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Copie de la déclaration des nouveaux acquêts de la fabrique de Breuilpont depuis le 10 juillet 1640 et extraits sommaires des contrats de donation et d'acquisition (1690) ; –« déclaration du revenu de la fabrique, suivant les contrats qui se sont trouvés dans les archives », fournie à Auberlin Hocbocq, écuyer, sieur de La Force, avocat à Évreux, commis à l'exercice de l'office de contrôleur du greffier des domaines et des gens de main-morte dudit diocèse (1704) ; – déclaration rendue par la fabrique à Jean-François Robert du Busc-Richard, chevalier, seigneur de Lom-moye, de La Prévôté, de Flexanville et autres lieux, des terres appartenant à ladite fabrique et relevant des fiefs de Lommoye et de La Prévôté (1739).

G453 , 1690-1739 , Evreux (ville d') ; Flexanville ; Lommoye (fief du) ; Prévôté (La), fief  
Contexte :
Églises paroissiales > Breuilpont

Déclarations et états des biens et revenus du chapitre de l'église cathédrale d'Évreux.

G73 , 1400-1735 , Angerville-le-Campagne ; Cantepie ; Croix-Saint-Leufroy (commune de) ; Evreux (Ancienne Fondation) ; Evreux (Chapitre Cathédrale) ; Evreux (Maisons canoniales) ; Evreux (Ronde, Notre-Dame de la) ; Evreux (Saint-Aquilin, paroisse de) ; Evreux (ville d') ; Jardin-l'Evêque (Le), côte à Evreux ; Louviers ; Lyre (commune de) ; Neubourg (Le), Ville ; Ouche (Le Pays d') ; Pilliers (le fief aux) ; Quittebeuf ; Vernon (Ville)  

« Au haut doyen de ladite église appartient, à cause du temporel dudit doyenné, en fonds et en propriété, un noble fief du Saint-Esprit, assis en la paroisse Saint-Pierre d'Évreux, duquel dépendent plusieurs maisons, lieux et édifices en ladite paroisse ; – aux huit chanoines de l'ancienne fondation de l'église Notre-Dame d'Évreux appartient un noble fief nommé le fief des Huit-Chanoines, dont le chef est assis en la paroisse d'Angerville près Évreux et s'étend en la ville et bourgeoisie d'Évreux, paroisses de Saint-Aquilin, de Notre-Dame-de-la-Ronde et aillours illec environ ; – item, iceux huit chanoines, au droit et à cause de leur dit fief, et chacun d'eux ensemble ou chacun à part soi, ont droit et peuvent avoir chiens, filets et philopes pour chasser, eux ou l'un d'eux, à cri et à cor, en leur dit fief, terre et seigneurie d'Angerville, à toutes bêtes quelconques ; – item, ils ont au droit de leur dit fief toutes les bêtes sauvages qui sont estranglées des loups » (déclaration de 1400) ; – par une déclaration de 1521 les chanoines reconnaissent posséder « le corps de l'église, le cimetière et le lieu capitulaire et le cloître, où sont situées, construites et assises plusieurs maisons au nombre de 40 ou 45, appropriées pour les logis des doyen, archidiacres, chanoines, etc., le tout contenant dix acres de terre ou environ ; ils perçoivent en outre plusieurs rentes sur la recette du Roi en la vicomte d'Évreux pour les obits et anniversaires du sieur d'Ailly, de Marguerite, comtesse d'Évreux, de Philippe, roi de Navarre, du comte Simon et du comte Louis ; » – une autre déclaration de 1521 expose « que les huit chanoines de l'église cathédrale d'Évreux ont été fondés dès l'an de l'incarnation Notre-Seigneur quatre vingt et sept ou environ, au temps que monsieur saint Taurin, premier évêque d'Évreux, envoyé en parties dudit lieu d'Évreux par monsieur saint Denis, convertit à la foi catholique le comté d'Évreux qui lors était, et tout le peuple d'icelui diocèse ; que la plupart des chartes, lettres et titres du temporel dudit chapitre ont été brûlés et ars, quand ladite église fut arse l'an 1356, et le demeurant perdu, dissipé et gasté à la prise et réduitte dernière de ladite cité et avec ce la plupart de leurs rentes et revenus sont inutiles, parce que les faubourgs ont été par la guerre démolis avec une partie de leurs terres pour l'accroissement des fossés de la cité ; » –« tiennent lesdits sieurs du chapitre, de temps immémorial, en la côte appelée vulgairement le Jardin l'Évêque, audit Évreux, deux acres trois vergées et demie de terre plantées en vignes, avec deux acres de jardinage et pré ; – item lesdits sieurs tiennent de Sa Majesté immédiatement et possèdent un fief de la paroisse de Quittebeuf, nommé le fief aux Pilliers, autrement le fief du Chapitre, à cause duquel fief ils ont droit de basse justice, hommes et tenans roturièrement » (déclaration de 1673) ; –« le trésorier de l'église d'Évreux a droit de prendre sur tous les trésors des églises particulières du diocèse d'Évreux certain revenu annuel qu'on appelle débites, qui se payent à la fête de Pâques ; – les trois archidiacres de l'église d'Évreux ont une partie des droits de déport, savoir : l'archidiacre d'Évreux, lequel a droit de visite dans les paroisses de la ville et faubourgs dudit Évreux et dans celles des doyennés de La Croix, de Vernon, de Pacy et d'Ivry, – l'archidiacre d'Ouche, qui a droit de visite dans les églises des doyennés de Laigle, Verneuil, Ouche, Lyre et Conches, – et l'archidiacre du Neubourg, qui a droit de visite dans les paroisses des doyennés du Neubourg et de Louviers » (déclaration de 1720). –« État des vignes situées dans les finages des paroisses d'Évreux et autres lieux du diocèse, appartenantes aux sieurs doyen, chanoines et chapitre de l'église d'Évreux, lesquelles sont possédées comme patrimoine de saint Pierre par les sieurs chanoines et chapelains, et qu'ils font valoir par leurs mains, la possession et immunité de ces vignes par ledit chapitre étant immémoriale (1712). ».

Contexte :
Chapitre épiscopal d'Évreux

Déclarations et états des biens et revenus du chapitre de l'église cathédrale d'Évreux.

