anéantissement envers vostre piété et voslre zèle pour le culte de Dieu et de la Sainte-Vierge... ».

H1176 , 1658-1746 , Bernay, Cordeliers (Les) ; Gisors (Couvent de Mathurin de) ; Gisors (Couvent de Mathurin de), couvent sous le titre de N.-D. de Liesse  
Contexte :
Couvents et communautés d'hommes > Mathurins de Gisors

Contrat d'acquisition et baux à ferme de plusieurs pièces de terre sises à Gisors, à Courcelles, à Bazincourt, à Villerets et à Éragny. – Bail à ferme de « cinquante un arpents ou environ, tant en terre labourable que prés, en plusieurs pièces, ainsi que le tout s'étend et comporte, scis sur le dixmage d'Éragny, Gisors, Boisgeloup, Trie-Château, Grinville et au très terroirs voisins », passé par les Mathurins de Gisors à Pierre Cartier, marchand et laboureur à Gisors, moyennant un prix de fermage annuel de 836 livres (1782) ; –« plans figurés de plusieurs pièces de terre appartenants à Messieurs les Mathurins de Gisors, scizes sur le terroir dudit Gisors, le Boisgelout et Courcelles, levés par le sieur Pierre Louvet, arpenteur royal, en avril 1758 ».

H1177 , 1651-1782 , Bazincourt ; Bernay, Cordeliers (Les) ; Boisgeloup (fief de) ; Courcelles ; Eragny ; Gisors (Couvent de Mathurin de) ; Grainville ; Trye-Château ; Villerets  
Contexte :
Couvents et communautés d'hommes > Mathurins de Gisors

Contrat d'acquisition et baux à ferme de plusieurs pièces de terre sises à Gisors, à Courcelles, à Bazincourt, à Villerets et à Éragny. – Bail à ferme de « cinquante un arpents ou environ, tant en terre labourable que prés, en plusieurs pièces, ainsi que le tout s'étend et comporte, scis sur le dixmage d'Éragny, Gisors, Boisgeloup, Trie-Château, Grinville et au très terroirs voisins », passé par les Mathurins de Gisors à Pierre Cartier, marchand et laboureur à Gisors, moyennant un prix de fermage annuel de 836 livres (1782) ; –« plans figurés de plusieurs pièces de terre appartenants à Messieurs les Mathurins de Gisors, scizes sur le terroir dudit Gisors, le Boisgelout et Courcelles, levés par le sieur Pierre Louvet, arpenteur royal, en avril 1758 ».

H1177 , 1651-1782 , Bazincourt ; Bernay, Cordeliers (Les) ; Boisgeloup (fief de) ; Courcelles ; Eragny ; Gisors (Couvent de Mathurin de) ; Grainville ; Trye-Château ; Villerets  
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Couvents et communautés d'hommes > Mathurins de Gisors

Gisors.

H1178 , 1609-1764 , Aumale ; Bernay, Cordeliers (Les) ; Dieppe ; Essarts (Les) près Brionne ; Genevois (duché de) ; Gisors (Couvent de Mathurin de) ; Nemours (duché de) ; Ry  

Copie de l'autorisation accordée aux Mathurins de Gisors par Elisabeth de Vendôme, duchesse de Nemours et d'Aumale, comtesse de Gisors, baronne des Essarts et de Ry, veuve de Charles-Amédée de Savoie, duc de Nemours, de Genevois et d'Aumale, pair de France, « de prendre un arpent de terre vaine et vague du costé du soleil couchant, pour accroître leur couvent et de faire planter des arbres sur tout le reste desdites terres vaines et vagues, tant pour la décoration du lieu que pour le couvert et la commodité des pèlerins qui vont faire leurs dévotions à l'église dudit couvent, et de conserver le vollet à pigeons qu'ils ont cy-devant fait construire en leur couvent pour la commodité des religieux malades et des convalescents » (1662) ; — certificat délivré aux Mathurins de Gisors par le lieutenant général civil audit bailliage, pour constater que lesdits religieux « ne sont nullement usurpateurs ny mesme possesseurs de deux arpens de communes plantez en arbres sauvages devant leur couvent, mais que seulement ils ont eu permission de feu Madame la duchesse de Nemours d'y planter les arbres pour l'ornement du lieu et commodité de la ville, à quoy les officiers et échevins de laditte ville ont donné leur consentement, à condition que les bestiaux y pourraient toujours pasturer comme ils le font journellement » (1679) ; — requête adressée par les Mathurins de Gisors au lieutenant général civil de la ville et bailliage de Gisors, à l'effet d'être autorisés à déplacer une croix de pierre érigée devant la porte de leur couvent et à la transporter « au bout de leur avenue et allée d'arbres quy conduisent au grand chemin de Dieppe à Paris, afin que les passants et voituriers fassent leurs prières en passant proche et devant ladite croix ». Autorisation conforme du lieutenant général civil (1683) ; — « plan de la maison, jardins, bosquets et clos de Messieurs les Mathurins de Gisors, contenant 17 arpents 53 perches » (1764).

Contexte :
Couvents et communautés d'hommes > Mathurins de Gisors

Gisors.

H1178 , 1609-1764 , Aumale ; Bernay, Cordeliers (Les) ; Dieppe ; Essarts (Les) près Brionne ; Genevois (duché de) ; Gisors (Couvent de Mathurin de) ; Nemours (duché de) ; Ry  

Copie de l'autorisation accordée aux Mathurins de Gisors par Elisabeth de Vendôme, duchesse de Nemours et d'Aumale, comtesse de Gisors, baronne des Essarts et de Ry, veuve de Charles-Amédée de Savoie, duc de Nemours, de Genevois et d'Aumale, pair de France, « de prendre un arpent de terre vaine et vague du costé du soleil couchant, pour accroître leur couvent et de faire planter des arbres sur tout le reste desdites terres vaines et vagues, tant pour la décoration du lieu que pour le couvert et la commodité des pèlerins qui vont faire leurs dévotions à l'église dudit couvent, et de conserver le vollet à pigeons qu'ils ont cy-devant fait construire en leur couvent pour la commodité des religieux malades et des convalescents » (1662) ; — certificat délivré aux Mathurins de Gisors par le lieutenant général civil audit bailliage, pour constater que lesdits religieux « ne sont nullement usurpateurs ny mesme possesseurs de deux arpens de communes plantez en arbres sauvages devant leur couvent, mais que seulement ils ont eu permission de feu Madame la duchesse de Nemours d'y planter les arbres pour l'ornement du lieu et commodité de la ville, à quoy les officiers et échevins de laditte ville ont donné leur consentement, à condition que les bestiaux y pourraient toujours pasturer comme ils le font journellement » (1679) ; — requête adressée par les Mathurins de Gisors au lieutenant général civil de la ville et bailliage de Gisors, à l'effet d'être autorisés à déplacer une croix de pierre érigée devant la porte de leur couvent et à la transporter « au bout de leur avenue et allée d'arbres quy conduisent au grand chemin de Dieppe à Paris, afin que les passants et voituriers fassent leurs prières en passant proche et devant ladite croix ». Autorisation conforme du lieutenant général civil (1683) ; — « plan de la maison, jardins, bosquets et clos de Messieurs les Mathurins de Gisors, contenant 17 arpents 53 perches » (1764).

Contexte :
Couvents et communautés d'hommes > Mathurins de Gisors