Périers.
Transaction passée entre l'abbaye de Saint-Taurin, d'une part, la veuve et les héritiers ou ayant cause de Jean, seigneur de Saint-Germain-le-Vicomte, écuyer, d'autre part, relativement à la propriété de la mare « de Hostelande », sise à Périers. Aux termes de cette transaction, les héritiers dudit Jean, qui avait contesté devant la juridiction des Requêtes les prétentions de l'abbaye, reconnaissent pleinement le droit de propriété des religieux de Saint-Taurin, qui « se disoient avoir toute seigneurie, juridiction et justice haulte, moyenne et basse et en possession et saisine de y prandre et pouvoir faire prandre et tourner à leur proufit toutes manières de poissons et de oiseaux, de quelque estat ou plumage qu'ils soient et à quelque harnois et engins qui leur plaist, ensemble tous les autres prouffiz qui pevent escheoir à cause de la dicte pescherie de poissons et oyseaux ». Ils s'engagent en outre à payer à l'abbaye une somme de 80 livres tournois à titre de dommages-intérêts (1393) ; renonciation par Rogeret Le Blanc le jeune, de Périers, au droit qu'il avait de pêcher dans la mare de Hautelande, « pour et parmy ce que Monsieur l'abbé lui pardonna l'amende et interest de ce que il y avoit pesquié à tramail en la compaingnie de pluseurs », à la charge par ledit Rogeret de payer à Boniface Marchant, sergent, le salaire qui lui était dû pour avoir ajourné ledit Rogeret au Châtelet de Paris (1414).