Projets, notes et correspondances concernant la réforme du prieuré du Parc. Commission délivrée par François, cardinal de La Rochefoucauld, commissaire apostolique pour la réformation générale de l'ordre des chanoines réguliers de Saint-Augustin en France, à Antoine Grandet, prêtre, prieur de Versailles et doyen de Châteaufort, à l'effet de visiter le prieuré du Parc et de faire une enquête sur sa situation, « veu les requestes présentez par madame la duchesse d'Elleboeuf, fondatrice dudit prieuré, et par les personnes de frère Jean Doucet, soub prieur, Jean Mocquet et François Le Cornu, religieux profais dudit monastaire, narratives des grands désordres et desréglementz tant au spirituel qu'au temporel introduits en iceluy par la vie licentieuse et desbordée des religieux dudit monastaire ou partie d'iceux... ». Arrêt du parlement de Rouen, du 30 juillet 1648, homologuant le concordat passé le 20 juin précédent entre François Blanchard, supérieur et général des chanoines de Saint - Augustin de la congrégation de France, abbé de Sainte-Geneviève à Paris, et les religieux du prieuré du Parc, pour l'union dudit prieuré à la congrégation de France : «... Ledit prieuré et les relligieux d'icelluy seront doresnavant soubz la conduitte dudit révérendissime père général de la congrégation de France, régis et gouvernés suivant l'observance de la règle de Saint-Augustin et les statuts de la dite congrégation, et par vertu de ceste congrégation et des présentes, ledit révérendissime père général, par luy ou par autres de ses relligieux députés de sa part, prendra possession dudit prieuré et sera supplié d'y envoyer des relligieux le plus tost qu'il pourra pour y résider et demeurer actuellement selon le nombre que le revenu pourra permettre... Etc. ». Copie d'une lettre écrite par M. Brullé, secrétaire de l'evêque de Dol, à François Blanchard, supérieur général des chanoines de Saint-Augustin, pour le presser d'accomplir la réforme projetée du prieuré du Parc, en y envovant des religieux de son ordre : « Ayant eu l'honneur de conférer avec le R. P. Lescalopier, abbé de Saint-Lô de cette ville (de Rouen), sur le subjet de l'introduction de la réforme dans l'abbaye du Parc et luy ayant fait entendre l'estat et le danger où cette abbaye se trouve de tomber entre les mains de Monseigneur le duc d'Elbeuf au moyen de la récompense que Son Eminence en a promise à Monseigneur l'évesque de Dol, nous avons jugé d'en escrire à Vostre Excellence et de luy représenter l'intérest qu'elle a pour tout son ordre de vouloir achever ce glorieux dessein avant que ce changement arrive et que cette sainte maison passe au pouvoir d'une main qui vraysemblablement ne la souhaitte pas pour la sanctifier.... » Copie de la réponse de François Blanchard (février 1650).