G73 , 1400-1735 , Angerville-le-Campagne ; Cantepie ; Croix-Saint-Leufroy (commune de) ; Evreux (Ancienne Fondation) ; Evreux (Chapitre Cathédrale) ; Evreux (Maisons canoniales) ; Evreux (Ronde, Notre-Dame de la) ; Evreux (Saint-Aquilin, paroisse de) ; Evreux (ville d') ; Jardin-l'Evêque (Le), côte à Evreux ; Louviers ; Lyre (commune de) ; Neubourg (Le), Ville ; Ouche (Le Pays d') ; Pilliers (le fief aux) ; Quittebeuf ; Vernon (Ville)  

« Au haut doyen de ladite église appartient, à cause du temporel dudit doyenné, en fonds et en propriété, un noble fief du Saint-Esprit, assis en la paroisse Saint-Pierre d'Évreux, duquel dépendent plusieurs maisons, lieux et édifices en ladite paroisse ; – aux huit chanoines de l'ancienne fondation de l'église Notre-Dame d'Évreux appartient un noble fief nommé le fief des Huit-Chanoines, dont le chef est assis en la paroisse d'Angerville près Évreux et s'étend en la ville et bourgeoisie d'Évreux, paroisses de Saint-Aquilin, de Notre-Dame-de-la-Ronde et aillours illec environ ; – item, iceux huit chanoines, au droit et à cause de leur dit fief, et chacun d'eux ensemble ou chacun à part soi, ont droit et peuvent avoir chiens, filets et philopes pour chasser, eux ou l'un d'eux, à cri et à cor, en leur dit fief, terre et seigneurie d'Angerville, à toutes bêtes quelconques ; – item, ils ont au droit de leur dit fief toutes les bêtes sauvages qui sont estranglées des loups » (déclaration de 1400) ; – par une déclaration de 1521 les chanoines reconnaissent posséder « le corps de l'église, le cimetière et le lieu capitulaire et le cloître, où sont situées, construites et assises plusieurs maisons au nombre de 40 ou 45, appropriées pour les logis des doyen, archidiacres, chanoines, etc., le tout contenant dix acres de terre ou environ ; ils perçoivent en outre plusieurs rentes sur la recette du Roi en la vicomte d'Évreux pour les obits et anniversaires du sieur d'Ailly, de Marguerite, comtesse d'Évreux, de Philippe, roi de Navarre, du comte Simon et du comte Louis ; » – une autre déclaration de 1521 expose « que les huit chanoines de l'église cathédrale d'Évreux ont été fondés dès l'an de l'incarnation Notre-Seigneur quatre vingt et sept ou environ, au temps que monsieur saint Taurin, premier évêque d'Évreux, envoyé en parties dudit lieu d'Évreux par monsieur saint Denis, convertit à la foi catholique le comté d'Évreux qui lors était, et tout le peuple d'icelui diocèse ; que la plupart des chartes, lettres et titres du temporel dudit chapitre ont été brûlés et ars, quand ladite église fut arse l'an 1356, et le demeurant perdu, dissipé et gasté à la prise et réduitte dernière de ladite cité et avec ce la plupart de leurs rentes et revenus sont inutiles, parce que les faubourgs ont été par la guerre démolis avec une partie de leurs terres pour l'accroissement des fossés de la cité ; » –« tiennent lesdits sieurs du chapitre, de temps immémorial, en la côte appelée vulgairement le Jardin l'Évêque, audit Évreux, deux acres trois vergées et demie de terre plantées en vignes, avec deux acres de jardinage et pré ; – item lesdits sieurs tiennent de Sa Majesté immédiatement et possèdent un fief de la paroisse de Quittebeuf, nommé le fief aux Pilliers, autrement le fief du Chapitre, à cause duquel fief ils ont droit de basse justice, hommes et tenans roturièrement » (déclaration de 1673) ; –« le trésorier de l'église d'Évreux a droit de prendre sur tous les trésors des églises particulières du diocèse d'Évreux certain revenu annuel qu'on appelle débites, qui se payent à la fête de Pâques ; – les trois archidiacres de l'église d'Évreux ont une partie des droits de déport, savoir : l'archidiacre d'Évreux, lequel a droit de visite dans les paroisses de la ville et faubourgs dudit Évreux et dans celles des doyennés de La Croix, de Vernon, de Pacy et d'Ivry, – l'archidiacre d'Ouche, qui a droit de visite dans les églises des doyennés de Laigle, Verneuil, Ouche, Lyre et Conches, – et l'archidiacre du Neubourg, qui a droit de visite dans les paroisses des doyennés du Neubourg et de Louviers » (déclaration de 1720). –« État des vignes situées dans les finages des paroisses d'Évreux et autres lieux du diocèse, appartenantes aux sieurs doyen, chanoines et chapitre de l'église d'Évreux, lesquelles sont possédées comme patrimoine de saint Pierre par les sieurs chanoines et chapelains, et qu'ils font valoir par leurs mains, la possession et immunité de ces vignes par ledit chapitre étant immémoriale (1712). ».

Contexte :
Chapitre épiscopal d'Évreux

De 1181-1192 à 1436. – Cartulaire du chapitre épiscopal d'Évreux, contenant la transcription des titres de fondation et de donation relatifs aux chapelles de l'église cathédrale. Ce registre paraît avoir été rédigé vers le milieu du XVe siècle. L'écriture, assez irrégulière, présente de nombreuses analogies avec celle des cartulaires du chapitre cotés G. 124 et G. 125. Quatre feuillets ont été coupés à une époque ancienne après le feuillet 140. Une autre lacune existe après le feuillet 71. Fol. 2, v° : « La teneur des chartes de la chapelle des Anges. » – Fondation par Robert Le Biscault de Heu-debouville, doyen d'Évreux, d'une chapelle dans l'église cathédrale, près de la chapelle de la Vierge. Le fondateur affecte à la dotation de cette chapelle plusieurs rentes assises sur des biens situés dans la paroisse de Saint-Just-de-Longueville, près Vernon, et dans la paroisse de la Ronde, à Évreux (1348) ; – fol. 5, v° : lettres d'amortissement accordées par Charles V, roi de France, de 25 livres tournois de rente données à la chapelle des Anges par Geoffroi Le Bicault et Jeanne La Brune, sa femme (Vincennes, janvier 1378, n. s.) ; – vente par Guillaume de La Harelle à Geoffroi Le Bicault, d'une rente de 3 barils de vin blanc fourmentel, à la mesure de Vernon, pour le prix de 6 livres parisis (1335) ; – fol. 28, r° : bail à ferme passé par Pierre Le Dieu, prêtre, chapelain de la chapelle des Anges et des Vierges, à Raoul Maufillastre et à Jeanne, sa femme, de son manoir de Saint-Just et des rentes et revenus dépendant de ladite chapelle dans les paroisses de Saint-Just, de Saint-Pierre et de Saint-Marcel de Longueville, pour le prix de 28 écus d'or, au coin du roi Jean, et deux queues dé vin, « l'une blanche de fourmentel, et l'autre vermeille de Véret (1366) ; » – fol. 38, v° : vente par Jean de Crèvecoeur, écuyer, de la paroisse de Héricourt, à Robert Le Bicault, grand doyen d'Évreux, d'une rente annuelle de trois chapons assise sur une masure à Saint-Just de Longueville (1353). Fol. 62, r° : Titres concernant la chapelle de Saint-Antoine ; – fol. 64, v° : inventaire des « lettres et écritures appartenant à la chapelle monseigneur Saint-Antoine ; » – fol. 64, v° : Jean Le Sage, maître ès-arts, chapelain de la chapelle de Saint-Antoine (1426). Fol. 68, r° : « S'ensuit la teneur des chartes de la chapelle monseigneur Saint-Fiacre ; » – fondation et dotation par Guillaume Asselin et Mahaut, sa femme, de la paroisse Saint-Pierre d'Évreux, d'une chapelle dans l'église cathédrale d'Évreux, « appelée Saint-Fiacre, située à l'opposite de l'autel où l'on chante la messe du pardon (1358) ; » – fol. 70, r° : confirmation par le chapitre d'Évreux du règlement et des statuts de la chapelle de Saint-Fiacre, arrêtés par les fondateurs, Guillaume Asselin et sa femme. Fol. 105, r° : « Les chartes de fondation de la chapelle monseigneur Saint-Martin et Saint-Denis ; » – fondation par Robert de Fresnes (de Fraxinis), chanoine et archidiacre d'Évreux, d'une chapelle dans la partie droite du chevet de l'église cathédrale, in quadam capella erecta, non perfecta vel consummata, et donation au chapitre d'une rente annuelle de 12 livres tournois pour l'entretien d'un chapelain (1308) ; – vente par Richard Le Bigre, autrement Pignolet, de la paroisse Sainte-Geneviève de Vernon, à monseigneur Guillaume d'Ivry, chapelain perpétuel en l'église N. -D. D'Évreux, d'une rente annuelle de deux sous parisis assise sur une masure à Saint-Just de Longueville, pour le prix de 17 sous parisis (1330). Fol. 114, r° : « La chapelle de la messe aux Paresseux que fonda messire Jean Le Parmentier, à l'autel Nostre-Dame du Pilier en l'église d'Évreux, en la révérence de Dieu et de monseigneur saint Jean-Baptiste et madame Sainte-Catherine ; » – fol. 140, r° : mandement du lieutenant général du vicomte d'Évreux, ordonnant aux sergents de la vicomte d'aider le chapitre d'Évreux à entrer en possession et saisine des biens qui lui avaient été donnés par Jean Le Parmentier, en son vivant chanoine d'Évreux, pour la fondation d'une chapelle perpétuelle de Saint-Jean-Baptiste (4 juin 1416). Fol. 141 et 146, ros : Confirmation de la fondation de la chapelle d'Aubevoye par Guillaume de Tournebu, chevalier (1227) ; – fol. 142, v° : cession par Haysie La Renarde à Oger, prêtre de Saint-Georges d'Aubevoye, à Pierre de Brosville et à Hugues L'Écolier, prêtre, d'une masure située dans la paroisse de Saint-Georges d'Aubevoye, pour le prix de 13 livres tournois (1253) ; – fol. 145, r° : mandement du bailli au vicomte d'Évreux, lui ordonnant de faire payer à Guillaume Le Maçon, sous-chantre, et à Bertrand du Bois, chapelain de l'église d'Évreux, une somme de 18 livres parisis qui leur était due chaque année « à cause de la dîme du moulin foullerez d'Évreux (1340) ; » – fol. 147, v° : vidimus par Guillaume de Thionville, garde de la prévôté de Paris, de la donation faite à l'église cathédrale d'Évreux par Amauri III, comte d'Évreux, de tous ses droits sur l'église de Saint-Georges d'Aubevoye et de la dîme des moulins foulerets d'Évreux, à l'exception de 4 livres d'Angevins appartenant à la prébende de maître Guillaume Crépin. Jean Ier, évêque d'Évreux, Rotrou doyen, et Guérin, chantre du chapitre, sont témoins de cette donation (1181-1192) ; – fol. 149, r° : sentence arbitrale prononcée par l'official d'Évreux dans le différend pendant entre Nicolas, abbé ? Et le couvent de La Croix-Saint-Leufroy, d'une part, et Jean Guérin et Laurent Yves, d'autre part, au sujet de la perception des dîmes de la paroisse d'Aubevoye (1411). Fol. 152, r° : « Les lettres faisans mention de la fondation, rentes, revenus et droits appartenant à la chapelle Saint-Antoine ; » – fol. 154, r° : vente par Guillaume du Coudray, écuyer, seigneur de Melleville, et Alice, sa femme, à maître Richard Le Prévost, chanoine d'Évreux, du moulin de Crespel situé dans la paroisse de Gravigny, pour le prix de 160 livres tournois (1330) ; – fol. 161, r° : donation par Pierre du Coudray, écuyer, seigneur du Coudray, et Isabelle, sa femme, à la chapelle de Saint-Antoine, fondée par Richard Le Prévôt, chanoine d'Évreux, d'une pièce de vigne située dans la bourgeoisie d'Évreux, paroisse Saint-Léger (1338-1339, n. s) ; – fol. 162, r° : lettres d'amortissement accordées par Philippe, roi de Navarre, comte d'Évreux, à Richard Le Prévôt, chanoine d'Évreux, pour les biens de la chapelle de Saint-Antoine (1338) ; – fol. 163, r° : fondation et dotation par Richard Le Prévôt, chanoine d'Évreux, en mémoire de ses bienfaiteurs et notamment de la mère du cardinal Michel du Rec, d'une chapelle sous l'invocation spéciale de saint Antoine dans l'église cathédrale d'Évreux (3 avril 1349, n. s.). Fol. 191, r° : « S'ensuit la teneur des chartes, lettres et autres enseignements touchans et appartenans à la dotation et fondation de la chapelle madame sainte Anne ; » – autorisation accordée par Jean, fils de Philippe de Valois, comte d'Anjou et du Maine, à Geoffroi III de Faé, évêque d'Évreux, d'acquérir 20 livres tournois de rente pour la dotation d'une chapelle que l'évêque avait l'intention de fonder dans l'église cathédrale d'Évreux (Poissy, février 1338, n. s.) ; – fol. 195, v° : « c'est le nombre des terres assises en la paroisse Saint-Ouen-d'Attez, qui appartiennent à une des portions de la chapelle Sainte-Anne fondée en l'église Notre-Dame d'Évreux, » formant une contenance totale de trente-neuf journaux. Fol. 196, v° : Fondation et dotation par Robert de Bru-court, évêque d'Évreux, d'une chapelle en l'honneur de Saint-Jacques le Majeur et de Sainte-Anne, dans l'église cathédrale d'Évreux « in dextro capitis seu cori ecclesie, prope capellam beate Marie » (datée du manoir épiscopal de Condé, 4 décembre 1348). Fol. 216, r° : « La fondation de la chapelle de Coignefesse et des Roiteux, » ou des Martyrs ; – fol. 217, v° : vente par Guillaume des Minières, chevalier, à Jean de Saint-Martin, doyen de Tours, d'une rente annuelle de 60 livres tournois assise sur des terres à Coignefesse et à Bichereville, pour le prix de cinq cent cinquante livres tournois (1241) ; – fol. 218, v° : lettres d'amortissement, concédées par Louis IX, roi de France, des biens vendus par Guillaume des Minières à Jean de Saint-Martin, doyen de Tours (datées de l'abbaye de Maubuisson, mars 1142, n. s.) Fol. 220, v° : Confirmation par le chapitre cathédral d'Évreux de la fondation de la chapelle des Anges par maître Robert Le Ricault, de Heudebouville, doyen de l'église d'Évreux (1348). Fol. 223, r : « La fondation de la chapelle Saint-Jean-Baptiste et Sainte-Catherine ; » – fondation et dotation, avec l'approbation du chapitre, par Pierre La Belle et Guillaume Biglan, chanoines d'Évreux, d'une chapelle en l'honneur de Saint-Jean-Baptiste et de Sainte-Catherine dans l'église cathédrale d'Évreux, à gauche du chevet, près de la chapelle des Anges (15 juin 1397) ; – fol. 230, r° : confirmation par Pierre La Belle, « neveu et héritier de deffunt Pierre La Belle, chanoine d'Évreux » et curé de l'église de Saint-Léger d'Évreux, des donations faites par ce dernier à la chapelle de Saint-Jean et de Sainte-Marguerite (1400). Fol. 247, r° : Titres des chapelles de la Porillière ; –« les chapelles de la Pourillières, fondées par Nicolas de Nonancourt, cardinal. Il est enterré dans le chœur, sous une tombe de cuivre, au-dessous de Moïse ; autrefois il estait au-dessus dudit Moïse, mais on a augmenté nostre chœur autant qu'en emporte la chaise de monsieur l'évesque, où estait autrefois la porte du chœur ; la chaise épiscopale estoit auparavant au pilier proche les grilles de fer » (note de 1686) ; – nomination par Nicolas de Bienfaite (de Benefacta), chanoine d'Évreux, et exécuteur testamentaire du cardinal Nicolas de Nonancourt, de Gérard de Condé, prêtre, et de Richard du Mont, clerc, en qualité de chapelains des deux chapelles fondées par le cardinal de Nonancourt et dotées par lui d'une rente de 32 livres tournois assignée sur des biens dépendant du manoir de la Pourelière, paroisse de Francheville, acquis de Mathieu des Essarts, évêque d'Évreux, de Jean et de Pierre des Essarts, chevaliers, de François des Essarts, écuyer, et de Gillebert des Essarts, clerc, seigneur du Chesne (1er mars 1309, n. s.). Fol. 271, r° : Titres concernant la chapelle de Saint-Eustache ; – fondation et dotation par maître Guillaume Ruault, chanoine de Rennes et recteur de l'église Notre-Dame d'Iville au diocèse d'Évreux, d'une chapelle dans l'église cathédrale, à l'entrée de la nef, du côté gauche, en l'honneur de saint Eustache et de ses compagnons martyrs (1340) ; – fol. 276 : approbation et confirmation par Robert II de Brucourt, évêque d'Évreux, de la fondation de la chapelle de Saint-Eustache (datée du manoir épiscopal de Brosville, le 28 décembre 1340) ; – donation par Guillaume Ruault à la chapelle de Saint-Eustache, qu'il avait précédemment fondée, d'un manoir situé dans la paroisse Saint-Nicolas d'Évreux, entre la rue et les murs de la ville, et attenant à la maison du prieur de Saint-Nicolas de la Maladrerie d'Évreux, à la charge de 21 sous tournois et 9 sous parisis de rente dus à l'abbaye de Saint-Sauveur, au seigneur du fief d'Argences, à l'église Saint-Pierre d'Évreux, à l'Hôtel-Dieu d'Évreux et au chapitre cathédral (1341). Fol. 297, r° : Titres concernant la chapelle de la Madeleine ; – fol. 308, v° : vente par Jean de Beaumont, prêtre et chapelain perpétuel en l'église d'Évreux, à Eustache de Péronne, pénitencier, à Eustache de Neaufles, chanoine d'Évreux, à Nicolas Vieule (dicto Vitulo), à Pierre de Triello, et à Eudes de Mézières (de Maceriis), prêtres, exécuteurs testamentaires de feu Guillaume de Meulent, trésorier et chanoine de l'église d'Évreux, fondateur de la chapelle de la Madeleine, d'une maison et de ses dépendances, située dans la paroisse Saint-Nicolas d'Évreux, pour le prix de 27 livres tournois. Cette acquisition était destinée à augmenter la dotation de la chapelle de la Madeleine, dont Guillaume de Meulent était alors titulaire (1297). Fol. 320, r° : Suite des titres concernant la chapelle de Saint-Jean et de Sainte-Catherine (Cf. Les fol. 223 et suiv.) ; – fol. 331, r° : « comme le chapitre confirma la fondation et dotation de la chapelle de Saint-Jean et de Sainte-Catherine, et comme il accorda que le chapelain d'icelle participe aux distributions de l'église, comme les autres chapelains (1395). ».

G69 , 1181-1436 , Argences (fief d') ; Bichereville ; Brosville ; Chesne (Le) ; Condé-sur-Iton ; Coudray (Le) ; Crespel (Moulin de) ; Croix-Saint-Leufroy (Abbaye) ; Evreux (Paroisse de la ville épiscopale : la cathédrale) ; Evreux (Ronde, Notre-Dame de la) ; Evreux (Saint-Léger) ; Evreux (Saint-Nicolas) ; Evreux (Saint-Pierre) ; Evreux (Saint-Pierre) ; Evreux (ville d') ; Evreux, chapelle avec leurs vocables (Chapelle des Saints Martyrs ou des Coigne-Fesse) ; Evreux, chapelle avec leurs vocables (Chapelles des Saints Martyrs ou des Boiteux) ; Evreux, chapelle avec leurs vocables (Les Saintes Vierges) ; Evreux, chapelle avec leurs vocables (Saint Anges) ; Evreux, chapelle avec leurs vocables (Saint Antoine) ; Evreux, chapelle avec leurs vocables (Saint Antoine) ; Evreux, chapelle avec leurs vocables (Saint Côme et Damien) ; Evreux, chapelle avec leurs vocables (Saint Denis) ; Evreux, chapelle avec leurs vocables (Saint Eustache) ; Evreux, chapelle avec leurs vocables (Saint Fiacre) ; Evreux, chapelle avec leurs vocables (Saint Jacques-le-Majeur) ; Evreux, chapelle avec leurs vocables (Saint Jean-Baptiste) ; Evreux, chapelle avec leurs vocables (Saint Jean-Baptiste) ; Evreux, chapelle avec leurs vocables (Saint Martin) ; Evreux, chapelle avec leurs vocables (Sainte Anne) ; Evreux, chapelle avec leurs vocables (Sainte Marguerite) ; Evreux, chapelle dans les autres paroisses de la ville (Sainte Marie-Madeleine, en ville) ; Evreux, Hôtel-Dieu ; Evreux, Léproserie saint Nicolas ; Evreux, Saint-Sauveur (abbaye de) ; Francheville ; Gaillon (Château) ; Gravigny ; Heudebouville ; Heudebouville ; Maubuisson (Abbaye de) ; Melleville ; Paris (Ville) ; Poissy ; Rennes ; Saint-Georges-de-Motel ; Saint-Just ; Saint-Marcel-de-Longueville ; Saint-Ouen-d'Attez ; Saint-Pierre-de-Longueville ; Tours ; Vernon (Sainte-Geneviève, paroisse de) ; Vernon (Ville)  
Contexte :
Chapitre épiscopal d'Évreux

De 1181-1192 à 1436. – Cartulaire du chapitre épiscopal d'Évreux, contenant la transcription des titres de fondation et de donation relatifs aux chapelles de l'église cathédrale. Ce registre paraît avoir été rédigé vers le milieu du XVe siècle. L'écriture, assez irrégulière, présente de nombreuses analogies avec celle des cartulaires du chapitre cotés G. 124 et G. 125. Quatre feuillets ont été coupés à une époque ancienne après le feuillet 140. Une autre lacune existe après le feuillet 71. Fol. 2, v° : « La teneur des chartes de la chapelle des Anges. » – Fondation par Robert Le Biscault de Heu-debouville, doyen d'Évreux, d'une chapelle dans l'église cathédrale, près de la chapelle de la Vierge. Le fondateur affecte à la dotation de cette chapelle plusieurs rentes assises sur des biens situés dans la paroisse de Saint-Just-de-Longueville, près Vernon, et dans la paroisse de la Ronde, à Évreux (1348) ; – fol. 5, v° : lettres d'amortissement accordées par Charles V, roi de France, de 25 livres tournois de rente données à la chapelle des Anges par Geoffroi Le Bicault et Jeanne La Brune, sa femme (Vincennes, janvier 1378, n. s.) ; – vente par Guillaume de La Harelle à Geoffroi Le Bicault, d'une rente de 3 barils de vin blanc fourmentel, à la mesure de Vernon, pour le prix de 6 livres parisis (1335) ; – fol. 28, r° : bail à ferme passé par Pierre Le Dieu, prêtre, chapelain de la chapelle des Anges et des Vierges, à Raoul Maufillastre et à Jeanne, sa femme, de son manoir de Saint-Just et des rentes et revenus dépendant de ladite chapelle dans les paroisses de Saint-Just, de Saint-Pierre et de Saint-Marcel de Longueville, pour le prix de 28 écus d'or, au coin du roi Jean, et deux queues dé vin, « l'une blanche de fourmentel, et l'autre vermeille de Véret (1366) ; » – fol. 38, v° : vente par Jean de Crèvecoeur, écuyer, de la paroisse de Héricourt, à Robert Le Bicault, grand doyen d'Évreux, d'une rente annuelle de trois chapons assise sur une masure à Saint-Just de Longueville (1353). Fol. 62, r° : Titres concernant la chapelle de Saint-Antoine ; – fol. 64, v° : inventaire des « lettres et écritures appartenant à la chapelle monseigneur Saint-Antoine ; » – fol. 64, v° : Jean Le Sage, maître ès-arts, chapelain de la chapelle de Saint-Antoine (1426). Fol. 68, r° : « S'ensuit la teneur des chartes de la chapelle monseigneur Saint-Fiacre ; » – fondation et dotation par Guillaume Asselin et Mahaut, sa femme, de la paroisse Saint-Pierre d'Évreux, d'une chapelle dans l'église cathédrale d'Évreux, « appelée Saint-Fiacre, située à l'opposite de l'autel où l'on chante la messe du pardon (1358) ; » – fol. 70, r° : confirmation par le chapitre d'Évreux du règlement et des statuts de la chapelle de Saint-Fiacre, arrêtés par les fondateurs, Guillaume Asselin et sa femme. Fol. 105, r° : « Les chartes de fondation de la chapelle monseigneur Saint-Martin et Saint-Denis ; » – fondation par Robert de Fresnes (de Fraxinis), chanoine et archidiacre d'Évreux, d'une chapelle dans la partie droite du chevet de l'église cathédrale, in quadam capella erecta, non perfecta vel consummata, et donation au chapitre d'une rente annuelle de 12 livres tournois pour l'entretien d'un chapelain (1308) ; – vente par Richard Le Bigre, autrement Pignolet, de la paroisse Sainte-Geneviève de Vernon, à monseigneur Guillaume d'Ivry, chapelain perpétuel en l'église N. -D. D'Évreux, d'une rente annuelle de deux sous parisis assise sur une masure à Saint-Just de Longueville, pour le prix de 17 sous parisis (1330). Fol. 114, r° : « La chapelle de la messe aux Paresseux que fonda messire Jean Le Parmentier, à l'autel Nostre-Dame du Pilier en l'église d'Évreux, en la révérence de Dieu et de monseigneur saint Jean-Baptiste et madame Sainte-Catherine ; » – fol. 140, r° : mandement du lieutenant général du vicomte d'Évreux, ordonnant aux sergents de la vicomte d'aider le chapitre d'Évreux à entrer en possession et saisine des biens qui lui avaient été donnés par Jean Le Parmentier, en son vivant chanoine d'Évreux, pour la fondation d'une chapelle perpétuelle de Saint-Jean-Baptiste (4 juin 1416). Fol. 141 et 146, ros : Confirmation de la fondation de la chapelle d'Aubevoye par Guillaume de Tournebu, chevalier (1227) ; – fol. 142, v° : cession par Haysie La Renarde à Oger, prêtre de Saint-Georges d'Aubevoye, à Pierre de Brosville et à Hugues L'Écolier, prêtre, d'une masure située dans la paroisse de Saint-Georges d'Aubevoye, pour le prix de 13 livres tournois (1253) ; – fol. 145, r° : mandement du bailli au vicomte d'Évreux, lui ordonnant de faire payer à Guillaume Le Maçon, sous-chantre, et à Bertrand du Bois, chapelain de l'église d'Évreux, une somme de 18 livres parisis qui leur était due chaque année « à cause de la dîme du moulin foullerez d'Évreux (1340) ; » – fol. 147, v° : vidimus par Guillaume de Thionville, garde de la prévôté de Paris, de la donation faite à l'église cathédrale d'Évreux par Amauri III, comte d'Évreux, de tous ses droits sur l'église de Saint-Georges d'Aubevoye et de la dîme des moulins foulerets d'Évreux, à l'exception de 4 livres d'Angevins appartenant à la prébende de maître Guillaume Crépin. Jean Ier, évêque d'Évreux, Rotrou doyen, et Guérin, chantre du chapitre, sont témoins de cette donation (1181-1192) ; – fol. 149, r° : sentence arbitrale prononcée par l'official d'Évreux dans le différend pendant entre Nicolas, abbé ? Et le couvent de La Croix-Saint-Leufroy, d'une part, et Jean Guérin et Laurent Yves, d'autre part, au sujet de la perception des dîmes de la paroisse d'Aubevoye (1411). Fol. 152, r° : « Les lettres faisans mention de la fondation, rentes, revenus et droits appartenant à la chapelle Saint-Antoine ; » – fol. 154, r° : vente par Guillaume du Coudray, écuyer, seigneur de Melleville, et Alice, sa femme, à maître Richard Le Prévost, chanoine d'Évreux, du moulin de Crespel situé dans la paroisse de Gravigny, pour le prix de 160 livres tournois (1330) ; – fol. 161, r° : donation par Pierre du Coudray, écuyer, seigneur du Coudray, et Isabelle, sa femme, à la chapelle de Saint-Antoine, fondée par Richard Le Prévôt, chanoine d'Évreux, d'une pièce de vigne située dans la bourgeoisie d'Évreux, paroisse Saint-Léger (1338-1339, n. s) ; – fol. 162, r° : lettres d'amortissement accordées par Philippe, roi de Navarre, comte d'Évreux, à Richard Le Prévôt, chanoine d'Évreux, pour les biens de la chapelle de Saint-Antoine (1338) ; – fol. 163, r° : fondation et dotation par Richard Le Prévôt, chanoine d'Évreux, en mémoire de ses bienfaiteurs et notamment de la mère du cardinal Michel du Rec, d'une chapelle sous l'invocation spéciale de saint Antoine dans l'église cathédrale d'Évreux (3 avril 1349, n. s.). Fol. 191, r° : « S'ensuit la teneur des chartes, lettres et autres enseignements touchans et appartenans à la dotation et fondation de la chapelle madame sainte Anne ; » – autorisation accordée par Jean, fils de Philippe de Valois, comte d'Anjou et du Maine, à Geoffroi III de Faé, évêque d'Évreux, d'acquérir 20 livres tournois de rente pour la dotation d'une chapelle que l'évêque avait l'intention de fonder dans l'église cathédrale d'Évreux (Poissy, février 1338, n. s.) ; – fol. 195, v° : « c'est le nombre des terres assises en la paroisse Saint-Ouen-d'Attez, qui appartiennent à une des portions de la chapelle Sainte-Anne fondée en l'église Notre-Dame d'Évreux, » formant une contenance totale de trente-neuf journaux. Fol. 196, v° : Fondation et dotation par Robert de Bru-court, évêque d'Évreux, d'une chapelle en l'honneur de Saint-Jacques le Majeur et de Sainte-Anne, dans l'église cathédrale d'Évreux « in dextro capitis seu cori ecclesie, prope capellam beate Marie » (datée du manoir épiscopal de Condé, 4 décembre 1348). Fol. 216, r° : « La fondation de la chapelle de Coignefesse et des Roiteux, » ou des Martyrs ; – fol. 217, v° : vente par Guillaume des Minières, chevalier, à Jean de Saint-Martin, doyen de Tours, d'une rente annuelle de 60 livres tournois assise sur des terres à Coignefesse et à Bichereville, pour le prix de cinq cent cinquante livres tournois (1241) ; – fol. 218, v° : lettres d'amortissement, concédées par Louis IX, roi de France, des biens vendus par Guillaume des Minières à Jean de Saint-Martin, doyen de Tours (datées de l'abbaye de Maubuisson, mars 1142, n. s.) Fol. 220, v° : Confirmation par le chapitre cathédral d'Évreux de la fondation de la chapelle des Anges par maître Robert Le Ricault, de Heudebouville, doyen de l'église d'Évreux (1348). Fol. 223, r : « La fondation de la chapelle Saint-Jean-Baptiste et Sainte-Catherine ; » – fondation et dotation, avec l'approbation du chapitre, par Pierre La Belle et Guillaume Biglan, chanoines d'Évreux, d'une chapelle en l'honneur de Saint-Jean-Baptiste et de Sainte-Catherine dans l'église cathédrale d'Évreux, à gauche du chevet, près de la chapelle des Anges (15 juin 1397) ; – fol. 230, r° : confirmation par Pierre La Belle, « neveu et héritier de deffunt Pierre La Belle, chanoine d'Évreux » et curé de l'église de Saint-Léger d'Évreux, des donations faites par ce dernier à la chapelle de Saint-Jean et de Sainte-Marguerite (1400). Fol. 247, r° : Titres des chapelles de la Porillière ; –« les chapelles de la Pourillières, fondées par Nicolas de Nonancourt, cardinal. Il est enterré dans le chœur, sous une tombe de cuivre, au-dessous de Moïse ; autrefois il estait au-dessus dudit Moïse, mais on a augmenté nostre chœur autant qu'en emporte la chaise de monsieur l'évesque, où estait autrefois la porte du chœur ; la chaise épiscopale estoit auparavant au pilier proche les grilles de fer » (note de 1686) ; – nomination par Nicolas de Bienfaite (de Benefacta), chanoine d'Évreux, et exécuteur testamentaire du cardinal Nicolas de Nonancourt, de Gérard de Condé, prêtre, et de Richard du Mont, clerc, en qualité de chapelains des deux chapelles fondées par le cardinal de Nonancourt et dotées par lui d'une rente de 32 livres tournois assignée sur des biens dépendant du manoir de la Pourelière, paroisse de Francheville, acquis de Mathieu des Essarts, évêque d'Évreux, de Jean et de Pierre des Essarts, chevaliers, de François des Essarts, écuyer, et de Gillebert des Essarts, clerc, seigneur du Chesne (1er mars 1309, n. s.). Fol. 271, r° : Titres concernant la chapelle de Saint-Eustache ; – fondation et dotation par maître Guillaume Ruault, chanoine de Rennes et recteur de l'église Notre-Dame d'Iville au diocèse d'Évreux, d'une chapelle dans l'église cathédrale, à l'entrée de la nef, du côté gauche, en l'honneur de saint Eustache et de ses compagnons martyrs (1340) ; – fol. 276 : approbation et confirmation par Robert II de Brucourt, évêque d'Évreux, de la fondation de la chapelle de Saint-Eustache (datée du manoir épiscopal de Brosville, le 28 décembre 1340) ; – donation par Guillaume Ruault à la chapelle de Saint-Eustache, qu'il avait précédemment fondée, d'un manoir situé dans la paroisse Saint-Nicolas d'Évreux, entre la rue et les murs de la ville, et attenant à la maison du prieur de Saint-Nicolas de la Maladrerie d'Évreux, à la charge de 21 sous tournois et 9 sous parisis de rente dus à l'abbaye de Saint-Sauveur, au seigneur du fief d'Argences, à l'église Saint-Pierre d'Évreux, à l'Hôtel-Dieu d'Évreux et au chapitre cathédral (1341). Fol. 297, r° : Titres concernant la chapelle de la Madeleine ; – fol. 308, v° : vente par Jean de Beaumont, prêtre et chapelain perpétuel en l'église d'Évreux, à Eustache de Péronne, pénitencier, à Eustache de Neaufles, chanoine d'Évreux, à Nicolas Vieule (dicto Vitulo), à Pierre de Triello, et à Eudes de Mézières (de Maceriis), prêtres, exécuteurs testamentaires de feu Guillaume de Meulent, trésorier et chanoine de l'église d'Évreux, fondateur de la chapelle de la Madeleine, d'une maison et de ses dépendances, située dans la paroisse Saint-Nicolas d'Évreux, pour le prix de 27 livres tournois. Cette acquisition était destinée à augmenter la dotation de la chapelle de la Madeleine, dont Guillaume de Meulent était alors titulaire (1297). Fol. 320, r° : Suite des titres concernant la chapelle de Saint-Jean et de Sainte-Catherine (Cf. Les fol. 223 et suiv.) ; – fol. 331, r° : « comme le chapitre confirma la fondation et dotation de la chapelle de Saint-Jean et de Sainte-Catherine, et comme il accorda que le chapelain d'icelle participe aux distributions de l'église, comme les autres chapelains (1395). ».

G69 , 1181-1436 , Argences (fief d') ; Bichereville ; Brosville ; Chesne (Le) ; Condé-sur-Iton ; Coudray (Le) ; Crespel (Moulin de) ; Croix-Saint-Leufroy (Abbaye) ; Evreux (Paroisse de la ville épiscopale : la cathédrale) ; Evreux (Ronde, Notre-Dame de la) ; Evreux (Saint-Léger) ; Evreux (Saint-Nicolas) ; Evreux (Saint-Pierre) ; Evreux (Saint-Pierre) ; Evreux (ville d') ; Evreux, chapelle avec leurs vocables (Chapelle des Saints Martyrs ou des Coigne-Fesse) ; Evreux, chapelle avec leurs vocables (Chapelles des Saints Martyrs ou des Boiteux) ; Evreux, chapelle avec leurs vocables (Les Saintes Vierges) ; Evreux, chapelle avec leurs vocables (Saint Anges) ; Evreux, chapelle avec leurs vocables (Saint Antoine) ; Evreux, chapelle avec leurs vocables (Saint Antoine) ; Evreux, chapelle avec leurs vocables (Saint Côme et Damien) ; Evreux, chapelle avec leurs vocables (Saint Denis) ; Evreux, chapelle avec leurs vocables (Saint Eustache) ; Evreux, chapelle avec leurs vocables (Saint Fiacre) ; Evreux, chapelle avec leurs vocables (Saint Jacques-le-Majeur) ; Evreux, chapelle avec leurs vocables (Saint Jean-Baptiste) ; Evreux, chapelle avec leurs vocables (Saint Jean-Baptiste) ; Evreux, chapelle avec leurs vocables (Saint Martin) ; Evreux, chapelle avec leurs vocables (Sainte Anne) ; Evreux, chapelle avec leurs vocables (Sainte Marguerite) ; Evreux, chapelle dans les autres paroisses de la ville (Sainte Marie-Madeleine, en ville) ; Evreux, Hôtel-Dieu ; Evreux, Léproserie saint Nicolas ; Evreux, Saint-Sauveur (abbaye de) ; Francheville ; Gaillon (Château) ; Gravigny ; Heudebouville ; Heudebouville ; Maubuisson (Abbaye de) ; Melleville ; Paris (Ville) ; Poissy ; Rennes ; Saint-Georges-de-Motel ; Saint-Just ; Saint-Marcel-de-Longueville ; Saint-Ouen-d'Attez ; Saint-Pierre-de-Longueville ; Tours ; Vernon (Sainte-Geneviève, paroisse de) ; Vernon (Ville)  
Contexte :
Chapitre épiscopal d'Évreux

Donation par Jean Landri, prêtre, de Branville, à la fabrique de cette paroisse, de deux pièces de terre, contenant trois vergées, sises à Branville, « pour cause de servir la lamppe qui art à servir l'autel de monsieur Saint Yves et pour aider aux autres lampes dudit moustier » (1351) ; – bail à ferme des terres appartenant à la fabrique de Branville, passé devant le vicaire de l'archidiacre du Neubourg au cours de sa visite (1522) ; – bail à ferme de quatre acres de terre, en 11 pièces, situées sur les paroisses de Branville et de Gauville, passé par la fabrique à Thomas Dumont et à Baptiste Le Marié pour le prix annuel de 47 livres (1745) ; – marché passé par la fabrique avec Jean Marche, maître menuisier à Évreux, pour la façon du lambris de l'église, au prix de 210 livres (1659) ; – requête adressée par les vicaires et chapelains de l'église cathédrale d'Évreux, gros décimateurs de la paroisse de Branville, au bailli d'Évreux, à l'effet de faire assigner les héritiers de M. de Saint-Amand, dernier curé de Branville « pour se voir condamner à faire travailler incessamment aux réparations de la grange des dimes et du chancel de l'église de cette paroisse » (1710).

G448 , 1351-1756 , Branville ; Evreux (ville d') ; Gauville-le-Campagne ; Neubourg (Le), Ville  
Contexte :
Églises paroissiales > Branville

Donation par Jean Landri, prêtre, de Branville, à la fabrique de cette paroisse, de deux pièces de terre, contenant trois vergées, sises à Branville, « pour cause de servir la lamppe qui art à servir l'autel de monsieur Saint Yves et pour aider aux autres lampes dudit moustier » (1351) ; – bail à ferme des terres appartenant à la fabrique de Branville, passé devant le vicaire de l'archidiacre du Neubourg au cours de sa visite (1522) ; – bail à ferme de quatre acres de terre, en 11 pièces, situées sur les paroisses de Branville et de Gauville, passé par la fabrique à Thomas Dumont et à Baptiste Le Marié pour le prix annuel de 47 livres (1745) ; – marché passé par la fabrique avec Jean Marche, maître menuisier à Évreux, pour la façon du lambris de l'église, au prix de 210 livres (1659) ; – requête adressée par les vicaires et chapelains de l'église cathédrale d'Évreux, gros décimateurs de la paroisse de Branville, au bailli d'Évreux, à l'effet de faire assigner les héritiers de M. de Saint-Amand, dernier curé de Branville « pour se voir condamner à faire travailler incessamment aux réparations de la grange des dimes et du chancel de l'église de cette paroisse » (1710).

G448 , 1351-1756 , Branville ; Evreux (ville d') ; Gauville-le-Campagne ; Neubourg (Le), Ville  
Contexte :
Églises paroissiales > Branville

Donations de terres à la fabrique par Denis Compagnon, Catherine Lancelin, Colas Martin, prévôt de Hondouville (1614), Andrieu Compagnon, Guillemette Moriset, Toussaint Moriset, Bertrand Billard, Louis Poret « tabellion royal en la vicomte d'Évreux pour le siège d'Hondouville » (1683) et Noël Tibout, tabellion de la branche d'Amfreville-sur-Iton (1696) ; – contrats d'acquisition et d'échange de terres, passés par la fabrique.

G791 , 1598-1696 , Amfreville-sur-Iton ; Evreux (ville d') ; Hondouville  
Contexte :
Églises paroissiales > Hondouville

Donations de terres à la fabrique par Denis Compagnon, Catherine Lancelin, Colas Martin, prévôt de Hondouville (1614), Andrieu Compagnon, Guillemette Moriset, Toussaint Moriset, Bertrand Billard, Louis Poret « tabellion royal en la vicomte d'Évreux pour le siège d'Hondouville » (1683) et Noël Tibout, tabellion de la branche d'Amfreville-sur-Iton (1696) ; – contrats d'acquisition et d'échange de terres, passés par la fabrique.

G791 , 1598-1696 , Amfreville-sur-Iton ; Evreux (ville d') ; Hondouville  
Contexte :
Églises paroissiales > Hondouville

Donations de terres à la fabrique par Mathurin Potier, Nicolas Chemin, Marin Rebrac, Jean de la Planche, Simonne Laisné, veuve de Nicolas Buisson, Marin Le Marneur, prêtre, chapelain en l'église du Loreau, demeurant au. Pastel, paroisse de Hanches (1623), Michelle Enguerran, André Tremblier, Valeran Glanard, Jean Leprestre et Jacques Morin ; – vente à la fabrique par Pierre Le Métayer, du Val-Iton, avocat au bailliage d'Évreux, héritier de feu Pierre Le Métayer, son père, marchand, bourgeois d'Évreux, de la moitié des biens lui appartenant dans la paroisse du Plessis-Grohan et dans les paroisses circonvoisines, pour le prix de 1200 livres (1744). Lots et partages des terres susdites entre les représentants de la fabrique et Jean Chapelain, avocat au bailliage d'Évreux, ayant épousé Marie Le Métayer des Tonnelles (1754) ; – inventaire des « contrats des terres données à la fabrique de Saint-Éloy des Ventes » (XVIIIe siècle).

G1419 , 1593-1754 , Evreux (ville d') ; Pastel (Le), paroisse de Hanches ; Plessis-Grohan (Le) ; Val-Iton (Le), lieu-dit ; Ventes (Les)  
Contexte :
Églises paroissiales > Ventes (Les)

Donations de terres à la fabrique par Mathurin Potier, Nicolas Chemin, Marin Rebrac, Jean de la Planche, Simonne Laisné, veuve de Nicolas Buisson, Marin Le Marneur, prêtre, chapelain en l'église du Loreau, demeurant au. Pastel, paroisse de Hanches (1623), Michelle Enguerran, André Tremblier, Valeran Glanard, Jean Leprestre et Jacques Morin ; – vente à la fabrique par Pierre Le Métayer, du Val-Iton, avocat au bailliage d'Évreux, héritier de feu Pierre Le Métayer, son père, marchand, bourgeois d'Évreux, de la moitié des biens lui appartenant dans la paroisse du Plessis-Grohan et dans les paroisses circonvoisines, pour le prix de 1200 livres (1744). Lots et partages des terres susdites entre les représentants de la fabrique et Jean Chapelain, avocat au bailliage d'Évreux, ayant épousé Marie Le Métayer des Tonnelles (1754) ; – inventaire des « contrats des terres données à la fabrique de Saint-Éloy des Ventes » (XVIIIe siècle).

G1419 , 1593-1754 , Evreux (ville d') ; Pastel (Le), paroisse de Hanches ; Plessis-Grohan (Le) ; Val-Iton (Le), lieu-dit ; Ventes (Les)  
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Églises paroissiales > Ventes (Les)

Extrait du « papier terrier » de Godefroy-Maurice de la Tour d'Auvergne, duc de Bouillon, vicomte de Turenne, duc d'Albret et de Château-Thierry, comte d'Auvergne et d'Évreux, du Bas-Armagnac et de Négrepelisse, pair et grand chambellan de France, gouverneur et lieutenant-général pour le Roy du hault et bas pays d'Auvergne », contenant l'aveu par la fabrique d'une pièce de terre d'une contenance de quatre acres et demie, située à Arnières, triège du Chêne-au-Loup et redevable à la recette du domaine du comte d'Évreux d'une rente annuelle de 4 sous 6 deniers (1685) ; – constitution d'une rente de 6 livres au profit de la fabrique sur Nicolas Dessaux, du Plessis-Grohan, au capital de 150 livres (1720).

G344 , 1681-1770 , Arnières ; Arnières ; Auvergne ; Château-Thierry ; Chêne-au-Loup (Le), triège à Arnières ; Evreux (ville d') ; Plessis-Grohan (Le)  
Contexte :
Églises paroissiales > Arnières

Extrait du « papier terrier » de Godefroy-Maurice de la Tour d'Auvergne, duc de Bouillon, vicomte de Turenne, duc d'Albret et de Château-Thierry, comte d'Auvergne et d'Évreux, du Bas-Armagnac et de Négrepelisse, pair et grand chambellan de France, gouverneur et lieutenant-général pour le Roy du hault et bas pays d'Auvergne », contenant l'aveu par la fabrique d'une pièce de terre d'une contenance de quatre acres et demie, située à Arnières, triège du Chêne-au-Loup et redevable à la recette du domaine du comte d'Évreux d'une rente annuelle de 4 sous 6 deniers (1685) ; – constitution d'une rente de 6 livres au profit de la fabrique sur Nicolas Dessaux, du Plessis-Grohan, au capital de 150 livres (1720).

G344 , 1681-1770 , Arnières ; Arnières ; Auvergne ; Château-Thierry ; Chêne-au-Loup (Le), triège à Arnières ; Evreux (ville d') ; Plessis-Grohan (Le)  
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Églises paroissiales > Arnières

Jugement du bailliage d'Évreux, condamnant les fermiers des sieurs de Mérey et de Blanquelu, à payer la dixième gerbe de dîme au chapitre d'Évreux, « gros décimateur sur la paroisse de Gadencourt, ayant l'adjonction du sieur curé dudit lieu » conformément à l'usage de toute la paroisse et de toutes les autres circonvoisines ; –« inventaire des contrats concernant les biens et rentes de la fabrique de l'église Saint-Denis de Gadencourt, année 1739. ».

G677 , 1703-1739 , Evreux (ville d') ; Gadencourt  
Contexte :
Églises paroissiales > Gadencourt

Jugement du bailliage d'Évreux, condamnant les fermiers des sieurs de Mérey et de Blanquelu, à payer la dixième gerbe de dîme au chapitre d'Évreux, « gros décimateur sur la paroisse de Gadencourt, ayant l'adjonction du sieur curé dudit lieu » conformément à l'usage de toute la paroisse et de toutes les autres circonvoisines ; –« inventaire des contrats concernant les biens et rentes de la fabrique de l'église Saint-Denis de Gadencourt, année 1739. ».

G677 , 1703-1739 , Evreux (ville d') ; Gadencourt  
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Églises paroissiales > Gadencourt